En ce 16 avril 2025, motor.es a publié un article affirmant que, selon des simulations internes chez Mercedes, les F1 de 2026 épuiseraient leur énergie électrique avant la fin de la ligne droite de Monza, ne laissant que les "540–570" chevaux du moteur thermique pour la suite.
Si le texte évoque des enjeux réels — poids des batteries, limite des 70 kg de carburant, récupération difficile sur les circuits rapides — il ne cite aucune source identifiable : ni déclaration officielle, ni document technique, ni reprise (confirmation ?) dans les sites généralement de référence en ce qui concerne les bruits de paddock (AMuS, Motorsport.com, The Race, pour ne citer qu'eux) au moment de la rédaction de ce Bref.
Des discussions techniques existent, notamment sur le ratio thermique/électrique des futures unités (actuellement 50/50, possiblement revu - toujours à prendre avec des pincettes). Mais rien ne corrobore pour l'instant les scénarios les plus extrêmes.
Par ailleurs, le même jour, Stefano Domenicali, PDG de la F1, déclarait sur Motorsport.com que remettre en cause les moteurs 2026 (cf. le fameux "retour des V10) serait une "gigantesque erreur", tout en reconnaissant la nécessité d'ajustements pour éviter une domination excessive d'un motoriste (Mercedes serait ce motoriste en avance sur les autres, rumeurs actuelles).
Ce type d'information mérite attention, mais aussi un peu de recul, surtout lorsqu'elle est relayée de manière alarmiste sur les réseaux sociaux par certains comptes peu regardants.
