Voici le classement final du Grand Prix d'Azerbaïdjan 2024 et les classements aux championnats pilotes et constructeurs après la course à Bakou.

Il y a 23 h

Renault présente l’Estafette Concept, une vision futuriste de ses fourgons électriques, pensée pour répondre aux besoins de la logistique urbaine et du dernier kilomètre. Ce véhicule compact, mais spacieux, combine les dimensions d’un Kangoo et la capacité de chargement d’un Trafic. Conçu à partir des retours d’expérience des professionnels du secteur, l’Estafette optimise sécurité et gain de temps pour les chauffeurs.

Bâti sur la plateforme électrique FlexEVan, développée par Flexis (entreprise indépendante créée par Renault Group, Volvo Group et CMA CGM Group), l’Estafette est 100 % connecté et intègre des fonctionnalités innovantes, telles que les mises à jour en temps réel et la maintenance prédictive, réduisant ainsi les coûts d’usage de 30 %. Renault mise sur ce concept pour révolutionner la logistique urbaine avec un véhicule durable, sûr et parfaitement adapté aux environnements urbains.

L’Estafette Concept s’inscrit dans l’héritage de la fourgonnette de 1959, partageant les valeurs d’innovation et de praticité, tout en étant entièrement réimaginée pour les besoins modernes des chauffeurs et artisans. Renault prévoit de lancer une version de série d’ici deux ans.

Il y a 7 h

La FIA et la Formule 1 ont confirmé que les essais de pré-saison 2025 se tiendront au Bahrain International Circuit les 26, 27 et 28 février.

Ce choix n'est pas une surprise, puisque Bahreïn est devenu un lieu de prédilection pour les essais hivernaux grâce à ses conditions météorologiques stables et son tracé technique, offrant un mélange équilibré de courbes rapides, lentes et deux longues lignes droites. Ces éléments permettent aux dix écuries de maximiser les données collectées avant le début de la saison.

Bahreïn a accueilli les essais hivernaux à six reprises depuis 2009. La piste, longue de 5,42 kilomètres, a été le premier circuit du Moyen-Orient à rejoindre le calendrier de la F1 en 2004, et depuis, elle a vu s’imposer des noms tels que Lewis Hamilton, Fernando Alonso, Max Verstappen et Charles Leclerc.

La saison 2025 marquera le 75e anniversaire du championnat de Formule 1, débutant en Australie du 14 au 16 mars. Cette année-là, après un passage par la Chine et le Japon, les équipes reviendront à Bahreïn pour le Grand Prix, quatrième manche du championnat, prévu du 11 au 13 avril.

En ligne avec l'objectif de durabilité de la F1 visant la neutralité carbone d'ici 2030, une part importante du matériel logistique restera à Bahreïn entre les essais et le Grand Prix.

Il y a 6 h

Alex Palou a remporté son troisième titre de champion IndyCar lors du Big Machine Music City Grand Prix de Nashville en 2024.

Malgré une 11e place lors de cette course, cela lui a suffi pour s'assurer un troisième Astor Challenge Cup en quatre ans, après avoir vu son rival le plus proche, Will Power, rencontrer des problèmes techniques dès le 12e tour.

À 27 ans, Palou est devenu le deuxième plus jeune pilote à décrocher trois titres dans l’histoire de la série, rejoignant le cercle restreint de seulement 13 pilotes ayant atteint cet exploit.

Il est également l’un des sept pilotes à avoir remporté trois titres en quatre ans, un exploit réalisé pour la dernière fois par Dario Franchitti entre 2009 et 2011, également avec Chip Ganassi Racing.

Au cours de la course, Colton Herta a remporté sa première victoire en oval, en battant Pato O’Ward dans les derniers tours. Herta a ainsi terminé deuxième au classement général, son meilleur résultat en carrière, 31 points derrière Palou.

Il y a 6 h

Felipe Drugovich, pilote de développement et de réserve chez Aston Martin, sera en piste à Barcelone les 17 et 18 septembre au volant d'une AMR22 modifiée.

Il aura la mission de tester les prototypes de pneus Pirelli pour 2026. Ces essais s’inscrivent dans la préparation des futures monoplaces, plus légères et compactes, où les pneus joueront un rôle clé dans l'allègement global des voitures.

Drugovich sera chargé de recueillir des données précieuses pour affiner le comportement des pneus en vue de cette nouvelle ère de la F1.

Il y a 4 h

Volkswagen Véhicules Utilitaires a dévoilé la 7e génération du Transporter et de la Caravelle lors de l'IAA Transportation 2024.

Ces modèles sont entièrement repensés, offrant plus d'espace, une capacité de charge accrue, et une meilleure charge tractée. La nouvelle gamme comprend des motorisations diesel, hybrides rechargeables et électriques, marquant un tournant dans l'efficacité et la durabilité. Le design reste fidèle à l'héritage emblématique de la série Bulli, tout en intégrant des innovations modernes.

Le Transporter est proposé en version fourgon, fourgon "Plus", combi et double cabine, avec des options de toit haut et de châssis long. La Caravelle, un minibus neuf places dédié au transport commercial de passagers, est disponible en plusieurs niveaux de finition, y compris une version tout-terrain PanAmericana. L'ergonomie du poste de conduite a été optimisée pour offrir un environnement de travail technologique et pratique.

Avec une capacité de charge allant jusqu'à 1,33 tonne et un volume de stockage atteignant 9 m³, le Transporter est prêt à relever les défis professionnels. La gamme de motorisations comprend trois moteurs diesel (110, 150 et 170 ch), un hybride rechargeable de 232 ch et trois versions électriques offrant jusqu'à 286 ch avec une batterie de 64 kWh.

Il y a 2 h

Domenicali sur la F1 : expansion mondiale, sprint et défis futurs

28/08/2024

Domenicali sur la F1 : expansion mondiale, sprint et défis futurs - Crédit photo : Red Bull Content Pool - Getty Images
Crédit photo : Red Bull Content Pool - Getty Images 

Stefano Domenicali, président de la F1, partage sa vision du futur du sport : expansion mondiale avec de nouveaux Grands Prix, augmentation des courses sprint, et préparation aux défis technologiques à venir, tout en préservant l'héritage des circuits emblématiques comme Monza et Imola.

Stefano Domenicali, président de la Formule 1, a été interviewé par Alessandra Rético pour le journal italien La Repubblica. Lors de cet entretien, il a abordé plusieurs sujets clés concernant l'avenir de la Formule 1, allant de l'importance des Grands Prix en Italie à l'expansion mondiale du sport, en passant par l'intégration de jeunes talents et les défis technologiques à venir. Domenicali a également partagé ses réflexions sur des sujets brûlants tels que l'arrivée imminente de Lewis Hamilton chez Ferrari, et la possibilité d'organiser des Grands Prix en Afrique. Voici les points essentiels de cette interview, qui reflètent la vision de Domenicali pour une F1 en pleine transformation et croissance mondiale.

Domenicali met tout d'abord en avant l'importance cruciale de maintenir le Grand Prix d'Italie, un événement historique qu'il considère comme indispensable pour le championnat. Il insiste sur les récentes améliorations apportées à Monza, telles que la réfection complète de la piste, l'élargissement de la Première Variante et la modernisation des infrastructures, y compris les tribunes, les zones de paddock et d'hospitalité. Cependant, il souligne que ces efforts doivent se poursuivre, avec une collaboration accrue entre les différentes parties prenantes, y compris le gouvernement central et les clubs automobiles, pour garantir l'avenir du GP au-delà de l'expiration du contrat actuel en 2025. Domenicali appelle à une approche systématique et coordonnée pour accélérer les processus de modernisation et assurer la pérennité du Grand Prix à Monza, en surmontant les anciennes divisions internes.

Le patron de la F1 aborde également la question de l'avenir d'Imola, un autre circuit emblématique en Italie et sa ville natale. Il exprime l'espoir de voir le Grand Prix revenir en 2026, après l'annulation de l'édition précédente en raison des inondations. Concernant la possibilité de maintenir deux Grands Prix en Italie, il déclare : "Il faut comprendre si le pays est capable de soutenir les deux initiatives ou si l'un des promoteurs peut recueillir des investissements privés, ce qui est difficile mais pas impossible." Domenicali souligne ainsi l'importance d'évaluer la capacité du pays à soutenir ces événements et insiste sur la nécessité de clarifier la situation d'ici la fin de l'année, en reconnaissant que le soutien des autorités et des investisseurs est crucial pour la réussite de ces initiatives.

Stefano Domenicali met également en lumière le talent prometteur du jeune pilote italien Kimi Antonelli, qui fera ses débuts en F1 lors des essais libres à Monza au volant de la Mercedes W15 de George Russell. Il exprime sa fierté de voir un Italien revenir en F1 après une longue absence (le dernier en date ayant été Antonio "Jésus" Giovinazzi de 2017 à 2021), tout en insistant sur l'importance de ne pas lui imposer trop de pression. Pour Domenicali, Antonelli représente un symbole de l'avenir de la F1 italienne et un modèle inspirant pour les jeunes pilotes italiens, renforçant ainsi la dynamique positive du sport dans le pays. Il évoque le fait que l'Italie a toujours été une référence dans le monde du karting, un domaine où Antonelli a excellé, mais souligne aussi que la réussite ne dépend pas uniquement de Ferrari. Il reconnaît les efforts des équipes comme Prema et Trident pour former les jeunes talents et encourage les autres pilotes italiens à suivre l'exemple d'Antonelli.

En ce qui concerne la perspective 2025 du duo Hamilton-Ferrari, Domenicali la décrit comme une "méga nouvelle" pour la F1. Il estime que l'arrivée de Lewis Hamilton chez Ferrari pourrait attirer un nouveau public, en combinant l'aura de la Scuderia avec la personnalité unique du pilote britannique. Il voit en cette combinaison une opportunité explosive qui pourrait marquer la fin de carrière d'Hamilton de manière spectaculaire, tout en renforçant l'attrait mondial de la F1 : "Les premières photos de Lewis habillé en rouge vont faire le tour du monde." Le défi restera malgré tout de s'aligner sur les attentes élevées de Ferrari et de terminer sa carrière en beauté à la Scuderia, "chose que peu ont fait".

Sur le plan de l'expansion mondiale, Domenicali aborde un sujet crucial pour l'avenir du sport : l'expansion géographique de la F1 au-delà de l'Europe. Il révèle que des discussions sont en cours pour organiser des Grands Prix en Afrique, avec le Rwanda comme candidat potentiel. Cette initiative s'inscrit dans une stratégie visant à diversifier le calendrier du championnat, où l'Europe ne représente plus qu'un tiers des courses, ce qui semble le satisfaire. L'objectif est de renforcer la présence de la F1 en Amérique du Nord, en Asie et au Moyen-Orient, répondant ainsi à la demande croissante pour des courses dans de nouvelles régions et touchant un public mondial plus large. On pourra y déceler un certain paradoxe avec sa volonté de garder des courses traditionnelles et emblématiques puisqu'on peut considérer qu'il est prêt à lâcher Monaco mais ne peut pas concevoir un championnat sans le Grand Prix d'Italie, comme énoncé plus haut.

Pour en revenir au cadre de l'expansion de la Formule 1, Domenicali mentionne également la possibilité d'augmenter le nombre de courses sprint, un format plus court qu'il affectionne tout particulièrement et qu'il considère comme ayant été bien accueilli par les fans. Il suggère même que la F1 pourrait évoluer vers un championnat où chaque week-end de Grand Prix inclurait une course sprint, comme en MotoGP, une idée encore en discussion. Domenicali évoque également une possible convergence entre la F1 et MotoGP, mais reste prudent en attendant la décision de l'antitrust européen qui doit statuer sur les aspects concurrentiels d'une telle collaboration.

Par ailleurs, au détour d'une phrase sur la multiplication possible des sprints et de la fusion éventuelle avec la MotoGP, Domenicali a lâché une petite piste qu'on l'on trouvera plus ou moins excitante : "A Abu Dhabi, lors des tests, nous ferons peut-être un sprint pour les jeunes". Il y est ainsi question des tests des pilotes rookies qui se déroulent après le dernier Grand Prix de la saison. L'Italien, et les personnes à l'origine de cette pensée qui n'est encore qu'une promesse lâchée ainsi, pensent probablement à ajouter une dimension compétitive, voire préparatoire, à des essais peu excitants.

Domenicali anticipe également les défis posés par l'introduction de la nouvelle unité de puissance (power unit) prévue pour 2026. Il considère que cette évolution représentera un défi majeur pour les constructeurs. Par ailleurs, malgré un championnat 2024 qui est enfin disputé, il rejette d'ailleurs l'idée de reconsidérer voire d'abandonner la nouvelle réglementation à venir : "Nous sommes à la limite des développements et je vois des équipes en difficulté avec la corrélation simulation et performances en piste, en plus du fait que la limitation des heures en soufflerie a permis le rapprochement avec Red Bull. Est-ce que je rejetterais les règles de 2026 au vu de cette compétitivité ? Non. Un des objectifs de la F1 est d'essayer d'anticiper les changements. La nouvelle unité de puissance sera un défi pour les constructeurs tout comme les carburants durables seront cruciaux pour toute la mobilité." Ainsi, pour lui, l'un des objectifs de la F1 est d'anticiper les changements, notamment en ce qui concerne les carburants durables et la réglementation moteur 2026 est, pour lui, une opportunité pour faire avancer la technologie de cette énergie plus respectueuse de l'environnement.

Enfin, lorsqu'il est question de l'intégration de la F1 dans les Jeux Olympiques, qui viennent d'avoir lieu lors des JO de Paris 2024, Domenicali se montre sceptique. Il cite des restrictions commerciales et se remémore les difficultés rencontrées en 2006 lors de la participation de Ferrari à la cérémonie d'ouverture des Jeux de Turin, ce qui lui fait dire qu'une telle initiative serait très complexe à réaliser. Il rappelle que lors de cet événement, la participation de Ferrari avait été compromise par des débats sur la visibilité du logo emblématique du Cavallino Rampante, montrant ainsi à quel point il peut être difficile de concilier les exigences commerciales de la F1 avec les régulations strictes des Jeux Olympiques.

Il est à noter que La Repubblica est l'un des journaux les plus importants et respectés en Italie. Fondé en 1976, il est considéré comme un quotidien sérieux avec une forte audience nationale. Cependant, comme tout grand média, il peut parfois être critiqué pour des biais éditoriaux ou des erreurs, mais ce n'est pas un "canard" au sens où l'on parle d'un média de fausses nouvelles ou peu fiable. En général, La Repubblica est considéré comme une source d'information fiable, surtout lorsqu'il s'agit de reportages approfondis et d'analyses politiques ou économiques. Étant donné la réputation du journal et l'importance d'une telle interview, il est peu probable qu'une publication de ce calibre prenne des libertés avec les citations ou les faits. Les propos de Domenicali dans ce contexte seraient donc probablement rapportés de manière fidèle et précise.

Référence La Repubblica

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