La FIA annonce l'introduction d'un programme de certification de carburants 100 % durables, une étape présentée comme essentielle pour réduire les émissions dans le sport automobile et au-delà. Dès 2026, la Formule 1 adoptera ces carburants, issus de composants durables avancés (ASCs) tels que la biomasse non alimentaire et les déchets municipaux, tout en garantissant leur compatibilité avec les moteurs thermiques existants.

Ce programme, développé avec Zemo Partnership, met en avant un processus rigoureux de vérification de l'origine, de la composition et des performances environnementales des carburants. Cependant, on peut s'interroger sur l'impact réel de cette initiative à court terme. Si l'idée de faire du sport automobile un laboratoire pour des solutions durables est louable, le déploiement de ces carburants à grande échelle dans le secteur des transports reste incertain, compte tenu des coûts de production et de l'infrastructure nécessaire.

Enfin, bien que la FIA insiste sur la robustesse de son approche, ce projet pourrait être perçu comme une manière de renforcer l'image verte de la Formule 1, sans adresser les autres défis environnementaux du sport, tels que la logistique et la consommation énergétique des événements. Une avancée certes significative, mais qui ne résout qu'une partie du problème.

Il y a 22 h

Le Grand Prix des Pays-Bas, réintroduit au calendrier en 2021 après une pause de 36 ans, quittera la scène de la Formule 1 à l'issue de la saison 2026. Une prolongation d'un an du contrat avec le promoteur a été confirmée, permettant à Zandvoort de rester au programme jusqu'à cette date.

Cependant, cette échéance marquera la fin d'une courte mais intense période marquée par la ferveur des fans locaux et une domination éclatante de Max Verstappen, vainqueur des trois éditions disputées à ce jour sur le circuit.

Ce retrait, annoncé par Robert van Overdijk, directeur du Grand Prix, découle d'une décision du promoteur, qui préfère conclure sur une note positive. Dans sa déclaration, il met en avant la nécessité de prendre en compte les responsabilités et les risques inhérents à l'organisation d'un tel événement, tout en saluant le succès populaire et sportif des éditions précédentes. Ce choix, bien que légitime pour une organisation privée, intervient dans un contexte de pressions croissantes sur les circuits européens face à l'expansion mondiale de la Formule 1.

Stefano Domenicali a exprimé sa gratitude envers le travail accompli à Zandvoort, en soulignant notamment l'exemplarité de l'événement en matière de spectacle et de durabilité. Cependant, son discours laisse également transparaître une logique de compromis : la volonté de maintenir un équilibre entre les Grands Prix historiques européens et l'inclusion de nouvelles destinations comme l'Afrique, toujours absente du calendrier moderne.

La décision du promoteur néerlandais pourrait refléter un changement plus large. Alors que la Formule 1 atteint un record de 24 courses en 2024, les calendriers à venir devront concilier une diversité géographique accrue et les exigences des circuits historiques. Des lieux emblématiques comme Spa, Barcelone ou Imola sont régulièrement évoqués pour une rotation des Grands Prix, et Zandvoort, malgré son succès fulgurant, pourrait n'être qu'un des premiers à céder sous cette pression.

L'annonce d'une édition finale incluant une Sprint en 2026 semble calibrée pour maximiser l'intérêt des fans et conclure sur une apogée médiatique. Mais elle pose aussi une question : la Formule 1, dans sa quête d'universalité, risque-t-elle de diluer ses racines européennes ? Avec la disparition simultanée d'autres rendez-vous historiques, le retrait de Zandvoort est un signal : chaque Grand Prix doit justifier sa place dans un calendrier toujours plus concurrentiel (et avec des pays prêts à mettre de l'argent... beaucoup d'argent - contrairement à la France).

Les fans néerlandais, eux, auront encore deux occasions de célébrer leur héros national (avant la retraite ? Qui sait...), dans un cadre qu'ils ont contribué à rendre mémorable. Mais cette annonce marque déjà la fin d'une aventure, dont l'héritage sera scruté pour comprendre le futur des circuits européens dans une Formule 1 en pleine mutation.

Il y a 9 h

Haas F1 Team a confirmé qu'Esteban Ocon et Ryo Hirakawa piloteront la VF-24 lors des essais de fin de saison sur le circuit de Yas Marina, le mardi 10 décembre, juste après le Grand Prix d'Abu Dhabi.

Dans le cadre de cette journée cruciale pour préparer la saison 2025, les dix équipes aligneront deux voitures : l'une dédiée à un rookie, l'autre à un pilote expérimenté. Ocon, fraîchement arrivé chez Haas, fera ses premiers tours de roue avec sa nouvelle équipe en tant que pilote titulaire pour 2025. À ses côtés, Ryo Hirakawa, pilote de réserve Toyota et rookie dans le cadre de cette session, découvrira également la monoplace américaine.

Ces essais seront l'occasion pour Haas de collecter des données essentielles pour développer un peu plus la voiture et, surtout, débuter sa collaboration avec Esteban Ocon.

Il y a 8 h

Pour son ultime course avec l'équipe Sauber, Zhou Guanyu a dévoilé un casque unique chargé d'émotion.

Orné de photos marquant ses trois années passées en Formule 1, ce design raconte des souvenirs précieux, tant sur la piste qu'en dehors, mettant en avant des moments partagés avec son coéquipier Valtteri Bottas, des fans, et même son chat.

Le casque arbore également des éléments traditionnels chinois dorés sur fond rouge, symbolisant la chance et la prospérité, un clin d'œil à ses racines. Créé par KV Design et produit par Bell Racing, ce casque est une véritable œuvre d'art, célébrant le parcours de Zhou avant de tourner la page.

Alors que Zhou se prépare pour "une dernière danse" avec Sauber, ce casque spécial est un témoignage de gratitude envers ses coéquipiers, supporters et partenaires.

Il y a 7 h

Genesis a levé le voile sur Magma Racing, sa première écurie dédiée à l'endurance, marquant ainsi son arrivée remarquée dans l'univers du sport automobile. Au cœur de cette annonce, l'hypercar Genesis GMR-001 incarne la vision audacieuse de la marque pour concilier performance, design et endurance.

Développée sur un châssis Oreca, la GMR-001 traduit le savoir-faire technologique de Genesis avec des lignes épurées et des solutions aérodynamiques optimisées. L'écurie débutera son programme en 2026 dans le prestigieux Championnat du Monde d'Endurance (WEC), avant de rejoindre l'IMSA SportsCar Championship dès 2027.

Pour ses premières saisons, Genesis Magma Racing bénéficiera du soutien logistique et technique d'IDEC Sport, structure française bien implantée dans le domaine de l'endurance, ainsi que d'Oreca, spécialiste des prototypes.

L'équipe a annoncé un duo de pilotes expérimentés pour mener à bien le développement de la voiture : André Lotterer, plutiple vainqueur des 24 Heures du Mans et champion du monde WEC, et Pipo Derani, référence en endurance nord-américaine avec plusieurs succès aux 24 Heures de Daytona et aux 12 Heures de Sebring. Leur expertise sera mise à profit dès 2025, lors d'une campagne en European Le Mans Series (ELMS) avec un prototype LMP2, préparant ainsi le terrain pour les débuts en LMDh l'année suivante.

Magma Racing disposera d'une base stratégique au Circuit Paul Ricard, en France, un choix qui facilitera la collaboration avec Oreca et IDEC Sport. Ce projet ambitieux positionne Genesis parmi les nouveaux prétendants sérieux à la victoire dans les plus grandes courses d'endurance, comme les 24 Heures du Mans.

Avec Magma Racing et l'hypercar GMR-001, Genesis pourra s'appuyer sur l'expertise éprouvée de Hyundai Motorsport pour franchir un nouveau cap.

Il y a 5 h

Charles et Arthur Leclerc partageront la piste en FP1 pour la Scuderia Ferrari, devenant les premiers frères à rouler ensemble en Formule 1 sous les couleurs d'une même écurie.

Si des frères ont marqué la discipline dans le passé, comme les Schumacher (Michael et Ralf) ou les Fittipaldi (Emerson et Wilson), aucun duo fraternel n'avait encore eu l'opportunité d'évoluer en tandem dans une même équipe lors d'une session officielle.

Le parcours d'Arthur est d'autant plus remarquable que, faute de moyens financiers suffisants, la famille Leclerc a dû concentrer ses ressources sur la carrière de Charles, contraignant Arthur à interrompre sa progression pendant plusieurs années.

"À l'âge de huit ans, mon père n'avait plus les ressources pour faire rouler à la fois Charles et moi, se remémore-t-il. J'ai dû arrêter jusqu'à mes quatorze ans", expliquait Arthur Leclerc à Monaco Tribune en 2020.

En effet, après avoir remporté le Kart Racing Academy en 2014, il a dû faire une pause avant de reprendre la compétition en 2018 en Championnat de France F4, où il a terminé cinquième du championnat.

Un moment historique qui fera sans doute la fierté de leur famille et du peuple monégasque.

Par ailleurs, il est à noter qu'après ce premier roulage commun en FP1, Arthur poursuivra son travail avec Ferrari en participant au test post-saison mardi prochain, où il partagera une monoplace avec Antonio Fuoco, tandis que Charles roulera dans la seconde voiture.

Il y a 4 h

Polyphony Digital propose une nouvelle expérience pour attirer un public encore plus large : "My First Gran Turismo", une version bridée mais gratuite (une sorte de démo) de Gran Turismo 7, sera disponible en téléchargement sur le PlayStation Store à partir du 6 décembre 2024.

Conçu pour initier les nouveaux joueurs aux fondamentaux de Gran Turismo, ce jeu met l'accent sur trois piliers : conduire, apprendre sur les voitures et les collectionner. Avec une sélection variée de 18 véhicules, allant des compactes aux supercars, chaque modèle a été réglé pour offrir une expérience de conduite accessible et plaisante.

Les modes emblématiques comme le Licence Centre, où des tutoriels expliquent les bases du pilotage et les techniques de course, le Music Rally, et les Time Trials sont inclus. Ces activités permettent d'enregistrer des records personnels et d'ajouter un aspect compétitif avec un classement, idéal pour jouer en famille ou entre amis. Notons qu'il n'y a pas de monde online.

Avec une jouabilité simplifiée et une progression axée sur le plaisir, cette version allégée offrira sûrement une porte d'entrée idéale pour s'initier au pilotage sans être submergé par les fonctionnalités complexes du titre principal.

Disponible gratuitement, "My First Gran Turismo" pourrait séduire ceux, de 7 à 77 ans, qui n'ont pas encore franchi le pas tout en ravivant la curiosité des anciens joueurs. Un coup de volant à tester dès le mois prochain !

Il y a 3 h

L'équipe d'endurance Genesis Magma Racing à peine présentée, on sait qu'elle collaborera avec IDEC Sport pour engager une Oreca-Gibson LMP2 arborant le numéro 18 lors de la saison 2025 de l'European Le Mans Series.

Cette collaboration s'inscrit dans le cadre des préparatifs de Genesis Magma Racing pour leur entrée en Championnat du Monde d'Endurance FIA (WEC) en 2026.

L'équipe sera composée de Logan Sargeant (ancien pilote Williams en F1), Jamie Chadwick et Mathys Poulet, qui se partageront le volant. Le coup d'envoi est prévu à Barcelone.

Il y a 3 h

Calendrier WRC 2023 approuvé par la FIA

25/11/2022 Championnat du monde des rallyes

Calendrier WRC 2023 approuvé par la FIA - Crédit photo : FIA - Red Bull Content Pool
Crédit photo : FIA - Red Bull Content Pool 

Du traditionnel rallye de Monte-Carlo jusqu'à la finale au Japon, les voitures de rallye se rendront dans 13 pays de janvier à novembre 2023.

Les traditions sont ce qu'elles sont et la saison 2023 du WRC débutera au Rallye de Monte-Carlo du 19 au 22 janvier 2023. Suivront les spéciales glacées du 70e Rallye de Suède, du 9 au 12 février. Puis le WRC ira sur le continent américain pour vibrer au Guanajuato Rally México pour la première fois depuis 2020, du 16 au 19 mars. Retour en Europe par la Croatie du 20 au 23 avril puis le Portugal 11 au 14 mai. La Sardaigne, du 1er au 4 juin, fera la clôture de cet épisode européen.

Mais ce n'est que temporaire puisque le WRC ne se rend en Afrique que pour le Safari Rally Kenya (29 juin au 2 juillet), pour enchaîner à nouveau sur le Vieux Continent : Estonie du 20 au 23 juillet, Finlande du 3 au 6 août et le Rallye de l'Acorpole en Grèce du 7-10 septembre. Du 28 septembre au 1er octobre, c'est un aller-retour en Amérique du Sud, au Chili. Puis, du 26 au 29 octobre, le tout nouveau Rallye d'Europe centrale prendra place du 26 au 29 octobre avec des essais sur asphalte en Autriche, en République tchèque et en Allemagne. C'est le premier événement WRC à s'organiser dans trois pays simultanément. Et du 16 au 19 novembre, le FORUM8 Rally Japan conclura la saison.

Déclaration du président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem : « Le fait que le Championnat du monde des rallyes de la FIA 2023 se déroule dans cinq zones distinctes est une étape positive vers l'engagement de plus de personnes dans le sport automobile, que ce soit en tant que concurrents, bénévoles, officiels ou fans. En retournant en Amérique du Nord et du Sud en plus des rallyes en Afrique, en Asie et en Europe, le WRC s'inscrit dans un calendrier plus mondial, ce qui a toujours été l'intention de la FIA. Avec des événements établis et émergents sur asphalte, gravier et neige, le calendrier 2023 offre de la diversité, tandis que le Rallye transfrontalier d'Europe centrale est un excellent exemple de plusieurs ASN travaillant à l'unisson pour offrir un événement de classe mondiale. J'attends avec impatience la deuxième saison du WRC de l'ère Rally1 basée sur l'hybride. »

Le directeur des rallyes de la FIA, Andrew Wheatley, et la directrice générale de WRC Promoter, Jona Siebel, font également part de leur satisfaction de revenir dans certains pays et de rendre le calendrier plus international, reflétant mieux le caractère de championnat du monde de la discipline.

Référence FIA