Alain Prost règle ses comptes avec Rossi
Alain PROST
Durant mes années chez Renault, combien de fois ai-je entendu dans les couloirs du siège à Boulogne-Billancourt, que la F1 était un sport simple qui pouvait être dirigé de la maison par des hommes en place.
Grossière erreur comme le prouve le dernier des dirigeants Laurent Rossi, dont Luca de Meo s'est séparé il y a une semaine. Laurent Rossi est le plus bel exemple de l'effet Dunning-Kruger, celui d'un dirigeant incapable qui pense pouvoir surmonter son incompétence par son arrogance et son manque d'humanité à l'égard de ses troupes. Celui qui fut le patron d'Alpine pendant dix-huit mois a cru avoir tout compris d'entrée alors qu'il s'est totalement fourvoyé. Son management a brisé l'élan qui avait été mis en place depuis 2016 pour arriver à ces podiums (2020) et cette victoire (2021, en Hongrie).
Prenant la parole suite aux écrémages récents chez Alpine, dont Rossi a fait partie.
Publié le 29/07/2023