La petite bombe : Nico le Hulk Hülkenberg ne continuera pas chez Haas en 2025 !

Il y a 14 h

Nico Hülkenberg file chez Audi en F1 !!!

Haas venait d'annoncer qu'à la fin de la saison 2024, l'Allemand et l'écurie américaine prendraient des chemins différents !

Il y a 14 h

Petit tour hier, 25 avril, dans les stands de la Formula E, juste avant l'ePrix de Monaco.

Il y a 10 h

Jaguar a réaffirmé son engagement dans l'ère GEN4 de la Formule E jusqu'en 2030, marquant un tournant décisif dans sa collaboration avec la Formule E et la FIA. Cette décision souligne la convergence des objectifs à long terme des trois entités en matière de durabilité et d'innovation dans l'industrie automobile, tant sur les pistes qu'en dehors. Cette annonce historique met en lumière la volonté de Jaguar de se positionner comme un constructeur pionnier de la Formule E, pleinement engagé dans cette nouvelle phase du championnat.

La technologie GEN4 promet une avancée révolutionnaire dans les courses de véhicules électriques, avec des améliorations significatives en termes d'efficacité énergétique, de performance en course et de normes de sécurité. La nouvelle plateforme GEN4 introduira des caractéristiques telles qu'une capacité de régénération pouvant atteindre jusqu'à 700 kW et une puissance poussée jusqu'à 600 kW, équivalent à environ 816 chevaux. Ce bond technologique réaffirme l'engagement de Jaguar TCS Racing à développer des solutions de course durables tout en propulsant sa propre trajectoire technologique vers de nouveaux sommets.

Il y a 9 h

Verstappen triomphe devant Alonso et Ocon à Monaco avec une fin de course sous la pluie

30/05/2023

Verstappen triomphe devant Alonso et Ocon à Monaco avec une fin de course sous la pluie - Crédit photo : RB Content Pool - Getty Images
Crédit photo : RB Content Pool - Getty Images 

Une course d'abord sèche qui se pimente finalement avec une pluie méditerranéenne : c'était le Grand Prix de Monaco 2023, gagné par Verstappen. Alonso voit la victoire s'échapper à cause de ladite pluie. Ocon a résisté à Ferrari et Mercedes.

Ce Grand Prix de Monaco, c'était l'espoir d'un duel Verstappen - Alonso. Un combat de pilotes, faisant fi de leurs machines pour en découdre coup de volant contre coup de volant. Malheureusement, la réalité a été tout autre et la pluie, bien qu'amenant son lot de folie, a tué dans l'œuf les espoirs de Fernando Alonso, déjà amincis par la vitesse de Max Verstappen et de sa Red Bull.

Max Verstappen : une course menée d'une façon apparemment si facile... Et pourtant, le pilote, qui attendait la pluie pour chausser des intermédiaires, a dû prolonger son relais en médiums... 55 tours sur ces gommes, manque de grip à la fin du relais et danger lorsque la pluie s'est abattue. C'était une sacrée performance de s'en sortir.

Il y avait la menace Alonso. Krack, directeur de l'écurie Aston Martin, a avoué que le rythme n'était pas suffisant mais quand on regarde la stratégie : des durs pendant 54 tours et chausser des médiums, c'était gagnant sur le papier... Sauf que quand Fernando est sorti des stands avec des mediums pour aller chercher Verstappen, il s'est mis à pleuvoir énormément, à tel point que les médiums qui auraient pu permettre de braver les quelques gouttes qui arrosaient du côté du Portier ont forcé un nouvel arrêt un tour plus tard pour des intermédiaires.

Alonso n'a pas été énervé après la course malgré cette fameuse trente-troisième victoire qui lui file entre les doigts. En effet, Mike Krack a expliqué que la lecture de la météo était difficile et qu'ils ne s'attendaient absolument pas à une pluie d'une telle intensité. Et c'est comme ça que la stratégie d'Aston Martin a été mise à mal. On ose à peine imaginer une anticipation des verts pour donner des intermédiaires à la voiture numéro 14... Tour 55, Alonso aurait été premier et n'avait plus qu'à élargir sa voiture, comme il l'a déjà fait par le passé, pour ne pas laisser passer Verstappen (vibes de Monaco 1992 ?).

Pour la P3, Esteban Ocon a réussi à maintenir sa position sur la grille suite à des qualifs fabuleuses. Il a réussi à résister aux assauts de Sainz puis à la pression de Lewis Hamilton. Il n'a jamais pu inquiéter Alonso et encore moins Verstappen, mais "c'est un circuit de pilotes" scandait son ancien équipier, et on ne peut que le féliciter pour ça.

Pour la dimension "écurie", Franck Montagny a émis une réserve, de façon très juste : comme un résultat ici ne met pas en avant la voiture mais le talent du pilote, le coup de gueule de Laurent Rossi ne doit pas être oublié sous prétexte qu'Alpine a pu glaner un podium. L'écurie française, "l'équipe de France de la F1", ne doit pas se reposer sur ses lauriers et la piste catalane sera un bon baromètre.

Et on a eu quelques pilotes frustrés, malgré des résultats honorables. Débutons avec Charles Leclerc, qui dit qu'ils sont trop loin. "Le rythme n'était pas très bon aujourd'hui. Je veux dire, c'était en fait assez bon sur les [pneus] durs. Sur les slicks c'était bien, mais il n'y a rien à faire ici. C'était essentiellement un jeu de patience et d'attente et puis, quand nous avons commencé à attaquer, les pneus étaient un peu partis". COmment résume-t-il la situation ? "Nous avons beaucoup de travail à faire pour retrouver la performance, car pour l'instant nous sommes tout simplement trop loin."

Suit Carlos Sainz qui n'est pas en reste avec une colère audible dans sa radio pendant la course : "Je me fiche de Hamilton - c'était ****** de faible". L'Espagnol pointait du doigt une stratégie mal effectuée pour couvrir Hamilton mais qui lui a coûté cher en sortant derrière Ocon. Néanmoins, on a senti un pilote frustré qui a failli s'embrocher sur l'Alpine d'Ocon en voulant s'accaparer la P3 au début de la course. Une course à oublier pour l'Espagnol.

Puis il y a George Russell : "Pour être honnête, je m'en veux, une petite erreur nous a coûté un podium. Je suis sorti des stands confortablement devant Esteban et Lewis, il y avait un drapeau jaune au virage 5, j'ai relâché et dès que j'ai appuyé sur les freins, j'ai bloqué [les roues] et suivi le drapeau jaune". Pour le jeune Britannique, c'était des conditions de course qu'il fallait maximiser, même si Toto Wolff pense que l'écurie est à nouveau sur la voie de la victoire avec le nouveau package pontons-suspension avant.

Enchaînons avec Pierre Gasly qui s'est dit heureux du résultat global de l'écurie mais tellement désenchanté personnellement : "De mon côté, je suis évidemment déçu et un peu confus des décisions que nous avons prises, car nous étions P3 au moment où la pluie arrivait, donc je me frottais un peu les mains car c'était le scénario parfait pour nous, et puis nous avons décidé de rentrer aux stands pendant deux tours avec les slicks avant de devoir passer aux intermédiaires". Sept tours en médiums avec l'espoir d'un podium puis obligé de chausser des intermédiaires, pour finir P7, le bilan peut effectivement sembler mitigé.

Enfin, on a Pérez, qui a fini P16, mais qui ne se voilait pas la face en partant dernier sur la grille : "Nous savions que c'était le prix que nous allions payer". Lot de consolation ? Cinq arrêts aux stands, dont le plus rapide de l'épreuve ! Ca c'est utile pour la bataille au championnat pilotes... Il a aussi eu quelques anicroches avec Stroll (le Mexicain a été ridicule en sortie du Tunnel) et une Haas (au prix de son aileron avant). Et on peut aussi lui mettre une note sympathique pour l'accouplement de sa voiture avec celle de Russell qui revenait en piste, sans rien voir selon ses dires, à Mirabeau. Cet accrochage était très graphique mais heureusement sans gravité. Un week-end urbain réellement mauvais pour le "King of the streets" que nous vend la F1.

Du côté des heureux, il n'y avait pas que le trio de tête puisque Lewis Hamilton reste positif, content de la progression : "À l'approche du week-end, je ne savais pas où nous en serions donc d'avoir terminé quatrième et cinquième, c'est vraiment de beaux points pour l'équipe". Il a d'ailleurs hâte de tester les améliorations de sa voiture sur le circuit de Barcelone, tracé de test par excellence, bien connu des pilotes.

Autre note positive : les McLaren ! Norris et Piastri ont terminé dans les points, devant Bottas sur son Alfa Romeo et de Vries dans son AlphaTauri, qui s'en sort plutôt bien puisque son coéquipier Tsunoda s'est plaint de ses freins en course et n'a pu finir que P15. Il faut croire que les livrées spéciales portent un peu bonheur à McLaren et que Brown, présent aux 500 Miles d'Indianapolis, a gardé sa malchance outre-Atlantique. Le bilan est donc positif pour le Britannique, troisième fois consécutivement dans les points à Monaco, et le rookie australien, deuxième fois dans les points cette saison.

Dans les grands perdants, en plus de Pérez, on a Stroll qui a abandonné après une course d'agonie et une fin sans frein, les Haas dont KMag (auteur du plus beau dépassement de la course) qui a dû jeter l'éponge au tour 70 et les Williams qui n'ont pas réellement brillé sous le soleil (puis la pluie) monégasque. Espérons pour eux que les choses soient bien différentes à Barcelone.

Pour en revenir aux Haas, pour le mot de la fin, on a encore une nouvelle sortie de leur directeur d'écurie, l'inénarrable Guenther Steiner : "Nous avons reçu une pénalité - nous ne savons pas pourquoi au premier tour - encore une fois, une incohérence de la part de la FIA, mais cela semble être ce qui est maintenant normal". Allez, on se voit en Espagne.

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