Lance Stroll ne prendra pas le départ du Grand Prix d'Espagne 2025.

Aston Martin a confirmé dans un communiqué que son pilote souffre depuis six semaines de douleurs persistantes à la main et au poignet, que les médecins attribuent aux séquelles de l'opération qu'il avait subie début 2023, après sa chute à vélo.

Selon l'équipe médicale du Canadien, une nouvelle intervention est nécessaire pour traiter ces complications.

Le pilote se concentrera ensuite sur sa convalescence. Aucun remplaçant n'a été annoncé à ce stade.

Il y a 23 h

Les feux sont au vert pour une course stratégique à Barcelone, sur un circuit connu pour son usure élevée et ses longues courbes rapides. Pirelli recommande une stratégie à deux arrêts avec une séquence tendre>médium>tendre, déjà utilisée avec succès par Verstappen, Hamilton et Norris en 2024.

Le pneu dur (C1), pourtant présent dans les allocations, reste peu compétitif : il offre une adhérence insuffisante, glisse davantage dans les sections à haute vitesse, et se dégrade autant que le C2 sans contrepartie sur le rythme. Les simulations indiquent des fenêtres optimales entre les tours 13 à 19 pour le premier arrêt, et 42 à 48 pour le second. La gomme tendre est performante mais fragile : la surchauffe, notamment à l'avant-gauche, sera l'un des paramètres clés du dimanche, dans des conditions annoncées très chaudes, avec une température de piste pouvant atteindre 48°C. Le vent, soufflant en rafales jusqu'à 40 km/h dans le sens de la marche sur plusieurs sections rapides, compliquera encore la gestion du grip et la stabilité aérodynamique.

Le top 10 est globalement verrouillé sur ce scénario de base, avec un seul train de médium et un seul de dur pour la plupart. Mais Charles Leclerc, grâce à deux trains de médium conservés, pourrait opter pour une approche différente avec une deuxième partie de course allongée et un undercut anticipé vers les tours 36 à 42. Derrière, le trio médium>dur>tendre pourrait séduire des pilotes en quête d'alternative comme Tsunoda, dernier sur la grille, ou Sainz, en quête d'un coup stratégique devant son public. Ce plan permettrait un long relais central sur le pneu dur avant un final offensif en tendres, même si cette combinaison reste théoriquement moins rapide que la solution standard.

L'option à un seul arrêt est quasi exclue en raison de la sévérité de la dégradation et du bitume abrasif. Le triple arrêt n'est pas jugé compétitif non plus, sauf circonstances exceptionnelles. En 2024, Pérez avait tenté une stratégie à trois arrêts avec une alternance tendre>tendre>médium>tendre, mais n'avait pu faire mieux que P8. La course devrait donc se jouer sur l'équilibre entre gestion, rythme et précision dans les fenêtres d'arrêts. Même avec la pole position historiquement décisive à Barcelone, le placement en grille ne suffira pas : comme souvent ici, c'est la stratégie la plus propre qui fera la différence.

Il y a 7 h

Yuki Tsunoda s'élancera depuis la voie des stands ce dimanche à Barcelone. En cause, des modifications interdites apportées à sa Red Bull sous régime de parc fermé : l'équipe a changé le réglage de suspension ainsi que la spécification de l'aileron avant, contrevenant à l'article 40.9 du règlement sportif. Les commissaires ont donc ordonné un départ depuis les stands pour le Japonais, initialement 20e. Il rejoint une grille réduite à 19 voitures, Lance Stroll étant forfait pour raisons médicales.

La pole position revient à Oscar Piastri, auteur d'un tour en 1:11.546, qui partagera la première ligne avec son coéquipier Lando Norris pour un doublé McLaren inédit à Barcelone depuis 1998. Max Verstappen s'élancera troisième, devant les Mercedes de Russell et Antonelli. Hamilton et Leclerc occupent la troisième ligne. Derrière, Alonso est dixième à domicile, tandis que Sainz ne partira que 17e.

Il y a 7 h

Interrogé par Sky Sports après une course agitée conclue à la cinquième... puis à la dixième place, Max Verstappen a refusé de s'étendre sur son accrochage avec George Russell. À la question de savoir si le contact était intentionnel, le Néerlandais a d'abord botté en touche : "Est-ce que ça a de l'importance ?"

Relancé par Rachel Brookes, il a clos le sujet laconiquement : "Très bien, si vous voulez. Moi, je préfère parler de la course plutôt que d'un moment isolé."

Le pilote Red Bull, pénalisé de dix secondes pour cette manœuvre, a reconnu que la stratégie agressive en trois arrêts n'avait pas suffi à compenser le manque de rythme de la RB21 : "Si on a encore une chance au championnat ? J'en doute. Je pense qu'on est bien trop lents pour espérer se battre pour le titre. C'était encore évident aujourd'hui. On a tenté le trois arrêts et ça a plutôt bien marché, mais il le fallait, car on avait pas mal de dégradation."

Le déclenchement de la voiture de sécurité dans le dernier tiers de course a redistribué les cartes – un moment charnière pour Red Bull, contraint de monter les pneus durs, faute de trains restants : "Malheureusement, la Safety Car est tombée au mauvais moment et on n'avait plus que les durs à monter. Ce n'était pas du tout le bon choix. Quand il ne reste que six tours, tout le monde peut attaquer à fond, et toi tu es totalement limité par l'adhérence."

Fallait-il alors rester en piste avec les pneus usés plutôt que de chausser les durs ? Le triple champion du monde ne rejette pas l'hypothèse : "Des pneus frais, ça fait toujours la différence. Personne ne s'attendait à ce que les durs soient aussi mauvais. Peut-être qu'on aurait dû rester en piste, mais c'est facile à dire après coup."

Enfin, questionné sur le fait que cette manœuvre finale avec Russell pouvait ternir son image, Verstappen a sèchement répondu : "Vraiment ? C'est votre avis."

Il y a 4 h

George Russell s'est montré mesuré mais lucide après son accrochage avec Max Verstappen en fin de Grand Prix d'Espagne. Au micro de Sky Sports F1, le pilote Mercedes n'a pas caché sa stupeur face à la manœuvre du Néerlandais dans la ligne droite principale.

"J'ai été aussi surpris que vous. Ce genre de manœuvre, je l'ai déjà vu dans des jeux de simulateur ou en karting… mais jamais en F1."

Avant d'ajouter : "Au final, je termine quatrième et lui dixième. Je ne sais pas trop ce qui lui est passé par la tête. Sur le moment, ça m'a paru délibéré, donc oui, j'ai été surpris."

Quant à savoir si Verstappen méritait un drapeau noir pour cette action, Russell a préféré rester diplomate : "Ce n'est pas à moi d'en juger. Là, je ne vais pas m'étendre là-dessus, car on a déjà nos propres problèmes à régler. On essaie de faire progresser notre voiture. La Safety Car a tout chamboulé en fin de course. C'est aux commissaires de décider si c'était intentionnel ou non."

Il a néanmoins tenu à souligner l'impact que ce type d'incident pouvait avoir, venant d'un triple champion du monde : "Max est un pilote incroyable, énormément de gens l'admirent. C'est juste dommage de voir ce genre de choses se reproduire. Ça semble totalement inutile et ça ne lui apporte jamais rien de bon."

Plus tard, Russell est revenu sur l'ensemble du week-end et les contradictions du pilotage de Verstappen : "Je suis trop impliqué pour donner un avis au nom des pilotes. C'est comme à Austin l'an dernier : certains des plus beaux dépassements jamais vus, et puis on va à Mexico, et là il se tire une balle dans le pied."

"À Imola encore récemment, il fait l'un des plus beaux gestes de tous les temps… puis il se passe ça. Et ça lui coûte, à lui et à son équipe, énormément de points. Avec Charles, on était à l'agonie sur les deux derniers tours. Il aurait peut-être pu revenir se battre pour le podium. Donc non, je ne vais pas perdre le sommeil pour ça."

"Nous, on a nos propres problèmes. Et c'est de rendre cette voiture plus rapide."

Il y a 4 h

Charles Leclerc a décroché la troisième marche du podium à Barcelone, grâce à une stratégie payante et une manœuvre musclée face à Max Verstappen au moment de la relance. Les deux hommes se sont accrochés en pleine ligne droite, roue contre roue, dans une phase de défense agressive de part et d'autre.

Le pilote Ferrari est revenu sur cet épisode au micro après l'arrivée : "C'était une bataille de position pour avoir l'aspiration. Max a voulu me ramener vers l'intérieur, je ne voulais pas y aller donc j'ai essayé de le pousser de ce côté-là."

"Je l'ai décalé à gauche, il y a eu un léger contact mais heureusement sans conséquence."

Leclerc a également expliqué avoir volontairement compromis ses qualifications afin d'avoir un avantage pneumatique pour la course : "Je suis vraiment content. J'ai sacrifié les qualifs pour avoir de meilleurs pneus. Je ne savais pas si ça allait marcher mais ça a payé."

Ce podium, le deuxième consécutif après Imola, a été obtenu dans des circonstances favorables selon lui : "Je pense que P4 aurait été notre place dans une course normale. On a eu un peu de chance avec la Safety Car."

Il y a 3 h

Deuxième à l'arrivée du Grand Prix d'Espagne, Lando Norris n'a pas caché sa satisfaction après une course solide de McLaren et une belle lutte en interne. Le Britannique a reconnu la supériorité de son coéquipier tout en mettant en avant le résultat collectif.

"Oscar a fait une très belle course aujourd'hui. Je n'avais pas tout à fait le rythme pour le suivre, mais on a tout donné."

Souriant, Norris a conclu sur une note positive : "C'était une course très sympa, et finir premier et deuxième, c'est encore mieux !"

Il y a 3 h

Max Verstappen a écopé de trois points de pénalité supplémentaires sur sa Super Licence, en plus de la pénalité de dix secondes infligée après son accrochage avec George Russell lors du Grand Prix d'Espagne. Le pilote Red Bull totalise désormais 11 points sur les 12 autorisés avant une suspension automatique d'un Grand Prix. Il en perdra deux à l'issue du Grand Prix d'Autriche.

Voici les explications détaillées des commissaires : "D'après les communications radio, il était clair que le pilote de la voiture 1 a reçu de son équipe l'instruction de "rendre la position" à la voiture 63, car l'équipe estimait qu'il y avait eu une infraction antérieure de la part de la voiture 1 pour avoir quitté la piste et gagné un avantage durable (infraction pour laquelle nous avons, par la suite, décidé de ne prendre aucune mesure).

Le pilote de la voiture 1 n'était manifestement pas d'accord avec la demande de son équipe. À l'approche du virage 5, la voiture 1 a considérablement réduit sa vitesse, donnant l'impression qu'elle permettait à la voiture 63 de passer.

Cependant, après que la voiture 63 soit passée devant la voiture 1 à l'entrée du virage 5, la voiture 1 a soudainement réaccéléré et est entrée en collision avec la voiture 63. La collision a été sans aucun doute causée par les actions de la voiture 1.

Nous avons donc infligé une pénalité de dix secondes à la voiture 1."

Il y a 3 h

Dans une décision séparée, les commissaires ont conclu que Max Verstappen n'aurait pas dû avoir à rendre sa position à George Russell après le contact survenu au premier virage lors de la relance post-Safety Car. Après examen des données GPS, vidéos embarquées, images extérieures et données du système de marshalling, leur analyse disculpe le pilote Red Bull.

"La voiture 63 a tenté de dépasser la voiture 1 par l'intérieur du virage 1. Si l'axe avant de la voiture 63 était légèrement devant le rétroviseur de la voiture 1 au point de corde, le pilote de la voiture 63 a brièvement perdu le contrôle de sa monoplace et est entré en contact avec la voiture 1, la contraignant à élargir sa trajectoire et à passer par l'échappatoire.

La voiture 1 est revenue en piste à la hauteur du virage 3, devant la voiture 63. Étant donné que la sortie de piste de la voiture 1 a été provoquée par la perte de contrôle et le contact initié par la voiture 63, la voiture 1 n'a pas quitté délibérément la piste.

Par conséquent, nous avons décidé de ne prendre aucune mesure supplémentaire."

Autrement dit, Verstappen n'avait pas à rendre sa position : sa sortie large était involontaire et causée par Russell. L'ordre de Red Bull de restituer la quatrième place, mal fondé, l'a plongé dans une situation confuse – qu'il a tenté de gérer à sa manière – avant d'être pénalisé pour l'incident suivant où il rentre dans la monoplace de Russell.

Il y a 3 h

Sixième à l'arrivée du Grand Prix d'Espagne, Lewis Hamilton a eu bien du mal à masquer sa frustration en débriefant sa course. Le pilote Ferrari, visiblement contrarié, a livré un discours court et désabusé, sans chercher à entrer dans le détail.

Interrogé sur ses propos radio durant la course, où il évoquait un problème sur sa voiture, Hamilton a rapidement balayé le sujet : "Pas vraiment. Juste une mauvaise journée."

Sur la stratégie : "La stratégie était bonne. L'équipe a fait du bon boulot. C'est tout."

Relancé sur ses difficultés, Hamilton n'a pas souhaité s'épancher : "J'ai passé une très mauvaise journée et je n'ai rien à dire. C'était une course difficile. Je n'ai rien d'autre à ajouter."

Avant de conclure avec amertume : "C'était horrible. Inutile d'expliquer. Ce n'est pas votre faute. Je ne sais juste pas quoi dire."

Quant à savoir si l'équipe pourrait analyser ce qui n'a pas fonctionné : "Je suis sûr qu'ils n'y arriveront pas…"
Il est à noter que la restranscription de Sky Sports s'arrêtait à ces quelques mots mais il m'a été remonté qu'il a poursuivi ainsi : "Je suis sûr qu'ils n'y arriveront pas, c'est probablement juste moi [qui n'y arrive pas]."

Il y a 3 h

Troisième à l'arrivée du Grand Prix d'Espagne, Charles Leclerc a reconnu au micro de Sky Sports que la stratégie pneumatique de Ferrari avait fait la différence… tout comme un coup de pouce inattendu du destin. Le Monégasque a également évoqué un souci spécifique dans le dernier relais, qu'il pense avoir identifié.

"Le premier relais a été super fort, car on avait une gomme qu'on n'avait pas utilisée hier. C'était quasiment un pneu neuf qu'on avait gardé en n'allant pas en Q3, et ça a tout changé."

Mais la suite a été plus délicate : "Le deuxième relais en médiums a été moins bon que prévu. Je pense que la 4e place était possible. Heureusement, il y a eu la Safety Car à la fin. À Imola, on avait été du côté malchanceux, aujourd'hui c'était l'inverse."

En radio, Leclerc avait évoqué une explication à son manque de rythme en fin de course. Il a confirmé qu'il disposait déjà d'un début d'analyse : "Je connais les limites. Pour une raison qu'on doit encore comprendre, elles ont énormément changé entre le premier et le dernier relais."

"C'était beaucoup plus difficile à gérer à la fin. Il faut comprendre pourquoi, mais j'ai une explication. Je suis presque sûr d'où ça vient. Ce n'est pas quelque chose auquel je m'attendais. C'est nouveau depuis ce week-end."

Il y a 3 h

La FIA a publié les résultats définitifs du Grand Prix d'Espagne 2025, accompagnés des classements côté pilote puis côté constructeurs.

Il y a 2 h

Voilà la Valhalla d'Aston Martin, enfin

11/12/2024 Automobile

Voilà la Valhalla d'Aston Martin, enfin - Crédit photo : Aston Martin
Crédit photo : Aston Martin 

L'Aston Martin Valhalla associe un V8 biturbo de 828 ch à trois moteurs électriques (251 ch), offrant 1079 ch et 1100 Nm. Avec un 0-100 km/h en 2,5 s, une vitesse de 350 km/h et une aérodynamique active, cette supercar hybride promet des performances hors pair.

L'Aston Martin Valhalla, annoncée comme la supercar ultime pour les passionnés de conduite, s'impose par une combinaison éblouissante de performances sur route et sur circuit. Avec ses chiffres impressionnants et son approche technique novatrice (ou du moins actuelle), cette voiture a pour prétention de redéfinir les attentes en matière de supercars hybrides.

Le cœur de la Valhalla est une chaîne cinématique hybride rechargeable (PHEV) développant une puissance cumulée de 1079 ch et un couple de 1100 Nm. Le moteur à combustion interne est un V8 biturbo de 4,0 litres à vilebrequin à plat, spécialement conçu pour ce modèle. Produisant à lui seul 828 ch, il s'agit du moteur V8 le plus performant jamais monté dans une Aston Martin, avec une puissance spécifique de 207 ch par litre. Ce moteur est complété par trois moteurs électriques offrant une puissance combinée de 251 ch. Deux d'entre eux alimentent les roues avant tandis que le troisième est intégré à la nouvelle transmission à double embrayage et huit rapports (DCT) pour soutenir l'essieu arrière. En mode 100 % électrique, la voiture peut parcourir jusqu'à 14 km avec une vitesse maximale de 140 km/h.

Les performances sont à la hauteur de ces chiffres impressionnants : un 0 à 100 km/h expédié en 2,5 secondes et une vitesse de pointe limitée électroniquement à 350 km/h. Ces chiffres sont obtenus grâce à une gestion avancée du couple et de la dynamique du véhicule, incluant un contrôle vectoriel du couple et un différentiel arrière électronique (E-diff). Cette architecture permet également à la Valhalla de fonctionner en mode électrique sur les roues avant uniquement, renforçant son efficacité énergétique et ses capacités en régénération de l'énergie au freinage.

L'aérodynamisme actif joue un rôle clé dans les performances exceptionnelles de la Valhalla. Inspiré des technologies de la Valkyrie et de la Formule 1, ce système gère plus de 600 kg d'appui à partir de 240 km/h et maintient cette valeur jusqu'à la vitesse maximale. Les ailerons avant et arrière sont équipées de surfaces mobiles qui ajustent automatiquement l'angle d'attaque pour réduire la traînée (DRS) ou maximiser l'appui selon les besoins.

Pour être plus précis, en modes purement électrique, Sport et Sport+, l'aileron arrière actif reste replié pour préserver la silhouette de la Valhalla. En mode Race, l'aileron arrière en T se soulève de 255 mm sur de puissants vérins hydrauliques pour une déportance maximale. En conjonction avec l'aileron arrière, la Valhalla utilise un aileron avant actif dissimulé, juste devant l'essieu avant, un composant essentiel à la façon dont la Valhalla contrôle le flux d'air en mode Race.

Développé avec un mécanisme unique pour contrôler et gérer le flux d'air sur plusieurs surfaces, l'aileron avant actif est réglé pour minimiser la traînée dans sa position par défaut. Lorsque le mode Race est sélectionné, l'aileron avant passe en mode d'appui maximal avec une gamme complète de mouvements, y compris une fonction DRS automatisée lorsque le véhicule détermine qu'il doit "purger" l'appui.

Au freinage, en mode Race, l'aileron arrière se déploie principalement comme un "frein à air", fonctionnant en tandem avec l'aileron avant actif pour modifier l'équilibre de la pression et assurer une stabilité optimale tout en offrant des performances de freinage incroyables.

Le châssis monocoque en fibre de carbone offre une rigidité exceptionnelle tout en maintenant le poids à sec à seulement 1 655 kg, résultant en un rapport poids/puissance impressionnant de 652 ch par tonne. Ce châssis est complété par des sous-châssis en aluminium et un système de suspension avant à poussoirs, semblable à ceux des monoplaces de Formule 1. Les amortisseurs adaptatifs Bilstein DTX sont ajustés pour offrir un équilibre parfait entre confort sur route et précision sur circuit, avec des paramètres spécifiques pour chaque mode de conduite : Sport, Sport+ et Race.

Le freinage est assuré par des disques en carbone-céramique de 410 mm à l'avant et de 390 mm à l'arrière, pincés par des étriers monoblocs ventilés. Ces disques sont légers et résistants à la chaleur, garantissant une performance constante même lors des utilisations les plus intensives. Le système de freinage intègre également une régénération de l'énergie pour optimiser l'efficacité énergétique.

Le design extérieur de la Valhalla allie esthétique et performance. La carrosserie en fibre de carbone, disponible en finition peinte ou exposée avec un vernis au choix (brillant ou satiné), est optimisée pour minimiser la traînée tout en maximisant l'appui. Les portes dièdres facilitent l'accès à l'habitacle grâce à des seuils abaissés et une position avancée du pilier A. Chaque détail, y compris les conduits intégrés aux portières pour refroidir le moteur et la transmission, a été conçu pour améliorer les performances.

L'intérieur s'inspire de la F1, avec des sièges monoblocs en fibre de carbone, une position de conduite basse pour un meilleur ressenti, et un volant au design sportif. L'interface conducteur (HMI) présente des informations claires sur un écran monté sur colonne, incluant des graphiques détaillant le flux énergétique en temps réel. Un écran tactile central permet d'accéder aux modes de conduite et à d'autres fonctions avancées.

Avec une production limitée à 999 exemplaires et des livraisons prévues à partir de la seconde moitié de 2025, la Valhalla incarne [enfin ! Elle s'est faite attendre !] une vision moderne et audacieuse de la supercar hybride.

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Catégorie Détails
Carrosserie Monocoque en fibre de carbone avec sous-châssis en aluminium à l'avant et à l'arrière, panneaux en fibre de carbone, y compris les clamshells avant et arrière.
Dimensions Hauteur 1 161 mm ; largeur (hors rétroviseurs) 2 011 mm ; longueur 4 727 mm ; empattement 2 760 mm. Poids à sec 1 655 kg avec options légères.
Moteur thermique V8 biturbo 4,0 L, vilebrequin à plat, pression de suralimentation maximale 3,0 bars, puissance maximale 828 ch.
Motorisation électrique Trois moteurs électriques produisant jusqu’à 251 ch, deux à l’avant et un intégré à la transmission arrière.
Transmission Boîte à double embrayage 8 rapports avec différentiel arrière électronique et transmission intégrée à la propulsion électrique.
Freins Disques carbone-céramique, 410 mm à l’avant et 390 mm à l’arrière, avec assistance par régénération.
Suspension Suspension avant à double triangulation avec ressorts et amortisseurs intégrés, suspension arrière multi-bras avec barres anti-roulis.
Roues et pneumatiques Pneus Michelin Pilot Sport S5 : 285/30 ZR20 à l’avant et 335/30 ZR21 à l’arrière. Jantes forgées en aluminium ou en magnésium en option.