La FIA a validé l'arrivée d'un nouveau motoriste en Formule 1 : GM Performance Power Units LLC. Cette entité, créée par General Motors et TWG Motorsports, fournira ses moteurs à partir de la saison 2029. Ce feu vert institutionnalise l'entrée du groupe américain dans la discipline reine via l'écurie Cadillac, attendue sur la grille dès 2026.

Dans un premier temps, Cadillac utilisera des blocs Ferrari en attendant l'homologation du moteur conçu par General Motors. Le développement de ce nouveau groupe propulseur est déjà en cours, avec une base technique installée à proximité du Charlotte Technical Center, en Caroline du Nord.

Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, s'est félicité de cette avancée en rappelant sa volonté d'ouvrir la Formule 1 à de nouveaux acteurs : "Accueillir GM Performance Power Units comme fournisseur officiel de moteurs pour 2029 constitue une nouvelle étape dans l'expansion mondiale de la F1 et reflète l'intérêt croissant des grands constructeurs internationaux."

Au-delà des formules de circonstance sur l'innovation ou l'inclusivité, la décision acte surtout l'entrée d'un géant américain sur un terrain longtemps dominé par les motoristes européens et japonais. Avec ce projet, General Motors cherche à s'implanter durablement dans l'univers F1, en mêlant puissance technique et symbole national.

Il y a 18 h

Le Madring qui est le tracé urbain de Madrid, initialement baptisé IFEMA Circuit MADRID F1, se dévoile un peu plus à travers une première vidéo de tour embarqué simulé. Ce circuit, qui fera ses débuts au calendrier de la Formule 1 en 2026, donne un avant-goût des défis qui attendent les pilotes dans la capitale espagnole.

Long de 5,4 kilomètres, le circuit compte 22 virages et promet une moyenne au tour avoisinant 1:34.4 selon les estimations officielles. Les monoplaces y atteindront des vitesses de pointe supérieures à 300 km/h, dans une alternance de courbes rapides et de portions techniques. Un mélange urbain "audacieux", supposé offrir du spectacle.

Il y a 14 h

La Commission F1 a validé les dernières modifications nécessaires à la mise en œuvre de la stratégie à deux arrêts obligatoires lors du Grand Prix de Monaco 2025.

Cette mesure, déjà discutée précédemment, vise à dynamiser la course en limitant les scénarios de gestion pneumatique extrême qui figent souvent le déroulé de l'épreuve.

Les amendements concernent notamment la rédaction précise de l'article applicable, afin d'éviter tout contournement de la règle et de garantir que les deux arrêts soient effectués dans des conditions normales de course, hors neutralisation prolongée.

Cette décision marque une volonté claire d'agir sur le spectacle à Monte-Carlo, sans pour autant bouleverser l'ADN du tracé.

Il y a 6 h

Un ajustement a été validé concernant le régime de parc fermé, spécifiquement dans le cas où un pilote choisirait de ne pas porter le gilet rafraîchissant autorisé cette saison sur la grille. Ce scénario, jusqu'ici peu encadré, posait des questions sur les éventuelles manipulations autorisées après une telle décision, en particulier en matière de confort et de sécurité. Le nouveau libellé précise les conditions dans lesquelles les équipes peuvent intervenir sans violer le régime de parc fermé, en gardant un équilibre entre le respect du règlement et la flexibilité nécessaire pour le bien-être du pilote.

Il y a 6 h

Les récents retards logistiques survenus lors du Grand Prix de Chine ont conduit la Commission à introduire un mécanisme réglementaire destiné à encadrer ces situations en amont.

Ce nouveau dispositif permettra à la FIA de statuer rapidement sur les dérogations applicables en cas de livraison tardive du fret, sans créer d'inégalité entre les écuries.

L'objectif est d'apporter un cadre clair dans un domaine où, jusqu'ici, les décisions étaient prises au cas par cas.

Ce point devient crucial alors que le calendrier 2025 reste dense et mondialisé, avec de nombreux déplacements intercontinentaux.

Il y a 6 h

La Commission a abordé le sujet des départs de feu observés dans les zones enherbées, comme lors du dernier Grand Prix du Japon.

Le phénomène, attribué aux frottements provoqués par les patins de titane, a incité les instances à envisager un changement de matériau, avec l'étude d'une alternative en acier.

Une réflexion est également engagée sur un éventuel traitement spécifique de certaines zones herbeuses.

Si aucune décision n'a encore été prise, cette initiative témoigne d'une volonté d'agir suite aux récents incidents japonais, incendies qui auraient pu compromettre la course s'il n'avait pas plu.

Il y a 6 h

Un amendement aux règles financières a été entériné par la FIA afin de prévoir une marge de dépenses en capital spécifique pour les nouvelles équipes rejoignant la grille.

Cette disposition anticipe l'arrivée officielle de Cadillac en 2026, qui devra investir massivement dans son infrastructure.

L'ajustement vise à garantir des conditions équitables sans alourdir les contraintes pour les équipes déjà établies.

Il s'agit là d'un point d'équilibre entre encouragement à l'expansion du plateau et préservation de la stabilité économique actuelle.

Il y a 6 h

La Commission F1 a consacré une partie de sa réunion du 24 avril à l'avancement du règlement moteur 2026. Celui-ci prévoit une unité de puissance profondément remaniée : V6 1.6 L turbo toujours présent, mais avec la suppression du MGU-H et une électrification largement accrue via un MGU-K trois fois plus puissant, visant un équilibre théorique de 50/50 entre énergie thermique et électrique.

Voici ce qu'il en ressort du dernier communiqué de la FIA ; "La Commission F1 a discuté en principe de raffinements à la stratégie de gestion énergétique pour 2026, ainsi que de mesures visant à répondre aux problèmes financiers que pourraient rencontrer les fabricants d'unités de puissance en cas de faibles performances ou de problèmes de fiabilité importants en 2026. Tous ces sujets seront examinés plus en détail par les spécialistes au sein des comités consultatifs compétents."

Premièrement, des ajustements à la stratégie de gestion énergétique ont donc été discutés. L'objectif est de garantir une performance optimale des monoplaces tout au long des courses, en tenant compte des spécificités des nouveaux moteurs hybrides qui combineront une puissance thermique réduite et une composante électrique accrue. Ces discussions visent à affiner les modalités de déploiement de l'énergie électrique pour assurer un équilibre entre performance et fiabilité.​

Deuxièmement, la Commission a examiné des mesures financières destinées à soutenir les motoristes qui pourraient rencontrer des difficultés en termes de performance ou de fiabilité avec les nouvelles unités de puissance. Ces mesures pourraient inclure des ajustements budgétaires ou des allocations supplémentaires de ressources pour permettre à ces fournisseurs de rester compétitifs dans le cadre réglementaire établi.​

Avec cinq motoristes engagés (Mercedes, Ferrari, Honda, Audi et Red Bull-Ford), la question d'une convergence technique encadrée, sans fausser la compétition ni outrepasser les plafonds budgétaires, reste au cœur des préoccupations.

Ces sujets seront approfondis dans les comités techniques spécialisés avant toute décision finale.

Il y a 6 h

Nouvelle Bugatti Tourbillon : performance et luxe réinventés

21/06/2024 Automobile

Nouvelle Bugatti Tourbillon : performance et luxe réinventés

Bugatti dévoile la Tourbillon, succédant à la Chiron et à la Veyron. Cette hypersportive redéfinit les normes avec un moteur V16 atmosphérique de 8,3 litres et trois moteurs électriques, offrant une puissance totale de 1800 chevaux. Seulement 250 unités seront produites, au prix de 3,8 millions d'euros.

La Bugatti Tourbillon, digne héritière de la Chiron et de la Veyron, introduit une nouvelle ère pour la marque en repoussant les limites de la technologie et du design. Développée avec une précision et une ingéniosité sans précédent, cette hypersportive hybride redéfinit les normes de performance et de luxe.

Pour la première fois depuis plus de 20 ans, Bugatti abandonne le moteur W16 au profit d'un moteur V16 atmosphérique de 8,3 litres, conçu en collaboration avec Cosworth. Ce moteur génère 1 000 chevaux et 900 Nm de couple. Deux moteurs électriques à l'avant fournissent 250 kW chacun, soit un total de 500 kW et 3000 Nm, tandis qu'un moteur électrique à l'arrière ajoute 250 kW et 240 Nm. Ainsi, la puissance totale combinée atteint 1800 chevaux. Grâce à cette configuration hybride innovante, la Tourbillon peut atteindre une vitesse maximale de 445 km/h avec la Speed Key, et 380 km/h en configuration standard.

La Tourbillon impressionne également par ses chiffres d'accélération : elle passe de 0 à 100 km/h en seulement 2 secondes, de 0 à 200 km/h en moins de 5 secondes, de 0 à 300 km/h en moins de 10 secondes, et de 0 à 400 km/h en moins de 25 secondes. Ces performances sont rendues possibles grâce à une boîte de vitesses à 8 rapports à double embrayage, équipée d'un différentiel électronique à glissement limité pouvant gérer jusqu'à 2 500 Nm. Le système E-Synchro offre une flexibilité maximale dans les combinaisons de rapports de vitesse, et le refroidissement est assuré par un système direct à huile haute performance.

Le châssis de la Bugatti Tourbillon, conçu en composite de carbone T800 de nouvelle génération, est une prouesse d'ingénierie alliant légèreté et rigidité. Les suspensions multibras en aluminium forgé remplacent les structures en acier de la Chiron, réduisant ainsi le poids global du véhicule à moins de 1995 kg. Les freins en carbo-céramique et les pneus Michelin Pilot Cup Sport 2 assurent une adhérence et une sécurité optimales à haute vitesse.

L'aérodynamisme de la Tourbillon est le fruit de décennies de recherche et de développement. Chaque surface et chaque arête du véhicule ont été minutieusement étudiées pour optimiser la performance aérodynamique et thermodynamique. La ligne Bugatti, la calandre en fer à cheval et les portières dièdres ne sont pas seulement esthétiques, mais aussi fonctionnelles, contribuant à la stabilité et à l'efficacité du véhicule à des vitesses extrêmes.

L'intérieur de la Tourbillon allie tradition et innovation avec des instruments de bord analogiques fabriqués par des horlogers suisses, utilisant des matériaux précieux tels que le titane, le saphir et le rubis. La console centrale, en verre de cristal et aluminium, dévoile le fonctionnement complexe des commandes et ajoute une touche de luxe intemporel. Les sièges sont fixés à la monocoque pour une légèreté optimale, et le pédalier ajustable électriquement garantit une position de conduite confortable pour tous les pilotes.

En évoquant les horlogers suisses, la marque s’est d'ailleurs éloignée de la tradition consistant à baptiser les modèles du nom de pilotes Bugatti légendaires. Ainsi, son nom – la Tourbillon – a été choisi pour exprimer à la perfection son caractère. Mot français et clin d’œil subtil à l’héritage français de Bugatti et à son siège de Molsheim, la Tourbillon tire son nom de l’invention horlogère d’un génie Suisse qui vivait en France en 1801. Totalement originale, cette création sans équivalent – à la fois belle et complexe – permettait de contrecarrer les effets de la gravité terrestre sur le garde-temps afin de garantir une mesure du temps d’une grande précision. Et 200 ans plus tard, elle est toujours considérée comme le summum de l’horlogerie.

Seulement 250 unités de la Bugatti Tourbillon seront produites, avec des livraisons prévues pour 2026. Le prix de départ est fixé à 3,8 millions d'euros, un chiffre qui dépasse la Chiron lancée en 2016 à 2,5 millions d'euros et produite à 500 exemplaires. La Tourbillon, avec ses innovations techniques et son design raffiné, s'impose comme la nouvelle référence des hypersportives, fidèle à l’esprit de la marque pour l’éternité.

Référence Bugatti

 Photos (44)

 Cliquer sur chaque image pour la voir en taille réelle.

 Vidéo