Le circuit de Yas Marina, théâtre de la finale de la saison 2024, est fidèle à la tradition avec la sélection des trois composés les plus tendres de Pirelli : le C3 (dur), le C4 (medium) et le C5 (tendre). Ce dernier sera principalement utilisé en qualifications, tandis que les deux autres seront les acteurs principaux de la course, la majorité des relais se déroulant de nuit en raison de l'horaire tardif de l'épreuve.
Depuis les modifications apportées en 2021, le tracé est plus rapide et offre davantage d'opportunités de dépassement, bien que les forces exercées sur les pneus restent faibles à moyennes, notamment en raison du faible nombre de virages rapides. La surface, peu adhérente et moyennement abrasive, évolue rapidement grâce aux nombreuses catégories annexes, comme la F4 UAE, la F1 Academy et la F2.
Les variations de température joueront un rôle clé, avec des essais libres partagés entre le jour et la nuit. Ce paramètre rend la gestion des pneus cruciale, particulièrement pour limiter les effets de graining, et favorise une stratégie à deux arrêts. L'undercut, extrêmement efficace ici, pourrait s'avérer décisif. Les pilotes tentant une stratégie à un seul arrêt devront miser sur une gestion exemplaire de leurs pneus pour éviter une chute brutale des performances.
Sur ce circuit, Lewis Hamilton détient le record avec cinq victoires, suivi de Max Verstappen, qui peut égaler ce score dimanche après quatre triomphes consécutifs. Chez les constructeurs, Red Bull mène avec sept victoires devant Mercedes (six), Lotus et McLaren ayant également inscrit leur nom au palmarès.
Bilan du tout début de saison de F1 de Ferrari par Fred Vasseur
24/03/2023
Fred Vasseur dresse un compte-rendu après deux Grand Prix frappés par des soucis de fiabilité et de performance : la situation n'est pas catastrophique mais il faut se recentrer et progresser méthodiquement.
Ferrari a mal débuté la première course de la saison avec un abandon de Charles Leclerc à cause d'un soucis technique côté moteur. Il se voyait alors privé d'une troisième place qui lui était promise, que Carlos Sainz n'a pas pu aller chercher.
L'Espagnol s'était en effet retrouvé sous la pression de son compatriote, Fernando Alonso. La Ferrari dégradait trop ses pneus alors que l'Aston Martin était d'une efficacité redoutable, se débarrassant aisément du numéro 55 qui se demandait s'il pourrait finir la course ainsi.
En Arabie saoudite, outre la pénalité de dix places de Charles Leclerc suite aux soucis moteur, le premier relais des Ferrari se relevait tout à fait acceptable mais le second, en pneus à gomme dure, est apparu comme une catastrophe. Le rythme étant laborieux et le résultat de la course est formel : les Ferrari finissaient P6 et P7, derrière des Mercedes déjà "à la peine".
Fred Vasseur, transfuge d'Alfa Romeo, dresse ainsi une première évaluation de l'écurie Ferrari qu'il dirige à la place de Mattia Binotto : "Dans cette situation, nous devons penser à l'équipe et à la façon dont nous améliorons cette situation, mais je pense que nous devons également rester calmes - ce n'est pas comme si tout allait mal."
"[En Arabie saoudite], nous avons fait de bons progrès par rapport à Bahreïn sur le rythme ponctuel [un tour] au moins, nous avons creusé un peu l'écart avec nos concurrents, pas avec Red Bull mais avec Aston Martin et Mercedes."
"Je pense que le problème [pendant la course] était bien plus lié au rythme avec le [pneu] dur ; si vous regardez le week-end, c'est autre chose."
L'écart avec Red Bull est-il rattrapable selon lui ? "Je pense que oui ; nous devons continuer à pousser. Ce n'est pas la bonne attitude de penser à l'écart et de penser à notre capacité à combler l'écart, etc."
"Nous devons nous concentrer sur nous-mêmes, nous savons quand nous sommes faibles et nous devons nous améliorer sur ça. Nous verrons quel est le résultat lorsque nous ferons un pas convenable."
"Si vous commencez à penser à ce que pourrait être le futur potentiel de développement, vous êtes perdu."
"Nous savons que nous devons nous améliorer, mais je pense que c'est l'ADN de notre sport, pas seulement en raison de la situation actuelle, mais nous savons que nous devons travailler. Nous continuerons et vous pouvez être sûr que dès le matin [après la course] je serai au bureau et je pousserai comme un diable."
Vasseur a confirmé que des améliorations sont prévues : "Je pense que nous aurons quelques petites mises à jour à venir la semaine prochaine mais honnêtement, je ne pense pas que cela débloque tout le potentiel."
Il se dit même dans la presse, AMuS notamment, qu'il y aurait quasiment une mise à jour de prévue par Grand Prix. Mais le Français met une fois de plus l'accent sur la nécessité de maximiser le package actuel avant d'effectuer de grands changements.
"Le principal problème que nous avons aujourd'hui - tout au long du week-end - est d'être à notre maximum et aujourd'hui [ce] n'est pas le cas. Nous ne sommes pas capables d'extraire 100% de notre voiture à chaque session. Nous devons nous concentrer sur cela avant de penser aux mises à jour."
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