Grand Prix de Grande-Bretagne 2025 : stratégies et données Pirelli

Le Grand Prix de Grande-Bretagne cru 2025 s'annonce comme une véritable partie d'échecs stratégique, tant les écarts entre les prétendants sont infimes et les conditions incertaines. Silverstone offre un terrain de jeu redoutable, avec son…
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Il y a 13 h
Grand Prix de Grande-Bretagne 2025 : grille de départ définitive

La FIA a publié la grille de départ définitive du Grand Prix de Grande-Bretagne 2025 et Max Verstappen est bien en pole position devant les McLaren de Piastri et Norris. Russell est en embuscade, devant Hamuiilton et Leclerc.

Alonso a…
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Il y a 10 h
Colapinto en départ depuis la voie des stands au GP de Grande-Bretagne

Franco Colapinto s'élancera depuis la voie des stands au Grand Prix de Grande-Bretagne 2025. Comme le précise la décision des commissaires, l'Alpine n°43 a vu l'ensemble de ses éléments de groupe propulseur (ICE, turbo, MGU-H, MGU-K,…
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Vin Diesel dans le garage Ferrari saluant Hamilton

Baboulinet est dans la place !!!

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Tony Hawk à Silverstone chez Alpine

La légende du skateboard, Tony Hawk, est dans le stand Alpine à Silverstone !

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Tom Holland, interprète de Spider-Man, à Silverstone

Spider-Man est chez Williams !!!

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Piastri amer après sa pénalité sous Safety Car à Silverstone

Oscar Piastri a réagi avec retenue mais visiblement frustré après la pénalité de 10 secondes infligée pour une relance jugée dangereuse derrière la voiture de sécurité, qui a selon toute vraisemblance ruiné ses chances de victoire au Grand…
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Hadjar et Antonelli blanchis après leur accrochage sous la pluie à Silverstone

Les commissaires ont entendu le pilote de la voiture n°6 (Isack Hadjar), le pilote de la voiture n°12 (Kimi Antonelli), des représentants des deux équipes et ont examiné les données du système de positionnement et de signalisation, ainsi…
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GP de Grande-Bretagne 2025 : Norris savoure sa victoire à domicile

Lando Norris a laissé éclater sa joie après avoir remporté le Grand Prix de Grande-Bretagne devant son public, une première pour lui à Silverstone et l'un des moments les plus forts de sa carrière.

"C'est magnifique. Tout ce dont j'ai…
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Il y a 5 h
Hülkenberg savoure son premier podium après 239 Grands Prix

Nico Hülkenberg a enfin décroché son premier podium en Formule 1, à l'issue d'une course haletante à Silverstone, en montant sur la troisième marche derrière les deux McLaren. Très ému, le pilote Kick Sauber est revenu sur cet exploit…
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Il y a 5 h

Pérez dans l'ombre de Verstappen et en pleine crise de pilote numéro 2

11/10/2023

Pérez dans l'ombre de Verstappen et en pleine crise de pilote numéro 2 - Crédit photo : Red Bull Content Pool
Crédit photo : Red Bull Content Pool 

Totalement éclipsé par Max Verstappen, Checo Pérez traverse une période difficile chez Red Bull. Les réflexions de Horner et Pérez, mais aussi les observations de Berger, mettent en lumière le défi persistant pour Pérez de trouver sa place.

Checo Pérez fait couler beaucoup d'encre et fait parler beaucoup de personnes sur sa situation délicate chez Red Bull aux côtés de Max Verstappen. Dans un cercle vicieux depuis de nombreux Grands Prix, le Mexicain ne semble pas sortir la tête de l'eau. Il est devenu à Verstappen ce que Valtteri Bottas était à Lewis Hamilton.

De "Ministre de la défense" adulé par un bon nombres de fans assidus, il est maintenant le sous-fifre des médias et d'agitateurs qui suivent la F1. Il est celui qui avait un certain talent et qui a annoncé des ambitions de lutter contre "Super Max" au championnat du monde de Formule 1 mais qui devient un pilote quelconque, broyé par l'ogre néerlandais.

Horner, directeur de l'écurie Red Bull de son état, ne cesse de dire qu'il connait les capacités de Pérez. Nous connaissons sa qualité à bien gérer les pneus, à remonter en course. Mais on a aussi pu voir un garçon qui peut être très rugueux et qui s'enlise dans des situations qu'il ne doit qu'à lui-même en n'alignant pas des performances suffisantes en qualification.

Mais Christian Horner envoie des signaux paradoxaux. D'un côté, il est le premier à défendre son pilote numéro 2 mais d'un autre, il n'hésite pas à être honnête voire cru : "Nous ne pouvons pas nous permettre d'avoir un [si] grand écart [entre les pilotes] car si, comme on peut s'y attendre, la grille continue à se resserrer l'année prochaine, nous avons besoin que les deux pilotes soient au top de leur forme."

En effet, alors que McLaren (Lando Norris, Oscar Piastri), Ferrari (Charles Leclerc, Carlos Sainz) et Mercedes (Lewis Hamilton, George Russell) ont des duos plutôt équilibrés. D'autant que ces trois écuries, notamment McLaren en cette fin de saison, sont une menace potentielle pour la saison prochaine. Les ambitions de Red Bull, s'ils ont bien la meilleure voiture comme actuellement, est d'aller chercher les deux sacres et que le deuxième pilote finisse deuxième du championnat des pilotes.

Ainsi, on ne peut que comprendre le Britannique qui gère l'écurie Red Bull. Il a connu un Pérez capable de tenir la dragée haute à Verstappen tout en ne lui faisant pas suffisamment d'ombre. Mais à l'heure actuelle, le Mexicain cache encore moins son coéquipier qu'une ombrelle à cocktail camouflerait un éléphant.

Au Grand Prix du Qatar, il a lui-même avoué avoir été piégé par les circonstances de course et la règle des 18 tours par set de pneus. En effet, Sergio a expliqué : "commencer avec le pneu dur a vraiment compliqué les choses pour nous, surtout avec la voiture de sécurité en début de course. Cela signifiait que nous ne pouvions pas chauffer les pneus et ensuite nous avons fini par perdre des positions et n'avons pas pu progresser assez rapidement, et autant que nous aurions dû. Au moment où j'ai obtenu la température dans les pneus, nous avons dû nous arrêter aux stands, en raison des arrêts aux stands obligatoires."

Qu'arrive-t-il à un des plus talentueux gestionnaires pneumatiques de la grille ? Aurait-il perdu son mojo ? Horner pense que c'est l'état mental de Pérez qui est en cause, bien qu'il voit un coach psychologique. Le directeur de l'équipe Red Bull s'est même dit prêt "à [lui] fournir tout le soutien possible".

Qu'en pense le petit monde de la F1 ? Dernièrement, sur ServusTV, le sage Gerhard Berger est intervenu sur le coéquipier en difficulté de Verstappen : "Il y a des discussions sur la durée avant que Red Bull ne se sépare de Perez : je dis que Perez doit quitter Red Bull !"

Berger a expliqué ce qu'il entend par là : "C'était comme avec moi et Ayrton Senna à l'époque : je n'avais pas d'autre choix. Perez a besoin d'une équipe où il peut à nouveau progresser. Vous avez besoin d'un coéquipier que vous pouvez battre pour créer de la force. Ce ne sera pas possible pour Perez aux côtés de Max Verstappen. Il deviendra de plus en plus faible car les erreurs vont s'accumuler."

Et face au conseil de Berger concernant un départ volontaire salvateur pour Pérez, Helmut Marko a répondu pour OE24 : "Vous n'obtiendrez pas de réponse de ma part sur ce sujet, juste avant le Grand Prix du Mexique..."

Etait-ce une réflexion intéressante de la part de l'ancien pilote aux 210 Grands Prix ? Marko ne cache pas une certaine approbation avec les dires de son compatriote : "Berger le sait par expérience personnelle. Il a été en équipe avec Senna et a dû apprendre qu'il y avait quelqu'un de plus rapide et de meilleur."

Helmut Marko serait-il donc encore plus impitoyable que Christian Horner ? Même pas, on connait juste sa façon assez abrupte de parler, souvent déformée par la froideur du papier alors qu'en interview vidéo, les intonations amènent plus de dimensions à ses sorties.

Marko rejoint ainsi Horner et déclare que "Checo doit simplement donner le meilleur de lui-même, sans regarder Verstappen". Il a indiqué qu'ils essaient de l'aider chez Red Bull : "Vous voyez, il n'y a aucune critique de la part de l'équipe, seulement du soutien. Peut-être que ça marchera."

Et quelle est sa relation avec Pérez ? "Très bonne. Il m'a fortement soutenu [après ses déclarations maladroites stéréotypiques, ndlr], tout comme Max, qui a dit franchement ce qu'il pensait à certaines personnes."

L'idée exprimée par Helmut Marko semble être que Sergio Perez est actuellement dans une situation difficile en tant que coéquipier de Max Verstappen, qui est un pilote très performant. Selon Helmut, cette situation pourrait être comparée à celle vécue par Pierre Gasly en 2020, qui a aussi eu du mal à rivaliser avec Verstappen lorsqu'ils étaient coéquipiers chez Red Bull Racing.

Conclusion ? "En ce sens, la déclaration de Berger est correcte : Perez a besoin d'un changement de climat et d'équipe. Maintenant, nous verrons comment se déroulent les deux prochaines courses. Mais l'équipe et lui savent qu'il traverse une crise."

Référence OE24

 Photos (6)

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