À Monza, les options stratégiques s'annoncent plus simples que l'an dernier. En 2024, Ferrari avait triomphé à domicile avec un arrêt unique pour Charles Leclerc, tandis que McLaren tentait un pari à deux arrêts avec Oscar Piastri et Lando Norris. La répartition avait alors été équitable entre stratégies à un et deux arrêts, dans un contexte marqué par le resurfaçage du circuit et le phénomène de graining qui avait compliqué la vie des pilotes.
Cette saison, les pneus 2025 de Pirelli se montrent plus robustes et la piste a eu le temps de s'user, de se "patiner". Résultat, le scénario le plus probable est celui d'un arrêt unique en démarrant en médiums puis enfiler les durs jusqu'au terme de la course, avec une fenêtre optimale située entre les 22e et 28e tours. Le faible niveau de dégradation limite l'intérêt des stratégies alternatives, et le DRS s'annonce peu efficace avec les très petits ailerons utilisés à Monza.
Parmi les variations possibles, Max Verstappen dispose d'un train supplémentaire de pneus durs, tandis que Mercedes et Isack Hadjar ont chacun un set de médiums en plus. Une option en médiums puis tendres n'est pas exclue, à condition de prolonger le premier relais au-delà de 30 tours, avec un arrêt idéalement placé entre les 32e et 38e tours. Dans le même esprit, les pilotes partis en durs pourront envisager de terminer en tendres, mais au prix d'un premier relais très long et d'une moindre flexibilité en cas d'interruption précoce.
Enfin, la météo ne devrait pas s'inviter dans l'équation. Le soleil est attendu, avec environ 27°C dans l'air et une piste qui ne montera pas dans des températures extrêmes. De quoi laisser aux équipes et pilotes une lutte stratégique claire, sans imprévu météorologique, devant une marée rouge qui rêve d'un nouveau succès à domicile.
Italie 2025