Romain Grosjean séduit par la vision de Ricardo Juncos et Brad Hollinger
03/11/2023 IndyCar Series
Le Frenchie Grosjean rejoint Juncos Hollinger Racing, séduit par la vision de ses dirigeants visant à établir une équipe de premier plan. Après deux ans chez Andretti, Grosjean apporte son expérience à cette équipe ambitieuse, en pleine ascension depuis 2017.
Nouveau pilote du Juncos Hollinger Racing, Romain Grosjean a hâte de découvrir un nouvel environnement de travail, après deux saisons difficiles passées chez Andretti Autosport. L’homme aux 10 podiums en Formule 1 apporte une vaste expérience à une équipe qui a découvert le championnat en 2017, et qui ne participe à temps plein que depuis 2022.
Grosjean a été séduit par la vision des propriétaires de l’équipe, Ricardo Juncos et Brad Hollinger. Les deux hommes souhaitent en effet construire une écurie solide, qui joue les premiers rôles à l’avenir, et le Français a hâte de se mettre au travail pour accompagner cette croissance.
"[C’est une] jeune équipe qui découvre, qui progresse, qui avance bien, avec une vision claire et précise de Ricardo et Brad Hollinger, qui savent où ils en sont, qui savent où ils veulent aller. Ils savent aussi que ça ne va pas se faire en un claquement de doigts. Je pense que c'est une équipe qui attire de plus en plus de talent aussi parce qu'on voit que c'est une équipe qui s'installe, qui s'établit, qui est solide et qui est présente au niveau du championnat."
En 2024, le Juncos Hollinger Racing entrera de manière officielle dans un partenariat avec McLaren. Un partenariat aux contours encore flous, mais qui peut apporter beaucoup à la jeune équipe argentine, qui va tout de même en priorité se concentrer sur sa propre performance, comme l’explique Grosjean.
"Je pense que c'est encore en discussion et en finalisation. Mais ce qui est sûr, c'est que pour le moment, on va se concentrer sur ce qu'on peut faire, nous, comment on peut se concentrer ? Après, c'est certain que si on arrive à avoir le réglage McLaren sur les 500 Miles d’Indianapolis avec les trois voitures qui étaient qualifiées dans les huit ou neuf premiers, avec plaisir, je le prends ! (rires)"
2024 sera aussi une année charnière pour l’IndyCar, qui utilisera pour la première fois des moteurs hybrides dans ces monoplaces. Dans la pratique, un supercondensateur viendra capter l’énergie cinétique gaspillée et elle sera ensuite restituée lorsque le pilote le souhaite. Le nouveau système est en test depuis plusieurs mois maintenant.
Des tests auxquels Romain Grosjean n’a pour l’instant pas pu prendre part, mais il sait qu’il pourra s’appuyer sur la base de données récoltées par Chevrolet pour se mettre dans les meilleures dispositions dès le début de la saison. Une redistribution des cartes n’est toutefois pas impossible, le centre de gravité des voitures changeant, avec une trentaine de kilos de plus sur l’arrière de la monoplace…
"C'est la grosse inconnue de l'an prochain parce que c'est un gros changement. C'est une technologie qui est encore en développement, qui a encore un peu des problèmes de fiabilité. Donc il faut qu'on comprenne comment ça, ça marche. Je pense que c'est vrai que pour les petites équipes, ça peut être encore plus un challenge que pour les grosses."
"On va essayer de s'appuyer un maximum sur la base, sur Chevrolet dans notre cas pour nous aider avec tout ce qui est outil de simulation et d'information pour pour développer ça. Mais c'est vrai que ça va, passablement changer les voitures en rajoutant une trentaine de kilos sur le train arrière, donc ça va les rendre un petit peu plus joueuses en entrée de virage."
Et une voiture joueuse, pourrait-elle plaire à Romain Grosjean ? Sa réponse, dite avec humour, est toutefois optimiste : "Tant que ça ne sous-vire pas trop ça va !"
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