Avec ses 1 030 chevaux d'origine, sa triple motorisation hybride et son aéro de limeuse de circuits, la SF90 XX Stradale coche déjà toutes les cases du fantasme. Une pistarde de Maranello homologuée pour la route, gavée d'appui (jusqu'à 530 kg à 250 km/h), "dopée à la F1" pour l'électronique, et capable de catapulter ses 1560 kg à sec à 100 km/h en 2,3 secondes. Difficile de faire plus radical… à moins d'y mettre un peu de NOVITEC.

Le préparateur allemand s'est attaqué à ce monstre d'ingénierie avec son habituelle recette : un échappement libéré, quelques grammes en moins, un zeste de couple en plus, et l'assurance d'avoir une pièce encore plus unique. Le gros du travail porte donc sur le bloc thermique, le V8 biturbo 4.0 L. Celui-ci gagne une trentaine de chevaux, passant de 797 à 827 ch, et voit son couple grimper de 804 à 840 Nm. Un gain rendu possible par une ligne d'échappement maison, proposée en inox ou en INCONEL thermiquement isolé, avec des catalyseurs sport 100 cellules. En option ? Un plaquage en or 999 millièmes pour améliorer la dissipation thermique — et flatter l'œil, accessoirement. Le tout permettrait de mieux respirer à haut régime, avec un pic de puissance annoncé à 8 800 tr/min au lieu des 7 900 d'origine.

Au final, la puissance cumulée grimpe à 1060 ch (contre 1030 d'origine), les trois moteurs électriques restant inchangés. Les performances ne changent guère — comment faire mieux que 0 à 200 en 6,5 secondes ? — mais le caractère mécanique se fait plus affûté, plus démonstratif à l'échappement, avec une gestion active des valves en option.

Esthétiquement, le préparateur reste sobre : aucune modification aéro, si ce n'est les coques de rétroviseur en carbone apparent. En revanche, NOVITEC propose une panoplie de jantes Vossen (jusqu'à 21 pouces à l'arrière), avec des pneus en 325/25 ZR 21 (315/30 ZR 20 d'origine) et une monte avant en 255/35 ZR 20. Cette configuration à diamètres différenciés accentue visuellement l'assiette plongeante de la voiture, soulignant son architecture moteur central. Le tout est complété par des ressorts courts qui abaissent l'ensemble de 25 mm, améliorant la posture et abaissant le centre de gravité, sans prétendre bouleverser le chrono.

Il faut lire cette prépa pour ce qu'elle est : un raffinement à la marge, pour ceux qui ont déjà tout — ou presque. La SF90 XX Stradale de base est un sommet technologique. Celle revue par NOVITEC, c'est le petit geste en plus (comme la sangria au bout de 10 cercueils à la maison Periglioni) , celui qui transforme une édition limitée en pièce encore plus personnelle. Une cerise sur le McDo... ou plutôt, sur une gelato di Maranello.

Il y a 10 h

La FIA a publié les documents clôturant le week-end à Djeddah et ce premier triple-header de la saison. Pas de changement à noter pour ce classement du Grand Prix d'Arabie Saoudite 2025.

Côté pilotes, c'est Piastri qui pointe désormais en haut du classement. Norris est second et accuse 10 unités de retard sur son coéquipier australien. Verstappen totalise 87 points, devant Russel 73, Leclerc 47 et Antonelli 38. Hamilton suit modestement avec 31 unités, 11 de plus qu'Albon derrière lui. Ocon et Stroll complètent le top 10.

AU niveau des écuries, on a McLaren largement devant avec 188 points. Deuxième, c'est l'écurie Mercedes et ses 111 points. En trois nous avons l'écurie Red Bull avec 89 points, 11 de plus que Ferrari qui est juste derrière.

Il y a 9 h

À l'approche du mois de mai, Arrow McLaren a levé le voile sur ses trois livrées spécifiques à l'Indy 500, toujours aussi soignées et distinctives. La tradition d'un design unique par voiture est respectée, et cette cuvée 2025 ne manque pas de caractère.

La voiture n°5 de Pato O'Ward adopte une livrée majoritairement noire et blanche, relevée par quelques touches d'orange, dans une esthétique très "technique", à la fois épurée et acérée. C'est aussi celle qui met le plus en avant le sponsor principal, Arrow, dont le logo trône en grand sur les flancs.

De son côté, Alexander Rossi portera les couleurs de NTT DATA sur la voiture n°7, avec une livrée bleue et blanche ponctuée d'orange. Une déco très graphique, à base d'aplats bleus géométriques, qui évoque un mélange entre identité corporate et inspiration rétro-moderne. La mention "2025" sur les pontons vient souligner l'importance de cette édition de l'Indy 500 dans la stratégie de l'équipe.

Enfin, Callum Ilott disposera d'une voiture au style plus flamboyant, avec une dominante orange sur le museau et le capot avant, tandis que le reste de la carrosserie reste fidèle au blanc habituel de McLaren IndyCar. Ce look très agressif, quasi fluorescent, promet de ne pas passer inaperçu dans le peloton.

Ces livrées, développées spécifiquement pour l'Indy 500, marquent un effort clair de différenciation tout en maintenant une cohérence visuelle entre les trois monoplaces. Dans un paddock souvent monochrome, Arrow McLaren entend jouer la carte de la personnalité visuelle… en attendant de briller en performance sur l'ovale mythique d'Indianapolis.

Il y a 3 h

Wolff, Vasseur, Bayer soutiennent l'idée de course sprint pour rookies

 Retour aux Brefs F1
FIA

Suite aux discussions récentes autour du projet de course sprint pour les pilotes rookies, prévue après le dernier Grand Prix de la saison à Abu Dhabi, les responsables des écuries ont partagé leurs points de vue sur cette initiative lors de la conférence de presse des patrons d'écurie du GP d'Italie 2024. Toto Wolff (Mercedes), Frédéric Vasseur (Ferrari) et Peter Bayer (VCARB) ont exprimé leur soutien à l'idée, tout en soulignant les défis que cela pourrait représenter, notamment en termes d'organisation et d'impact potentiel sur les équipes. Néanmoins, ils ont tous reconnu l'importance de donner plus d'exposition et de temps de piste aux jeunes talents, en insistant sur le fait que cette initiative pourrait non seulement enrichir leur expérience, mais aussi attirer un public plus jeune.

Q : (Adam Cooper – Adam Cooper F1) "Pour vous trois, le SAC discutera la semaine prochaine du projet de course sprint réservée aux rookies. Quelles sont vos pensées sur cette idée ? Quels sont les défis ? Ces défis peuvent-ils être surmontés de manière réaliste pour que cela ait lieu cette année ? Et est-ce que la FIA et la F1 seront d'accord sur tout ?"
Q : "Une course sprint après le dernier Grand Prix à Abu Dhabi. Toto ?"
Toto Wolff : "Eh bien, nous en avons discuté lors de la Commission F1 et je pense que nous sommes enthousiastes à l'idée de donner aux pilotes rookies plus d'opportunités. Le problème, c'est que si vous le faites lors d'un week-end de Grand Prix, cela peut impacter les performances des pilotes principaux. Si vous les laissez courir lors d'un week-end principal, cela pourrait influencer le résultat de la course, ce qui pourrait être très préjudiciable si vous êtes en lutte pour un championnat. Nous n'avons vraiment pas trouvé d'autre moyen de leur faire vivre toute la séquence d'un week-end de course, pousser la voiture, et pouvoir faire des comparaisons. Parce qu'avec une journée de course à Abu Dhabi, ils auront tous le même carburant. Ils auront tous les mêmes pneus. Et il sera intéressant de voir comment ils se comparent dans leurs voitures respectives. Et la saison est terminée. Ce sera une contrainte pour l'équipe, évidemment, car nous aurons une autre journée. Mais nous sommes dans l'industrie du divertissement et c'est la meilleure idée que nous ayons trouvée pour leur donner plus de temps de pilotage."

Q : "Donc, pour être clair, vous soutenez l'idée ?"
TW : "Oui, je pense qu'il n'y avait personne dans la salle qui ne soutenait pas l'idée parce que nous avons tous les mêmes objectifs. Nous voulons leur donner plus de visibilité, nous voulons leur donner du temps de roulage, et c'est là que nous en sommes arrivés."

Q : "Merci. Fred ?"
Frédéric Vasseur : "Oui, avec la réglementation actuelle et les trois jours d'essais que vous avez pendant l'hiver, ce n'est pas facile de leur donner du temps de piste. De plus, nous pensions leur donner l'opportunité de faire plus de FP1, mais ils font déjà 14 courses en F2. En plus de cela, nous avons les courses sprint où vous ne pouvez pas leur donner la FP1. De plus, sur certaines pistes, ce n'est pas facile. Nous ne céderons jamais la FP1 à Singapour, Monaco ou Bakou. Cela signifie qu'à la fin de la journée, nous n'avons pas tant d'opportunités de leur donner la possibilité de tester la voiture dans des conditions réelles et en dehors du système TPC. Et je pense que cette opportunité pourrait être une bonne occasion de leur donner un week-end complet avec des essais libres, une qualification et un départ. Donc, c'est sûr que ce n'est pas facile à organiser, mais je suis favorable."

Peter BAYER : "Oui, très similaire. Je pense que si vous regardez aujourd'hui comment fonctionne la pyramide des monoplaces, du karting à la Formule 4, 3, 2, combien de talents émergent. Et évidemment, au sommet, il n'y a que 20 places, donc c'est assez complexe pour ces gars-là de montrer leurs compétences, et en même temps la FP1… Je veux dire, comme Toto vient de le dire, nous avons eu Kimi dans sa première FP1, il y a une énorme attente, tout le monde regarde. Vous ne savez même pas sur quel pneu il va sortir. Parfois, il y a un accident, comme la semaine dernière, et ils n'ont que cinq minutes de temps de roulage. Donc je pense que ce serait génial aussi parce que, vous savez, nous pourrions atteindre une base de fans plus jeune, ce qui est quelque chose que nous voulons faire, et dans l'ensemble, nous serions certainement favorables."