Verstappen, souverain incontesté dans les rues d’Azerbaïdjan

Max Verstappen a dominé le Grand Prix d’Azerbaïdjan de bout en bout devant George Russell et Carlos Sainz. Oscar Piastri a abandonné dès le premier tour, réduisant son avance au championnat face à Lando Norris et permettant à Verstappen de se rapprocher au classement.

Max Verstappen n'a jamais tremblé dans les rues de Bakou. Auteur de la pole, le quadruple champion du monde a mené les 51 tours du Grand Prix d'Azerbaïdjan et s'impose avec plus de 14 secondes d'avance sur George Russell. Carlos Sainz complète le podium après une prestation solide au volant de sa Williams, son premier top 3 avec l'écurie.

Derrière, Kimi Antonelli a longtemps espéré coiffer l'Espagnol, mais doit finalement se contenter de la quatrième place, confirmant néanmoins un excellent rythme sur la Mercedes. La cinquième position revient à Liam Lawson, récompensé d'une course très aboutie avec les Racing Bulls, son meilleur résultat en carrière.

Yuki Tsunoda termine plus près qu'à l'accoutumée de son coéquipier Red Bull et décroche la sixième place après avoir mis la pression en fin de course. Lando Norris, de son côté, a connu une épreuve en demi-teinte : englué dans le trafic et incapable de tirer profit de l'unique passage aux stands et des mésaventures de Piastri, il termine à la même septième place que sur la grille. Ce résultat lui permet de réduire légèrement l'écart au championnat face à Oscar Piastri, l'Australien ne disposant plus que d'une victoire d'avance au classement (324 points contre 299), tandis que Verstappen remonte à 255 unités.

La raison : le leader du championnat a connu un dimanche cauchemardesque. Parti neuvième, Piastri a d'abord anticipé le départ… s'est stoppé net, a enclenché l'anti-calage, a chuté en queue de peloton avant de perdre définitivement le contrôle de sa McLaren dans le mur au virage 5 dès le premier tour. Une élimination brutale qui change la dynamique du championnat. Comble de la malchance, son faux-départ lui vaudra 5 secondes de pénalité qu'il ne purgera pas et qui ne semblent pas reportées en pénalité de grille pour le prochain GP à l'heure de l'écriture.

Ferrari place ses deux monoplaces derrière Norris : Lewis Hamilton (8e) mène Charles Leclerc (9e), tous deux remontés depuis le milieu de grille (P10 pour Leclerc et P12 pour Hamilton). Le top 10 est complété par Isack Hadjar, qui offre un nouveau point à Racing Bulls.

Au-delà, Gabriel Bortoleto continue sa progression personnelle remarquable et termine meilleur des autres (11e) devant Ollie Bearman (autre rookie remarquable) et Alex Albon, ce dernier pénalisé de dix secondes pour un accrochage avec Franco Colapinto. Esteban Ocon sauve une 14e place après être parti dernier, conséquence de sa disqualification en qualifications. Fernando Alonso, placé juste derrière Piastri, a reconnu s'être calqué sur le faux-départ de la McLaren et a été sanctionné : il ne fait pas mieux que 15e, juste devant Nico Hülkenberg et Lance Stroll.

Les Alpine ferment la marche : Gasly 18e et Colapinto 19e, tous deux à un tour. Piastri reste le seul pilote ayant abandonné de la journée.

Sur le plan comptable, Verstappen frappe fort, Norris limite la casse sans capitaliser sur les bévues de Piastri qui voit son avance se réduire. Le suspense est relancé avant Singapour, circuit souvent peu favorable à Red Bull.