Calendrier Sprint 2026 confirmé : six manches au programme

La Formule 1 a confirmé le calendrier Sprint 2026, qui comprend six épreuves réparties entre mars et octobre. Les fuites publiées cet été par Zandvoort et relayées sur Au Rupteur sont ainsi validées. Shanghai, Miami, Montréal, Silverstone, Zandvoort et Singapour accueilleront ce format.

La Formule 1 et la FIA ont confirmé ce 16 septembre les six épreuves qui accueilleront le format Sprint en 2026. Cette annonce officialise les informations déjà dévoilées prématurément par les réseaux sociaux du Grand Prix des Pays-Bas en juillet, et relayées sur Au Rupteur.

Le calendrier s'articule autour de six dates : Shanghai du 13 au 15 mars, Miami du 1er au 3 mai, Montréal du 22 au 24 mai, Silverstone du 3 au 5 juillet, Zandvoort du 21 au 23 août et Singapour du 9 au 11 octobre. Trois circuits accueilleront pour la première fois une course Sprint : Montréal, Zandvoort et Singapour. Shanghai et Miami poursuivront pour une troisième année consécutive, tandis que Silverstone retrouvera ce format après avoir organisé la toute première Qualification Sprint en 2021.

Le Sprint, introduit en Formule 1 en 2021, a progressivement pris sa place dans le calendrier avec six week-ends par saison depuis 2023. Le format actuel repose sur une seule séance d'essais libres, suivie d'une séance de Qualification Sprint le vendredi, puis d'une course Sprint le samedi avant les qualifications classiques et le Grand Prix le dimanche. Chaque journée du week-end est ainsi marquée par une session compétitive.

Selon les chiffres communiqués par la F1, l'impact du format Sprint continue de croître. En 2024, l'audience TV des week-ends Sprint a été en moyenne 10 % plus élevée que sur les autres Grands Prix. L'année 2025 a confirmé la tendance avec des hausses marquées : la victoire de Lewis Hamilton à Shanghai avec Ferrari a généré une augmentation de 84 % de l'audience en direct dans les 15 principaux marchés par rapport à l'édition précédente, tandis que la manche Sprint de Miami, remportée par Lando Norris, a rassemblé 26,6 millions de téléspectateurs, soit une hausse de 18 % sur un an.

Pour la F1 (Liberty Media), ces données confortent la place du format Sprint dans le championnat, désormais considéré comme un outil central pour dynamiser l'offre sportive et médiatique de la discipline.

Reste que la stratégie interroge : Stefano Domenicali a récemment évoqué l'idée que les Grands Prix pourraient être trop longs. En cherchant à séduire une audience habituée aux formats courts et aux contenus instantanés, la F1 prend le risque de sacrifier une partie de sa substance sportive. Les "puristes" (ces vilains aigris, bouh !) restent attachés à la durée et à la complexité des courses. Or, rien ne dit que la nouvelle fanbase, ciblée par une éventuelle "tiktokisation" du format, restera fidèle sur le long terme. À vouloir adapter la discipline aux attentes fugaces de ces spectateurs, la F1 pourrait se couper de son socle historique… tout en perdant aussi ceux qu'elle cherchait à séduire.

Le défi de fidéliser les nouveaux fans tout en préservant ses anciens admirateurs est une tâche ardue.