Une Q3 brésilienne chaotique pour Leclerc
12/11/2022
« Si j'avais été à la place de Leclerc, je serais devenu fou et j'aurais garé la voiture [...] »
Timo Glock
Alors que les possibilités qui auraient réellement récompensé le pneu intermédiaire en Q3 étaient faibles (inexistantes ?), Charles Leclerc a été le seul pilote à prendre la piste avec ces pneus.
Laurent Mekies, directeur sportif de Ferrari, a expliqué la décision de diviser les stratégies à cause de prévisions météorologiques qui suggéraient une pluie imminente. Mais comme l'a dit le pilote monégasque : "On attendait une pluie qui n'est jamais venue."
Timo Glock, "héros" de ce circuit pour certains et commentateur à Sky Sport Allemagne, a ainsi clamé : "Si j'avais été à la place de Leclerc, je serais devenu fou et j'aurais garé la voiture sur la piste et j'aurais dit 'vous le faites ' au mur [des stands]. Ferrari s'est révélée être une équipe chaotique lors de ces qualifications. Pour moi c'est complètement incompréhensible comment il a été possible d'envoyer le pauvre Charles Leclerc en piste avec les intermédiaires, ça avait du sens si à ce moment là il pleuvait, mais la piste était sèche et la pluie ne tombait pas déjà du ciel."
Pour en revenir aux explications de l'ingénieur français, Mekies a indiqué à Sky Sport F1 : "Depuis la Q1, ces qualifications ont été une loterie , nous savions que la pluie était imminente et nous avons donc divisé nos stratégies. C'était l'affaire d'une minute, une minute qui aurait pu récompenser Sainz ou Leclerc. Désolé pour Charles. Cependant, c'était un bon test pour l'avenir, nous avons pris des décisions importantes 6-8-10 fois entre les pilotes et les équipes en une heure car même en Q1 nous ne savions pas s'il fallait reprendre la piste avec des pneus intermédiaires, nous avons attendu parce que nous vu l'excellent temps de Gasly. Il y a toujours quelque chose à apprendre et le choix pour Q3 était vraiment borderline."
Le coup de poker était peut-être à tenter dans une situation confortable aux championnats du monde mais pas quand son pilote joue la place de vice-champion du monde et quand Mercedes est sur tes talons pour les constructeurs, à deux Grands Prix de la fin. Rassurons-nous, Mattia Binotto ne cesse de scander que les erreurs, c'est fait pour apprendre.
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