Le Grand Prix d'Azerbaïdjan 2024 se déroule pour la première fois en septembre, au lieu des habituels mois d'avril ou de juin, dans le but de rendre le calendrier plus cohérent sur le plan logistique. Comme c'est souvent le cas sur un circuit urbain, Pirelli a choisi les trois composés secs les plus tendres de sa gamme : le C3 comme pneu dur, le C4 comme médium et le C5 comme tendre.
Le tracé de Bakou, long de 6,003 kilomètres et inchangé depuis 2016, comporte 20 virages. Certains d'entre eux, comme les sept premiers, sont à angle droit, tandis que d'autres, situés dans la vieille ville, sont très lents. La ligne droite, qui s'étend sur deux kilomètres, permet des vitesses maximales élevées, notamment sur la ligne de départ/arrivée. La largeur du circuit varie énormément, passant de 7 mètres au virage 8 à une largeur suffisante pour permettre à trois voitures de rouler de front dans la ligne droite principale.
En tant que circuit ouvert à la circulation urbaine le reste de l'année, l'évolution de la piste sera un facteur clé à prendre en compte pour les équipes. Les températures seront probablement plus élevées qu’en avril, et la variation des températures sur la piste, causée par l'ombre des bâtiments, pourrait jouer un rôle déterminant dans la gestion des pneus. Enfin, les rafales de vent, typiques de Bakou, pourraient perturber la maniabilité des voitures, avec des changements de direction imprévisibles dus aux bâtiments environnants, ce qui rappelle l'origine du nom de la ville, "Bākuh", signifiant "coup de vent" en persan.
Côté stratégie, Bakou est traditionnellement une course à un arrêt, avec le pneu le plus dur jouant un rôle essentiel. Bien que le tracé puisse sembler propice aux dépassements, ceux-ci sont souvent plus difficiles qu'il n'y paraît. Le DRS jouera un rôle crucial, tout comme la capacité des équipes à réagir aux imprévus, car les neutralisations de course sont fréquentes sur ce circuit. En 2023, la majorité des pilotes ont débuté la course en médium avant de passer au dur suite à l'intervention de la voiture de sécurité au 11e tour.
Sébastien Ogier puissance 7, leader suprême du Rallye du Mexique
20/03/2023 Championnat du monde des rallyes
Sébastien Ogier, retraité à temps partiel du WRC, est devenu le recordman de victoires au Mexique avec son nouveau triomphe sur sa Yaris, devant Thierry Neuville sur Hyundai et les autres Toyota d'Evans et Rovenperä.
Le rallye du Mexique a vu Sébastien Ogier remporter une victoire impressionnante, faisant preuve d'une maîtrise totale tout au long de l'événement. C'était une belle victoire, mais Ogier avoue avoir dû travailler dur pour la remporter. Le rallye du Mexique est l'un des plus difficiles du calendrier, avec des routes accidentées et une altitude élevée qui peut poser des problèmes pour la voiture et les pneus. Ils ont réussi à rester concentrés et à bien gérer la course.
Déclaration d'Ogier : "Pour être honnête, je me suis concentré sur moi-même le premier jour. Je savais qu'avec ma position de départ [cinquième sur la route], j'avais un bon package pour être compétitif. Honnêtement, je suis resté calme, j'ai vu le temps d'Esapekka [Lappi] et je savais que le plus important était de me concentrer sur moi-même et de connaître une journée propre. Il était plus rapide, mais même en discutant avec Vincent [Landais, son copilote] à ce moment, je lui ai dit que je ne pensais pas qu'il faille changer d'approche tant la route était encore longue... Je voulais bien contrôler la voiture et en faire plus. Malheureusement, il est sorti dans la première spéciale du samedi matin. Je n'ai pas aimé cela, car je voulais continuer ce combat. J'étais l'un de ses équipiers et je l'apprécie. C'est dommage que ça se soit passé comme ça, mais le rallye est parfois ainsi."
Le "patron" d'Ogier, Jari-Matti Latvala, a également exprimé son admiration pour la performance de son collègue. Pour lui, Sébastien est un pilote exceptionnel et il a été très impressionnant tout au long du rallye. Il avoue que ce qui est remarquable, c'est sa capacité à être rapide et détendu en même temps, ce qui lui permet de mieux gérer la voiture et les pneus. Le Finlandais pense qu'Ogier ets une réelle inspiration, à titre personnel et pour l'équipe.
Et Latvala a ponctué ceci par un aperçu de leur programme à venir : "Nous parlons toujours du programme. Sébastien pourrait en faire probablement plus, mais en même temps, il faut faire attention à ne pas trop lui en demander. Il fait ce qu'il fait en ce moment parce qu'il est heureux et détendu. Nous voulons garder cela."
Ott Tänak a salué lui aussi la performance du Français, déclarant qu'il est l'un des meilleurs pilotes du monde et que c'est toujours un grand défi de le battre. La constance d'Ogier tout au long du rallye et sa capacité à s'adapter aux différentes conditions sont époustouflantes et il attend avec impatience les prochains rallyes où ils pourront de nouveau se mesurer les uns aux autres.
Kalle Rovanperä, qui a terminé à la quatrième place, a souligné les efforts de l'équipe pour faire face aux défis du rallye : "Nous savions que ce serait un week-end difficile comme nous étions en quelque sorte en train d'ouvrir la route [après le premier problème de Tänak]. Je ne pouvais pas en attendre beaucoup plus et j'ai fait tout ce que j'ai pu. Quand vous partez là le vendredi, c'est toujours difficile de monter sur le podium dimanche, mais je suis content puisque nous avons fait tout ce que nous pouvions. Dans la Power Stage, nous avons perdu l'aileron arrière dans un virage et je ne pouvais plus attaquer autant sans l'appui. Nous avons raté des points là, mais on ne pouvait rien faire face à Sébastien. Félicitations à lui, il a fait de l'excellent travail."
De son côté, Cyril Abiteboul, directeur général de l'équipe Hyundai, a noté l'importance de la fiabilité dans la réussite de l'événement. Pour lui, le rallye du Mexique est un événement très difficile pour les voitures, avec des conditions très variables et des routes très accidentées. Il est donc essentiel d'avoir une voiture fiable qui peut résister à ces défis. Il se dit donc très fier de l'équipe d'avoir réussi à obtenir un tel résultat avec une voiture qui a été à la hauteur de ces défis.
Côté adaptation, le Français, petit nouveau en rallye avoue : "Je pense que je comprends mieux le sport, mais j'ai encore besoin de comprendre comment je peux apporter plus clairement une meilleure contribution. Il est vrai qu'être directeur d'équipe en Formule 1 avec un casque en regardant toutes les données et les décisions clés pendant l'événement est vraiment différent d'être assis dans une pièce assez éloignée de toute l'action, mais j'ai toujours besoin de comprendre cela. Il est toutefois évident que ce rallye m'a été très positif."
En fin de compte, la septième victoire de Sébastien Ogier au rallye du Mexique a été un rappel de sa compétence et de son talent. Avec un tel niveau de maîtrise et de détermination, il est difficile de voir comment quiconque pourrait battre Ogier lors des prochains rallyes... auxquels il participera. Pour les fans de rallye, cependant, cela signifie qu'il y aura encore beaucoup de belles courses à voir et de performances inspirantes à admirer de la part de pilotes tels que Ogier, Tänak et Rovanperä.
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