Aucun changement de configuration n'est à signaler sur le tracé de la corniche de Djeddah pour l'édition 2025, y compris du côté des zones DRS, qui restent au nombre de trois. La FIA a néanmoins validé plusieurs ajustements visuels destinés à améliorer la lisibilité des limites de piste et des zones de sécurité, dans le prolongement des efforts engagés lors des éditions précédentes pour fiabiliser l'interprétation des trajectoires en course.

Les lignes blanche et bleue délimitant l'entrée et la sortie des stands ont été repeintes avec un marquage bleu accentué, tout comme les lignes de voiture de sécurité, désormais mieux différenciées. Par ailleurs, un tracé bleu a été ajouté derrière la ligne blanche à la corde des virages 2, 5, 8, 9, 14 et 17, ainsi qu'en sortie des virages 8, 19 et 23. Ces ajouts visent à offrir un contraste visuel plus clair entre la piste exploitable et les zones limites, tant pour les pilotes que pour les commissaires vidéo. Ils n'entraînent toutefois aucun changement en termes de réglementation ou d'application des limites de piste par la direction de course.

Il y a 13 h

Un an après ses débuts en F1 avec Ferrari sur ce même circuit de Djeddah, Oliver Bearman revient avec le sourire, désormais titulaire chez Haas. L'émotion est intacte pour celui qui aborde sa troisième visite en Arabie Saoudite, avec la satisfaction d'avoir marqué des points lors des trois dernières courses.

"Oui, c'était un week-end fou il y a un an. J'espère simplement être physiquement un peu plus fort qu'il y a douze mois, car c'était une course vraiment éprouvante. Mais évidemment, revenir un an après est un sentiment très spécial et, vous savez, j'ai toujours aimé piloter sur ce circuit. C'est ma troisième fois ici et j'y ai toujours obtenu de bonnes performances, en fait. Et puis bien sûr, y avoir fait mes débuts... cela signifie que ce circuit restera toujours assez spécial pour moi, donc je suis vraiment heureux d'être de retour."

Bearman semble avoir trouvé ses marques dans la discipline, enchaînant les résultats dans les points et parvenant à mieux comprendre le comportement de sa monoplace. Si la course de Bahreïn reste en demi-teinte à cause d'une mauvaise qualification, l'évolution apportée en Australie semble avoir porté ses fruits.

"Oui, je suis assez satisfait de la façon dont cela se passe. Bien sûr, la course à Bahreïn était mitigée. La qualification était très mauvaise, mais on a eu un peu de chance en course avec la voiture de sécurité, ce qui nous a permis de maximiser et de marquer un point, ce qui était super. Les deux autres courses, on méritait vraiment d'être là-haut et on a marqué de bons points. Et cela fait deux courses maintenant que les deux voitures sont dans les points, ce qui est plutôt bien. L'Australie a été très difficile, mais on a réagi rapidement et on a apporté une petite évolution à la voiture, ce qui nous a permis de mieux la faire fonctionner dans la fenêtre souhaitée. Maintenant, on est capable d'en extraire beaucoup de performance, ce qui est agréable."

Bien qu'il refuse de faire des prédictions pour ce week-end, Bearman reste optimiste et lucide sur la dynamique actuelle.

"Qui sait ? On est arrivés à Suzuka sans grandes attentes à cause de la nature du circuit, et on a atteint la Q3 et marqué des points. À Bahreïn, je ne savais pas vraiment ce qu'on pouvait espérer car on n'avait pas roulé à faible charge là-bas. Mais sans le problème d'Esteban, je pense qu'il aurait pu aller en Q3. J'ai encore un peu l'Australie en tête, mais je sais qu'on peut faire un bon week-end. Donc on va voir comment ça se passe — pas de prédictions."

Il apprécie toujours autant le tracé de Djeddah, qu'il qualifie de rapide et exaltant, où il a toujours su s'illustrer en F2.

"Je ne veux pas m'avancer, mais en F2 ça s'était plutôt bien passé pour nous. Je pense qu'on avait une très bonne voiture ici. En F1, ce n'était pas aussi bon, mais c'était quand même un début incroyable. Et le circuit est vraiment cool. Il a beaucoup de grip, ce qui est toujours fun pour nous pilotes. Et les murs sont proches, ce qui est toujours intéressant. C'est un circuit très rapide, qui demande beaucoup d'engagement — vraiment fun à piloter. Je pense que c'est un moment fort de la saison pour beaucoup d'entre nous."

Il y a 13 h

Alex Albon a longuement exposé la situation actuelle de Williams, désormais menacé au championnat par une équipe Haas revenue en forme. Il regrette notamment le manque de réussite à Melbourne, sans lequel l'écurie aurait selon lui aligné quatre arrivées dans les points en autant de courses.

"Oui, c'était intéressant. Je pense qu'après Melbourne, on n'aurait jamais dit que Haas serait dans le coup, et puis ils sont revenus très fort. Il semble qu'ils aient clairement conçu leur voiture en se concentrant beaucoup sur la performance en course, et cela leur réussit. Je pense que la semaine dernière, on a été un peu malchanceux avec la voiture de sécurité. Je pense qu'on était partis pour un bon résultat dans les points. Mais c'est comme ça — tout est très serré maintenant. En tant qu'équipe, si on regarde les quatre premières courses : on a été très constants. L'écart avec la P1 a toujours été à peu près le même. Je pense que les autres équipes du milieu de grille ont des pics de performance plus marqués. Elles peuvent marquer de gros points, mais pas à chaque fois. Je pense que nous, réalistement, on aurait dû avoir quatre arrivées dans les points sur quatre courses. Donc on va voir. On continue à faire notre boulot et on espère juste tout faire un peu mieux que les autres.)"

Le Thaïlandais estime que cette saison est la plus stimulante et satisfaisante qu'il ait connue en Formule 1, grâce à la compétitivité du milieu de grille et aux progrès de la FW47.

"Honnêtement, oui, c'est un très bon début de saison pour nous. On s'est sentis bien dans la voiture dès le premier tour du shakedown à Silverstone. Cela nous a donné une bonne sensation. Elle est beaucoup plus agréable à piloter, et franchement, je prends du plaisir à courir là-haut. J'ai l'impression que le peloton du milieu est devenu très compact. À Bahreïn, en Q1, on n'a simplement pas tout optimisé et voilà — vous êtes éliminés immédiatement. Il y a beaucoup de pression à chaque tour dans le milieu de grille en ce moment, et c'est excitant. On entre dans chaque course sans savoir où on va ressortir. C'est la saison de Formule 1 la plus plaisante pour moi jusqu'à présent."

L'un des défis supplémentaires de ce week-end réside dans les gommes : Pirelli a choisi d'apporter les composés les plus tendres de sa gamme, une décision qui pourrait avoir des conséquences à Djeddah.

"Ce sera intéressant. Je pense qu'elles sont tendres, et on a vu par le passé que parfois les pneus très tendres ont un comportement un peu différent dans les virages rapides. Ce week-end, c'est clairement un circuit à haute vitesse, donc ce sera intéressant de voir comment on peut faire fonctionner les C5. Je pense que, comme à chaque week-end jusqu'à présent, les pneus sont très sensibles. Si vous parvenez à les mettre dans la bonne fenêtre, c'est ce qui fait la différence. Toutes les voitures du milieu de grille sont tellement proches que si vous êtes dans la bonne fenêtre, c'est la Q3."

Albon a également été interrogé sur la fameuse faiblesse chronique de la Williams dans les virages lents, évoquée par Carlos Sainz. Il confirme la tendance, tout en nuançant l'impact selon les circuits, et salue l'apport du pilote espagnol sur la direction du développement.

"Oui, je veux dire, on ne parle pas trop des faiblesses de la voiture pour ne pas aider les rivaux, mais dans l'ensemble, oui. C'est très dépendant du type de virage et du vent. Cela peut varier. Il y a certains virages lents où on est en fait très compétitifs — la Chine me vient en tête ; on faisait partie des équipes les plus rapides dans le lent. Donc c'est un peu dépendant du tracé. Cela étant dit, avec l'arrivée de Carlos — oui. Pour répondre à votre première question, oui c'est toujours présent dans la voiture, mais moins qu'avant. Je pense qu'on a fait de bons progrès et on a amélioré d'autres zones de la voiture dans d'autres types de virages. La voiture est maintenant mieux équilibrée et on n'a plus besoin de sacrifier d'autres parties du tracé pour améliorer le lent. Avec Carlos, c'est clair qu'il a un style de pilotage qu'il veut utiliser avec la voiture. Et pour être totalement honnête, ce n'est rien de nouveau pour moi. Mais ce qui est vraiment bien, c'est son approche et son regard neuf — une autre voix qui dit des choses similaires. On est très alignés sur les points à améliorer. Et c'est vrai que peut-être avec le temps je suis devenu un peu plus exceptionnel dans la manière de conduire cette voiture, et lui a apporté cette énergie neuve pour la faire évoluer dans la direction qu'il souhaite."

Il y a 13 h

Gabriel Bortoleto découvre Djeddah au volant d'une Formule 1 avec appréhension et excitation. Le jeune Brésilien sait que l'écart avec la F2 est considérable, en particulier dans les enchaînements rapides.

"Ca paraît incroyablement rapide. Donc oui, des approches très différentes aussi dans la technique de pilotage par rapport à la F2. Probablement l'un des circuits où il y aura la plus grande différence dans la façon de piloter comparé à la F2 — surtout dans le premier secteur avec les vitesses élevées. Donc, très intéressant. J'ai hâte d'essayer. Ce qui est amusant en Formule 1, c'est justement la vitesse qu'on atteint. Donc oui, j'ai hâte."

Sa dernière course à Bahreïn l'a laissé frustré, coincé derrière Stroll sans pouvoir concrétiser un rythme pourtant prometteur. Il en tire des enseignements utiles, même s'il reconnaît les limites structurelles de sa monoplace.

"Oui, c'était un week-end difficile, surtout en course. Je suis resté un peu coincé derrière Stroll dans le dernier relais après la voiture de sécurité, et je n'ai pas pu passer, même si je sentais que j'avais plus de rythme. C'était juste super difficile. Mais bon, c'est juste un autre week-end de course. Ce n'est que le début de ma saison. Il y a beaucoup de choses qu'on a retenues en apprentissage, de mon côté comme de celui de l'équipe. Maintenant on va essayer d'appliquer tout ça ici."

Le problème est plus large que l'instantané d'une course : selon lui, la Sauber souffre fortement dans le trafic, incapable d'attaquer efficacement en conditions réelles.

"Encore une fois, je n'ai jamais conduit une autre F1 que la Sauber en course. L'air sale, c'est pour tout le monde, mais on semble vraiment avoir beaucoup de mal à dépasser. Quand on se rapproche trop, on a vraiment l'impression de perdre beaucoup d'aérodynamique et d'appui. C'est dur. Parfois, on sent qu'on a le rythme — peut-être pas encore pour marquer des points — mais au moins meilleur que ceux autour de nous. Et dès qu'on s'approche, on perd beaucoup d'adhérence. C'est vraiment compliqué de dépasser, même d'arriver à une position où on pourrait tenter quelque chose. Le week-end dernier, je n'étais même pas dans cette situation. C'est dommage, car j'ai envie de me battre pour des dépassements et des positions, et jusqu'à présent cette année, c'est très difficile. La plupart du temps, c'est un undercut pendant les arrêts ou essayer de rester en piste plus longtemps pour tenter quelque chose de différent — mais rarement un vrai dépassement en piste."

Interrogé sur ses résultats décevants et sa position de lanterne rouge au championnat, Bortoleto garde la tête froide. Il cite l'exemple de Russell et insiste sur la patience qu'exige la F1 quand le matériel ne suit pas.

"J'espère qu'en EL1 je serai comme vous le dites — à fond ! Ce n'est pas facile, honnêtement. Ce n'est pas facile. Vous venez de deux championnats — vous êtes habitué à être dans cette salle mais après une course, parce que vous avez gagné ou que vous êtes sur le podium. Maintenant, pour nous, c'est déjà un travail énorme si on va en Q2 ou si on se bat pour la Q3. Mais il y a toujours quelqu'un qui doit payer ce prix au début. Si vous regardez George Russell au début de sa carrière en F1, je ne crois pas qu'il ait marqué un point dans sa première saison, ou quelque chose comme ça. Et maintenant, c'est l'un des meilleurs pilotes du plateau et il fait un excellent travail. Je ne dirais pas qu'il se bat pour le championnat maintenant, mais il est constamment sur le podium ou en train de se battre. Donc tout est une question de patience. Je ne peux pas faire grand-chose maintenant — juste apprendre, essayer de grandir comme pilote dans ces moments difficiles et faire mieux chaque week-end. M'améliorer, parce que je ne me bats pas pour les points en ce moment — c'est la réalité. Ni moi, ni Nico. Nico a fait un très bon travail en Australie dans une course un peu folle et il a réussi à marquer, mais dans les trois ou quatre dernières courses, on n'a pas été en mesure d'être là par la seule performance. Ce qu'il faut faire maintenant, c'est essayer d'orienter l'équipe dans la bonne direction pour le développement de la voiture. On a vu l'an dernier avec Sauber — ils étaient derniers toute l'année ou presque, et avec une ou deux évolutions, ils sont revenus à la lutte pour la Q3. Donc j'ai appris une chose dans ce monde : tout peut arriver. Donc on ne doit pas abandonner."

Enfin, lorsqu'il lui est demandé s'il bénéficie de conseils pour traverser cette période difficile, il explique que l'essentiel du soutien vient de sa famille et de quelques échanges entre pilotes, mais que l'objectif reste clair depuis le début.

"Je ne parle avec personne en dehors du sport automobile — juste ma famille. Et avec certains pilotes je parle, et certains d'entre eux sont passés par ce que je vis maintenant — des saisons difficiles, sans marquer de points ou en galérant à le faire. Il faut juste avoir de la patience. Mais ce n'est pas une surprise pour moi. Ce n'est pas comme si j'étais arrivé cette saison en pensant me battre pour des podiums ou des points à chaque course. Je savais ce que j'allais traverser, et il fallait simplement être fort et tenir bon. L'équipe a été très claire avec moi depuis le début : c'était notre situation et on allait se battre avec ça. Je sais que ce n'est pas agréable d'être dans cette position, mais c'est comme ça. C'est la vie, je pense."

Et sur le plan technique, aucun changement à attendre pour cette manche.

"Pour répondre à la deuxième question — non, pas à ma connaissance. Pas de changement. C'est juste normal. Il faut encore qu'on essaye d'apporter de bonnes évolutions sur la voiture, mais pas pour cette course."

Il y a 13 h

Fernando Alonso aborde ce Grand Prix d'Arabie Saoudite avec l'espoir de retrouver une meilleure forme que lors des manches précédentes. Il identifie les virages rapides du tracé de Djeddah comme un terrain plus favorable à l'Aston Martin AMR25.

"Oui, j'espère. Je pense que les deux premiers week-ends n'ont pas été simples pour nous, il y a eu des défis avec la nouvelle voiture. Mais je pense que les sections à haute vitesse devraient un peu mieux nous convenir. Donc oui, on espère vraiment un meilleur week-end."

Il reconnaît que les limites de la monoplace ne sont pas encore complètement cernées, bien que les performances dans les virages lents soient clairement un point faible.

"On découvre encore un peu la voiture et certaines de ses faiblesses. Je dirais que sur les quatre premiers Grands Prix, les virages lents étaient probablement notre point le plus faible sur la piste. Mais on a aussi des préoccupations concernant le marsouinage et d'autres choses qu'on affronte de temps en temps. Donc oui, on travaille dur pour améliorer tout ça. Et comme je l'ai dit, ici il y a énormément d'adhérence, beaucoup de virages rapides, donc globalement, ce devrait être un meilleur week-end."

Il réfute l'idée d'une solution miracle à court terme, rappelant que chaque équipe est dans une course permanente au développement.

"Je pense qu'en Formule 1, il n'y a jamais de solution assez rapide pour résoudre tes problèmes. Les concurrents sont forts, eux aussi améliorent leurs voitures et règlent leurs problèmes. Et c'est toujours une course hors piste pour rendre la voiture meilleure. Mais oui, je pense qu'on a quelques idées. Certaines concernent le set-up que l'on pourrait essayer pendant les week-ends. Et ici, on a des conditions météo stables, donc essayons d'utiliser les EL1, EL2 et EL3 pour maximiser le roulage et apprendre sur la voiture."

Interrogé sur la notion d'élan dans la perspective des grands changements de 2026, Alonso relativise : les résultats actuels ne sont pas si éloignés de ceux de fin 2024, et les enseignements aérodynamiques risquent d'être caducs.

"Moins important. Moins important que l'année dernière, car les voitures de cette année sont une continuité de celles de l'an passé. La dernière course à Abu Dhabi… Je ne pense pas que les résultats qu'on voit actuellement soient très différents d'Abu Dhabi et des quatre premières courses. Donc je pense que l'an prochain, c'est un tout nouveau règlement qui remettra complètement à zéro ce qu'on apprend cette année. Ce ne sera peut-être pas très utile pour l'an prochain en termes d'aéro sur la voiture. Donc oui, évidemment on veut toujours finir la saison sur une bonne note et garder la motivation de tous au plus haut. Mais je pense que la motivation dans l'équipe est déjà très élevée de toute façon parce que, comme on l'a dit plusieurs fois, on a notre soufflerie qui fonctionne depuis quelques semaines, on a Adrian dans l'équipe, Honda qui arrive, un nouveau règlement, donc la motivation est vraiment très forte."

Concernant Adrian Newey, Alonso confirme qu'il est pour l'instant concentré uniquement sur le projet 2026, une décision qu'il respecte entièrement.

"Je pense qu'en fin de compte, c'est sa décision. Il a assez d'expérience, de savoir-faire et de recul pour savoir ce qui est le mieux. Et je pense qu'il travaille uniquement sur 2026, donc s'il décide ça, je le soutiens totalement."

Il y a 13 h

Isack Hadjar reconnaît que le week-end de Bahreïn a été plus compliqué que les précédents pour lui et son équipe. Le Français espère que Djeddah conviendra davantage à sa monoplace et qu'il pourra rebondir sur un tracé qu'il juge bien plus révélateur de la vitesse réelle d'une F1.

"Oui, je pense que ce n'était clairement pas aussi bon que les deux week-ends précédents, même Melbourne. Bahreïn est un peu une exception, à cause de la température de la piste et d'un asphalte vraiment différent, il n'y a pas de grip, et on n'a pas l'impression de conduire une voiture de Formule 1 là-bas. Donc oui, on a clairement eu un peu plus de mal. J'avais quand même la voiture pour aller en Q3 avec un meilleur tour, donc ce n'était pas si mauvais. Et puis clairement, le dimanche, on a eu un premier tour difficile, et à partir de là, la course était à peu près terminée. Je pense toujours que ce n'était pas aussi mauvais que ça en avait l'air, mais je veux croire que Djeddah nous conviendra beaucoup mieux."

Comme tous les rookies cette année, Hadjar s'apprête à découvrir le tracé de Djeddah avec une F1, un moment toujours marquant. Il s'attend à être surpris une fois encore par l'intensité et la vitesse.

"Oui, chaque circuit où je vais pour la première fois en EL1 est toujours impressionnant, car mon dernier repère vient de la Formule 2, donc c'est toujours un petit choc pendant les premiers tours. Mais pour être honnête, maintenant je suis dans le rythme. Mais oui, j'attends ce circuit avec impatience, surtout le secteur 1. Ça va être excitant."

Interrogé sur les apprentissages majeurs de ce début de saison en F1, il répond avec humour et simplicité, tout en soulignant l'importance des petits détails qui font la différence à ce niveau.

"S'assurer que les harnais sont bien serrés !" et a rajouté "Oui, mais pas trop non plus.", en lien avec son harnais trop serré au Japon pendant les qualifications... plutôt douloureux pour ses parties intimes.

"Faire attention aux lignes blanches. Ce genre de choses. C'est tout — des détails.", a-t-il ajouté en référence à son crash dans le tour de formation de son premier Grand Prix de Formule 1, en Australie.

Hadjar reste donc concentré sur sa progression, avec la volonté de faire oublier un passage à vide sur une piste où son équipe pense pouvoir retrouver de meilleures sensations.

Il y a 13 h

Le Grand Prix d'Arabie Saoudite, disputé pour la cinquième fois sur le tracé urbain de Djeddah, conserve l'adhésion totale des pilotes. Malgré la perspective d'un futur déménagement à Qiddiya, circuit en cours de construction près de Riyad et annoncé comme le joyau d'un projet colossal, aucun ne souhaite voir disparaître la piste actuelle du calendrier.

Alex Albon apprécie le frisson unique que procure ce circuit, notamment en qualifications.

"Ce sera intéressant. J'ai vu le tracé du nouveau circuit, qui semble lui aussi impressionnant. Djeddah est un circuit très unique, que j'apprécie. C'est l'un des plus exaltants pour nous. Sur un tour de qualif, c'est celui qui fait monter l'adrénaline, et je pense que tous les pilotes diraient la même chose. De même, le nouveau circuit est lui aussi très extrême. Donc oui, je serais triste si on le perd, mais on verra."

Oliver Bearman partage cet enthousiasme, d'autant plus que ce circuit représente pour lui un lieu symbolique : c'est là qu'il a fait ses débuts en F1 l'an dernier.

"Oui, personnellement j'adore piloter sur ce circuit. Et bien sûr, c'est une piste spéciale pour moi, puisque j'y ai fait mes débuts en Formule 1. Mais au-delà de ça, le revêtement est excellent, et le tracé aussi. Il offre de très belles séances de qualif — toujours très intenses. Je me souviens de la qualif de 2021 — beaucoup de gens étaient au bord de leur siège. Et pour nous, les pilotes, je pense que tout le monde est du même avis : c'est un circuit vraiment fun à conduire. Mais j'ai aussi vu que l'autre allait grimper sur 20 étages ou quelque chose comme ça — il y a toujours des trucs fous ici, des circuits et des concepts complètement dingues. J'espère qu'il ne disparaîtra pas, mais je suis sûr que s'il est remplacé, ce sera par quelque chose à la hauteur."

Gabriel Bortoleto, qui découvre le tracé en F1, s'inscrit dans cette dynamique. Il s'est déjà régalé en F2 et se dit heureux d'y revenir au volant d'une Formule 1.

"Je pense qu'ils le vendent bien ! C'est juste un circuit très amusant à piloter. Je suis content d'être ici en Formule 1 — car je ne l'avais jamais fait. Mais avec la Formule 2, c'était déjà très plaisant, et c'est clairement une piste sur laquelle j'aimerais continuer à rouler."

Alors que la transition vers Qiddiya ne devrait pas intervenir avant 2028 voire 2029, le Corniche Circuit de Djeddah pourrait rester au calendrier plus longtemps que prévu. Et du côté des pilotes, personne ne s'en plaindra.

Il y a 13 h

Au micro de Gaëtan Vigneron, Lando Norris a réagi à un compliment signé Sebastian Vettel. L'Allemand, désormais retiré des circuits, avait salué la capacité du Britannique à rester transparent dans ses émotions et ses analyses, qualifiant cette franchise non pas de faiblesse, mais de force. Une remarque qui a touché Norris — et qu'il assume pleinement.

"Je suis juste honnête. Mes ressentis ne me pénalisent pas, au contraire : ils m'aident à mieux performer. Je ne cherche ni à me rabaisser, ni à me valoriser — je dis simplement ce que je ressens. C'est ce qui me fait avancer, c'est ce qui me donne confiance. Mais c'est aussi parce que je veux gagner, et que je ne suis pas content si je ne fais pas bien. Je ne suis pas satisfait quand je termine sixième ou que je fais des erreurs en qualif."

Norris a ensuite révélé que Vettel lui adresse régulièrement des messages dans les moments importants, preuve d'un lien fort entre les deux générations.

"J'ai vu ce que Seb a dit. Lui et moi, on se parle de temps en temps, et il m'envoie toujours des messages dans les moments où j'en ai sans doute le plus besoin. J'adore Seb. Il m'aide toujours, il m'envoie des petits mots que j'apprécie énormément — surtout venant de quelqu'un comme lui. Ça a vraiment du sens."

Il y a 11 h

Interrogé par Gaëtan Vigneron après avoir marqué son premier point de la saison, Yuki Tsunoda a livré une analyse franche des difficultés qu'il rencontre avec la Red Bull RB21. Le Japonais, promu aux côtés de Max Verstappen, distingue les ressentis au volant d'un ensemble bien plus complexe en matière de mise au point.

"Il faut d'abord définir de quel type de complexité on parle. En termes de ressenti dans la voiture, ça va. Mais pour ce qui est de la manière dont cette voiture fonctionne dans la fenêtre où elle donne le meilleur, et de comment y parvenir au fil du week-end, c'est assez complexe. Les réglages et la montée en température sont un peu différents de ce que je faisais chez VCARB. Donc ça fait partie des choses auxquelles je dois m'adapter, avec une approche différente. Et une partie, aussi, vient sans doute de l'équilibre général de la voiture, qui la rend un peu compliquée à exploiter."

Tsunoda évoque donc une acclimatation technique en cours, dans un environnement bien plus exigeant que ce qu'il a connu jusque-là chez Racing Bulls.

Il y a 11 h

La FIA a diffusé son petit tableau faisant état de la consommation des pièces moteurs d'avant Grand Prix, et donc juste avant le début du week-end en Arabie Saoudite.

Il y a 10 h

Faisons le point sur les évolutions techniques apportées par McLaren pour le Grand Prix d'Arabie Saoudite 2025.

La MCL39 reçoit une modification du diffuseur, avec une géométrie revue afin d'optimiser le conditionnement du flux dans cette zone. L'objectif est d'améliorer l'efficacité aérodynamique globale en renforçant la stabilité et la cohérence de l'écoulement sous la voiture. Cette modification vise à mieux exploiter l'effet de sol sur un circuit rapide comme Djeddah, où les appuis en courbes moyennes et rapides sont cruciaux.

À cela s'ajoute une évolution au niveau du coin arrière, plus précisément sur l'agencement des ailettes de conduit de frein arrière. Cette nouvelle configuration permet une amélioration locale du flux autour de la zone, ce qui se traduit par un gain d'efficience aérodynamique. En pratique, cette optimisation devrait aider à mieux canaliser l'air sortant des écopes de frein, tout en réduisant les perturbations vers le beam wing et l'aileron arrière.

Ces deux ajustements s'inscrivent dans une logique de raffinement aérodynamique, typique des phases de développement ciblé en début de saison, où chaque détail compte pour grapiller les centièmes sur des tracés urbains rapides comme celui de Djeddah.

Il y a 10 h

La Ferrari SF-25 voit son programme de développement de début de saison continuer pour le Grand Prix d'Arabie Saoudite 2025.

La Scuderia Ferrari introduit trois éléments spécifiques à faible traînée, toutes concentrées sur la partie arrière de la monoplace, afin de mieux répondre aux exigences aérodynamiques du tracé rapide de Djeddah.

La première modification concerne l'élément supérieur de l'aileron arrière, dont le profil est désormais moins cambré et à corde plus courte. Cette configuration permet un ajustement plus fin des niveaux d'appui disponibles, en affinant la palette de réglages à disposition selon les contraintes du week-end.

À cela s'ajoute une version allégée de l'élément principal de l'aileron arrière, issue d'un package déjà utilisé lors des épreuves à faible ou moyen appui de la saison précédente. Cette option offre une réduction de traînée plus marquée que la version présentée ci-dessus, permettant ainsi une meilleure performance en ligne droite au prix d'un appui plus limité.

Enfin, Ferrari propose également une version simplifiée de l'aileron de poutre (beam wing), composée d'un seul élément, elle aussi allégée. Cette spécification est conçue pour fonctionner en synergie avec différentes configurations d'aileron supérieur, ce qui offre une flexibilité supplémentaire dans le compromis entre traînée et appui.

L'ensemble de ces ajustements vise à maximiser la vitesse de pointe sans sacrifier totalement la stabilité arrière.

Il y a 10 h

Voici les évolutions apportées par Red Bull pour le Grand Prix d'Arabie Saoudite 2025.

La RB21 reçoit une modification du capot moteur, avec une sortie centrale agrandie. Ce changement vise à répondre aux besoins accrus en refroidissement liés aux températures ambiantes élevées attendues à Djeddah. En augmentant le volume de la sortie d'air à l'arrière, l'évacuation de la chaleur générée par les éléments mécaniques est facilitée, améliorant ainsi la fiabilité du système de refroidissement sans perturber de manière significative l'écoulement aérodynamique global.

Sur le plan aérodynamique, Red Bull introduit également une nouvelle configuration du beam wing (aileron de poutre), avec une corde et une cambrure réduites. Cette version allégée est conçue pour diminuer localement l'appui arrière, et ainsi réduire la traînée, en ligne avec les exigences du circuit de Djeddah, où la vitesse de pointe et l'efficience aérodynamique sont primordiales. Il s'agit d'un ajustement fin permettant de viser un meilleur compromis entre portance et résistance à l'air dans les longs enchaînements rapides typiques de ce tracé urbain.

Il y a 10 h

Evolution uniqué apportée par Aston Martin pour le Grand Prix d'Arabie Saoudite 2025.

Cette seule modification concerne l'aileron arrière de l'AMR25, qui adopte un flap moins agressif, conçu pour s'adapter à un assemblage déjà existant. Il ne s'agit donc pas d'un nouvel aileron complet, mais d'un composant alternatif offrant une charge aérodynamique réduite. Cette configuration s'inscrit dans une logique de gamme de réglages spécifiquement pensée pour les circuits à faible traînée comme Djeddah.

En réduisant l'appui produit par l'élément supérieur de l'aileron arrière, Aston Martin vise à limiter la résistance à l'avancement et à maximiser la vitesse de pointe dans les longues lignes droites du tracé saoudien. Ce développement, qualifié d'option standard dans l'approche aérodynamique de l'équipe, répond directement aux particularités du circuit urbain.

Il y a 10 h

La Haas VF-25 reçoit deux ajustements spécifiques au tracé de Djeddah pour le Grand Prix d'Arabie Saoudite.

Le premier concerne l'aileron arrière, avec deux variantes disponibles, issues de la VF-24. Ces configurations conservent une structure déjà éprouvée, mais présentent des profils redessinés et moins cambrés, permettant une réduction à la fois de l'appui et de la traînée. Ce réglage vise à maximiser la vitesse en ligne droite tout en s'adaptant à la fenêtre d'exploitation aérodynamique requise pour ce circuit rapide.

Pour accompagner cette modification et maintenir l'équilibre aérodynamique de la monoplace, l'aileron avant est lui aussi revu avec un profil de flap plus plat, donc moins générateur d'appui. Cette version "relâchée" est pensée pour compenser la charge réduite à l'arrière et conserver une répartition harmonieuse des forces, sans induire de déséquilibre en virage rapide ou en phase de freinage.

L'ensemble s'inscrit dans une logique de packages adaptés à la traînée, avec des pièces interchangeables en fonction des exigences de la piste, sans développement fondamentalement nouveau, mais avec un raffinement des configurations existantes.

Il y a 10 h

Juste avant le Grand Prix d'Arabie Saoudite 2025, voici le oint sur les évolutions de la VCARB 02 apportées par Visa Cash App Racing Bulls.

La monoplace italienne adopte un package aérodynamique allégé spécifiquement conçu pour les besoins de faible traînée imposés par le tracé de Djeddah. Le premier changement concerne l'aileron avant, dont la longueur de corde du flap a été réduite. Ce choix diminue la charge générée par l'avant pour un angle donné, permettant d'ajuster l'équilibre de la voiture en fonction des niveaux d'appui arrière plus faibles attendus sur ce type de circuit.

À l'arrière, les éléments de l'aileron principal ont été modifiés avec une cambrure et un angle d'incidence réduits. L'objectif est ici de diminuer efficacement l'appui et la traînée, en redressant les profils et en rehaussant le bord d'attaque, optimisant ainsi la vitesse de pointe sans trop dégrader le grip en virage rapide.

Enfin, l'aileron de poutre (beam wing) évolue lui aussi, avec un élément inférieur simplifié, caractérisé par une corde et un angle d'incidence réduits. Cette dernière modification vise à compléter l'allègement aérodynamique global de la voiture, en réduisant la charge générée dans la zone basse, tout en limitant les perturbations en sortie de diffuseur.

L'ensemble forme une configuration cohérente pour maximiser l'efficacité de la VCARB 02 dans les longues lignes droites de Djeddah.

Il y a 10 h

Petit résumé des évolutions techniques apportées par Sauber pour le Grand Prix d'Arabie Saoudite 2025, et il y en a !

En effet, c'est l'équipe ayant présenté le plus grand nombre de nouveautés spécifiques à ce rendez-vous, avec une attention particulière portée à l'équilibre aérodynamique et à l'efficience.

À l'avant, un nouvel aileron au flap redimensionné permet de réduire la charge produite, dans le but de rééquilibrer la monoplace en lien avec l'introduction d'un aileron arrière à faible traînée. Ce travail d'ensemble vise à adapter la répartition de l'appui pour un circuit rapide comme Djeddah.

Le fond plat bénéficie lui aussi de modifications, centrées sur la géométrie du plancher au niveau central. L'objectif est d'améliorer l'écoulement du flux dans la zone arrière basse de la voiture, et d'en tirer un gain d'appui plus efficient, sans dégrader la traînée.

C'est justement sur ce point que les plus gros changements sont à noter. L'aileron de poutre (beam wing) et les endplates de l'aileron arrière ont été entièrement redessinés, avec une approche combinée pour améliorer l'efficience aérodynamique à bas niveau d'appui. Ces éléments ont été pensés pour fonctionner ensemble, et s'accompagnent d'un nouvel assemblage d'aileron arrière à faible traînée, modulable grâce à plusieurs flaps, permettant d'ajuster la charge selon les besoins de réglage.

L'ensemble forme un package complet pensé pour les exigences spécifiques du tracé saoudien : vitesse de pointe élevée, équilibre maîtrisé et optimisation du rapport portance/traînée.

Il y a 10 h

Le Grand Prix de Djeddah, très orienté moteur, marque une première salve de rajeunissements massifs dans les groupes propulseurs.

Pour cette cinquième manche de la saison 2025, Red Bull et sa structure sœur VCARB (Racing Bulls) ont procédé à un changement complet des éléments principaux sur leurs deux monoplaces respectives, avec un remplacement de l'ICE (moteur thermique), du turbo, des MGU-H et MGU-K.

Chez Alpine, Pierre Gasly se retrouve exactement dans la même situation, avec également une deuxième unité dans chaque catégorie — tandis que son équipier Jack Doohan passe lui à sa troisième unité de turbo et de MGU-H. Un seuil déjà critique au tiers de la saison.

Les jeunes de chez VCARB (Racing Bulls) sont eux les plus avancés sur le plan mécanique : Liam Lawson atteint déjà sa troisième ICE, turbo, MGU-H et MGU-K, soit trois éléments consommés sur quatre possibles. Même tendance pour Isack Hadjar, désormais à deux pièces dans chacune de ces catégories.

Côté échappement, la tendance se confirme : Verstappen, Tsunoda, Hadjar et Lawson montent chacun leur troisième système, tandis que Gasly et Ocon en restent à leur deuxième. Le quota autorisé pour les échappements étant de huit unités, la marge est plus confortable — mais la cadence observée à Djeddah laisse entrevoir une saison intense sur le plan mécanique.

Tous ces remplacements restent conformes à l'article 28.2 du Règlement Sportif 2025, mais à ce rythme, les pénalités pourraient rapidement faire leur apparition dans la seconde moitié du championnat​.

Il y a 9 h

Dans une première séance d'essais libres marquée par une chaleur accablante et une humidité pesante sur la corniche de Djeddah, Pierre Gasly a signé le meilleur temps au volant de son Alpine A525. Le Français, qui reste sur une septième place prometteuse à Bahreïn, a devancé Lando Norris de seulement sept millièmes (1:29.239 contre 1:29.246), tandis que Charles Leclerc s'est intercalé entre les deux McLaren pour accrocher le troisième chrono.

La session s'est ouverte à 16h30 (heure locale), avec une activité immédiate en piste, Esteban Ocon menant la charge au volant de sa Haas. La majorité des pilotes a entamé la séance en gommes médiums, non sans quelques frayeurs : Gasly et Lewis Hamilton ont flirté avec les murs, et Oscar Piastri s'est plaint d'une fuite de liquide dans son casque. Oliver Bearman, de retour sur le circuit de ses débuts en F1, a bloqué une roue, tandis que Piastri a ensuite reconnu avoir "touché un mur un peu".

George Russell a pris la tête provisoire après la première série de tours, en 1:29.674, devant Norris et Verstappen. Carlos Sainz a ensuite brièvement hissé sa Williams en deuxième position grâce à un relais en pneus tendres, avant que la majorité du plateau ne passe à son tour à la gomme la plus performante. Norris a alors signé un 1:29.246 impressionnant, devançant nettement ses concurrents, jusqu'à ce que Gasly surgisse avec un tour encore plus rapide pour s'installer au sommet.

Piastri complète le bon début de week-end de McLaren en quatrième position, juste devant Alex Albon, meilleur représentant de Williams. Russell termine sixième malgré une sensation étrange au freinage sur sa Mercedes W16. Carlos Sainz (7e) a failli être gêné par une Ferrari lente dans un virage, une situation qu'il a immédiatement signalée à la radio.

Hamilton se classe huitième devant les Red Bull de Max Verstappen et Yuki Tsunoda, assez discrets pour cette première séance. Liam Lawson (11e) fait l'objet d'une enquête après avoir potentiellement enfreint une consigne de la direction de course en empruntant une zone peinte interdite entre la voie des stands et la piste. Nico Hülkenberg place sa Sauber au 12e rang, devant Kimi Antonelli et Fernando Alonso, tandis qu'Isack Hadjar, frustré par le trafic, se contente de la 15e place.

Jack Doohan (16e) précède Lance Stroll et les deux Haas, Bearman devant Ocon. Gabriel Bortoleto ferme la marche au volant de l'autre Sauber. Si les écarts restent contenus, avec quinze pilotes en moins d'une seconde, cette première séance laisse entrevoir une hiérarchie encore mouvante avant la montée en puissance prévue pour la deuxième session du jour.

Il y a 8 h

Sous les projecteurs de la Corniche de Djeddah, Lando Norris a pris sa revanche sur la FP1 en signant le meilleur temps de la deuxième séance d'essais libres du Grand Prix d'Arabie Saoudite.

Le Britannique a dominé son coéquipier Oscar Piastri pour un doublé McLaren, devant Max Verstappen, tandis qu'un accident de Yuki Tsunoda a mis un terme prématuré à sa séance.

Dès les premières minutes, Norris s'est emparé du haut de la feuille des temps en pneus médiums, avec un tour en 1:29.272, soit à peine moins rapide que le meilleur temps de Pierre Gasly en EL1 – obtenu, lui, en tendres. Piastri s'est rapidement intercalé à un millième de son coéquipier, alors que Leclerc pointait déjà à plus de deux dixièmes.

La circulation intense sur ce tracé à haute vitesse a contrarié plusieurs pilotes. Norris, retenu par Verstappen, s'est agacé à la radio : "Why does no one use radios at all?" De son côté, Alex Albon a été gêné par Hamilton, une manœuvre pour laquelle le pilote Ferrari a été convoqué par les commissaires.

Leclerc a brièvement pris la tête en 1:29.002 avant la transition vers les pneus tendres. Russell a ouvert le bal en abaissant le chrono à 1:28.973, malgré des rebonds à haute vitesse sur sa Mercedes. La hiérarchie a ensuite évolué à chaque tour, entre Sainz, Verstappen et Piastri, jusqu'à ce que Norris se détache nettement avec un 1:28.267. Ce temps, établi à mi-séance, ne sera plus battu.

Piastri termine deuxième à 0"163, Verstappen troisième à trois dixièmes. Leclerc suit à la quatrième place devant un excellent Carlos Sainz, cinquième pour Williams. Tsunoda, bien placé en sixième position, a vu sa séance se terminer brutalement à la suite d'un contact avec le mur intérieur du dernier virage. La suspension cassée, sa Red Bull a filé tout droit dans les protections, provoquant un drapeau rouge à moins de deux minutes de la fin.

Russell (7e), Gasly (8e), Hülkenberg (9e) et Albon (10e) complètent le top 10. Antonelli échoue à la porte de la première moitié du classement, après avoir lui aussi touché le mur en fin de virage, sans dommage apparent. Hadjar se classe 12e, devant Hamilton et Lawson. Alonso (15e) devance Bearman, Doohan, Stroll – auteur d'un tête-à-queue spectaculaire dans le premier virage – et Ocon.

Gabriel Bortoleto n'a pas pu participer à la séance à cause d'une fuite de carburant décelée sur sa Sauber avant même le coup d'envoi.

Il y a 5 h

Un souffle nouveau chez Sauber, entre énergie et phase d'écoute

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Sauber
FIA

Présent pour la première fois en conférence de presse FIA en tant que directeur de l'écurie Sauber, Jonathan Wheatley s'est montré enthousiaste à l'idée de piloter la transition de l'équipe vers son statut futur d'écurie officielle Audi.

"Je disais justement aux gars avant qu'on entre ici : c'est excitant. J'ai retrouvé une vraie énergie. Il y a une dynamique dans l'entreprise avec cette transition de Sauber vers le projet Audi F1. Honnêtement, je sens que je suis exactement là où je dois être."

Débarqué récemment à Hinwil après 19 ans passés chez Red Bull, Wheatley se veut encore en observation. Il prend soin d'absorber la culture de l'équipe avant de bouleverser les choses.

"J'essaie d'utiliser mes yeux, mes oreilles et ma bouche dans les bonnes proportions — ce qui n'est pas habituel pour moi — et pour l'instant, je m'imprègne au maximum."

S'il note déjà une énergie palpable dans les murs de l'écurie suisse, il n'entend pas se précipiter dans la définition des objectifs.

"Je suis en train d'élaborer mes objectifs et mon plan à moyen terme, puis on verra pour du plus long terme. Comme je l'ai dit, cela fait deux semaines que j'ai commencé — j'ai passé presque autant de temps dans les airs qu'à l'usine, donc j'en suis encore à écouter et apprendre."

Interrogé sur les différences entre Red Bull et Sauber, Wheatley botte en touche, rappelant qu'il est encore en phase d'observation. Mais il insiste sur l'état d'esprit, et la volonté de grandir.

"Je suis encouragé par l'ouverture d'esprit et l'envie d'apprendre que j'ai rencontrées dans l'équipe jusqu'ici, et par l'énergie positive qui y règne. Ce métier, c'est une affaire d'humains. Si on n'a pas cette énergie créative, on ne peut pas avancer."

Il assume pleinement le défi multiculturel à venir, entre passé suisse et avenir allemand, et compte s'y adapter, non sans humour.

"Je vais essayer d'apprendre l'allemand – mais ne me testez pas là-dessus trop tôt, je vous en prie."

Un nouveau chapitre donc, pour une structure en mutation, avec à sa tête un profil expérimenté… qui prend le temps de poser ses bases.
 Bahreïn 2025