Lando Norris a inauguré un casque inédit pour le Grand Prix de Bahreïn 2025, disputé de nuit du 11 au 13 avril.
Ce modèle, qu'il devrait logiquement arborer à nouveau en Arabie Saoudite ce week-end (18-20 avril), tranche radicalement avec son design habituel.
À première vue, il s'agit d'une version inversée de son casque standard : le jaune fluo cède sa place au noir profond, tandis que les motifs noirs habituels se parent d'un jaune éclatant.
L'ensemble est accentué par un effet pailleté, pensé pour capturer la lumière artificielle des courses nocturnes.
Ce casque, conçu pour briller sous les projecteurs, complète ainsi la panoplie du pilote McLaren, auteur d'un podium remarqué à Sakhir après une qualification en demi-teinte.
Il y a 13 h
Après avoir présenté une première version numérique nue de sa GMR-001 en décembre, Genesis passe à l'étape suivante avec la révélation de son prototype grandeur nature, habillé pour la première fois de sa livrée officielle.
Exposée au salon de New York, cette version statique à l'échelle 1:1 arbore un dégradé du orange magma vers le rouge profond, signature visuelle de Magma Racing, la structure dédiée à l'endurance du constructeur coréen.
Ce modèle physique donne un premier aperçu concret de la silhouette finale de la future LMDh, construite sur un châssis Oreca et dotée d'un groupe motopropulseur hybride dont les spécifications restent à confirmer. L'architecture rappelle les lignes directrices des Hypercars actuelles : cockpit centré, flancs sculptés, appendices aérodynamiques intégrés dans une enveloppe lisse, et feux à double ligne conformes à l'identité Genesis.
Avant ses débuts en WEC en 2026, Genesis Magma Racing prépare le terrain en ELMS avec un proto Oreca 07 confié à IDEC Sport. La structure s'est déjà illustrée à Barcelone avec une victoire LMP2, en parallèle d'un travail de développement confié à deux références de l'endurance : André Lotterer et Pipo Derani.
Genesis soigne sa montée en puissance, en exposant non seulement une carrosserie réaliste mais aussi une image de marque construite autour d'un projet cohérent. La GMR-001 entre ainsi dans sa phase concrète, avec Le Mans en ligne de mire.
Il y a 13 h
La Scuderia Ferrari aborde la cinquième manche du championnat, à Djeddah, avec l'ambition de confirmer les premiers signaux encourageants entrevus à Bahreïn et au Japon. La course sur le tracé ultra-rapide de la Corniche vient clore un triple-header dense, durant lequel l'équipe italienne a déployé ses premières évolutions significatives sur la SF-25, en particulier un nouveau fond plat, un diffuseur remanié et des appendices revus autour du pilier d'aileron arrière. En attendant la publication des documents techniques habituels, aucune nouveauté n'a encore été listée officiellement pour Djeddah, mais la communication de Ferrari laisse peu de doute sur la poursuite du programme d'évolution.
Du côté de Maranello, les efforts se poursuivent pour faire progresser une monoplace qui, selon les mots de Frédéric Vasseur, commence à montrer de meilleurs signes. Le directeur d'équipe souligne : "À Sakhir, nous avons fait de petits progrès en termes de compétitivité, grâce à une monoplace plus performante et à un bon week-end de l'équipe en qualifications comme en course." Le Français insiste également sur la méthode adoptée par la Scuderia : "Nous devons rester concentrés sur nous-mêmes, car c'est la meilleure manière d'exploiter au maximum le potentiel dont nous disposons et de progresser régulièrement pour combler l'écart qui nous sépare encore des équipes devant."
Le programme technique de Ferrari reste donc dans une phase exploratoire : il s'agit autant de collecter des données que de fiabiliser les nouvelles pièces, en attendant de valider définitivement la direction prise. Le fond plat introduit à Bahreïn intègre une géométrie de tunnel venturi modifiée, des déflecteurs latéraux redessinés, un bord de plancher allongé et un diffuseur retravaillé dans sa rampe et son extrémité arrière. Ce package, dont Lewis Hamilton a salué le potentiel en évoquant des "pas en avant" dès le vendredi au Sakhir, a été accompagné d'ajustements aérodynamiques secondaires, comme les ailettes en L sur le pilier central de l'aileron arrière, destinées à améliorer la synergie entre l'échappement thermique, le beam wing et le diffuseur.
À Djeddah, la nature du circuit — vitesse moyenne supérieure à 250 km/h, longues courbes en appui et murs rapprochés — impose des contraintes bien différentes de celles de Suzuka ou de Sakhir. C'est donc un terrain d'analyse précieux pour juger de la robustesse du package aérodynamique, notamment sur les volets de stabilité latérale et de rendement à haute vitesse. Dans ce contexte, Sergio Bondi, responsable de la logistique de l'équipe, a glissé un indice intéressant sur la présence de nouveautés à Djeddah. "Durant le triple header, le plus grand défi a été de gérer le flux constant de pièces entre Maranello et la piste, qu'il s'agisse de pièces de rechange ou d'évolutions." Autrement dit, Ferrari continue d'acheminer des composants neufs sur chaque étape de cette tournée, confirmant la volonté de valider ses évolutions sur un panel de circuits variés.
L'approche adoptée à Bahreïn, avec une comparaison directe entre les deux voitures et un travail de corrélation accru, pourrait bien se poursuivre en Arabie Saoudite. La recherche de régularité sur un tour, priorité affichée par Hamilton depuis le début de saison, passe aussi par une meilleure compréhension du comportement aérodynamique à différents régimes de hauteur de caisse — un domaine clé sur ce type de tracé, où les variations de vitesse peuvent brutalement déséquilibrer une monoplace trop pointue.
La suite du programme chez Ferrari consistera donc à vérifier si les promesses entrevues se traduisent en performance sur un circuit rapide et peu tolérant. La Scuderia ne vise pas encore les sommets, mais elle tente de construire, étape par étape, les fondations d'un retour progressif aux avant-postes. Comme souvent à ce stade de l'année, la capacité à extraire le maximum d'un package évolutif prime sur la recherche immédiate de résultats éclatants.
Il y a 10 h
En ce 16 avril 2025, motor.es a publié un article affirmant que, selon des simulations internes chez Mercedes, les F1 de 2026 épuiseraient leur énergie électrique avant la fin de la ligne droite de Monza, ne laissant que les "540–570" chevaux du moteur thermique pour la suite.
Si le texte évoque des enjeux réels — poids des batteries, limite des 70 kg de carburant, récupération difficile sur les circuits rapides — il ne cite aucune source identifiable : ni déclaration officielle, ni document technique, ni reprise (confirmation ?) dans les sites généralement de référence en ce qui concerne les bruits de paddock (AMuS, Motorsport.com, The Race, pour ne citer qu'eux) au moment de la rédaction de ce Bref.
Des discussions techniques existent, notamment sur le ratio thermique/électrique des futures unités (actuellement 50/50, possiblement revu - toujours à prendre avec des pincettes). Mais rien ne corrobore pour l'instant les scénarios les plus extrêmes.
Par ailleurs, le même jour, Stefano Domenicali, PDG de la F1, déclarait sur Motorsport.com que remettre en cause les moteurs 2026 (cf. le fameux "retour des V10) serait une "gigantesque erreur", tout en reconnaissant la nécessité d'ajustements pour éviter une domination excessive d'un motoriste (Mercedes serait ce motoriste en avance sur les autres, rumeurs actuelles).
Ce type d'information mérite attention, mais aussi un peu de recul, surtout lorsqu'elle est relayée de manière alarmiste sur les réseaux sociaux par certains comptes peu regardants.
Il y a 7 h