À l'occasion du Grand Prix du Japon 2025, Oracle Red Bull Racing célèbre sa collaboration avec Honda en dévoilant une livrée spéciale inspirée de la légendaire RA272, première monoplace japonaise victorieuse en Formule 1. Cette initiative s'inscrit dans une semaine d'hommage au motoriste, marquant la fin d'un partenariat couronné de succès.

Les deux RB21, de Max Verstappen et Yuki Tsunoda, arboreront une robe blanche traversée de rouge, reprenant les codes visuels de la RA272 qui avait offert à Honda son premier succès en F1, au Grand Prix du Mexique 1965, grâce à Richie Ginther et sous le numéro 11. Le capot moteur portera un logo commémoratif des 60 ans de cette victoire historique, tandis que le nez sera orné du "H" de Honda, en clin d'œil à l'emblème du constructeur.

Cette livrée sera la deuxième en blanc portée par Red Bull en hommage à Honda, après celle du Grand Prix de Turquie 2021 (initialement prévue pour le Japon mais repoussée à cause du COVID), très appréciée du public. "Notre relation avec Honda mérite d'être célébrée", a souligné Christian Horner. "Elle nous a permis de vivre l'une des périodes les plus dominantes de notre histoire. Max a remporté quatre titres avec une unité de puissance Honda, et l'équipe a glané deux couronnes Constructeurs. Leur fiabilité a été clé dans la saison la plus réussie de l'histoire de la F1, en 2023."

Koji Watanabe, président de Honda Racing Corporation, s'est également ému : "Voir cette livrée hommage sur la monoplace 2025 de Red Bull, pour notre dernière année de collaboration, est particulièrement touchant. Ce que nous avons accompli ensemble continuera à rayonner dans l'histoire de la F1."

Avant de prendre la piste à Suzuka, l'équipe s'est emparée de Tokyo pour un évènement REBL Car Culture mardi soir. Le show, centré sur la passion automobile japonaise, a notamment dévoilé la RB21 aux couleurs spéciales, accompagnée d'une Honda NSX des années 90 habillée à l'identique. Une capsule streetwear exclusive issue d'une collaboration tripartite entre Red Bull Racing, Honda et la marque japonaise Neighborhood a également été lancée.

Mercredi, la fête s'est poursuivie dans les rues de Tokyo avec un Showrun Red Bull – une première mondiale – réunissant Max Verstappen, Yuki Tsunoda, Liam Lawson et Isack Hadjar. Au volant d'une RA272, d'une RB16B (celle du premier titre de Verstappen) et de deux RB7 issues de la collection patrimoniale de l'écurie, les pilotes ont célébré cette dernière visite japonaise sous l'ère Honda.

À Suzuka, même les tenues suivent le ton de l'hommage : Castore a conçu un polo édition limitée aux couleurs de la livrée, que portera toute l'équipe, y compris les mécaniciens. Verstappen et Tsunoda disposeront de combinaisons Sparco spéciales blanches, rouges et noires, et chacun d'eux arborera un casque commémoratif pour cette course à part.

Il y a 15 h

Ryō Hirakawa sera au volant de la monoplace Alpine de Jack Doohan lors de la FP1 du Grand Prix du Japon.

Le pilote, déjà connu pour ses exploits en endurance – champion des 24 Heures du Mans 2022 et double champion du WEC – évolue également au sein de Toyota Gazoo Racing.

En 2024, il a exercé en tant que pilote réserve pour McLaren dans le cadre de leur programme de développement, lui permettant de s'initier à l'univers de la Formule 1.

Désormais intégré chez Alpine pour la saison 2025, cette session à Suzuka, sur son circuit natal, marque sa première expérience avec la nouvelle machine et témoigne de la polyvalence et de l'expertise qu'il apporte, tant en monoplace qu'en sportprototype - et surtout que c'est un Japonais qui pilotera à domicile.

Ryō Hirakawa a déclaré : "Je suis vraiment enthousiaste et impatient de prendre le volant de l'A525 ce vendredi en Essais Libres 1. Je repense à 2007, il y a dix-huit ans, quand j'ai assisté pour la première fois au Grand Prix du Japon. C'était sur un autre circuit, celui de Fuji, mais c'était déjà la Formule 1 au Japon. Depuis, j'ai entamé ma carrière et cette semaine verra un rêve devenir réalité. J'ai vraiment hâte. Tout est prêt, nous avons travaillé il y a quelques jours au simulateur d'Enstone et je vais savourer ce moment. J'espère que la météo sera clémente. La séance sera courte, mais je veux en profiter et faire de mon mieux pour l'équipe tout en contribuant à la direction prise sur les réglages. Je tiens simplement à ajouter que j'exprime ma gratitude envers toute l'équipe pour son soutien et cette opportunité."

Il y a 13 h

Une livrée rouge pour Sauber que le sponsor titre Stake légende : "Directement du grill à la grille, quelqu'un a-t-il commandé un Wagyu ?"

Ce n'est pas sans rappeler la robe obscure et écarlate de l'époque Alfa Romeo. En tout cas, ça change du vert fluo qui a un rendu discutable selon la luminosité.

Mise à jour : Sauber ne parle pas de la livrée spéciale dans son communiqué pré-course. La F1 ne relaie pas du tout "l'information". Tout porte à croire que, contrairement à Red Bull qui a présenté sérieusement sa livrée ce jour (premier avril 2025), il s'agit d'un superbe coup de communication de la part de Stake. Bien joué !

Il y a 13 h

Mark Webber a livré son analyse du défi auquel Red Bull fait face en ce début de saison, alors que l'écart de performance entre Max Verstappen et Liam Lawson a été jugé "inacceptable". L'Australien estime que l'équipe doit rendre la voiture exploitable pour les deux pilotes, et pas uniquement pour son triple champion du monde.

Promu chez Red Bull en remplacement de Sergio Pérez pour la saison 2025, Liam Lawson n'a pas su s'adapter à la RB21 lors des deux premières manches à Melbourne et Shanghai. En Chine, il s'est qualifié dernier à la fois pour la course Sprint et le Grand Prix. Dans les jours suivant la course, l'équipe a officialisé un échange entre Lawson et Yuki Tsunoda à partir du Grand Prix du Japon, permettant au Japonais de faire ses débuts chez Red Bull devant son public, tandis que Lawson retourne chez Racing Bulls.

Invité du podcast Formula For Success, Webber a été interrogé par David Coulthard sur la manière dont Eddie Jordan – décédé plus tôt ce mois-ci à l'âge de 76 ans – aurait réagi à cette décision. "Je pense qu'il dirait que c'est la bonne décision", a déclaré Webber. "Je pense qu'il dirait que Lawson a besoin qu'on relâche l'étau, parce qu'il va avoir l'occasion de souffler un peu, de retourner dans la ‘petite' équipe où il a déjà un peu d'expérience – il n'a fait que deux courses avec la ‘grande' équipe."

"Mais, clairement, ça semble extrêmement difficile. Max est le seul à pouvoir extraire un chrono de cette voiture. Sergio, sur certaines courses l'an dernier, passe maintenant pour un magicien. C'est intéressant de voir ce qu'ils vont faire."

"Quelques dixièmes, trois ou quatre dixièmes, c'est un écart énorme dans notre discipline, mais Liam n'a pas réussi à se connecter à cette voiture. Peut-il repartir de l'avant dans la petite équipe et retrouver son élan dans sa carrière ?"

"Et si Yuki n'y arrive pas non plus dans cette autre voiture, que se passe-t-il ? Que se passe-t-il si c'est toujours le cas et qu'ils sont tous en difficulté ? Ce sera une dynamique très intéressante."

Webber, vainqueur de neuf Grands Prix avec Red Bull, a poursuivi : "Le scénario dans lequel Red Bull se trouve, c'est qu'ils essaient d'avoir deux pilotes qui contribuent à la performance, sans parler des points."

"Il doit y avoir des virages où le deuxième pilote montre quelque chose à Max, mais là, il n'y a aucune contribution. Max porte littéralement la voiture à lui seul."

Comparant la situation à celle du multiple champion de MotoGP Marc Marquez, passé de Honda à Ducati, Webber a ajouté : "On parle de deux ou trois dixièmes par secteur [entre Verstappen et Lawson], et c'est complètement inacceptable."

"C'est comme Marc Marquez quand il a quitté Honda ; Marquez a passé des années à façonner la moto à son style – et en moto, si on ne se sent pas bien ou s'il se passe quelque chose, on peut se blesser."

"Si Liam Lawson était l'équivalent d'un pilote Honda aujourd'hui, il serait probablement blessé parce qu'il n'arrive pas à trouver de la vitesse – il serait déjà par terre. Donc quand Marquez part, personne ne peut piloter la moto."

"C'est ce qui est intéressant aussi avec Max – on ne sait pas combien de temps il va rester chez Red Bull, peut-être encore trois ou quatre ans – mais l'équipe doit aussi rendre cette voiture utilisable pour plus qu'une seule personne sur la planète."

Verstappen, sous contrat jusqu'à fin 2028, a inscrit les 36 points de Red Bull jusqu'ici, plaçant l'équipe au troisième rang du championnat constructeurs derrière McLaren et Mercedes.

Il y a 13 h

Le pilote japonais Yuki Tsunoda rend hommage au théâtre traditionnel de son pays avec un design qui reprend les codes visuels du kumadori, ce maquillage emblématique porté par les acteurs de Kabuki pour incarner des personnages forts ou surnaturels.

Les motifs rouges stylisés sur le menton évoquent directement ces traits expressifs, synonymes de bravoure et de puissance.

Le casque mélange cette inspiration culturelle avec les couleurs de Red Bull, première course aux côtés de Verstappen, et les logos de ses partenaires, pour une fusion entre identité nationale et engagement sportif.

Il y a 10 h

Dans un entretien exclusif avec la F1, Sergio Pérez a confié qu'il était en discussion avec plusieurs équipes en vue d'un éventuel retour en Formule 1 pour la saison 2026. Désormais éloigné du paddock, le Mexicain de 35 ans insiste sur le fait qu'il ne reviendra que si le projet est solide, motivant et que son expérience est réellement valorisée. "S'il y a un projet qui me motive pleinement, dans lequel l'équipe croit en moi et apprécie ma carrière, mon expérience, tout ce que je peux apporter, ce serait très attractif", explique-t-il. Il affirme avoir été approché par plusieurs équipes depuis la finale à Abu Dhabi : "Il y a quelques projets très intéressants. Quelques équipes m'ont contacté depuis Abu Dhabi." Parmi elles figurerait notamment Cadillac – information relayée récemment par Mario Andretti – qui prépare son arrivée en F1 en tant que onzième équipe en 2026. Pérez précise vouloir se donner au moins six mois pour étudier toutes ses options et décider de la suite à donner à sa carrière.

Après une rupture avec Red Bull officialisée fin 2024, malgré deux années de contrat restantes, Pérez a profité de cette parenthèse pour se recentrer sur sa famille et prendre du recul sur une carrière qu'il juge globalement réussie. "C'est bien d'être dans cette position, de savoir que des gens s'intéressent encore à toi comme pilote. Les gens ont la mémoire courte en F1", remarque-t-il avec lucidité. "J'ai toujours maximisé les opportunités qui m'ont été offertes, et c'est très important pour moi en tant qu'athlète."

Checo Pérez revient également sur la fin difficile de son passage chez Red Bull, marqué par une saison 2024 laborieuse à bord d'une RB20 réputée difficile à piloter. Il estime que les performances de ses remplaçants, dont Liam Lawson (qui a connu deux qualifications anonymes en Chine avant d'être rétrogradé chez Racing Bulls) montrent à quel point la voiture est exigeante. "Surtout l'an dernier, je n'ai pas pu montrer ce que je suis capable de faire en tant que pilote", confie-t-il. "Tout à coup, les gens se rendent compte à quel point la voiture est difficile à piloter. Quand j'ai rejoint Red Bull, d'excellents pilotes comme Alex [Albon] et Pierre [Gasly] avaient aussi eu du mal. Ce sont de très bons pilotes, et ils ont souffert."

Il regrette que son adaptation prolongée ait masqué la complexité de la tâche : "J'ai passé tellement de temps chez Red Bull que tout le monde a oublié à quel point cette voiture est difficile à piloter. C'était ça, le plus compliqué." Une manière pour lui de remettre en perspective les critiques subies durant sa dernière saison.

Il défend d'ailleurs Yuki Tsunoda, appelé à faire équipe avec Max Verstappen dès le Grand Prix du Japon, saluant non seulement sa vitesse mais aussi son état d'esprit : "Yuki a le talent, la vitesse, et surtout, la mentalité qu'il faut pour y arriver. Je pense qu'il a l'attitude juste." Il se réjouit aussi de voir son ancien ingénieur, Woody, collaborer avec le Japonais : "Woody est un très bon ami. Je leur souhaite de réussir."

Enfin, bien qu'il ne fasse plus partie de l'écurie autrichienne, Pérez dit souhaiter sincèrement le meilleur à Red Bull et à ses anciens collègues. "J'ai passé quatre ans avec eux, et j'ai encore beaucoup d'amis dans l'équipe. Je veux vraiment les voir réussir. C'est juste un sujet très difficile à aborder", admet-il, tout en reconnaissant que désormais, "vu de l'extérieur", il lui est difficile de juger de la situation exacte.

Il y a 7 h

Controverse de Melbourne 2024 : entre tactique et sécurité, où tracer la ligne ?

04/04/2024

Controverse de Melbourne 2024 : entre tactique et sécurité, où tracer la ligne ? - Crédit photo : Red Bull Content Pool - Getty Images
Crédit photo : Red Bull Content Pool - Getty Images 

Au lendemain du Grand Prix d'Australie 2024, l'incident entre Fernando Alonso et George Russell suscite un débat sur la sécurité et les comportements en piste, mettant en lumière les limites entre tactique de course et conduite dangereuse.

Suite au Grand Prix d'Australie 2024, une controverse a éclaté concernant l'incident survenu en piste entre Fernando Alonso et George Russell dans les ultimes tours de la course.

Les commissaires, après une enquête approfondie impliquant les deux pilotes, ont décidé de sanctionner l'Espagnol pour son comportement jugé inapproprié sur la piste, qui a conduit à une sortie spectaculaire de Russell. La monoplace de ce dernier, après la manoeuvre surprenante d'Alonso, s'est retrouvée sur le flanc suite à une "roulade" à la sortie du virage 6.

Cette décision a suscité un débat dans le paddock sur les règles de conduite en course, notamment sur les pratiques telles que le "brake testing" en ligne droite, qui consiste à freiner brusquement devant un autre pilote pour le déstabiliser.

Cet événement a marqué les esprits et a été au coeur des discussions lors de la conférence de presse avant le Grand Prix du Japon 2024, où George Russell, Max Verstappen, Carlos Sainz et d'autres pilotes ont partagé leurs réflexions sur cet incident et sur les mesures de sécurité en général en Formule 1.

Q : (Nelson Valkenburg – Viaplay, Pays-Bas) "Principalement pour George, mais aussi pour le groupe. Beaucoup de choses ont été dites à propos du "brake testing" la semaine dernière. Y a-t-il une discussion à avoir entre vous sur ce qui est légal, ce qui est normal, ce que vous pouvez faire et ce que vous ne pouvez pas faire ? Attendez-vous à avoir plus de discussions à ce sujet, George, et aussi pour Max, éventuellement ?"

George Russell : "Oui, je pense que c'était... Évidemment une situation un peu étrange qui s'est produite la semaine dernière. Comme je l'ai dit à ce moment, totalement pris par surprise. En fait, je regardais le volant, faisant un changement de réglage dans la ligne droite, ce que, vous savez, nous faisons tous au long du tour. Et quand j'ai levé les yeux, j'étais dans la boîte de vitesses de Fernando et c'était en quelque sorte trop tard. Et la chose suivante que je sais, c'est que je suis dans le mur. Donc, je pense que, si cela n'avait pas été pénalisé, cela aurait vraiment ouvert la boîte de Pandore pour le reste de la saison – et dans les catégories juniors – en disant, vous savez, êtes-vous autorisé à freiner dans une ligne droite ? Êtes-vous autorisé à ralentir, changer de vitesse, accélérer, faire quelque chose de semi-erratique ? Je ne prends rien personnellement avec ce qui s'est passé avec Fernando. Et cela a probablement eu des conséquences plus importantes que cela aurait dû. Mais comme je l'ai dit, si cela n'était pas pénalisé, pouvez-vous simplement freiner au milieu d'une ligne droite ? Je ne sais pas. Donc, oui, rien de plus à dire vraiment."

Max Verstappen : "Oui, nous en discuterons lors du briefing des pilotes."

Q : "Quelqu'un a-t-il quelque chose à ajouter ? Carlos, par exemple."

Carlos Sainz : "Rien à ajouter. Je pense juste que, en dehors de tout cela, je pense que ce virage doit être revu, ce qui est déjà quelque chose que j'ai dit lors du dernier briefing des pilotes, mais ce n'est pas la première fois qu'après une collision, la voiture revient sur la piste et c'est un virage que nous prenons à 250 km/h et qui est aveugle. Je n'aime tout simplement pas les derniers incidents que nous avons vus dans ce virage, également dans d'autres catégories. Cela ne me donne pas une très bonne impression. C'est un superbe virage, ne vous méprenez pas. J'adore piloter lors d'un tour de qualification. C'est juste... Quand il s'agit de course, il y a eu juste trop d'exemples de voiture revenant sur la piste et étant très étroit là. Et je pense juste que c'est un virage qui a besoin d'être un peu revu."

Q : (Alex Kalinauckas – Autosport) "Une autre question pour George, s'il vous plaît. Juste sur l'autre élément de votre incident à Melbourne, le fait que vous étiez abandonné sur la piste et que rien ne s'est passé pendant longtemps en termes de systèmes de sécurité. Donc, pensez-vous que quelque chose doit changer à cet égard ?"

GR : "Je veux dire, c'était une position incroyablement inconfortable dans laquelle se trouver, vous savez, votre... sur un virage aveugle, à 250 kilomètres à l'heure, juste sur la ligne de course avec la voiture à moitié à l'envers, vous savez, attendant que le désastre se produise. Heureusement, j'avais un écart de 10 secondes derrière moi et je pense qu'il s'est écoulé 10 ou 12 secondes avant que la voiture de sécurité ne sorte. Mais en l'espace de 10 secondes, vous pouvez avoir cinq, six, sept voitures si c'était au premier tour de la course et probablement été heurté de nombreuses fois, même avec le drapeau jaune. Oui, je veux dire, nous avons vu des incidents proches auparavant où une voiture revient, Carlos en 2022 au Japon. Je pense que nous devons trouver un moyen que si une voiture est dans une zone de danger, automatisé, vous savez, VSC tout de suite, vous savez, dans la demi-seconde ou quelque chose comme ça parce que ces secondes comptent. Et, vous savez, des vies sont en jeu. Nous l'avons vu, vous savez, à Spa plusieurs fois dans le passé, des voitures, aquaplaning. Oui, je pense qu'il est temps avec la technologie que nous avons de faire des pas dans ce domaine."

Q : (Mat Coch – SpeedCafe.com) "À Alex et George, si je peux juste parler du virage 6 à Albert Park. Quelles sont vos pensées sur ce virage, la sécurité de celui-ci ? Est-ce que quelque chose doit changer là dans les années futures, étant donné vos expériences ?"

Alex Albon : "Je pense que George l'a mentionné avant, et Carlos, le bord de sortie et la manière dont il est orienté vers le mur, cela tend à forcer les pilotes à revenir sur la ligne de course. C'est une chose. Ce n'est pas nouveau. Cela s'est produit l'année dernière."

MV : "C'était qui ça ? [Albon avait justement eu un crash à cette endroit l'année passée.]"

AA : "Exactement ! Je ne voulais pas le dire, mais voilà. Et cela a été soulevé, mais évidemment peut-être que c'est dû au parc ou quoi que ce soit. Cela n'a pas changé. Et il y a aussi au vibreur. Il y a une sorte de vibreur à double marche à la sortie, et surtout avec ces voitures basses maintenant, tout ce que nous touchons, nous pouvons utiliser le premier morceau de vibreur, mais si vous allez trop loin et que vous touchez la deuxième 'section de rampe', cela force la voiture dans les airs, donc il y a deux choses qui pourraient être faites mieux."

GR : "Le virage est incroyable, probablement l'un des meilleurs virages de ce circuit, donc je ne voudrais pas voir ce virage changer, mais c'est vrai. Si vous touchez ce mur, vous rebondissez juste sur la piste. Donc, vous savez, ce n'est pas juste ce virage. Je pense que tous... tous les circuits qui ont les barrières dans certaines positions, si cela va vous propulser de retour sur le circuit, c'est évidemment pas bon. Et nous ne voulons pas avoir de grands dégagements. Nous ne voulons pas avoir de dégagements en asphalte. Vous savez, je pense que tout est correct. Juste la position de ce mur, même si c'est, vous savez, plus proche de la piste, mais en ligne avec le circuit, au moins vous ne rebondiriez pas dans la ligne de course."

Q : (Diego Mejia – Fox Sports, Mexique) "Question pour George. George, avez-vous eu l'occasion de parler à Fernando après sa pénalité ? Y avait-il besoin de clarifier les choses ?"

GR : "Oui, en fait, nous nous sommes vus chez nous, juste par coïncidence, nous sommes tombés l'un sur l'autre dans un café..."

MV : "L'as-tu brake testé là-bas ou pas ?"

GR : "Non, comme je l'ai dit auparavant, ce n'est rien de personnel. Quand le casque est sur la tête, nous sommes tous des combattants et en compétition. Et quand le casque est enlevé, vous avez du respect l'un pour l'autre. Donc, bien sûr, beaucoup d'émotions dans l'instant. Mais, vous savez, nous avons tous les deux avancé depuis cela."

Q : "En avez-vous discuté dans le café ?"

GR : "Non, nous n'en avons pas parlé. Il n'a pas payé mon café, cependant, c'était probablement le moins qui aurait pu se passer. Mais, non, c'est de l'histoire ancienne maintenant."

Q : (Alex Kalinauckas – Autosport) "Une autre question pour George, s'il vous plaît. Je sais que vous avez dit que vous vouliez que la discussion autour de la pénalité de Fernando soit de l'histoire ancienne, mais vous avez également dit que sans une pénalité cela aurait ouvert une boîte de Pandore. Je me demandais juste, quelles sont vos pensées sur les droits et les torts de ce qu'il essayait de faire ? Parce qu'il n'y a-t-il pas un argument d'une certaine manière pour dire que l'ajustement de votre trajectoire ou de votre point de freinage pour rendre les choses meilleures pour vous est une tactique de course légitime qui fait partie de ce sport depuis longtemps ?"

GR : "Merci. Oui, ce que vous dites est absolument correct. Chaque pilote est libre de changer sa trajectoire, freiner plus tôt, accélérer dans le virage, faire ce qu'il veut. Quand nous commençons à freiner au milieu d'une ligne droite, à rétrograder, à accélérer, à passer à nouveau à la vitesse supérieure, puis à freiner à nouveau pour un virage, je pense que cela va au-delà des ajustements de votre trajectoire. Et comme je l'ai dit, je regardais en fait mon volant dans cette ligne droite comme je l'ai fait à chaque tour précédent. Et quand j'ai levé les yeux cent mètres avant le virage, j'ai réalisé que j'étais juste derrière Fernando plutôt que la demi-seconde que j'étais. Vous savez, nous avons tellement de tâches à accomplir. quand nous conduisons, vous savez, regarder, faire le tour du circuit, changer tous les réglages sur le volant, s'assurer que vous êtes dans le bon mode moteur, prendre soin des pneus, parler à votre ingénieur, gérer les deltas sur votre volant quand c'est un tour d'entrée, un tour de sortie, voiture de sécurité, peu importe. Si vous ajoutez dans le mélange [que] vous êtes autorisé à freiner au milieu d'une ligne droite pour gagner un avantage tactique, ou obtenir un avantage tactique, je pense que cela est peut-être un pas de trop. Et la même chose quand nous parlons de se déplacer dans la ligne droite pour sortir de l'aspiration. Il y avait beaucoup de discussions à ce sujet dans le passé. Ce n'est pas excessivement dangereux, mais cela a un effet d'accordéon si tout le monde se déplace. Et si soudainement si vous brake testez quelqu'un et qu'il y a 10 voitures derrière, cela a probablement un effet plus important pour le 10ème pilote que pour le premier pilote derrière. Donc, comme je l'ai dit, je ne pense pas que ce que Fernando a fait était extraordinairement dangereux, mais cela ouvrirait une boîte de Pandore si cela n'était pas pénalisé."

Mise à jour : lors de la conférence de presse des patrons d'écurie du vendredi, Toto Wolff s'est aussi exprimé : "Vous pouvez entendre les pilotes. Ils comprennent évidemment beaucoup plus sur une piste où je n'ai jamais couru. Les avis sont partagés. Je pense que Fernando défendait agressivement en essayant de retirer l'élan avant le virage. Peut-être qu'il en a trop fait. Et George essayait juste de, vous savez, faire un dépassement là, mais prend aussi une certaine part de responsabilité pour avoir perdu la voiture là. Alors, ce que je pense de cet accident, c'est que dans ces virages à grande vitesse, peut-être... Vous devez un peu enlever la philosophie du karting de tuer la vitesse avant le virage afin d'avoir un meilleur accident. Mais qui suis-je pour dire, je ne suis pas assis dans cette voiture, je n'ai jamais été à ce niveau, donc je suis juste un observateur et je regarde les données et les entrées d'accélérateur et de frein, et c'était très différent sur ce tour par rapport à tous les autres."

Références FIA FIA