Le 11 octobre 2024, Elon Musk a dévoilé le Robotaxi lors de l’événement "We, Robot" organisé devant les studios Warner Bros. à Burbank, Californie.

Ce véhicule électrique, entièrement autonome et sans volant ni pédales, symbolise une révolution dans la mobilité urbaine. Musk a précisé que le Robotaxi pourrait être produit dès 2026, avec un prix annoncé sous les 30000 dollars (27400 euros).

Ce "cybercab" à deux places, conçu pour une utilisation via une application similaire à Uber, permettra également à ses propriétaires de le mettre à disposition d’autres passagers. Le coût d’utilisation devrait être particulièrement compétitif, avec une consommation énergétique estimée à environ 12 centimes d’euro par kilomètre grâce à la recharge inductive.

Bien que Tesla ait déjà manqué plusieurs délais sur l’autonomie complète, la firme espère que ses technologies de conduite autonome non supervisée seront disponibles dès 2025, mais sur les Model 3 et Model Y dans les états américains comme le Texas et la Californie.

Il y a 22 h

Lors de l'événement "We, Robot" organisé devant les studios de la Warner en Californie, Tesla a levé le voile sur le Robovan, un véhicule capable de transporter jusqu'à 20 personnes.

Ce van, lui aussi entièrement autonome et électrique, sera équipé d'une technologie de recharge inductive, supprimant la nécessité de brancher le véhicule. Conçu pour des usages multiples, allant du transport collectif au transport de marchandises, le Robovan se distingue par sa flexibilité.

Elon Musk a mentionné qu'il pourrait résoudre les défis liés aux déplacements en haute densité, comme transporter une équipe sportive complète.

La production devrait démarrer en 2026, dans l'optique de répondre à une demande croissante pour des solutions de mobilité autonomes adaptées à la fois aux flottes commerciales et au grand public. Tesla espère que le Robovan jouera un rôle clé dans la transformation des transports en commun autonomes à grande capacité.

Il y a 22 h

Haas a donc présenté sa livrée modifiée avec les logo TOYOTA GAZOO Racing dans le cadre du partenariat entre l'écurie de F1 américaine et la marque japonaise.

On remarquera l'inclusion timide du logo Toyota GR sur le museau de la VF-24 et des autocollants plus marquants sur l'aileron arrière ou les rétroviseurs car, selon l'aveu des pontes de Toyota : ce n'est pas le "retour de Toyota en F1".

Tomoya Takahashi, CEO GAZOO Racing, a expliqué sans détour : "Certains pourraient conclure : « Toyota est de retour en F1 ! » Mais ce n'est pas le cas."
Il a ensuite complété : "Cette voiture de course Haas arbore le logo TOYOTA GAZOO Racing. Nous, TOYOTA GAZOO Racing, et MoneyGram Haas F1 Team avons convenu d'un partenariat technique concernant la formation des jeunes pilotes et d'autres personnes et le développement des véhicules de l'écurie Haas."

Akio Toyoda, a.k.a. Morizo, a également expliqué : "Veillez à ce que les gros titres de demain ne soient pas : « Toyota revient enfin en F1 »."
A quoi il a rajouté : "Il serait plutôt formidable de voir des gros titres et des articles qui incitent les enfants japonais à rêver de la possibilité qu'eux aussi puissent un jour conduire les voitures les plus rapides du monde [les F1]."

Il y a 18 h

Brembo a annoncé l'acquisition d'Öhlins Racing, spécialiste des suspensions haute performance pour motos et voitures, pour un montant de 405 millions de dollars (une peu plus de 370 millions d'euros).

Cette acquisition, la plus importante de l'histoire de Brembo, permet au groupe d'élargir son offre de solutions intégrées pour le marché automobile.

Öhlins est réputé pour ses technologies de suspensions de pointe et son implication dans les grands championnats de sport automobile tels que le MotoGP, la F1, et le Superbike.

L'acquisition, qui nécessite encore des approbations réglementaires, devrait être finalisée début 2025.

Il y a 18 h

BMW annonce la production en série limitée du roadster Skytop, après l'engouement suscité lors du Concorso d'Eleganza Villa d’Este 2024.

Ce modèle exclusif, limité à 50 exemplaires, reprend le design élégant du concept initial. Propulsé par un V8 de 625 ch, il offre une accélération de 0 à 100 km/h en 3,3 secondes grâce à la transmission intégrale xDrive.

Conçu avec des matériaux de haute qualité et un savoir-faire artisanal, le Skytop arbore un design inspiré des légendaires roadsters BMW, tels que le Z8, et se distingue par son intérieur raffiné et ses équipements premium.

Il y a 18 h

Liam Lawson, qui prend la place de Daniel Ricciardo dès le Grand Prix des États-Unis au COTA et pour le reste de la saison 2024 chez VCARB (Visa Cash App RB, écurie junior de Red Bull), raconte pourquoi il a choisi le numéro 30 pour sa carrière en F1 (alors qu'il arborait le numéro 40 temporaire).

"Je vais courir avec le numéro 30, parce que c'est le numéro avec lequel je cours depuis mes 8 ans. Ce n'était pas en fait le tout premier numéro avec lequel j'ai roulé, c'était le 18, mais lors de ma première année en karting, j'ai intégré une équipe et il y avait un gars qui s'occupait de moi."

"Il était mon idole à l'époque", explique Lawson. "Il est devenu comme un héros, une idole quand j'étais gamin en karting, et il courait avec le numéro 30, alors j'ai choisi le 30 à cause de lui. Il m'a tout appris sur le karting quand j'étais plus jeune, et en gros, j'ai gardé ce numéro jusqu'à aujourd'hui. Je lui ai aussi dit que j'allais amener notre numéro en Formule 1 et il était putain d'emballé [fucking stoked] !"

Il y a 15 h

Lewis Hamilton : au-delà de la piste, un horizon sans limites

02/04/2024

Lewis Hamilton : au-delà de la piste, un horizon sans limites - Crédit photo : Mercedes - Jiri Krenek
Crédit photo : Mercedes - Jiri Krenek 

Lewis Hamilton, entre passion et transition : du circuit de F1 aux plateaux de cinéma et aux podiums de mode, le pilote esquisse pour GQ son après-sport tout en visant un dernier triomphe avec Mercedes avant de rejoindre Ferrari.

Dans une interview donnée à GQ, Lewis Hamilton s'est confié sur pas mal de points : "l'après-F1", ses hobbies, son engagement dans le cinéma, la mode mais aussi et surtout la F1. Il se confie ainsi sur cette dernière saison avec Mercedes, ce dernier défi avant le passage chez Ferrari, et revient, une fois de plus sur la controverse Abou Dabi 2021.

Lewis Hamilton, dans les moments intermédiaires de ses 18 saisons en Formule 1, a côtoyé des légendes de divers domaines tels que le cinéma, la musique et la mode, des univers pour lesquels il a développé une affinité croissante tout en devenant le pilote le plus victorieux de l'histoire de la F1. Cette interaction l'a amené à réfléchir profondément sur la préparation à la vie après le sport, un sujet de conversation récurrent avec les athlètes vieillissants qu'il a rencontrés.

"J'ai parlé à tant d'athlètes incroyables, de Boris Becker à Serena Williams, en passant même par Michael Jordan", explique Hamilton, 39 ans. "En discutant avec des légendes que j'ai rencontrées en chemin, certaines à la retraite ou d'autres encore en compétition, et cette peur de ce qui vient ensuite, le manque de préparation pour l'après. Beaucoup d'entre eux ont dit : 'J'ai arrêté trop tôt.' Ou : 'Resté trop longtemps.' 'Quand c'est fini, je n'avais rien planifié.' 'Mon monde entier s'est écroulé parce que toute ma vie a été dédiée à ce sport.'"

"Plusieurs parmi eux exprimaient cela en disant : 'Je n'avais pas planifié et c'était un peu le bazar parce que j'étais vraiment perdu après. Il y avait un tel vide. Un tel trou. Et je n'avais aucune idée de comment le combler. Et j'étais tellement pressé au début d'essayer de le combler que tu le comble avec la mauvaise chose. Et tu fais quelques erreurs. Et puis finalement, tu trouves ton chemin.' Certains ont pris plus de temps. Certains ont pris moins de temps. Mais cela a juste fait réfléchir mon esprit sur : Bon, quand je m'arrête, comment éviter ça ? Et donc, j'ai pris au sérieux la recherche d'autres choses qui me passionnaient."

Issu d'un milieu modeste et ayant commencé la course à l'âge de huit ans, Hamilton a longtemps cherché l'acceptation à travers ses victoires, considérant la course comme son unique voie vers la réussite. Ce n'est que plus tard qu'il s'est senti à l'aise de diriger cette partie de lui-même qu'il avait réprimée, vers d'autres arènes créatives, découvrant que ces nouvelles passions pourraient non seulement compléter sa carrière de course, mais aussi enrichir son âme et le préparer pour la deuxième moitié de sa vie.

Sa découverte des industries créatives et son engagement dans la musique, la mode et le cinéma lui ont souvent valu des critiques, beaucoup le jugeant pour s'éloigner de l'image traditionnelle d'un pilote de course. Cependant, Hamilton considère ces activités non comme des distractions, mais comme des extensions de sa personnalité, des moyens d'expression qui lui sont essentiels.

En évoluant dans un sport qui gagne en maturité et attire de plus en plus d'investissements, Hamilton a été témoin du lissage des aspects les plus rugueux de la F1 et aspire à montrer qu'un pilote peut aussi être une personnalité complexe et multidimensionnelle. Malgré les défis et les critiques, il reste déterminé à repousser les limites de ce qu'un pilote de F1 peut être et faire, tout en se préparant pour la vie après la course, avec un intérêt particulier pour le cinéma et la mode.

Pour passer à l'univers d'Hollywood, Lewis Hamilton est engagé un projet d'envergure : la production d'un film sur la Formule 1, en collaboration avec Brad Pitt, Joseph Kosinski et Jerry Bruckheimer, l'équipe derrière Top Gun: Maverick. Ce film, potentiellement le plus attendu et le plus authentique des films de course, marque une nouvelle étape dans la diversification des passions d'Hamilton.

Depuis sa jeunesse, Hamilton a été un cinéphile assidu, et sa carrière en F1 l'a mis en contact avec des figures majeures du cinéma. Une amitié notable s'est développée avec Tom Cruise, suite à une invitation sur le tournage de "Edge of Tomorrow" (2014), renforçant son intérêt pour le cinéma. Hamilton raconte : "Mon assistant m'a appelé : 'Tom Cruise t'invite sur le plateau.' J'ai fait : 'Vraiment ?! Annule tout ce que j'ai !'"

Leur relation a nourri chez Hamilton l'ambition de participer à un projet cinématographique. Bien qu'il ait dû refuser un rôle dans "Top Gun: Maverick" à cause de son emploi du temps chargé en F1, cette expérience a semé les graines de sa future implication dans la production cinématographique.

Hamilton souligne l'importance de l'authenticité dans son projet de film sur la F1, cherchant à captiver aussi bien les aficionados de longue date que les nouveaux fans attirés par des productions comme la série documentaire (enjolivée et scénarisée un minimum...) "Drive to Survive" de Netflix. Il explique : "Mon travail a vraiment consisté à appeler les incohérences. 'Ça, ça n'arriverait jamais.' 'Voilà comment ça se passerait.' Juste leur donner des conseils sur ce qu'est vraiment la course."

Ce film ambitionne de capturer l'essence de la F1, une tâche que Hamilton prend très à cœur, conscients des défis liés à la représentation de la course à l'écran. Sa passion pour le cinéma, combinée à son expérience en F1, lui donne une perspective unique pour guider ce projet.

Hamilton ne voit pas ce projet comme un concours avec d'autres films de course ("Rush" de 2013, "Le Mans 66" de 2019 et etc.) mais comme une opportunité d'enrichir le genre. Il reste humble face aux réalisations précédentes tout en aspirant à apporter quelque chose de nouveau et d'excitant : "Je ne me sens pas en compétition avec ces films, mais je suppose que nous le serons probablement."

Si on veut résumer l'implication du septuple champion du monde dans le cinéma, on peut dire que le passage d'Hamilton du circuit de F1 aux plateaux de tournage symbolise non seulement sa quête personnelle d'expression créative mais aussi son désir d'élargir l'appréciation de la F1 à un public global, mêlant son héritage sportif à un impact culturel durable.

Avant de se plonger dans le monde du cinéma, Lewis Hamilton a exploré l'univers de la mode. Dès 2007, il assiste à son premier défilé de mode, découvrant un milieu bien plus diversifié et mixte que celui de la course, ce qui le séduit immédiatement. Il explique : "Je viens d'un monde de la course où mon père et moi étions vraiment les seules personnes de couleur. Et puis, quand je suis allé dans le monde de la mode, c'était si mélangé, si diversifié. J'ai adoré."

Son incursion dans la mode lui a valu autant d'attention que de critiques, chaque choix de style - tresses, tatouages, bijoux, puis vêtements - étant scruté et jugé quant à son impact potentiel sur sa performance ou sur l'image du sport. Cette attention s'est accrue lorsqu'il a commencé à travailler avec Tommy Hilfiger, pour qui il a conçu cinq collections entre 2018 et 2020, une expérience qu'il décrit presque comme un stage intensif.

Pour célébrer sa première collection, Hamilton s'est rendu à une fête à New York avant le Grand Prix de Singapour, un choix qu'il reconnaît n'être pas idéal comme préparation à une course. Pourtant, malgré les sceptiques, sa performance à Singapour a été l'une des meilleures, prouvant qu'il pouvait jongler entre ses passions sans compromettre sa carrière en F1. Même Niki Lauda, champion du monde à trois reprises, doutait de ces choix, mais Hamilton a fini par lui montrer qu'il était possible de conjuguer ces différents intérêts.

Aujourd'hui, l'intérêt de Lewis Hamilton pour la mode dépasse le simple désir de porter ou de créer des vêtements. Il envisage d'influencer l'industrie de manière plus ambitieuse, en soutenant des initiatives de diversité et en aidant des marques de mode indépendantes qu'il admire. Il rêve même de créer son propre groupe à l'image de LVMH, diversifié et influent. Hamilton est conscient des défis, notamment en termes de financement et de soutien structurel dont ces jeunes marques ont besoin pour s'épanouir sans se faire absorber par de grands groupes. Son engagement dans la mode reflète donc une vision à long terme, visant à transformer l'industrie de l'intérieur tout en promouvant la diversité et l'innovation.

Pour en revenir à la F1, on peut dire que l'année 2024 marque un tournant passionnant pour Lewis Hamilton, qui envisage désormais l'avenir avec une anticipation renouvelée, contrairement aux années précédentes, où sa vie était rythmée par les saisons de F1. Et la grande révélation de cette saison, voire de l'histoire de la F1, a été son départ annoncé de Mercedes pour Ferrari en 2025, introduisant une dynamique inédite : courir pour une équipe tout en anticipant le futur avec une autre.

Et Hamilton aborde cette saison de transition avec détermination, cherchant à offrir à Mercedes la meilleure année possible, malgré les réactions mitigées à son annonce. "Mon engagement envers l'équipe est exactement le même que les années précédentes : je veux tuer toutes les autres équipes. Nous voulons les battre. Ma démarche reste la même jusqu’au bout", a expliqué le numéro 44.

D'autant plus que cette saison, en 2024, Hamilton se sent au sommet de sa forme physique, s'entraînant plus dur que jamais. Il est conscient que rien n'est acquis, mais reste excité par le présent tout en concevant des plans pour l'avenir. Il mentionne avoir manifesté plusieurs de ses accomplissements, y compris son futur passage à Ferrari, une décision qui a toujours figuré parmi ses aspirations : "Je pense que c'est peut-être une manifestation plus inconsciente du début de ma vie. Mais ça a toujours été là pour moi. Pour l’instant, cependant, je vais élever Mercedes aussi haut que possible cette année."

Cette dernière saison avec Mercedes intervient après deux années sans victoire pour Hamilton, une période dominée par Red Bull et Max Verstappen. La fin de la saison 2021, marquée par une décision controversée du directeur de course, reste un souvenir douloureux pour Hamilton, bien qu'il se dise en paix avec cet épisode. Cette expérience, ainsi que le soutien indéfectible de ses fans malgré les résultats, lui ont appris l'importance de la résilience et de la capacité à rebondir.

Ainsi, quand le journaliste de GQ lui a demandé s'il a été volé en 2021, sa réponse a été : "Est-ce que j'ai été volé ? Évidemment. Je veux dire, tu connais l'histoire. Mais je pense que ce qui était vraiment beau à ce moment-là, et ce que j'en retiens, c'est que mon père était avec moi. Et nous avions traversé ces immenses montagnes russes de la vie ensemble, des hauts et des bas. Et le jour où ça m'a fait le plus mal, il était là, et la façon dont il m'a élevé était de toujours me lever, de garder la tête haute. Et je suis évidemment allé féliciter Max, sans me rendre compte de l'impact que cela aurait, mais j'étais aussi très conscient du fait qu'il y avait un mini-moi qui regardait. C’est le moment déterminant de ma vie. Et je pense que c'était vraiment le cas. Je l'ai senti . Je ne savais pas comment cela allait être perçu. Je ne l'avais pas visualisé. Mais j’en étais définitivement conscient : ces 50 prochains mètres que je marche, c’est là que je tombe au sol et que je meurs – ou que je me relève."

Hamilton envisage cette période comme une opportunité de raconter une histoire de résurgence, s'inspirant de sa passion pour le cinéma et les récits de come-back. Son engagement envers Mercedes reste total, avec l'ambition de vaincre ses rivaux jusqu'à la fin de son contrat, tout en gardant un œil sur le futur chez Ferrari. Pour faire un parallèle avec le cinéma : les gens aiment les happy ends et on espère vraiment que Lewis Hamilton termine sa carrière sur une note victorieuse, refermant ainsi en beauté son histoire en F1.

Référence GQ

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