Pour le premier Grand Prix à domicile de la saison 2025 de Ferrari, Charles Leclerc a dévoilé un casque inédit rendant hommage aux mécaniciens de la Scuderia.

Le design reprend fidèlement celui des casques portés par les membres de l'équipe technique à Maranello, avec un message clair posté sur ses réseaux sociaux : "J'espère que le casque sera aussi rapide que vos arrêts au stand. Merci pour tout le travail accompli, ce casque est aussi semblable que possible à celui de nos mécaniciens. Imola est spécial, et je donnerai tout ce que j'ai."

Absent jeudi pour cause de maladie, le Monégasque a bien pris la piste dès la première séance d'essais libres vendredi matin. Ce Grand Prix d'Émilie-Romagne marque le début de la tournée européenne du championnat, avec une triple confrontation enchaînée.

"Après les six premières courses réparties sur trois continents, nous entamons la phase européenne de la saison à Imola", a déclaré Fred Vasseur. "Depuis le dernier Grand Prix, nous avons travaillé en détail à Maranello pour maximiser le potentiel de notre package afin de permettre à Charles et Lewis [Hamilton] d'exprimer leur talent sur un tracé exigeant, avec le soutien de nos tifosi."

Lewis Hamilton, lui aussi, a souligné l'importance du rendez-vous : "J'ai toujours adoré venir à Imola, mais maintenant cela signifie encore plus. On a beaucoup appris à Miami, on a bien analysé les données, et maintenant on sait dans quelle direction aller. Il ne reste plus qu'à tout donner, surtout avec le soutien des tifosi."

Il y a 18 h

Nico Hülkenberg a profité du Grand Prix d'Émilie-Romagne pour étrenner un casque spécial, pensé pour accompagner la phase européenne du championnat 2025. Le pilote Sauber a lui-même annoncé la couleur sur ses réseaux sociaux avec un message simple : "Nouveau continent. Nouveau casque. Que la tournée européenne commence !"

Sur fond blanc irisé, le dessin met en avant un jeu d'étoiles argentées et de lignes subtiles, avec l'inscription "HULK" stylisée sur le côté. Un design sobre, élégant, en accord avec les couleurs de son équipe Stake F1 Team. Aucun clin d'œil national ou hommage appuyé ici, juste l'envie d'accompagner la deuxième partie de saison avec un casque à l'esthétique renouvelée.

L'Allemand s'est donc élancé pour la première fois en compétition avec ce design à Imola, dans un paddock où plusieurs pilotes, comme Leclerc ou Antonelli, ont eux aussi opté pour des éditions spéciales. On retrouvera ainsi ce casque à Monaco et aux Grands Prix qui suivront.

Il y a 18 h

À l'occasion du Grand Prix de Monaco 2025, Ferrari bouscule une nouvelle fois les codes. Après le rouge traditionnel, place cette année à une combinaison blanche soulignée de bleu clair pour Charles Leclerc et Lewis Hamilton.

Le design, volontairement épuré, mêle le blanc au bleu ciel dans un style élégant, presque vintage. Le logo Ferrari passe au bleu, la casquette adopte un motif à rayures fines, et les sponsors se fondent dans cette charte repensée. On ne peut pas parler de collaboration avec HP (une autre après Miami) mais le raccourci est vite fait.

Il y a 18 h

Wayne Taylor Racing s'apprête à disputer pour la première fois les 24 Heures du Mans avec Cadillac, et la n°101 arborera une livrée inédite aux couleurs de Mobil 1. Cette version bleue et blanche de la V-Series.R, dévoilée après un roulage à Putnam Park, remplace le sponsoring habituel de DEX Imaging vu en IMSA.

L'opération s'inscrit dans la continuité du renforcement du partenariat technique entre Mobil 1 et Cadillac en endurance, déjà visible cette saison sur les V-Series.R de l'équipe Jota. L'équipage réunira Ricky et Jordan Taylor, fils du fondateur, ainsi que Filipe Albuquerque.

À noter que la WTR rejoint Action Express en tant que deuxième équipe engagée par Cadillac au Mans cette année, sans pouvoir marquer de points au classement WEC. La structure américaine vise une performance d'envergure sur la classique mancelle, un an après le podium décroché en 2023.

Il y a 12 h

En annonçant un résultat d'exploitation positif de 4,7 millions d'euros pour l'exercice 2024, la FIA signe ce qu'elle présente comme son meilleur bilan depuis une décennie. Ce redressement, très médiatisé, est attribué à la stratégie menée depuis l'arrivée de Mohammed Ben Sulayem à la présidence fin 2021. Présenté comme une promesse électorale tenue, ce virage financier serait le fruit d'une modernisation interne, d'un renforcement du contrôle budgétaire et d'une rationalisation des processus décisionnels. Mais à la lecture du communiqué publié ce 20 mai 2025, plusieurs éléments invitent à relativiser la portée réelle de cette annonce.

Le message est clair : après cinq années consécutives de déficit, la FIA revient à l'équilibre grâce à une transformation structurelle de sa gouvernance. Le chiffre d'affaires 2024 atteint 182 millions d'euros, en hausse de 17 % sur un an, et l'organisation annonce fièrement ne présenter aucune dette financière, avec un ratio de fonds propres de 45 %. La mise en place d'un reporting trimestriel, le renforcement du contrôle des achats et l'instauration d'un comité de pilotage sont autant de leviers cités comme moteurs de ce redressement.

Mais cette communication, très orientée sur la performance et la transparence, laisse de nombreuses zones d'ombre. Aucun compte de résultat détaillé n'est fourni, aucun mot sur le résultat net ni sur les charges exceptionnelles ou les éventuels éléments non récurrents. La progression du chiffre d'affaires n'est pas ventilée par activité : on ignore donc si cette croissance est le fruit d'une amélioration des recettes liées à la Formule 1, d'une hausse des contributions des fédérations membres, ou d'une variation du périmètre consolidé. De la même manière, les économies réalisées ne sont pas chiffrées. Rien n'est dit sur une éventuelle réduction des aides versées aux ASN, sur une réorganisation de la masse salariale ou sur une rationalisation des événements soutenus. Autant d'éléments pourtant indispensables pour juger de la solidité d'un retour à l'équilibre.

Le ratio de 45 % de fonds propres, s'il semble rassurant, reste flou dans son périmètre : s'agit-il du total bilan ? d'un calcul sur les seuls capitaux permanents ? Aucune donnée comparative n'est fournie pour mesurer l'évolution par rapport aux années précédentes. En outre, la publication du rapport d'activité 2024 est annoncée pour juin, soit après la diffusion du communiqué, ce qui empêche toute vérification immédiate des chiffres avancés. Cette dissymétrie temporelle entre communication et publication comptable donne l'impression d'une volonté de maîtriser le discours public en amont.

Sur la forme, le communiqué relève davantage de la communication politique que d'un exercice de reddition de comptes classique. Il met en scène le président et son équipe comme artisans uniques de cette réussite, dans une logique de bilan de mandat, en insistant sur les engagements tenus. Mais dans un contexte où la FIA a été régulièrement critiquée depuis 2022 pour ses prises de position, sa gestion interne ou ses relations parfois tendues avec la F1, ce coup de projecteur budgétaire ressemble aussi à une tentative de reprise de contrôle du narratif à l'approche de la prochaine Assemblée Générale.

Il ne s'agit pas ici de nier la réalité d'un redressement financier tangible, ni de suspecter la véracité des chiffres avancés. Mais pour être crédible, une communication financière ne peut se limiter à un tableau flatteur dépourvu de détails concrets. En l'état, l'annonce constitue un signal positif, mais il faudra attendre la publication du rapport d'activité complet pour évaluer la qualité réelle du redressement, la part de structurel et celle de conjoncturel, et la soutenabilité de la trajectoire désormais revendiquée comme modèle.

Il y a 11 h

Brabus Rocket GTS : missile de luxe

25/10/2024 Automobile

Brabus Rocket GTS : missile de luxe - Crédit photo : Brabus
Crédit photo : Brabus 

Prenez une Mercedes-AMG SL 63... Transformez-la en shooting brake... Gavez le tout de 1000 chevaux et 1820 Nm... Mettez du carbone et du cuir à foison... BAM ! C'est la Rocket GTS de chez Brabus, dernier bébé de l'insolent préparateur allemand.

La Brabus Rocket GTS incarne une vision ambitieuse et sans concession de la haute couture automobile. Issue des ateliers du préparateur allemand, ce shooting brake d'exception repousse les limites, tant par son allure de gran turismo surpuissant que par son potentiel mécanique phénoménal.

Avec une silhouette élancée de shooting brake, entièrement en carbone apparent, et une posture agressive, large et basse, cette Rocket GTS est pensée pour impressionner dès le premier coup d'œil. Le modèle de base n'est déjà pas un ange de la route puisque les sorciers teutons ont quand même pioché chez Mercedes-AMG avec la SL 63.

Sous le capot, la Rocket GTS réunit le meilleur des deux mondes : un moteur V8 biturbo de 4,5 litres, signé Brabus, associé à une motorisation électrique. Ce système hybride de pointe délivre une puissance combinée de 1000 chevaux (735 kW) et un couple ahurissant de 1 820 Nm, bien que celui-ci soit limité électroniquement à 1620 Nm pour préserver la transmission. Le moteur thermique à lui seul développe 796 chevaux et 1 250 Nm de couple, ramené à 1050 Nm pour garantir une robustesse à toute épreuve.

L'aérodynamisme de cette Rocket GTS est soigneusement optimisé pour offrir une stabilité exceptionnelle même au-delà des 300 km/h. Le bouclier avant, intégrant un spoiler, réduit la portance à haute vitesse, tandis que les larges prises d'air assurent un refroidissement optimal des radiateurs et des freins avant. Les bas de caisse en carbone s'intègrent harmonieusement aux extensions d'ailes arrière, donnant à la Rocket GTS une largeur impressionnante de 198,5 cm, accentuant son profil unique.

Les détails ne s'arrêtent pas là. Les passages de roues abritent des jantes BRABUS Monoblock P "PLATINUM EDITION" en aluminium forgé, conçues spécialement pour ce modèle. Avec leur look monobloc à cinq branches et leur design à verrouillage central, ces roues allient légèreté et robustesse, indispensables pour dompter les performances de la GTS.

L'intérieur, quant à lui, est un véritable écrin de luxe signé Brabus. On retrouve des coutures et un matelassage en motif "Seashell Diamond" sur les sièges, les panneaux de portes et la console centrale, déclinés jusqu'au plancher de l'habitacle et au compartiment à bagages. Ce motif, précis au millimètre, montre l'attention aux détails propre à Brabus, tout comme le logo "Double-B" embossé sur les sièges. Les seuils de portes en carbone rétroéclairés par un logo BRABUS accueillent les passagers dans une ambiance exclusive où chaque élément, des pédales au volant, est minutieusement pensé pour refléter la finition haut de gamme de cette création.

À travers cette Rocket GTS, Brabus signe une nouvelle étape de son histoire, prouvant une fois de plus que le luxe et la performance peuvent être sublimés par l'audace et l'expertise.

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