Le Madring qui est le tracé urbain de Madrid, initialement baptisé IFEMA Circuit MADRID F1, se dévoile un peu plus à travers une première vidéo de tour embarqué simulé. Ce circuit, qui fera ses débuts au calendrier de la Formule 1 en 2026, donne un avant-goût des défis qui attendent les pilotes dans la capitale espagnole.

Long de 5,4 kilomètres, le circuit compte 22 virages et promet une moyenne au tour avoisinant 1:34.4 selon les estimations officielles. Les monoplaces y atteindront des vitesses de pointe supérieures à 300 km/h, dans une alternance de courbes rapides et de portions techniques. Un mélange urbain "audacieux", supposé offrir du spectacle.

Il y a 20 h

La Commission F1 a validé les dernières modifications nécessaires à la mise en œuvre de la stratégie à deux arrêts obligatoires lors du Grand Prix de Monaco 2025.

Cette mesure, déjà discutée précédemment, vise à dynamiser la course en limitant les scénarios de gestion pneumatique extrême qui figent souvent le déroulé de l'épreuve.

Les amendements concernent notamment la rédaction précise de l'article applicable, afin d'éviter tout contournement de la règle et de garantir que les deux arrêts soient effectués dans des conditions normales de course, hors neutralisation prolongée.

Cette décision marque une volonté claire d'agir sur le spectacle à Monte-Carlo, sans pour autant bouleverser l'ADN du tracé.

Il y a 11 h

Un ajustement a été validé concernant le régime de parc fermé, spécifiquement dans le cas où un pilote choisirait de ne pas porter le gilet rafraîchissant autorisé cette saison sur la grille. Ce scénario, jusqu'ici peu encadré, posait des questions sur les éventuelles manipulations autorisées après une telle décision, en particulier en matière de confort et de sécurité. Le nouveau libellé précise les conditions dans lesquelles les équipes peuvent intervenir sans violer le régime de parc fermé, en gardant un équilibre entre le respect du règlement et la flexibilité nécessaire pour le bien-être du pilote.

Il y a 11 h

Les récents retards logistiques survenus lors du Grand Prix de Chine ont conduit la Commission à introduire un mécanisme réglementaire destiné à encadrer ces situations en amont.

Ce nouveau dispositif permettra à la FIA de statuer rapidement sur les dérogations applicables en cas de livraison tardive du fret, sans créer d'inégalité entre les écuries.

L'objectif est d'apporter un cadre clair dans un domaine où, jusqu'ici, les décisions étaient prises au cas par cas.

Ce point devient crucial alors que le calendrier 2025 reste dense et mondialisé, avec de nombreux déplacements intercontinentaux.

Il y a 11 h

La Commission a abordé le sujet des départs de feu observés dans les zones enherbées, comme lors du dernier Grand Prix du Japon.

Le phénomène, attribué aux frottements provoqués par les patins de titane, a incité les instances à envisager un changement de matériau, avec l'étude d'une alternative en acier.

Une réflexion est également engagée sur un éventuel traitement spécifique de certaines zones herbeuses.

Si aucune décision n'a encore été prise, cette initiative témoigne d'une volonté d'agir suite aux récents incidents japonais, incendies qui auraient pu compromettre la course s'il n'avait pas plu.

Il y a 11 h

Un amendement aux règles financières a été entériné par la FIA afin de prévoir une marge de dépenses en capital spécifique pour les nouvelles équipes rejoignant la grille.

Cette disposition anticipe l'arrivée officielle de Cadillac en 2026, qui devra investir massivement dans son infrastructure.

L'ajustement vise à garantir des conditions équitables sans alourdir les contraintes pour les équipes déjà établies.

Il s'agit là d'un point d'équilibre entre encouragement à l'expansion du plateau et préservation de la stabilité économique actuelle.

Il y a 11 h

La Commission F1 a consacré une partie de sa réunion du 24 avril à l'avancement du règlement moteur 2026. Celui-ci prévoit une unité de puissance profondément remaniée : V6 1.6 L turbo toujours présent, mais avec la suppression du MGU-H et une électrification largement accrue via un MGU-K trois fois plus puissant, visant un équilibre théorique de 50/50 entre énergie thermique et électrique.

Voici ce qu'il en ressort du dernier communiqué de la FIA ; "La Commission F1 a discuté en principe de raffinements à la stratégie de gestion énergétique pour 2026, ainsi que de mesures visant à répondre aux problèmes financiers que pourraient rencontrer les fabricants d'unités de puissance en cas de faibles performances ou de problèmes de fiabilité importants en 2026. Tous ces sujets seront examinés plus en détail par les spécialistes au sein des comités consultatifs compétents."

Premièrement, des ajustements à la stratégie de gestion énergétique ont donc été discutés. L'objectif est de garantir une performance optimale des monoplaces tout au long des courses, en tenant compte des spécificités des nouveaux moteurs hybrides qui combineront une puissance thermique réduite et une composante électrique accrue. Ces discussions visent à affiner les modalités de déploiement de l'énergie électrique pour assurer un équilibre entre performance et fiabilité.​

Deuxièmement, la Commission a examiné des mesures financières destinées à soutenir les motoristes qui pourraient rencontrer des difficultés en termes de performance ou de fiabilité avec les nouvelles unités de puissance. Ces mesures pourraient inclure des ajustements budgétaires ou des allocations supplémentaires de ressources pour permettre à ces fournisseurs de rester compétitifs dans le cadre réglementaire établi.​

Avec cinq motoristes engagés (Mercedes, Ferrari, Honda, Audi et Red Bull-Ford), la question d'une convergence technique encadrée, sans fausser la compétition ni outrepasser les plafonds budgétaires, reste au cœur des préoccupations.

Ces sujets seront approfondis dans les comités techniques spécialisés avant toute décision finale.

Il y a 11 h

McLaren Racing a annoncé son retrait du Championnat du monde FIA de Formula E à la fin de la saison en cours, à l'issue d'une revue stratégique de son portefeuille d'activités. L'équipe continuera de s'engager pleinement jusqu'à la dernière course.

McLaren, qui avait rejoint la série électrique en 2022 en reprenant l'équipe Mercedes championne du monde, précise vouloir concentrer ses ressources sur d'autres projets, dont son engagement en Championnat du monde d'Endurance FIA (WEC) dès 2027. À partir de cette date, McLaren sera la seule écurie présente en F1, IndyCar et WEC.

Zak Brown a salué le travail accompli en Formula E, tout en estimant que le moment était venu de "saisir de nouvelles opportunités en ligne avec la stratégie globale de McLaren Racing". Ian James, directeur de McLaren Electric Racing, a pour sa part confirmé que des solutions étaient à l'étude pour permettre à l'équipe de poursuivre en Formule E sous un nouveau propriétaire après la saison 11.

Il y a 1 h

Bugatti Bolide : une révolution dans le monde du freinage

22/02/2024 Automobile

Bugatti Bolide : une révolution dans le monde du freinage - Crédit photo : Bugatti
Crédit photo : Bugatti 

La Bugatti Bolide redéfinit les standards avec son système de freinage innovant, développé en collaboration avec Brembo. Offrant performances exceptionnelles sous toutes conditions, elle combine technologie de pointe et sécurité pour une expérience de conduite inégalée.

Dès les premières étapes de développement de la Bugatti Bolide, Brembo, le fabricant italien, a été sollicité par la marque de Molsheim pour concevoir un système de freinage adapté à ce véhicule d'exception.

À travers un processus impliquant essais en laboratoire et analyses sur circuit, l'équipe de Brembo, forte de son expertise en course automobile, a collaboré étroitement avec Bugatti pour surmonter les défis liés à l'élaboration d'un système de freinage novateur tant dans son concept que dans ses performances. Après deux ans de développement intensif, le résultat est un système de freinage en carbone-carbone d'une qualité équivalente à celle trouvée dans les véhicules des séries LMh, LMDh, et en Formule 1.

La capacité de freinage de la Bolide est inégalée. À l'avant, elle dispose des plus grands freins carbone-carbone jamais conçus, comportant des étriers monoblocs à huit pistons, équipés de quatre plaquettes haute performance de 25 mm, et de disques en carbone mesurant 390 x 37,5 mm. Ces étriers sont fabriqués à partir d'un alliage d'aluminium et recouverts de nickel.

L'arrière bénéficie également de deux étriers monoblocs, mais avec six pistons et des plaquettes plus fines de 24,5 cm. Les étriers arrière sont assortis de grands disques en carbone de 390 x 34 mm. Bien que moins volumineux que l'avant, le système de freinage arrière répond aux exigences de la catégorie LMDh, reflétant la quête de Bugatti pour des performances sur circuit sans précédent.

L'effort d'ingénierie a permis de réduire considérablement le poids du système, chaque disque de la Bolide pesant seulement 3,175 kg. Le système de freinage bénéficie également d'une excellente conductivité thermique, améliorant la dissipation de la chaleur pendant les freinages appuyés, évitant ainsi le glaçage des freins et garantissant une performance constante du véhicule, même sous conditions extrêmes.

Le système de freinage de la Bolide transcende la simple association d'étriers, plaquettes et disques ; il représente un équilibre technique sophistiqué. Grâce à une approche intégrale, chaque élément est conçu pour s'intégrer parfaitement aux autres, y compris des maîtres-cylindres spécifiques et un fluide de frein exclusif qui optimisent la dynamique de la Bugatti Bolide.

Pour créer une hypersportive qui tire le meilleur parti de la technologie automobile sportive, offrir des performances de pointe en circuit est crucial. Dans cette optique, les ingénieurs ont joué un rôle crucial dans la conception des systèmes d'admission d'air pour les freins, travaillant en synergie avec Bugatti pour ajuster précisément le flux d'air selon les besoins avancés du système de freinage.

La collaboration entre Bugatti et Brembo a grandement amélioré le refroidissement du système de freinage, un aspect vital compte tenu de la puissance et du couple générés par le moteur W16 pendant les tests intensifs en circuit, surtout pour les freins avant. Pour assurer un refroidissement efficace, 85 à 90 % du flux d'air est orienté vers les disques et les plaquettes, avec une portion réduite destinée aux étriers.

L'analyse du système de freinage a inclus la simulation de situations où leur usage pourrait être suboptimal, notamment dans des cas où le système anti-dérapage est sollicité de manière répétée. Cette analyse a porté une attention particulière au mode Wet de la Bolide, spécialement conçu pour une conduite sur pneus mouillés sous des conditions exigeantes. Ce réglage ajuste finement le système de contrôle pour mieux s'adapter aux pistes glissantes en favorisant légèrement le sous-virage et active un signal lumineux de pluie similaire à celui utilisé en Formule 1.

L'échange continu d'informations entre les équipes a non seulement contribué à peaufiner l'efficacité du système de freinage mais a également assuré que la Bolide conserve son caractère exceptionnel. Elle reste parfaitement adaptée à une variété de conditions météorologiques, garantissant ainsi la sécurité du conducteur et des passagers sans faire de compromis sur les performances.

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