Auteur d'une lourde sortie dès la première phase des qualifications à Imola, Yuki Tsunoda a fait son mea culpa avec une rare franchise devant les médias japonais. "J'ai été stupide, c'était inutile de pousser autant", a-t-il d'abord reconnu à propos de son erreur à la Variante Villeneuve. "On avait apporté beaucoup de changements à la voiture et je ne la comprenais pas encore bien. C'était inutile de pousser aussi fort sans cette compréhension."

Revenant sur son ressenti juste après l'accident, le pilote Red Bull s'est montré très affecté : "J'ai immédiatement su que c'était ma faute. J'étais embarrassé, déçu. La voiture est très endommagée, donc les mécaniciens vont devoir travailler énormément d'ici demain. Je pense qu'elle sera prête, mais c'était vraiment inutile de les mettre dans cette situation, comme de me mettre moi-même dedans."

Sur la cause précise de l'erreur, Tsunoda a admis avoir voulu trop en faire : "J'ai essayé de devenir un héros dès la Q1. Je voulais passer avec un seul train de pneus, c'était trop demander. Avec tous les changements, je ne savais pas comment la voiture allait réagir à haute, moyenne ou basse vitesse. Je pensais pouvoir gérer, mais son comportement a été inattendu. Cela faisait longtemps que je n'avais pas crashé en Q1, je ne sais pas comment j'en suis arrivé là."

Interrogé sur son état physique, le Japonais s'est voulu rassurant : "Je vais bien physiquement. Quand j'étais en l'air, je ne pensais à rien. Mais dès que j'ai tapé, je n'ai ressenti que des regrets."

Tsunoda a aussi évoqué les modifications de setup entreprises avant la séance : "Quand on change autant la voiture, il faut toujours bien se préparer. Je ne l'ai pas fait. Je me sens responsable, et désolé pour l'équipe. Je visais un passage en Q1 avec un seul train de pneus, donc j'ai attaqué plus que d'habitude. Ce n'était pas une situation où je manquais de confiance, ni où je ne comprenais rien aux changements, mais c'était tout simplement inutile."

Sur la condition de sa monoplace, il a expliqué que l'équipe avait tâtonné jusqu'au bout : "On a longtemps hésité sur le setup. Après les virages 2 et 3, la voiture n'était pas si mauvaise. C'est dommage. Je disais que je manquais de grip, donc on a essayé plein de choses, surtout sur les suspensions, et finalement on est plus ou moins revenus à une base connue."

Enfin, le Japonais a expliqué pourquoi il utilisait un ancien museau sur sa monoplace, alors que son coéquipier Verstappen bénéficiait de la version la plus récente : "C'est parce que Max a cassé le sien. Comme il n'y avait plus de pièce de rechange, la priorité a été donnée à Max, et j'ai dû utiliser l'ancien élément."

Il y a 22 h

Après la pole décrochée par Oscar Piastri à Imola, Andrea Stella n'a pas tari d'éloges à l'égard de son pilote, mettant en avant sa lucidité dans un contexte tendu. "Oscar, une fois de plus, a prouvé à quel point il est cool — vraiment une tête froide, car il a trouvé énormément de voitures dans les deux derniers virages", a expliqué le patron de McLaren au micro de Sky Sports F1. "Il est resté calme, a réussi à ne pas perdre trop de temps, et a signé la pole position. C'est une confirmation du talent que nous savons avoir entre les mains."

Concernant la performance de Lando Norris, Stella a reconnu une certaine difficulté à extraire le maximum de la MCL39 en qualifications : "Je pense que le temps perdu s'est réparti sur plusieurs virages, pas seulement un. On sait qu'actuellement, pour Lando, quand il s'agit de trouver le dernier dixième, il lui manque encore le ressenti parfait avec la voiture. On travaille là-dessus et je suis sûr que cela va s'améliorer à l'avenir."

Stella s'est toutefois montré très optimiste pour le Grand Prix, convaincu de la compétitivité de ses deux pilotes sur la durée : "Quand il s'agit de rythme de course, nous sommes très solides avec les deux, et on est impatients d'être à demain."

Il y a 22 h

Quatrième des qualifications à Imola, Lando Norris n'a pas cherché d'excuse au micro de Sky Sports F1, reconnaissant une nouvelle fois un manque de performance dans l'exercice du tour lancé. "Je suppose que je n'étais tout simplement pas assez rapide", a-t-il lâché. "Aucune de mes performances en Q3 n'a été suffisamment bonne cette année, donc c'est la même chose."

Le pilote McLaren assume une forme de schéma récurrent : "Comme chaque week-end. Je dois essayer de gagner des positions et de remonter. Ce n'est pas facile parce que ce n'est pas un circuit où l'on dépasse aisément, mais c'est comme ça."

Résigné mais toujours combatif en vue de la course, Norris a conclu : "C'est toujours la même histoire. Pas assez bon en qualifs, et j'essaierai de faire une course sympa demain."

Il y a 22 h

Troisième à l'issue des qualifications à Imola, George Russell a salué la stratégie audacieuse de Mercedes. "On a tenté quelque chose. On pensait que le pneu medium pouvait être rapide, et c'était un bon choix. Bien sûr, c'est un petit compromis pour demain, mais ça valait le coup pour revenir dans le top 3."

Le pilote britannique s'est réjoui de sa performance, tout en soulignant la compétitivité actuelle de McLaren : "Très content de la performance — très proche d'Oscar. C'est toujours une surprise d'être si près des McLaren car elles sont très rapides en ce moment."

Son dernier tour a bien failli ne jamais voir le jour : "C'était très tendu parce qu'au début du tour, on a failli rater le drapeau. J'étais en première pour lancer le tour et j'ai perdu un dixième dans la ligne droite, car j'étais très proche de Sainz."

Russell conclut avec un certain optimisme : "Très heureux de cette P3. Je pense qu'on ne pouvait pas faire beaucoup mieux aujourd'hui, mais maintenant il faut se concentrer sur demain et essayer de remonter sur le podium."

Il y a 22 h

Deuxième des qualifications derrière Oscar Piastri, Max Verstappen a salué une bonne journée dans l'ensemble, malgré des pneus tendres C6 jugés trop fragiles. "Tout se passait très bien, mais ce composé le plus tendre est très difficile à faire durer sur tout le tour. Le premier secteur était bon, puis les pneus ont commencé à se dégrader, petit à petit."

Le Néerlandais a relevé la performance de George Russell sur pneus mediums pour illustrer son propos : "C'était sympa à piloter, mais George a fait son tour avec les mediums, donc peut-être que les tendres étaient un peu trop tendres pour ce circuit. En tout cas, pour nous, c'était plus difficile d'en tirer le maximum. Je me sentais mieux avec les mediums."

Verstappen garde cependant les yeux rivés sur le Grand Prix : "La course, c'est demain, c'est là qu'on marque les points, donc c'est là-dessus qu'on doit se concentrer. Mais je pense que c'était une très bonne journée pour nous."

Quant à ses chances de victoire face à Piastri, il espère un meilleur comportement en course que lors du dernier Grand Prix : "La dernière course, il n'y a pas vraiment eu de bagarre. J'espère qu'on aura un peu plus de rythme, une voiture plus stable, et qu'on pourra mieux gérer les pneus."

Il y a 22 h

Oscar Piastri s'est offert la pole position à Imola au terme d'une séance marquée par les drapeaux rouges et les incertitudes liées aux pneus C6. "C'était une session très difficile, avec tous les retards, les drapeaux rouges. Et puis les pneus… Ils ont été très compliqués aujourd'hui. Hier, tout le monde pensait que le C6 n'était pas si mal, et aujourd'hui, c'était un vrai mystère."

Le pilote McLaren a salué le travail de son équipe, qui a su faire évoluer les réglages dans la bonne direction : "L'équipe a fait un excellent boulot pour mettre la voiture dans une bonne fenêtre. On a testé plusieurs choses ce week-end, et on a réussi à la placer au bon endroit pour les qualifs."

Concernant son dernier tour, l'Australien a dû composer avec du trafic : "Le tour était bon. J'avais environ quatre voitures dans le dernier virage, ce qui n'a pas aidé, mais ça a suffi. Donc je suis très content de mon travail et impatient d'être à demain."

Lancé en premier sur la piste en Q3, il reconnaît que la situation n'était pas idéale, mais en a tiré parti : "Je n'étais pas ravi d'être le premier en piste, mais j'avais eu un gros écart au tour précédent, donc ça n'a pas changé grand-chose pour moi. On perd le bénéfice de l'aspiration, mais on évite l'air sale. Ça m'a un peu aidé, je pense. On avait assez de rythme pour faire ça et s'y tenir, et c'est ce qu'on a fait. L'équipe a parfaitement exécuté ce plan."

Il y a 22 h

Franco Colapinto a écopé d'une pénalité d'une place sur la grille de départ du Grand Prix d'Émilie-Romagne 2025, à la suite d'un non-respect des consignes du directeur de course lors de la Q1. Après le drapeau rouge provoqué par le crash de Tsunoda, l'Argentin a pénétré dans la voie rapide des stands avant que l'heure de reprise officielle de la séance ne soit confirmée.

Entendu par les commissaires avec un représentant d'Alpine, Colapinto a expliqué qu'il avait mal interprété un message radio lui demandant simplement d'avancer sans s'engager complètement. Une fois la voiture entrée dans la voie rapide, l'équipe lui a demandé de continuer, estimant qu'il était trop tard pour faire marche arrière.

Les commissaires ont reconnu qu'aucun avantage sportif n'avait été obtenu, la séance venant à peine de redémarrer. Ils ont toutefois estimé qu'une sanction s'imposait malgré le caractère involontaire de l'infraction, et ont infligé une pénalité d'une position sur la grille. Colapinto, qui avait signé le 15e temps, reculera donc d'un rang pour s'élancer 16e.

Il y a 22 h

Avec un grip mécanique élevé mais un tracé étroit où dépasser reste un casse-tête, Imola demeure un circuit où la position en piste prime sur la pure performance pneumatique. Poleman pour la première fois sur le petit circuit italien, Oscar Piastri a donc en main la meilleure des cartes stratégiques : un plan médian vers la victoire, basé sur un arrêt unique.

Comme en 2024, le scénario privilégié reste le médium-dur, avec une fenêtre idéale resserrée autour des tours 19 à 25. C'est là que les leaders devraient plonger aux stands, sauf en cas de Safety Car. L'an passé, Verstappen, Norris et Leclerc l'avaient emporté avec cette approche, et rien n'indique qu'elle sera rendue caduque malgré le passage à une gamme plus tendre cette saison (C4-C5-C6).

Mais attention : cette souplesse pourrait piéger les excès d'optimisme. En cas de surchauffe ou de trafic, une deuxième neutralisation pourrait rendre viable une stratégie à deux arrêts. Pirelli estime un écart de seulement deux à trois secondes entre un médium-dur et un médium-dur-dur, mais avec 27 secondes perdues au stand, le pari semble risqué à moins d'un scénario mouvementé.

Dans le peloton, certains pourraient tenter l'inverse : un départ en durs pour aller loin (jusqu'au tour 44 idéalement) et chausser les médiums en profitant d'une neutralisation. Les Ferrari, Tsunoda ou Antonelli ont les profils pour y penser, d'autant qu'ils partent plus loin sur la grille. À l'image de Pérez en 2024, ce genre de stratégie peut se révéler payante en cas de course hachée.

Enfin, une inconnue météorologique subsiste. Si la pluie semble improbable, des averses localisées ne sont pas à exclure. Et avec un vent en rafales annoncé jusqu'à 35 km/h, Imola pourrait à nouveau surprendre. Les stratèges, eux, devront rester souples… et opportunistes.

Il y a 6 h

Yuki Tsunoda devra s'élancer depuis la voie des stands au Grand Prix d'Émilie-Romagne 2025. À la suite d'un changement de cellule de survie sur sa Red Bull RB21 n°22, l'équipe a reconstruit la monoplace avec plusieurs éléments de spécification différente. Conformément à l'article 40.9 a) du règlement sportif, cela entraîne automatiquement un départ depuis les stands.

Par ailleurs, le Japonais a dépassé le quota autorisé pour deux composants : il utilise désormais un troisième exemplaire de batterie (energy store) et d'électronique de contrôle (CE), alors que seuls deux sont autorisés sur l'ensemble de la saison. Les autres éléments remplacés (ICE, turbo, MGU-H, MGU-K, échappement) restent dans les limites du règlement. Le rapport technique a été validé par les commissaires et la feuille de déclaration a bien été soumise ce matin par Red Bull Racing.

Il y a 5 h

La FIA a publié la grille de départ définitive du Grand Prix d'Emilie-Romagne 2025. Imola verra donc Piastri en tête devant Verstappen et Russell, Norris complétant la deuxième ligne.

Au niveau des pénalisés, Tsunoda démarrera de la voie des stands. Et Colapinto se voit rétrograder d'une place, de la P15 à la P16 (si chère à Pérez fut un temps).

Il y a 3 h

Interrogé par Sky Sports sur l'éventualité d'un ordre d'équipe après la voiture de sécurité, Andrea Stella a confirmé que McLaren avait envisagé de demander à Oscar Piastri de laisser passer Lando Norris, avant de privilégier une approche plus équitable entre ses deux pilotes.

"C'est une chose à laquelle nous avons clairement pensé" a-t-il reconnu. "Nous voulions qu'Oscar ait sa propre chance au redémarrage. Donc, selon notre logique, si Lando était capable de dépasser Max, il aurait dû pouvoir dépasser Oscar assez facilement, étant donné que ce dernier était avec des pneus assez usés."

À défaut de consigne claire, McLaren s'en est remis à la performance pure. Norris a finalement pris le dessus sans incident. "En réalité, si l'écart de rythme était suffisant, les choses se seraient réglées naturellement. Nous sommes satisfaits de la manière dont les choses se sont déroulées."

Et de conclure en soulignant la prestation collective : "Les deux pilotes ont apporté un très bon résultat à l'équipe."

Il y a 2 minutes

McLaren honore son héritage sportif avec une 750S à déco 3-7-59

13/11/2023 Automobile

McLaren honore son héritage sportif avec une 750S à déco 3-7-59 - Crédit photo : McLaren
Crédit photo : McLaren 

Le thème 3-7-59 de McLaren, un projet de McLaren Special Operations (MSO), célèbre les victoires en Triple Couronne (Indianapolis 500, Monaco, Le Mans) avec une série exclusive de six McLaren 750S uniques, toutes vendues, révélée au festival Velocity International en Californie.

McLaren Automotive a révélé sa livrée sur mesure la plus ambitieuse et la plus exigeante à ce jour – le thème incroyablement complexe 3-7-59. Réalisé par les techniciens experts en peinture de McLaren Special Operations (MSO), le thème a été présenté sur une supercar McLaren 750S très spéciale dévoilée par le pilote de F1 McLaren, Lando Norris, le pilote McLaren IndyCar Pato O’Ward, et l'ancien pilote de F1 McLaren Derek Bell, qui a concouru deux fois aux 24 Heures du Mans dans une McLaren F1 GTR. Le trio de pilotes était accompagné de Michael McDonagh, Directeur de MSO et Motorsport chez McLaren Automotive.

Révélé publiquement lors du festival de sports mécaniques de luxe, Velocity International, qui se déroule à Sonoma Raceway (USA), le 3-7-59 est un hommage éblouissant au succès unique de McLaren dans la conquête de la 'Triple Couronne' non officielle de la victoire à l'Indianapolis 500, au Grand Prix de Monaco et aux 24 Heures du Mans. Sa révélation se démarque comme l'un des moments les plus mémorables d'une année de célébrations marquant le 60ème anniversaire de la fondation de McLaren, en 1963.

Nécessitant plus de 1200 heures de peinture, six voitures clients portant des variations uniques du thème 3-7-59 seront créées, toutes étant soit une coupé 750S soit une Spider, et toutes déjà vendues.

Michael Leiters, Directeur Général de McLaren Automotive, a déclaré : "Alors que nous célébrons le 60ème anniversaire de la fondation de McLaren, nous réfléchissons bien sûr à notre héritage de repoussement des limites, à la fois en sport automobile et plus récemment dans l'excellence des supercars et des hypercars. Le thème 3-7-59 s'inspire de ces deux domaines, comme une vitrine de performance extrême qui rend hommage à notre succès de Triple Couronne. Le projet le plus difficile jamais réalisé par McLaren Special Operations est une expression vraiment étonnante de l'expertise de McLaren en matière de peinture, sur une supercar qui établit une nouvelle référence dans sa catégorie."

Le nom du thème 3-7-59 fait référence aux numéros de course portés par les McLaren victorieuses dans chacune des trois victoires de la Triple Couronne : le "3" sur le M16D piloté au Indy 500 de 1974 par Johnny Rutherford ; le "7" de la McLaren MP4/2 victorieuse de Alain Prost à Monaco en 1984 ; et le "59" affiché sur la McLaren F1 GTR conduite à la victoire au Mans en 1995 par Yannick Dalmas, Masanori Sekiya et JJ Lehto.

Tout comme les incroyables voitures qui ont remporté ces courses et le succès de la Triple Couronne sont à la fois remarquables et emblématiques, le thème 3-7-59 l'est également, reflétant les livrées des trois voitures victorieuses et les combinant en un "collage vivant" contenant des détails illustrés des trois courses et des voitures qui les ont remportées.

Le thème 3-7-59 élève les capacités de peinture de McLaren à de nouveaux sommets, incorporant plus de 20 couleurs pour créer l'extérieur frappant de la voiture. Pour atteindre la profondeur et le détail étonnants de chaque voiture, les techniciens de peinture chez McLaren Special Operations ont puisé dans des décennies d'expérience combinée et de techniques développées pour réaliser des commandes client uniques.

L'histoire de la Triple Couronne racontée par le thème 3-7-59 commence pour le conducteur avant même qu'il n'entre dans la voiture. Le porte-clés porte une œuvre d'art peinte à la main qui imite l'extérieur multicolore de la voiture. L'avant de la voiture elle-même s'inspire de la livrée blanche et rouge de la McLaren MP4/2, avec le numéro "7" de la voiture de course porté sur le capot et subtilement intégré dans l'interprétation expressive "éclatée" de la livrée de la voiture de F1.

Les deux côtés du thème 3-7-59 rendent hommage à la McLaren F1 GTR victorieuse au Mans en 1995, avec sa palette de couleurs grise et son numéro de course "59", et même le point vert vif affiché sur la voiture pour indiquer sa participation à la classe GT1 de la célèbre course de 24 heures.

D'autres détails exquis dans la peinture qui racontent l'histoire de la Triple Couronne de McLaren incluent des "easter eggs" (clins d'œil et détails cachés) qui font référence aux voitures qui ont remporté les courses, aux années sélectionnées où McLaren a triomphé lors d'un événement de la Triple Couronne, et à l'évolution du logo de McLaren du blason original de McLaren Racing au "Speedmark" utilisé aujourd'hui.

S'inspirant de la McLaren M16D, le tiers arrière du thème 3-7-59 correspond principalement à la couleur orange du vainqueur de l'Indy 500 de 1974, mais comme la voiture de course elle-même, porte le numéro ‘3’ en bleu. Sur le côté présentant le numéro de course de la M16D, la peinture orange se transforme en la palette grise de la F1 GTR à travers un effet de drapeau à damier tourbillonnant, peint à la perfection avec une incroyable attention aux détails.

De l'autre côté de la voiture, une touche a été ajoutée en utilisant une nouvelle technique développée par MSO : une éclaboussure en bleu électrique inspirée par la couleur du numéro de course et créée à l'aide d'un processus vectoriel se déploie sur la voiture. Ce processus utilise une éclaboussure numérisée créée sur toile comme modèle pour l'effet de peinture, qui est ensuite agrandie. L'utilisation de quatre nuances de bleu dans l'éclaboussure lui donne un aspect tridimensionnel, tout en restant complètement à plat sur la surface de la voiture.

Les roues Vortex en alliage ultra-léger de couleur noir satin enveloppent des étriers de frein finis en bleu, rouge et Or Le Mans, en référence supplémentaire aux trois voitures gagnantes de la Triple Couronne.

Au-delà de la démonstration d'artisanat exposée sur le corps du 3-7-59, les techniciens de MSO ont également inclus des fonctionnalités nouvelles, cachées et interactives. Il y a trois codes QR dans la livrée – à l'extérieur et à l'intérieur – chacun fournissant un portail en direct vers une page web détaillant la voiture. Dans une lumière particulière et sous un certain angle, un motif réfléchi "3-7-59" brille sur le support abritant les feux de jour à LED dans le montage du phare. Et à l'arrière, un logo MSO électrochrome s'illumine dans le feu de freinage monté sous l'aérofrein.

Expérimentant avec de nouveaux matériaux, McLaren a créé des détails extérieurs en feuille d'argent. Situés sur la porte inférieure des deux côtés de la 750S avec le thème 3-7-59 et appliqués à l'aide de techniques de dorure développées en interne par McLaren pour obtenir son propre effet désiré, un logo Triple Couronne en argent avec une finition patinée merveilleuse est trouvé – l'une des plusieurs applications spéciales de la marque à travers le véhicule.

Les motifs du logo "Triple Couronne" sont incorporés dans l'intérieur de la voiture, brodés en orange McLaren sur les appuie-têtes des sièges baquet en fibre de carbone standard de la voiture et en relief sur l'accoudoir central. Les sièges présentent d'autres "œuvres d'art Triple Couronne" qui sont gravées en Alcantara graphite et finies avec une couture contrastante blanche.

L'intérieur abrite également des garnitures de porte en fibre de carbone peintes avec la même œuvre d'art que celle présente sur les sièges ; un marqueur peint à 12 heures sur le bord du volant ; et des palettes de changement de vitesse en fibre de carbone étendues peintes à la main inspirées par la peinture "éclatée" rouge et blanche ornant le nez du 3-7-59 en hommage à la McLaren MP4/2.

Le thème 3-7-59 arbore des caractéristiques uniques. Les pédales, marquées d'une œuvre d'art gravée au laser correspondant à certains détails de peinture sur l'extérieur de la voiture, sont finies avec un revêtement en céramique et des étoiles "Triple Couronne" blanches, noires et oranges. Les mêmes étoiles sont peintes sur les seuils de porte en fibre de carbone visuelle. Un troisième détail caché se trouve une fois les portes ouvertes : la plaque de dédicace de la voiture, qui est un hommage unique et spécial au succès de McLaren en Formule 1 et au Grand Prix de Monaco et comporte un véritable morceau de carrosserie en fibre de carbone rouge et blanche d'une F1 de la marque britannique.

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