Les commissaires ont étudié l'incident entre Carlos Sainz (Ferrari numéro 55) et Sergio Pérez (Red Bull numéro 11) lors du Grand Prix d'Azerbaïdjan 2024.
Les deux pilotes se sont percutés peu après le virage 2 au tour 50. Sainz avait dépassé Pérez après le virage 1 et était complètement devant à l'apex du virage 2. Cependant, en raison d'une sortie de virage moins optimale pour Sainz, Pérez a tenté de le doubler par l'intérieur.
L'analyse des commissaires a montré que les deux pilotes ont conservé une trajectoire stable sans mouvements brusques.
Sainz a légèrement dérivé vers Pérez, qu'il avait du mal à voir, tandis que Pérez, bien qu'en meilleure position pour anticiper le mouvement, n'a pas fait suffisamment d'efforts pour éviter le contact.
Les commissaires ont conclu qu'il s'agissait d'un incident de course classique, avec aucune responsabilité dominante attribuée à l'un des pilotes. Par conséquent, aucune action supplémentaire n'a été prise
Les hacks aérodynamiques de Mercedes et d'Aston Martin seront interdits en 2023
24/11/2022
Les dernières modifications du règlement technique de la F1 rendront illégaux l'aileron arrière hongrois d'Aston Martin et l'aileron avant miaméen de Mercedes.
A Miami, l'écurie Mercedes avait introduit un aileron avant avec des plaques d'extrémité radicales. Quant à Aston Martin, ils avaient également joué avec la réglementation pour avoir un aileron arrière plus sculpté, introduction faite en Hongrie.
L'aileron avant de Mercedes se servait des flaps pour les fixer différemment sur la section extérieure. L'extrémité des volets horizontaux était étirée vers l'avant pour se fixer sur la partie perpendiculaire de l'aileron. La partie arrière basse de la plaque d'extrémité se retrouvait donc "libre", modifiant l'écoulement du flux d'air.
Pour Aston Martin, il était question de s'affranchir de la nouvelle courbe entre la plaque d'extrémité et les plans horizontaux de l'aileron en lui-même. Ceci permettait ainsi de se rapprocher du design de l'an dernier. Il faut savoir que les courbes introduites cette saison permettaient de limiter les perturbations aérodynamiques et donc permettre que les voitures se suivent mieux.
Nikolas Tombazis, directeur technique du département monoplace de la FIA, indique que la fédération reste ouverte aux innovations. Cependant, elle reste fidèle à l'objectif initial des règles 2022, mentionné dans l'article 3.2.1 du règlement technique :
« Un objectif important du Règlement à l'article 3 est de permettre aux voitures de courir de manière serrée, en veillant à ce que la perte de performances aérodynamiques d'une voiture qui suit une autre voiture soit réduite au minimum. Afin de vérifier si cet objectif a été atteint, les Concurrents pourront être tenus, sur demande, de fournir à la FIA toute information pertinente. »
Au demeurant, des discussions avaient déjà eu lieu et les deux écuries savaient que leurs innovations, malgré la conformité règlementaire, ne plaisaient pas à la F1 et seraient interdites. Là, c'est plus que clair et les zones grises du règlement sont comblées : nous ne verrons plus ces astucieuses innovations dès l'an prochain. Et ne parlons même pas de l'aileron avant de Mercedes amené au COTA et jamais utilisé ; cet aileron amenait un détournement des séparateurs des deux volets supérieurs en les muant en déflecteurs conséquents.
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