L'écurie Aston Martin aborde le Grand Prix d'Émilie-Romagne 2025 avec une mise à jour aérodynamique d'envergure annoncée par Andy Cowell (directeur de l'écurie), matérialisée par un nouveau fond plat et une carrosserie supérieure retravaillée.

Le plancher demeure, dans le cadre du règlement en vigueur, le principal générateur d'appui ; mais pour fonctionner de manière optimale, il dépend d'un acheminement précis et maîtrisé du flux d'air, rôle dévolu à la carrosserie. L'objectif affiché est double : produire davantage d'appui aérodynamique tout en stabilisant sa répartition dans les différentes phases de roulage.

Afin d'évaluer l'efficacité de cette évolution, l'équipe procédera à un test comparatif grandeur nature, avec une AMR25 équipée de la nouvelle spécification et l'autre conservant la précédente. Cette méthode de comparaison croisée, utilisée à Imola dès les premiers roulages, permet de tirer des conclusions fiables en neutralisant les variables liées aux conditions de piste.

Cette progression technique s'appuie également sur un renfort structurel : la soufflerie flambant neuve du AMR Technology Campus est désormais fonctionnelle. Si le package introduit à Imola avait été conçu en amont, l'outil a permis de peaufiner les derniers ajustements avant son déploiement. Ce tunnel de soufflerie, à la pointe de la technologie, constitue un investissement stratégique déterminant pour les saisons à venir.

Car au-delà de la simple recherche de performance immédiate, Andy Cowell insiste sur la dimension fondatrice de ces travaux. Les méthodes d'ingénierie actuellement testées sur l'AMR25, tout comme les évolutions organisationnelles en cours, préfigurent l'approche qui sera appliquée à la monoplace de 2026. Le développement en cours dépasse ainsi le seul cadre de l'exercice en cours : il s'agit de poser, dès maintenant, les fondations techniques, méthodologiques et humaines de la future génération Aston Martin en Formule 1.

Il y a 12 h

Sprint Saturday : la F1 confirme les modifications de son format court pour la saison 2023

25/04/2023

Sprint Saturday : la F1 confirme les modifications de son format court pour la saison 2023 - Crédit photo : F1 - Getty
Crédit photo : F1 - Getty 

On le savait : le format sprint devait prendre une autre voie. C'est désormais officiel. Le samedi sera entièrement consacré à la course sprint, avec ses propres qualifications, le "Sprint Shootout". Les qualifs du vendredi soir donneront la grille de la course du dimanche.

Le format Sprint a fait ses débuts en F1 en 2021 en voyant les qualifications décalées au vendredi pour établir la grille de la course express de 100 kilomètres du samedi après-midi. Cette course Sprint donnait, quant à elle, l'ordre de départ de l'événement principal du dimanche, a.k.a. "la vraie course".

Désormais, le samedi sera une journée complètement consacrée à ce format court de course et est baptisé "Sprint Saturday". Ainsi, le vendredi auront lieu des essais libres puis la séance de qualification de la course du dimanche. Le samedi sera bien dédié au Sprint avec ses qualifs de course sprint, séance nommé "Sprint Shootout", et sa course sprint. Et, le dimanche, on retrouvera la course habituelle avec sa grille décidée le vendredi.

Concernant le Sprint Shootout, cette séance qualificative sera articulée en trois parties. On commencera par une Q1 de 12 minutes en pneus médiums (obligatoire !), avec élimination de 5 pilotes. Suivra une Q2 de 10 minutes en pneus médiums (obligatoire, bis !), avec élimination de 5 pilotes. On terminera avec Q3 de 8 minutes en pneus tendres (obligatoire, ter !).

Du côté des pénalités en week-end sprint, c'est assez simple puisque toute pénalité de grille encourue lors des premiers essais ou des qualifs et les pénalités de grille encourues lors du Sprint s'appliqueront à la course. Sinon, toute pénalité de grille encourue lors du Sprint Shootout s'appliquera au Sprint seulement.

En marge de l'introduction du format "super sprint" dès l'Azerbaijan avec ce samedi entièrement dédié au format cher à Stefano Domenicali, l'allocation moteur augmente pour 2023. Ainsi, de trois éléments, nous passons à quatre pour chacun de ces éléments : le moteur thermique, le turbocompresseur, le MGU-H et le MGU-K.

Espérons maintenant que ce format fonctionnera qu'il est plébiscité par le grand gourou de la F1 et qu'il a été, selon les récentes informations, approuvé par toutes les écuries. Quelque part, note personnelle, il est plus "logique" que l'idée initiale déjà bancale au niveau des stats et ayant subi un changement. En effet, à partir de 2022, la pole position devenait celle glanée à celui qui finissait premier des qualifs et pas à celui qui se retrouvait en pole position le dimanche suite à la course sprint comme décidé à l'introduction. A voir.

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