Le Grand Prix de Chine 2025 marque un défi particulier pour les équipes et Pirelli. La piste de Shanghai a été entièrement resurfacée l'été dernier, et les équipes ne disposeront que d'une heure d'essais libres pour comprendre son évolution. Ce week-end sera également le premier à suivre le format Sprint, limitant encore davantage le temps de préparation.

Pirelli a sélectionné les mêmes gommes que l'an dernier : C2 (hard - dur), C3 (médium) et C4 (soft - tendre). Cependant, toutes les spécifications ont évolué, notamment le C2, désormais plus tendre et plus proche du C3. Un facteur clé sera la météo : c'est la première fois que le Grand Prix se tient en mars, où les températures dépassent rarement 18°C. Pourtant, les prévisions indiquent une hausse des températures jusqu'à 26°C samedi, des conditions similaires à celles de 2024, où les interruptions (une VSC et deux Safety Cars) avaient largement influencé la stratégie pneumatique.

La piste de 5,451 km présente un mélange de virages lents et rapides, ainsi que deux longues lignes droites, dont l'une de plus d'un kilomètre. Shanghai est aussi la première manche Sprint de la saison, avec une seule séance d'essais et une course de 100 km le samedi matin servant de test grandeur nature pour les pneus.

Il y a 8 h

Les trois premiers du Grand Prix de Chine 2025 recevront une édition spéciale de la "Podium Cap", une tradition instaurée par Pirelli cette saison. Cette collection unique a été conçue par Denis Dekovic, designer de renom, en s'inspirant des cultures et traditions des 14 pays hôtes du championnat.

Comme le week-end Australie, la casquette spéciale rouge sang et or sera attribuée aux pilotes montant sur le podium à Shanghai, renforçant "l'identité visuelle des cérémonies de remise des trophées". Un clin d'œil esthétique qui ajoute une touche "symbolique" aux célébrations des vainqueurs.

Il y a 8 h

Pirelli introduira un nouveau trophée pour récompenser le poleman de la qualification Sprint du vendredi après-midi à Shanghai. Ce trophée arbore un logo en relief célébrant le 500e Grand Prix de Pirelli, un cap qui sera franchi plus tard dans la saison, lors du Grand Prix des Pays-Bas. Cette initiative a été dévoilée le 18 février à l'O2 Arena de Londres lors de la présentation officielle de la saison.

À l'issue de chaque qualification Sprint en 2025, une plaque argentée gravée des initiales du poleman sera apposée sur le trophée. Un détail exclusif qui souligne l'importance (ou du moins la présence) croissante du Sprint dans le championnat et ajoute une touche de prestige à cette séance stratégique.

Il y a 8 h

Stefano Domenicali, le patron récemment prolongé de la F1, a rencontré la Première ministre thaïlandaise, Paetongtarn Shinawatra, pour discuter d'un projet de Grand Prix à Bangkok. L'enthousiasme affiché par le PDG de la F1, qui évoque des "plans impressionnants" et des discussions à poursuivre. Rappelons les nombreuses candidatures récemment évoquées par l'Italien, de Kyalami à Madrid (le Madrin, projet confirmé et programmé pour 2026), en passant par l'Inde (retour un jour ?) et l'Asie du Sud-Est.

Mais dans un calendrier déjà surchargé, chaque nouvelle ambition pose une question simple : la F1 peut-elle vraiment continuer à empiler les épreuves sans remettre en cause son équilibre ? Le précédent du Grand Prix du Vietnam, annoncé en grande pompe avant de disparaître sans jamais voir la lumière du jour, incite à la prudence. Car au-delà des promesses, les réalités logistiques, politiques et économiques finissent souvent par rattraper ces projets.

Si l'intérêt pour la F1 est réel en Thaïlande, reste à voir si ce dossier ira plus loin qu'une simple déclaration d'intention ou s'il rejoindra la longue liste des Grands Prix fantômes.

Il y a 3 h

Škoda Enyaq RS Race : un concept qui a la niaque

09/10/2024 Électrique

Škoda Enyaq RS Race : un concept qui a la niaque - Crédit photo : Škoda
Crédit photo : Škoda 

L'Enyaq RS Race est un concept électrique sportif allégé de 316 kg, intégrant des matériaux biosourcés et des modifications de châssis. Oliver Solberg loue sa précision, sa stabilité et son agilité, démontrant ainsi comment l'ADN du sport automobile peut s'intégrer aux véhicules électriques.

Škoda dévoile son concept Enyaq RS Race, un modèle électrique pensé pour la compétition mais qui va bien au-delà d'une simple étude technique. Légère, agile et fun à conduire, cette version retravaillée de l'Enyaq RS séduit par ses innovations et son potentiel pour inspirer à la fois les voitures de rallye et de série. Oliver Solberg, pilote de rallye, a eu la chance d'en prendre le volant et partage son enthousiasme.

Grâce à l'utilisation de matériaux composites biosourcés et d'autres composants légers, les ingénieurs ont allégé la voiture de 316 kg. Bien que le groupe motopropulseur reste fidèle à la version standard avec ses 250 kW (340 ch) et sa batterie de 82 kWh, l'Enyaq RS Race s'avère être un véhicule sportif extrêmement dynamique. Sa vitesse maximale est limitée à 180 km/h, mais c'est avant tout son agilité qui impressionne.

L'intérieur de la voiture affiche clairement ses ambitions sportives : un arceau de sécurité, des pédales inspirées de celles de la Fabia RS Rally2 et un allègement global grâce à des sièges spécifiques et à un système d'extinction d'incendie emprunté aux rallyes. Solberg a particulièrement apprécié le frein à main hydraulique, un élément rare pour une voiture électrique. "Je n'aurais jamais pensé conduire une électrique en dérapage", s’amuse le pilote, qui loue aussi la cinématique et la géométrie révisées, ainsi que les modifications apportées au châssis.

Autre nouveauté : les freins en carbone-céramique et les jantes sport spécifiques réduisent la masse non suspendue, améliorant ainsi le comportement dynamique de la voiture. En outre, l'utilisation de fenêtres en polycarbonate et de matériaux biosourcés à base de lin (pour les pare-chocs, les ailes, le diffuseur arrière, les bas de caisse, le toit, et bien d’autres éléments) contribue significativement à la réduction du poids tout en offrant une alternative durable aux composites traditionnels en carbone. L'empreinte carbone du cycle de vie de ces pièces diminue de 85 % par rapport aux versions en fibre de carbone.

Pour aller plus loin dans cette approche innovante, Škoda a eu recours à l’impression 3D pour produire plusieurs pièces, certaines étant fabriquées à partir de matériaux recyclés, comme le nylon ou des biopolymères neutres en CO2. le jeune Solberg résume ainsi son expérience : "Ce véhicule n’a rien d’un SUV classique, il est stable, précis, avec une direction plus directe et une assistance électrique recalibrée qui rend le train avant incroyablement réactif. On peut vraiment le pousser à fond."

Côté performances, le 0 à 100 km/h est abattu en seulement 4,6 secondes. Le châssis abaissé de 70 mm, des amortisseurs sport réglables, et une voie élargie de 72 mm à l’avant et 116 mm à l’arrière, assurent une tenue de route impeccable. Selon Solberg, l'Enyaq RS Race réussit l'exploit de combiner un groupe motopropulseur de série avec des modifications de compétition pour un résultat à la fois stable et précis. Il conclut : "Ce concept prouve que l'ADN du sport automobile peut être transféré aux voitures de route, et les ingénieurs de Škoda Motorsport ont réussi à créer une électrique aussi plaisante que performante."

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