La Commission F1 a validé les dernières modifications nécessaires à la mise en œuvre de la stratégie à deux arrêts obligatoires lors du Grand Prix de Monaco 2025.

Cette mesure, déjà discutée précédemment, vise à dynamiser la course en limitant les scénarios de gestion pneumatique extrême qui figent souvent le déroulé de l'épreuve.

Les amendements concernent notamment la rédaction précise de l'article applicable, afin d'éviter tout contournement de la règle et de garantir que les deux arrêts soient effectués dans des conditions normales de course, hors neutralisation prolongée.

Cette décision marque une volonté claire d'agir sur le spectacle à Monte-Carlo, sans pour autant bouleverser l'ADN du tracé.

Il y a 18 h

Un ajustement a été validé concernant le régime de parc fermé, spécifiquement dans le cas où un pilote choisirait de ne pas porter le gilet rafraîchissant autorisé cette saison sur la grille. Ce scénario, jusqu'ici peu encadré, posait des questions sur les éventuelles manipulations autorisées après une telle décision, en particulier en matière de confort et de sécurité. Le nouveau libellé précise les conditions dans lesquelles les équipes peuvent intervenir sans violer le régime de parc fermé, en gardant un équilibre entre le respect du règlement et la flexibilité nécessaire pour le bien-être du pilote.

Il y a 18 h

Les récents retards logistiques survenus lors du Grand Prix de Chine ont conduit la Commission à introduire un mécanisme réglementaire destiné à encadrer ces situations en amont.

Ce nouveau dispositif permettra à la FIA de statuer rapidement sur les dérogations applicables en cas de livraison tardive du fret, sans créer d'inégalité entre les écuries.

L'objectif est d'apporter un cadre clair dans un domaine où, jusqu'ici, les décisions étaient prises au cas par cas.

Ce point devient crucial alors que le calendrier 2025 reste dense et mondialisé, avec de nombreux déplacements intercontinentaux.

Il y a 18 h

La Commission a abordé le sujet des départs de feu observés dans les zones enherbées, comme lors du dernier Grand Prix du Japon.

Le phénomène, attribué aux frottements provoqués par les patins de titane, a incité les instances à envisager un changement de matériau, avec l'étude d'une alternative en acier.

Une réflexion est également engagée sur un éventuel traitement spécifique de certaines zones herbeuses.

Si aucune décision n'a encore été prise, cette initiative témoigne d'une volonté d'agir suite aux récents incidents japonais, incendies qui auraient pu compromettre la course s'il n'avait pas plu.

Il y a 18 h

Un amendement aux règles financières a été entériné par la FIA afin de prévoir une marge de dépenses en capital spécifique pour les nouvelles équipes rejoignant la grille.

Cette disposition anticipe l'arrivée officielle de Cadillac en 2026, qui devra investir massivement dans son infrastructure.

L'ajustement vise à garantir des conditions équitables sans alourdir les contraintes pour les équipes déjà établies.

Il s'agit là d'un point d'équilibre entre encouragement à l'expansion du plateau et préservation de la stabilité économique actuelle.

Il y a 18 h

La Commission F1 a consacré une partie de sa réunion du 24 avril à l'avancement du règlement moteur 2026. Celui-ci prévoit une unité de puissance profondément remaniée : V6 1.6 L turbo toujours présent, mais avec la suppression du MGU-H et une électrification largement accrue via un MGU-K trois fois plus puissant, visant un équilibre théorique de 50/50 entre énergie thermique et électrique.

Voici ce qu'il en ressort du dernier communiqué de la FIA ; "La Commission F1 a discuté en principe de raffinements à la stratégie de gestion énergétique pour 2026, ainsi que de mesures visant à répondre aux problèmes financiers que pourraient rencontrer les fabricants d'unités de puissance en cas de faibles performances ou de problèmes de fiabilité importants en 2026. Tous ces sujets seront examinés plus en détail par les spécialistes au sein des comités consultatifs compétents."

Premièrement, des ajustements à la stratégie de gestion énergétique ont donc été discutés. L'objectif est de garantir une performance optimale des monoplaces tout au long des courses, en tenant compte des spécificités des nouveaux moteurs hybrides qui combineront une puissance thermique réduite et une composante électrique accrue. Ces discussions visent à affiner les modalités de déploiement de l'énergie électrique pour assurer un équilibre entre performance et fiabilité.​

Deuxièmement, la Commission a examiné des mesures financières destinées à soutenir les motoristes qui pourraient rencontrer des difficultés en termes de performance ou de fiabilité avec les nouvelles unités de puissance. Ces mesures pourraient inclure des ajustements budgétaires ou des allocations supplémentaires de ressources pour permettre à ces fournisseurs de rester compétitifs dans le cadre réglementaire établi.​

Avec cinq motoristes engagés (Mercedes, Ferrari, Honda, Audi et Red Bull-Ford), la question d'une convergence technique encadrée, sans fausser la compétition ni outrepasser les plafonds budgétaires, reste au cœur des préoccupations.

Ces sujets seront approfondis dans les comités techniques spécialisés avant toute décision finale.

Il y a 17 h

McLaren Racing a annoncé son retrait du Championnat du monde FIA de Formula E à la fin de la saison en cours, à l'issue d'une revue stratégique de son portefeuille d'activités. L'équipe continuera de s'engager pleinement jusqu'à la dernière course.

McLaren, qui avait rejoint la série électrique en 2022 en reprenant l'équipe Mercedes championne du monde, précise vouloir concentrer ses ressources sur d'autres projets, dont son engagement en Championnat du monde d'Endurance FIA (WEC) dès 2027. À partir de cette date, McLaren sera la seule écurie présente en F1, IndyCar et WEC.

Zak Brown a salué le travail accompli en Formula E, tout en estimant que le moment était venu de "saisir de nouvelles opportunités en ligne avec la stratégie globale de McLaren Racing". Ian James, directeur de McLaren Electric Racing, a pour sa part confirmé que des solutions étaient à l'étude pour permettre à l'équipe de poursuivre en Formule E sous un nouveau propriétaire après la saison 11.

Il y a 8 h

Le chantier du circuit urbain de Madrid vient officiellement de débuter, et qui de mieux que Carlos Sainz pour marquer le coup ? L'Espagnol, ambassadeur du futur Grand Prix, s'est rendu sur place ce vendredi, à un peu moins d'un an et demi de l'épreuve inaugurale prévue en 2026. Une présence symbolique pour le pilote Williams, sur ses terres, alors que le projet entre dans sa phase la plus concrète.

Il y a 3 h

Lewis Hamilton était à l'inauguration du Fanatics Collectibles Store à Londres, magasin de cartes officielles de différents sports dont la F1.

Il y a 11 minutes

BMW M3 CS 2023, Béhème extrême

25/01/2023 Automobile

BMW M3 CS 2023, Béhème extrême - Crédit photo : BMW M GmbH
Crédit photo : BMW M GmbH 

BMW sort une version extrême de sa M3. La musculeuse 4 portes se paie le luxe d'accélérer plus fort que la M4 CSL sur le 0-100 km/h.

La M3, c'est un mythe. Même depuis sa "séparation" avec la version "coupé" qu'est la M4, elle continue d'exister et d'exciter. Sa nouvelle version, la CS conserve le xDrive mais s'allège de 20 kg par apport à une M3 xDrive classique. Sans la transmission intégrale, on rappelle que la M3 (propulsion, cela va sans dire) sera tout de même plus légère de 35 kg. Et rassurons les puristes de la dérive du train arrière : oui, il sera possible de la verrouiller en mode propulsion.

La (légère) cure d'amincissement provient d'un capot et d'un bouclier arrière allégés, du toit, du diffuseur et de la lame avant en carbone, et d'un silencieux en titane qui perd donc 4 kg. Dans l'habitacle, on notera également la présence des baquets M Carbon. D'un point de vue esthétique général, les Béhèmistes ne seront pas choqués (sauf peut-être par le groin) puisque la M3 CS est une M4 CSL à quatre portes.

Niveau châssis : suspensions pilotées raffermies et un contrôle de traction plus joueur. Pour rigidifier un peu plus l'engin, une barre... enfin, un "cadre" anti-rapprochement est présent sous le capot. Pas de chiffres sur circuit mais des chiffres d'accélérations : le 0 à 100 km/h est abattu en 3,4 secondes, soit 3 dixièmes de mieux que la M4 CSL. On dit merci à la transmission intégrale ! Parce que sur le 0-200, le coupé en propulsion reprend le dessus avec 10,9 s contre 11,1 s pour la M3 CS.

La M3 CS tire sa puissance d'une version spécialement améliorée du moteur six cylindres en ligne à haut régime à la technologie M TwinPower Turbo. Le moulin de 3,0 litres crache 550 chevaux (+40 ch par rapport à une M3 Competition) et 650 Nm de couple dès 2 750 tr/min et jusqu'à 5 950 tr/min. Si vous voulez faire hurler ce moteur, il faudra lâcher 157 000 €, quasi 50 000 € de plus qu'une M3 Competition M xDrive. Et c'est sans compter la taxe environnementale française.

 Photos (16)

 Cliquer sur chaque image pour la voir en taille réelle.

 Vidéo