Cinquième à l'arrivée du Grand Prix du Mexique, Oscar Piastri a reconnu une course difficile passée dans le sillage d'autres monoplaces et perturbée par le manque d'adhérence dans l'air sale. Le pilote australien veut surtout retenir les enseignements techniques de ce week-end pour rebondir.
"J'ai eu l'impression d'être derrière quelqu'un pendant toute la course, à lutter avec l'air sale, et c'était assez difficile. Le plus important pour moi aujourd'hui, c'était d'apprendre les choses que je voulais comprendre. Hier, après la séance, il est devenu évident que je devais changer plusieurs aspects de ma façon de piloter. Aujourd'hui, il s'agissait à la fois de limiter la casse et de travailler là-dessus. Si j'ai progressé un peu dans ce domaine, j'en serai satisfait."
"Évidemment, quand votre coéquipier gagne la course, finir cinquième n'a rien d'extraordinaire. Ces deux dernières semaines, j'ai dû piloter très différemment – ou plutôt, je ne l'ai pas fait alors que j'aurais dû. C'est un peu déroutant, car je conduis exactement de la même façon que depuis le début de la saison."
"Simplement, ces deux derniers week-ends, la voiture ou les pneus, ou peut-être les deux, demandaient une approche assez différente, et je ne me suis pas vraiment adapté à cela. J'ai essayé de changer un peu aujourd'hui, et une fois que nous aurons analysé si cela a porté ses fruits, cela devrait nous aider à progresser."
"La voiture n'a évidemment pas changé depuis un moment, donc ce n'est pas lié à elle. Vu la différence de rythme, il est clair que Lando a trouvé plus facilement la bonne manière de l'exploiter, alors que moi non. Mais il faut se rappeler que sur les 19 autres courses, ma manière de piloter a très bien fonctionné. Il s'agit d'ajouter quelques outils à ma boîte à outils, pas de me réinventer."
Lucide, Piastri assume ce passage à vide et préfère aborder le reste de la saison comme une opportunité d'apprentissage. Tandis que Norris s'installe en tête du championnat, l'Australien se concentre sur l'analyse de sa conduite pour retrouver rapidement sa pleine maîtrise et, qui sait, peut-être aller le chercher, ce sacre mondial !
Mexique 2025