Le Grand Prix d'Autriche 2025 se disputera avec la sélection la plus tendre de la gamme Pirelli, identique à celle de l'an dernier.

Les C3, C4 et C5 serviront respectivement de gommes dures, médiums et tendres sur le tracé de Spielberg. Avec seulement dix virages et des lignes droites prononcées, le Red Bull Ring est l'un des circuits les plus courts et les plus rapides du calendrier, mais il n'exerce pas une contrainte extrême sur les pneus.

Pirelli a donc opté pour une combinaison tendre (pas la plus tendre, ayant le C6 cette saison), afin d'ouvrir le jeu stratégique entre un arrêt et deux, à l'image d'autres Grands Prix disputés cette saison sur des pistes à faible abrasion.

Il y a 18 h

Changement notable pour le Grand Prix de Grande-Bretagne 2025 : Pirelli abandonne son trio habituel de composés les plus durs pour opter pour une sélection un cran plus tendre. Les équipes disposeront donc des C2 (dur), C3 (médium) et C4 (tendre).

Ce choix vise à diversifier les stratégies sur un circuit qui sollicite pourtant fortement les gommes, notamment à haute vitesse. Silverstone, habitué à la dureté des C1, devra composer avec une médium (C3) qui servait encore de soft l'an dernier. La gestion du rythme et de l'usure pourrait être cruciale, surtout en cas de températures élevées.

Il y a 17 h

À Spa-Francorchamps, Pirelli modifie partiellement sa sélection 2024. Si les C3 (médium) et C4 (tendre) sont reconduits, le composé dur passe du C2 au C1. Cette évolution s'inscrit dans une volonté d'ouvrir les options de course entre un et deux arrêts, y compris dans le cadre du format Sprint prévu ce week-end-là.

Le C1, rarement utilisé, pourrait offrir un avantage en termes de longévité, mais le delta de performance avec le C3 s'annonce plus marqué qu'avec l'ancien C2. Le défi sera donc d'optimiser les relais tout en conservant une fenêtre d'exploitation compétitive sur un tracé aussi exigeant que vallonné.

Il y a 17 h

Pour le Grand Prix de Hongrie, Pirelli a fait le choix de la continuité. Comme en 2024, les C3, C4 et C5 seront respectivement utilisés comme dur, médium et tendre. Malgré des similitudes de longueur avec le Red Bull Ring, le Hungaroring est bien plus technique et sinueux, avec une seule véritable ligne droite et peu d'opportunités de refroidir les gommes.

Le niveau de stress exercé sur les pneus reste modéré, ce qui justifie la sélection des composés les plus tendres. Le grip mécanique y jouera un rôle clé, tout comme la capacité des équipes à exploiter la fenêtre de fonctionnement des tendres sur un asphalte souvent chaud et poussiéreux.

Il y a 17 h

McLaren continue d'imprimer son rythme à Barcelone. Oscar Piastri a signé le meilleur chrono de la troisième et dernière séance d'essais libres du Grand Prix d'Espagne 2025, devançant son coéquipier Lando Norris de plus d'une demi-seconde. Avec un tour en 1:12.387, l'Australien a frappé fort à l'approche des qualifications, reléguant Charles Leclerc à sept dixièmes et Max Verstappen à près d'une seconde.

La séance a commencé calmement, avec Franco Colapinto en éclaireur, désireux de rattraper le temps perdu lors des EL1. Fernando Alonso, très applaudi, s'est offert un tour de chauffe lent ponctué d'un salut à la foule, tandis que les premiers temps significatifs tardaient à tomber sur une piste plus fraîche.

Yuki Tsunoda a brièvement mené les débats en pneus médiums, mais Norris s'est rapidement installé au sommet avant d'être surpassé à son tour par Russell. Verstappen et Sainz se plaignaient d'un manque d'adhérence, tandis que Bearman et Lawson commettaient chacun une erreur au large, échappant de peu aux graviers.

La montée en puissance s'est faite dans la dernière demi-heure, lors des simulations de qualifications. Norris a tenté de détrôner Verstappen mais a dû couper son effort après un survirage au virage 9, son ingénieur évoquant un phénomène de marsouinage. Piastri, lui, a réalisé un tour propre et incisif, établissant le meilleur temps du week-end jusqu'ici, sans contestation.

Verstappen a tenté une réplique tardive, en vain : il échoue cinquième derrière Russell. Hadjar impressionne encore avec le sixième chrono devant Antonelli, Alonso, Hamilton et Lawson. Bortoleto (11e) et Hülkenberg (12e) placent les deux Kick Sauber juste devant Sainz. Tsunoda, Stroll et Gasly se tiennent dans un mouchoir, tandis que Colapinto, Ocon, Albon et Bearman ferment la marche.

McLaren aborde donc les qualifications en position de force, avec une monoplace visiblement à l'aise sur tous les composés et un duo de pilotes affûté. Le verdict tombera à 16h00.

Il y a 16 h

Après une séance de qualifications frustrante sur le circuit de Barcelone, Charles Leclerc s'est arrêté à la septième place sur la grille. Interrogé par Sky Sports F1, le Monégasque a mis en lumière un choix stratégique délibéré, mais coûteux, concernant sa gestion des pneumatiques. Il a expliqué : "Je n'avais plus de pneus. Je pense qu'on était une des seules voitures à n'avoir que quatre trains de tendres neufs pour toute la qualif. Tous les autres autour de nous en avaient cinq."

Leclerc précise que ce scénario avait été anticipé dès l'entame de la séance, ayant choisi de limiter sa consommation de gommes : "Je savais donc déjà que ce serait difficile, et j'ai voulu me limiter à trois trains de tendres, ce qui complique beaucoup les choses. J'en prends la responsabilité car l'équipe avait suggéré une autre approche, mais je suis plutôt content de mon choix."

Une décision assumée, qui sacrifiait les qualifications dans l'espoir d'une meilleure position stratégique en course. Leclerc l'admet sans détour : "Oui, j'ai sacrifié aujourd'hui, j'espère que ça paiera demain. Si ce n'est pas le cas, ce sera ma faute."

Interrogé sur ses ambitions pour la course, le pilote Ferrari reste ambitieux malgré sa position de départ : "Le podium. Je pense que le rythme en course est bon, tout dépendra de notre capacité à dépasser."

Dans une équipe Ferrari qui cherche à retrouver un élan après un début de triple-header compliqué, Leclerc mise clairement sur le dimanche pour renverser la situation, quitte à avoir joué une carte risquée en amont.

Il y a 11 h

inquième sur la grille de départ du Grand Prix d'Espagne 2025, Lewis Hamilton a exprimé une réelle satisfaction au micro de Sky Sports F1, après avoir vécu un vendredi compliqué en raison d'un problème aérodynamique. Le septuple champion du monde a expliqué : "C'était plutôt bon. Le vendredi avait bien commencé, mais on a eu un problème avec le fond plat, donc j'ai perdu beaucoup d'appui en EL2 et l'équilibre de la voiture a changé de manière radicale."

Un souci d'autant plus déconcertant que rien, a priori, n'avait été modifié : "C'était un peu déroutant car on n'avait pratiquement rien changé, et tout à coup ce problème est apparu."

Mais les corrections apportées par l'équipe ont visiblement porté leurs fruits, offrant à Hamilton une monoplace plus stable et performante pour la suite du week-end : "On a résolu le souci pour aujourd'hui, et la voiture était bien plus facile à piloter, bien plus agréable. On a clairement progressé en qualifications pour aller en Q3 et se placer dans le top 5. J'en suis vraiment content."

Abordant ensuite la course, Hamilton s'attend à un peloton extrêmement serré, où les écarts se jouent à rien : "J'ai hâte. J'ai pu faire un petit relais long hier. Ce sera serré entre tout le monde. C'est fou comme tout est proche. Un demi-dixième peut vous faire passer de la sixième à la onzième place."

Le Britannique évoque également les enjeux stratégiques d'un dimanche qui s'annonce ouvert : "Le relais long sera difficile pour tout le monde. La plupart ont des tendres et un seul médium. Charles et quelques autres ont deux médiums."

"Quelles seront les meilleures gommes ? Quelle sera la meilleure stratégie ? La clé sera de réussir un bon départ. Mon objectif est d'essayer de décrocher un podium. Ça fait une éternité que je n'en ai pas eu."

Toujours en quête de son premier podium (hors Sprint) en 2025, Hamilton semble enfin retrouver une base technique plus solide. De quoi envisager un dimanche plus souriant pour Mercedes, sur un tracé catalan exigeant mais révélateur.

Il y a 11 h

Interrogés après les qualifications du Grand Prix d'Espagne 2025, les pilotes McLaren ont tenu à clarifier une séquence remarquée au début de la Q3, lorsque Lando Norris a semblé tenter de profiter de l'aspiration d'Oscar Piastri dans la ligne droite. Une manœuvre qui a pu apparaître comme calculée — mais qui ne l'était visiblement pas... surtout que Piastri a coupé le "don d'aspiration" juste après avoir passé la ligne chronométrique.

Oscar Piastri, auteur de la pole position, a d'abord expliqué qu'il n'y avait rien de prémédité : "Je suis sorti très tôt pour le premier run en Q3, et je pense que c'est juste une coïncidence si Lando s'est retrouvé derrière moi au moment d'ouvrir son tour."

S'il admet que la situation peut surprendre sur le moment, l'Australien insiste sur la transparence au sein de l'équipe : "Évidemment, quand on passe la ligne pour commencer son tour, ce n'est peut-être pas la sensation la plus agréable, mais on en discutera."

"Il n'y a rien d'anormal là-dedans, à moins que Lando ne révèle un plan machiavélique qu'il aurait monté avec Will [Joseph, son ingénieur de course] ! Je pense que c'est juste une coïncidence."

Une version appuyée, sur un ton plus léger, par Lando Norris lui-même, qui en plaisante d'emblée : "On avait tout planifié depuis le début du week-end !"

Plus sérieusement, le Britannique confirme qu'il n'y avait aucune anticipation : "Non, je ne savais pas qu'Oscar allait sortir en premier, pour être honnête. J'essayais juste de choper une aspiration de quelqu'un."

"Je pense que je n'ai pas eu de chance que ce soit Oscar. C'était juste une coïncidence. J'étais dixième ou quelque chose comme ça dans la file. On attend deux minutes dans la voie des stands, donc on ne sait jamais de qui on va pouvoir prendre l'aspiration. C'était une coïncidence."

L'épisode, anodin sur le fond, témoigne surtout de la bonne humeur entre les deux pilotes McLaren, pourtant en lutte directe pour la victoire depuis plusieurs courses.

Il y a 11 h

Quatrième sur la grille du Grand Prix d'Espagne 2025, George Russell a confirmé au micro de Sky Sports F1 que Mercedes continue de briller en qualifications. Mais le Britannique sait que le défi principal reste à venir, tant la course s'annonce exigeante sur le plan stratégique.

"On sait qu'on a une voiture rapide le samedi. On fait de notre mieux pour qu'elle le soit aussi le dimanche."

Russell anticipe un scénario semblable à celui de Bahreïn, avec une forte dégradation des pneus et plusieurs arrêts : "D'après ce qu'on a vu jusqu'ici, ce sera une course compliquée, un peu comme à Bahreïn avec beaucoup de surchauffe et une stratégie à deux arrêts. On a vu à quel point McLaren y avait été dominante."

Confiant sur sa position de départ, Russell se prend à espérer un scénario identique à celui de 2024 : "Mais qui sait ? J'étais quatrième au départ l'an dernier et j'avais pris un bon envol. Si on peut reproduire ça, ce sera bien."

La course pourrait aussi se jouer sur des choix stratégiques très ouverts, puisque les trois types de gommes apparaissent viables : "Il y aura des stratégies différentes. Les trois types de pneus ont l'air assez proches."

Contrairement à Imola, où les écarts de durabilité entre les composés étaient très marqués, Barcelone offre plus de liberté dans les fenêtres d'arrêt : "Si on part en tendres par exemple, comparé aux durs, le moment de l'arrêt est espacé de cinq tours à peine. Ce n'est pas comme à Imola où les tendres ne tenaient que huit tours et les médiums trente."

Dans ce contexte d'incertitude stratégique, Russell espère bien concrétiser cette position en deuxième ligne : "Je serais vraiment content si on pouvait se battre pour le podium."

Mercedes n'a pas encore renoué avec le podium en 2025, mais les signaux du week-end catalan laissent entrevoir une opportunité réelle pour Russell.

Il y a 11 h

Après les qualifications du Grand Prix d'Espagne, Andrea Stella s'est exprimé au micro de Sky Sports F1 sur plusieurs sujets-clés de l'actualité du paddock, à commencer par la fameuse directive technique sur la flexibilité des ailerons. Un changement réglementaire très commenté, mais que le patron de McLaren juge largement surestimé.

"La directive technique a beaucoup fait parler, mais elle était assez négligeable. Elle allait toujours avoir un impact mineur si l'on regarde les chiffres."

"C'était divertissant d'avoir ce genre de débat, mais nos simulations montraient que l'impact serait très limité. Nous n'étions pas inquiets à ce sujet."

Revenu sur la lutte au championnat, Stella refuse de résumer l'enjeu à un duel interne entre Piastri et Norris, malgré les excellentes performances des deux pilotes. Pour lui, Max Verstappen reste un prétendant évident : "En ce qui concerne les pilotes, Verstappen est toujours là. Je ne l'exclurais pas de la lutte pour le titre."

"C'est Max Verstappen dans une Red Bull. Nous ne pensons certainement pas qu'à un duel entre Lando et Oscar."

Quant à cette possible bataille interne, Stella insiste sur la façon dont McLaren s'est préparée à cette configuration en misant sur une structure solide et équitable : "Cette bataille est excitante. C'est pour cela que Zak et moi avons tant travaillé : avoir une voiture compétitive avec deux pilotes capables de jouer le titre, et faire en sorte qu'à un moment donné le championnat se joue entre eux."

"C'était notre mission depuis le début. Je pense que nous abordons cette situation avec des principes clairs, auxquels Lando et Oscar adhèrent pleinement."

"Nous voulons voir une belle bataille, et nous avons hâte de vivre la suite de la saison."

Interrogé plus en détail sur la gestion de cette rivalité, le patron italien évoque un cadre de travail déjà bien installé : "Nous avons notre propre approche de la course, un processus en place entre Lando et Oscar depuis des mois."

"Elle repose sur des principes, mais lorsqu'il s'agit de se battre contre son coéquipier ou une autre voiture, on ne peut pas tout encadrer de manière rigide."

"Nous avons confiance en nos pilotes. C'est ce qui compte le plus. Nous échangeons constamment avec eux."

"Je suis certain que ce sera une bataille palpitante et équitable jusqu'au bout du championnat."

McLaren a deux pilotes en lice pour le titre, et un encadrement déterminé à favoriser une compétition saine — sans pour autant perdre de vue la menace que représente toujours Max Verstappen.

Il y a 11 h

Troisième à l'issue des qualifications du Grand Prix d'Espagne 2025, Max Verstappen a reconnu sans détour la supériorité de McLaren ce week-end. Malgré une exécution solide de la part de Red Bull, le Néerlandais estime que ce résultat reflète fidèlement le niveau de performance de sa RB21 sur le circuit de Barcelone.

"Nous avons été en retrait tout le week-end par rapport à eux [McLaren]. On a bien exécuté notre programme."

Dans ces conditions, Verstappen ne nourrit aucun regret sur sa position sur la grille : "La troisième place, c'est à peu près là où on devait être. C'est sympa. Ici, tout repose sur le fait d'extraire le maximum de la voiture."

Quant à ses chances en course, le triple champion du monde reste combatif, tout en reconnaissant la solidité de ses rivaux : "Je vais faire de mon mieux, mais ils seront difficiles à battre."

Face à un duo Norris–Piastri en grande forme et une McLaren visiblement à l'aise sur ce tracé, Verstappen se sait outsider pour la victoire — un rôle rare, qu'il abordera avec pragmatisme.

Il y a 11 h

Deuxième sur la grille du Grand Prix d'Espagne 2025, Lando Norris a reconnu le travail accompli par son coéquipier Oscar Piastri, auteur de la pole. Le Britannique, légèrement en retrait après quelques imprécisions, se satisfait néanmoins du résultat collectif et reste concentré sur le défi du départ.

"Oscar a très bien roulé. Le rythme était clairement là, j'ai juste commis quelques petites erreurs."

Une performance solide qui permet à McLaren de verrouiller la première ligne, un scénario idéal sur le papier avant le départ : "C'est un bon résultat pour l'équipe, un joli doublé et un départ qui promet pour demain."

Mais Norris reste lucide sur la menace représentée par les pilotes de la deuxième ligne, notamment Verstappen et Russell, et sur l'importance du long sprint vers le premier virage : "Il y a une longue ligne droite jusqu'au virage 1, ce qui donne toujours un départ intéressant, et on a pas mal de gars rapides derrière nous, donc on ne les sous-estime pas. Un bon résultat aujourd'hui, je suis content."

En position idéale mais conscient des risques du départ, Norris se prépare à une course disputée — avec l'objectif évident de convertir cette première ligne en victoire.

Il y a 11 h

Oscar Piastri s'est offert la pole position du Grand Prix d'Espagne 2025 avec autorité, au terme d'un samedi maîtrisé. Le pilote australien, désormais leader du championnat, n'a pas caché sa satisfaction, d'autant plus qu'il revient de loin sur ce même circuit, un an après une qualification difficile.

"Très heureux. C'est un bon week-end jusqu'ici."

Pourtant, tout n'avait pas commencé sous les meilleurs auspices pour McLaren : "Ça n'avait pas très bien commencé, on galérait un peu, mais on a trouvé du rythme hier soir et aujourd'hui la voiture est incroyable. J'ai aussi réussi à faire de bons tours."

Cette pole prend d'autant plus de sens pour Piastri qu'elle efface le souvenir douloureux de l'édition précédente : "l y a douze mois, ce circuit ne m'avait vraiment pas souri, donc réussir un tel retournement aujourd'hui, c'est un super résultat."

Après un vendredi hésitant (mais dominant...), l'Australien et son équipe ont trouvé la clé pour faire parler la vitesse de la MCL39. Avec Norris à ses côtés en première ligne, McLaren s'offre une configuration parfaite pour aborder la course.

Il y a 11 h

Lance Stroll ne prendra pas le départ du Grand Prix d'Espagne 2025.

Aston Martin a confirmé dans un communiqué que son pilote souffre depuis six semaines de douleurs persistantes à la main et au poignet, que les médecins attribuent aux séquelles de l'opération qu'il avait subie début 2023, après sa chute à vélo.

Selon l'équipe médicale du Canadien, une nouvelle intervention est nécessaire pour traiter ces complications.

Le pilote se concentrera ensuite sur sa convalescence. Aucun remplaçant n'a été annoncé à ce stade.

Il y a 8 h

Préparation Intense du Dacia Sandrider pour le Dakar 2025

06/06/2024 Championnat du monde de rallye-raid

Préparation Intense du Dacia Sandrider pour le Dakar 2025 - Crédit photo : Dacia
Crédit photo : Dacia 

L'équipe Dacia Sandriders a achevé avec succès la première phase de ses essais en préparation pour le Dakar 2025. Entre tests au Royaume-Uni, au Pays de Galles et en France, les premiers retours des pilotes sont prometteurs avant l'étape cruciale au Maroc.

L'équipe Dacia Sandriders a franchi une étape cruciale dans ses préparatifs pour le Dakar 2025, le défi ultime du sport automobile qu'ils affronteront pour la première fois en janvier prochain.

Les Dacia Sandriders ont commencé par une vérification des systèmes au Millbrook Proving Ground au Royaume-Uni. Ensuite, l'équipe a passé quatre jours, du 6 au 9 mai, au complexe d'essais de Sweet Lamb au Pays de Galles. Ces tests ont permis de valider les performances et la robustesse des véhicules dans des conditions difficiles.

Du 27 au 31 mai, les essais se sont poursuivis au Château de Lastours, en France. Sur ce terrain rocailleux, les trois équipages ont mis à l'épreuve le Sandrider, équipé de pneus BF Goodrich. Ces essais ont été essentiels pour ajuster les réglages et garantir la fiabilité des véhicules.

Cristina Gutiérrez a ouvert les tests au Pays de Galles, avant de céder le volant à Sébastien Loeb, nonuple champion du monde des rallyes, pour les essais et le développement. Au Château de Lastours, Nasser Al-Attiyah, multiple vainqueur du Dakar, a eu l'opportunité de découvrir le Sandrider. Loeb a ensuite repris le cockpit, tandis que Gutiérrez a clôturé les essais.

Tiphanie Isnard, directrice de l'équipe Dacia Sandriders, a exprimé sa satisfaction quant aux résultats de cette phase initiale, soulignant le faible nombre de problèmes rencontrés.

Les préparatifs se poursuivent avec un test complet prévu au Maroc du 28 juin au 5 juillet. Ce test permettra de vérifier les capacités du Sandrider sur un terrain similaire à celui du Dakar. Cette étape est cruciale avant la première manche du Championnat du Monde FIA des Rallyes-Raid 2025, qui se déroulera en Arabie Saoudite du 3 au 17 janvier 2025.

L'équipe Dacia Sandriders se montre optimiste et déterminée à relever ce défi avec succès, grâce à une préparation rigoureuse et à l'expérience de ses pilotes renommés.

Nasser Al-Attiyah (Qatar), pilote de l'équipe Dacia Sandriders a déclaré : "Le test au Château de Lastours était la première fois que je montais dans le Dacia Sandrider. J'ai trouvé qu'il était facile à conduire, rapide et robuste. Nous avons parcouru 270 kilomètres le premier jour et la même distance le deuxième jour. Il n'y a eu aucun problème et nous avons beaucoup apprécié. Nous sommes sur la bonne voie pour les prochains tests, et j'ai hâte d'arriver au Maroc."

Cristina Gutiérrez (Espagne), pilote de l'équipe Dacia Sandriders a ajouté : "Avoir l'opportunité de voir le Dacia Sandrider en action et de couvrir mes premiers kilomètres dans la voiture a été incroyable. Je me sens très à l'aise, m'adaptant à un nouveau type de voiture et à une nouvelle catégorie pour moi. Il reste encore de nombreux jours de tests importants, mais en général nous sommes très satisfaits du travail de l'équipe. Nous ne pouvons pas demander plus. C'est un sentiment général d'être très fier des performances de la voiture lors de ces premiers tests."

Sébastien Loeb (France), pilote de l'équipe Dacia Sandriders a déclaré : "Les tests se sont très bien déroulés. J'ai fait un jour au Royaume-Uni et deux jours en France. Nous avons travaillé sur la suspension et le différentiel pour trouver un bon équilibre avec la voiture, et j'étais content de son fonctionnement. Le moteur a bien fonctionné dès le début, et nous n'avons eu aucun problème. Compte tenu de l'expérience avec une toute nouvelle voiture, cela s'annonce très bien et j'ai hâte de continuer les tests au Maroc."

Philip Dunabin, Directeur Technique a déclaré : "Nous avons effectué une série de tests initiaux avant de partir pour notre premier test dans un véritable environnement de rallye-raid au Maroc. Jusqu'à présent, tout s'est déroulé de manière étonnamment fluide sans problèmes sérieux. Nous avons réussi à valider tous les éléments de base en termes de moteur, nous avons fait beaucoup plus de travail que prévu sur le réglage de la suspension et les réglages de la transmission ont été revus en termes de différentiels. La suspension a été bien éprouvée non seulement pendant le test à Sweet Lamb mais également lors du test au Château de Lastours. Maintenant, nous avons beaucoup de travail pour peaufiner les détails et préparer la voiture pour le rallye. Nous avons réussi à mettre en évidence un ou deux problèmes concernant l'installation de l'équipage à l'intérieur de la voiture où nous souhaitons apporter des améliorations qui devraient également être en place avant les tests au Maroc. Tout semble très positif, seuls quelques points très mineurs sur lesquels nous avons pu travailler rapidement. Maintenant, tout le monde travaille d'arrache-pied pour préparer tout pour le Maroc et nous avons hâte de poursuivre nos préparatifs pour le Dakar là-bas."

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