Albon : casque spécial Grand Prix de Singapour 2025

À l'occasion du Grand Prix de Singapour 2025, Alex Albon a dévoilé un casque spécial conçu pour ce rendez-vous en Asie du Sud-Est. Le pilote Williams a expliqué que ce casque, baptisé "SEA helmet", sera ensuite mis aux enchères dans le…
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Il y a 9 h

Détails sur le Grand Prix de F1 d'Azerbaïdjan 2025

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 Azerbaïdjan | Bakou

Pneus
C4
C5
C6
Azerbaïdjan
Course 17/24
FP1 19/09/2025 10:30
FP2 19/09/2025 14:00
FP3 20/09/2025 10:30
Qualifications 20/09/2025 14:00
Course 21/09/2025 13:00

 FALC (Faits à la con)

2 : en changeant deux lettres à "Bakou", ça fait "bicou" qui désigne une verge en niçois. En changeant cinq lettres, on peut arriver à "pénis" directement. Sinon, ça vient du persan "Bâd-kube" qui veut dire "ville battue par le vent".

 Les données sur le circuit

 Infos générales

Premier Grand Prix : 2016
Sens : antihoraire
Nombre de tours : 51
Nombre de zones DRS : 2

 Distances

Longueur du circuit : 6.003 km

Ou encore... 44 799 canettes de 250 mL de Red Bull couchées

Longueur de la course : 306.049 km

Ou encore... 2 283 948 canettes de 250 mL de Red Bull couchées

 Virages

Nombre de virages : 20
Nombre de virages à gauche : 12
Nombre de virages à droite : 8

 Les stands

Vitesse limite dans les stands : 80 km/h
Distance d'allée des stands sous limiteur de vitesse : 329.00 m
Temps nécessaire pour purger un Drive-Through : 14.80 s

 Chronos

Tour en course le plus rapide : 1:43.009 (Charles Leclerc, 2019)
Tour le plus rapide : 1:40.203 (Charles Leclerc, 2023)

 Pole position

Côté de la pole position : droit
Distance de la pole au premier freinage : 137.80 m

 Accélérateur et boîte de vitesses

Temps à pleine charge : 58 %
Distance à pleine charge : 72 %
Consommation d'essence : élevée
Nombre de changements de vitesses en un tour : 72

Données F1 et Mercedes-AMG F1 Team, aucune affiliation ou autre. Ces données étaient valables avant que le Grand Prix de F1 ne se déroule.
Les éléments ont pu évoluer après le week-end de course : changement de tracé, nouveau record et etc.

 Les données pneumatiques Pirelli

 Pressions minimale de départ des slicks

Avant : 27.0 psi
Arrière : 26.0 psi

 Limites de carrossage

Avant : -3.00°
Arrière : -1.75°

 Pneumatique et piste

Evolution de la piste (FP1 aux qualifs) : élevée
Abrasion de l'asphalte : 1/5

 Résultats du Grand Prix de F1 d'Azerbaïdjan 2025

Pos. Pilote (Constructeur) Temps Pos. grille Gain/perte pos.* Meilleur tour Points
1 M.Max VERSTAPPEN (Red Bull) 1:33:26.408 1   1:43.388 (T.50) 25
2 G.George RUSSELL (Mercedes) +14.609 5   3 1:43.754 (T.42) 18
3 C.Carlos SAINZ (Williams) +19.199 2   1 1:43.972 (T.47) 15
4 A.Andrea Kimi ANTONELLI (Mercedes) +21.760 4   1:44.091 (T.47) 12
5 L.Liam LAWSON (Racing Bulls) +33.290 3   2 1:44.531 (T.49) 10
6 Y.Yuki TSUNODA (Red Bull) +33.808 6   1:44.434 (T.41) 8
7 L.Lando NORRIS (McLaren) +34.227 7   1:44.155 (T.42) 6
8 L.Lewis HAMILTON (Ferrari) +36.310 12   4 1:43.977 (T.40) 4
9 C.Charles LECLERC (Ferrari) +36.774 10   1 1:44.274 (T.50) 2
10 I.Isack HADJAR (Racing Bulls) +38.982 8   2 1:43.884 (T.50) 1
11 G.Gabriel BORTOLETO (Sauber) +1:07.606 13   2 1:44.930 (T.45)
12 O.Oliver BEARMAN (Haas) +1:08.262 15   3 1:44.288 (T.31)
13 A.Alexander ALBON (Williams) +1:12.870 19   6 1:44.152 (T.51)
14 E.Esteban OCON (Haas) +1:17.580 20   6 1:45.388 (T.50)
15 F.Fernando ALONSO (Aston Martin) +1:18.707 11   4 1:45.002 (T.50)
16 N.Nico HÜLKENBERG (Sauber) +1:20.237 17   1 1:44.370 (T.47)
17 L.Lance STROLL (Aston Martin) +1:36.392 14   3 1:45.083 (T.50)
18 P.Pierre GASLY (Alpine) (T.50) 18   1:45.492 (T.37)
19 F.Franco COLAPINTO (Alpine) (T.50) 16   3 1:46.055 (T.40)
Ab O.Oscar PIASTRI (McLaren) Abandon (T.0) 9 N/A

Les actus concernant le Grand Prix de F1 d'Azerbaïdjan 2025

Les brefs concernant le Grand Prix de F1 d'Azerbaïdjan 2025 (26)

Oscar PIASTRI | McLaren

Dimanche à Bakou, Oscar Piastri a vécu l'un de ses pires dimanches depuis son arrivée en F1. Parti neuvième, le leader du championnat a d'abord anticipé le départ avant de finir dans le mur au virage 5.

"Certainement pas mon meilleur moment. J'ai trop anticipé le départ. Une erreur stupide, simple en réalité. Quant au crash, je n'ai pas anticipé l'effet de l'air sale comme je l'aurais dû. Je suis clairement entré dans le virage beaucoup trop vite et voilà le résultat."

Le pilote McLaren a insisté sur sa responsabilité : "Le grip [l'adhérence mécanique des pneus] était faible mais je devrais le savoir. Donc je ne rejette la faute sur rien d'autre que moi. Je n'ai tout simplement pas pris les bonnes décisions au bon moment et c'est évidemment décevant."

Son patron Andrea Stella a confirmé la gravité du revers : "Un week-end difficile dans l'ensemble. Pas une grande qualification hier et aujourd'hui nous n'avons pas amélioré la situation. Nous l'avons même empirée, avec l'accident impliquant Oscar. Ce sont des erreurs inhabituelles de sa part. J'espère qu'elles se sont toutes concentrées sur ce week-end et que nous serons clairs pour la suite de la saison. Il est probablement le pilote le plus solide et le plus constant jusqu'ici, donc nous espérons que ce n'était qu'un accident isolé."

À propos de la course de Norris, resté bloqué en septième place, Stella a reconnu des limites techniques : "En course avec Lando, nous devons reconnaître que nous ne lui avons pas donné une voiture assez rapide pour remonter dans le peloton et nous avons passé la journée dans le trafic. Nous aurions pu faire mieux, nous aurions dû faire mieux. Beaucoup d'enseignements. Nous allons réinitialiser et repartir à Singapour."

Concernant l'arrêt de quatre secondes, il a minimisé son importance : "L'arrêt en lui-même n'a pas fait de différence car nous serions ressortis à peu près dans la zone de Leclerc. Pour moi, la conclusion principale est que la voiture n'était pas assez rapide. Avec une voiture assez performante, nous aurions pu dépasser et profiter de l'air libre pour exploiter le plein potentiel."

Conséquence directe, McLaren devra patienter au moins jusqu'à Singapour pour espérer sceller le titre constructeurs. Son avance reste colossale (333 points sur Mercedes, désormais deuxième devant Ferrari), et comme il ne restera que 303 points à distribuer après Marina Bay, un énorme retournement de situation serait nécessaire pour repousser l'échéance plus longtemps.

George RUSSELL | Mercedes

George Russell a décroché une précieuse deuxième place au Grand Prix d'Azerbaïdjan, dans un week-end où il n'était pas au mieux physiquement. Sur la radio, le Britannique a résumé son sentiment avec humour : "Not bad considering I felt like **** all weekend!" ["Pas mal vu l'état de merde dans lequel j'étais tout le week-end !"]

Face aux médias, Russell a tenu à saluer la performance de Williams et de Carlos Sainz : "Tout d'abord, félicitations à Carlos et à Williams. Un résultat incroyable pour eux. De notre côté, je suis très heureux de retrouver le podium. Ce fut un week-end difficile pour moi personnellement mais la voiture était excellente. Kimi finit P4 aussi, donc je suis ravi."

Le pilote Mercedes a expliqué combien il avait lutté physiquement durant l'événement : "J'étais vraiment soulagé quand j'ai vu le drapeau à damier, pour être honnête. Heureusement, je me suis senti bien mieux aujourd'hui que vendredi et samedi. J'ai hâte de pouvoir me reposer un peu, mais je suis simplement heureux du résultat."

Enfin, Russell a replacé ce podium dans la dynamique du championnat constructeurs, Mercedes piquant la deuxième place à Ferrari : "Pour nous, en tant qu'équipe, qui essayons de battre Ferrari au championnat constructeurs, c'est un bon pas dans cette direction."

Ce résultat, obtenu malgré une condition physique précaire qui l'avait contraint à annuler sa présence lors du jeudi médias, permet à Mercedes de consolider ses ambitions face à Ferrari et confirme la solidité de son duo avec Antonelli, en délicatesse dernièrement.

Carlos SAINZ | Williams

Carlos Sainz a connu une journée historique à Bakou en offrant à Williams son premier podium depuis plusieurs années. Troisième derrière Verstappen et Russell, l'Espagnol a savouré une performance qui, selon lui, a une valeur particulière.

"Je ne peux pas décrire à quel point je suis heureux et ce que cela représente. Cela a encore meilleur goût que mon tout premier podium. Nous nous sommes battus dur toute l'année et nous avons prouvé que lorsque nous avions la vitesse, elle était bien là toute la saison et que, quand tout se met en place, nous pouvons accomplir des choses incroyables ensemble. Nous avons réussi la course parfaitement, sans une seule erreur, et nous avons battu beaucoup de voitures hier que nous n'aurions pas pensé battre."

Le Madrilène a également insisté sur la dimension symbolique de ce résultat dans une saison marquée par les embûches : "Je suis extrêmement fier de tout le monde chez Williams pour avoir tenu bon dans une année très difficile. Nous avons prouvé à tous le pas de géant accompli par rapport à l'an dernier. Nous sommes en progression et dans la bonne direction. Malheureusement, avec moi, il y a eu beaucoup de malchance et d'incidents. Maintenant je comprends pourquoi : ce premier podium devait arriver de cette manière. C'est la vie. Parfois, elle t'apporte de mauvais moments pour t'offrir ensuite un moment magnifique. Cela a un goût bien meilleur que tout ce à quoi je m'attendais. C'est une leçon de vie : continuer à croire en soi et à faire confiance à son équipe, parce qu'à un moment ou à un autre, cela finit toujours par payer."

A la radio en fin de course, la joie de Sainz était éclatante : "Vamos ! Vamos ! Le meilleur podium de ma carrière. Vous ne pouvez pas imaginer ce que cela représente. Merci infiniment. C'est ma première Smooth Operation chez Williams !"

Max VERSTAPPEN | Red Bull

Max Verstappen a livré une démonstration totale dans les rues de Bakou, ajoutant une nouvelle victoire à son palmarès et relançant au passage des spéculations sur un possible retour dans la course au titre.

Le Néerlandais a souligné l'aisance de son week-end : "Ce week-end a été incroyable pour nous. Monza était déjà un grand moment mais gagner ici est fantastique. La voiture fonctionnait vraiment bien sur les deux types de gommes. Nous avons toujours eu de l'air libre, ce qui permettait de gérer les pneus, et c'était plutôt simple. Ce n'est jamais facile ici, il y avait beaucoup de vent aujourd'hui et la voiture bougeait beaucoup. Je suis incroyablement heureux de cette performance."

Interrogé sur la possibilité de maintenir cette cadence, Verstappen est resté prudent : "Difficile de le dire pour l'instant mais, c'est sûr, les deux derniers week-ends ont été incroyables pour nous. Singapour sera de nouveau un défi avec le fort appui aérodynamique."

Et quant à savoir s'il peut encore recoller au championnat, le Néerlandais n'écarte plus totalement l'idée : "Il reste sept courses et l'écart est encore de 69 points, c'est beaucoup. Il faudrait que tout se passe parfaitement de mon côté et qu'il y ait un peu de malchance du leur aussi. Donc cela reste très difficile."

Laurent Mekies, directeur de Red Bull, n'a pas manqué de saluer l'ampleur de la prestation : "Que dire de Verstappen ? Une véritable leçon en qualifications hier, avec un énorme écart dans des conditions très difficiles et un vent à 60 km/h. Aujourd'hui, il était difficile d'estimer le rythme de course car personne n'avait vraiment roulé long vendredi, et il s'est envolé tour après tour."

Mekies a aussi rappelé le travail fourni à Milton Keynes pour remettre la Red Bull sur les rails : "Nous savions qu'après Monza, qui est si spécifique, il n'était pas clair de savoir combien de progrès nous pourrions conserver sur un circuit comme celui-ci. C'est donc un bon retour pour tous ceux qui travaillent si dur à Milton Keynes pour rendre la voiture plus rapide. Bakou est aussi particulier avec uniquement des virages lents, mais c'est assurément deux circuits d'affilée où nous avions au moins le rythme pour nous battre."

Max Verstappen partira en pole à Bakou grâce à un 1:41.117 signé en toute fin de Q3, au terme de qualifications marquées par six drapeaux rouges. Le Néerlandais devance Carlos Sainz, impressionnant deuxième avec Williams, et Liam Lawson, qui confirme son excellente forme en troisième position.

Derrière, George Russell et Kimi Antonelli s'élanceront côte à côte en 4e et 5e places devant Norris et Tsunoda. Les McLaren de Piastri et Norris n'ont pas concrétisé leur potentiel et partiront 7e et 9e, séparées par Hadjar. Leclerc, accidenté en Q3, ne sera que 10e.

Hamilton est 12e devant Alonso, tandis que Bearman, Hülkenberg et Albon complètent le top 20. Esteban Ocon, disqualifié hier après un contrôle technique, a été autorisé à prendre le départ depuis la 20e place.

La séance de qualifications du Grand Prix d'Azerbaïdjan 2025 a une nouvelle fois confirmé la réputation du tracé urbain de Bakou, avec une succession d'incidents, de drapeaux rouges et même une légère pluie. Au milieu du chaos, Max Verstappen a tiré son épingle du jeu pour signer sa 46e pole position en carrière, la sixième de la saison. Derrière lui, la hiérarchie a été bouleversée : les deux McLaren ont terminé dans le mur, tout comme Charles Leclerc, tandis que Carlos Sainz s'élancera pour la première fois de la première ligne au volant de la Williams. Liam Lawson occupera la troisième place sur la grille, alors que Lando Norris, Oscar Piastri et Leclerc devront composer avec un départ plus en retrait, ouvrant la voie à des options stratégiques variées.

L'an passé, la course avait été limpide sur le plan tactique. La dégradation des pneus étant faible, l'ensemble du plateau avait misé sur une stratégie à un seul arrêt, alternant entre medium (C4) et dur (C3). La majorité des pilotes avaient choisi medium>dur, avec une fenêtre d'arrêt entre les 10e et 17e tours. Oscar Piastri, vainqueur, avait ravitaillé au 15e tour, immédiatement suivi par Leclerc. Norris avait illustré l'autre scénario, dur>medium, en prolongeant son relais initial jusqu'au 37e tour pour remonter dans le classement grâce à un delta de performance favorable en fin de course. Plus loin dans le peloton, certains comme Gasly, Ricciardo et Ocon avaient retardé leur arrêt pour espérer profiter d'une neutralisation, avant de chausser les tendres à la toute fin.

Pour 2025, Pirelli a opté pour un cran plus tendre dans la gamme, avec les C4, C5 et C6. Malgré ce choix, les simulations confirment que la stratégie la plus rapide reste le schéma classique medium>dur à un arrêt, avec une fenêtre idéale entre les 16e et 22e tours. Les températures plus fraîches attendues et l'évolution de la construction des pneus cette saison, moins sujette au graining, renforcent cette option.

Une alternative reste envisageable : le dur>medium, également à un arrêt, avec une fenêtre optimale entre les 29e et 35e tours. Cet enchaînement pourrait séduire les équipes du top 10, mais seul McLaren dispose d'un train de mediums neufs. Un atout limité, mais qui peut peser compte tenu du nombre de tours accumulés par les autres équipes sur leurs jeux de mediums en qualifications perturbées par de multiples interruptions.

La question de l'utilisation du tendre C6, en théorie peu réaliste sur un tracé exigeant comme Bakou, n'est pas totalement exclue. Les longs relais observés en essais libres ont montré un comportement relativement stable. Un pari tendre>dur nécessiterait d'étirer le relais initial jusqu'au 10e tour minimum, avant de chausser le C4 pour un très long relais jusqu'à l'arrivée. Comme le souligne Mario Isola, directeur de Pirelli Motorsport : "Peut-être que certains tenteront d'utiliser les tendres, car ils se sont montrés performants dans des conditions froides lors des essais. Je m'attends à une forte évolution de la piste, donc c'est une possibilité."

Si la course devait se dérouler sans incident, la configuration à un arrêt devrait s'imposer. Toutefois, la nature même de Bakou incite à la prudence. Les neutralisations sont fréquentes et peuvent rebattre les cartes. Dans ce contexte, une stratégie à deux arrêts peut devenir attractive, en particulier pour un pilote bloqué dans le trafic. Le scénario le plus cohérent dans ce cas reste medium>dur>dur, avec des fenêtres situées entre les 10e et 16e tours puis entre les 28e et 34e tours. Mais le spectre des drapeaux rouges, des Safety Cars ou des Virtual Safety Cars multiplie les variantes possibles et impose une adaptabilité constante.

Enfin, la météo pourrait peser sur le déroulement de l'épreuve. La pluie observée samedi a remis la piste à zéro, avec peu de gommes déposées en raison d'un programme de soutien limité à la Formule 2. Le départ devrait donc se faire sur une piste "verte" à l'adhérence réduite. Le vent jouera également un rôle : des rafales pouvant atteindre 35 km/h sont attendues, soulevant débris et feuilles en piste, et rendant le premier secteur délicat à négocier avec un vent arrière perturbateur.

Ainsi, si les bases stratégiques semblent claires – une course à un arrêt privilégiant l'enchaînement medium>dur –, les spécificités de Bakou, entre risques de neutralisation, météo instable et forte évolution de piste, laissent entrevoir une multitude de scénarios. Les pilotes partis en retrait, comme Norris, Piastri ou Leclerc, auront tout intérêt à miser sur ces variables pour inverser la hiérarchie.

Esteban OCON | Haas

À Bakou, la Haas d'Esteban Ocon a échoué au test de flexibilité de l'aileron arrière mené après les qualifications, conformément à l'article 3.15.17 du règlement technique. Le délégué technique de la FIA a constaté une déflexion supérieure à la limite autorisée de 0,5 mm.

Convoquée par les commissaires, l'équipe a reconnu un défaut de production sur la pièce concernée. Les mesures ont révélé un écart de 0,6 mm côté gauche et 0,825 mm côté droit, bien au-delà du seuil réglementaire.

Les commissaires ont confirmé la non-conformité et infligé la sanction habituelle : la disqualification d'Ocon du classement des qualifications. Haas conserve toutefois la possibilité de faire appel de cette décision dans les délais prévus par le Code Sportif International.

Lewis HAMILTON | Ferrari

Lewis Hamilton n'a pas caché sa déception après son élimination en Q2 à Bakou. Alors qu'il se sentait compétitif et régulier depuis vendredi, le Britannique regrette une direction technique et stratégique qui l'a placé dans une situation délicate au moment décisif.

"Je suis évidemment très déçu. Hier la voiture se comportait bien, aujourd'hui nous avons pris une direction qui, sur le papier, semblait la meilleure pour nous, et au final… Notre rythme était bon. Nous progressions, je me sentais vraiment bien, je n'ai pas fait d'erreurs, on ne m'a pas vu dans les échappatoires. C'est juste que nous n'avions pas le bon pneu à la fin."

Le septuple champion du monde explique qu'il a payé le prix d'une gestion défavorable de son allocation de pneus médiums.

"C'est difficile. Tous ceux devant moi avaient les pneus médiums, mais j'ai perdu un train de médiums en EL2 à cause du programme de roulage, et ça m'a mis en difficulté."

Questionné sur la possibilité d'un arrêt rapide pour monter un autre train, Hamilton confirme qu'il avait voulu tenter la manœuvre, mais que son équipe a écarté cette option.

"Oui, mais le choix n'a pas été fait. Je voulais le faire mais on m'a dit que le temps de mise en température était trop long ou quelque chose comme ça, et ensuite nous avons manqué de temps et de carburant. Pas idéal, mais on gérera cela en interne."

Hamilton reste toutefois positif malgré ce revers, convaincu que son potentiel était bien supérieur à cette modeste 12e place sur la grille.

"Comme je l'ai dit, il y a beaucoup de points positifs à retenir de ce week-end. Je me suis vraiment senti dans le rythme. Honnêtement, je pensais jouer la pole aujourd'hui, donc c'est un peu un choc. Je vais l'accepter et continuer à travailler."

Liam LAWSON | Racing Bulls

Liam Lawson a décroché une brillante troisième position en qualifications à Bakou, confirmant la compétitivité de sa Racing Bulls dans un contexte chaotique marqué par la pluie et les interruptions. Le Néo-Zélandais reconnaît avoir vécu une séance particulièrement intense.

"Honnêtement, je ne me souviens même plus de ce qui s'est passé, c'était tellement chargé. J'avais dit que ce serait le cas, mais je ne m'attendais pas à ce que ce soit à ce point-là."

Satisfait du comportement de sa voiture, Lawson souligne l'excellent travail de son équipe pour lui permettre de briller au moment décisif.

"La voiture a été bonne tout le week-end, et quand il le fallait en qualifications, elle a répondu présent. Un immense merci aux gars et aux filles, l'équipe a été incroyable jusqu'ici ce week-end, mais évidemment, demain sera le jour le plus important."

La gestion des conditions météo, entre gouttes de pluie et piste encore praticable, a demandé un vrai effort de concentration et de prise de risque.

"C'est toujours délicat car vous voyez la pluie sur la visière, vous la sentez et vous distinguez la brillance de la piste, mais comme les pneus sont encore chauds, vous avez de l'adhérence. Alors vous devez lutter contre votre cerveau pour ne pas lever le pied et continuer à attaquer, mais c'est vraiment piégeux."

Conscient de la difficulté qui l'attend dimanche, Lawson préfère rester mesuré malgré sa place sur la deuxième ligne.

"Ce sera une course très difficile. Nous avons une excellente position de départ mais nous savons contre qui nous allons nous battre, et c'est sur cela que nous allons nous concentrer."

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