Le circuit de Yas Marina, théâtre de la finale de la saison 2024, est fidèle à la tradition avec la sélection des trois composés les plus tendres de Pirelli : le C3 (dur), le C4 (medium) et le C5 (tendre). Ce dernier sera principalement utilisé en qualifications, tandis que les deux autres seront les acteurs principaux de la course, la majorité des relais se déroulant de nuit en raison de l'horaire tardif de l'épreuve.

Depuis les modifications apportées en 2021, le tracé est plus rapide et offre davantage d'opportunités de dépassement, bien que les forces exercées sur les pneus restent faibles à moyennes, notamment en raison du faible nombre de virages rapides. La surface, peu adhérente et moyennement abrasive, évolue rapidement grâce aux nombreuses catégories annexes, comme la F4 UAE, la F1 Academy et la F2.

Les variations de température joueront un rôle clé, avec des essais libres partagés entre le jour et la nuit. Ce paramètre rend la gestion des pneus cruciale, particulièrement pour limiter les effets de graining, et favorise une stratégie à deux arrêts. L'undercut, extrêmement efficace ici, pourrait s'avérer décisif. Les pilotes tentant une stratégie à un seul arrêt devront miser sur une gestion exemplaire de leurs pneus pour éviter une chute brutale des performances.

Sur ce circuit, Lewis Hamilton détient le record avec cinq victoires, suivi de Max Verstappen, qui peut égaler ce score dimanche après quatre triomphes consécutifs. Chez les constructeurs, Red Bull mène avec sept victoires devant Mercedes (six), Lotus et McLaren ayant également inscrit leur nom au palmarès.

Il y a 11 h

Le mardi 10 décembre, après le Grand Prix, les dix équipes resteront sur le circuit de Yas Marina pour une journée d'essais cruciale en vue de la saison 2025. Chaque écurie alignera deux voitures : une dédiée à un rookie (pilote ayant disputé moins de deux Grands Prix selon les règles FIA) et une autre pour un pilote expérimenté.

Les rookies testeront les composés actuels (C3, C4 et C5) avec huit trains de pneus à leur disposition. Les pilotes réguliers travailleront sur les nouvelles gommes homologuées pour 2025, exception faite du C1, non adapté à ce tracé. Ce test sera l'occasion de découvrir le C6, un composé ultra-tendre destiné aux circuits urbains, avec un total de dix trains disponibles, dont un C2, trois C3, trois C4, deux C5 et un C6.

Contrairement aux essais réalisés lors du Grand Prix de Mexico, Pirelli ne proposera pas de programme défini pour les gommes 2025. Chaque équipe aura carte blanche pour collecter des données essentielles au développement des monoplaces de l'an prochain. Les pneus porteront des marquages spécifiques : les C2 et C6 arboreront uniquement le logo Pirelli de couleur blanche et rouge respectivement, tandis que les C3, C4 et C5 arboreront respectivement les bandes blanches, jaunes et rouges habituelles, à côté du logo.

Avec ces essais, Pirelli et les équipes espèrent affiner leur compréhension des performances pneumatiques pour l'année à venir, dans un contexte où chaque détail peut faire la différence, surtout pour de la dernière année de la réglementation actuelle.

Il y a 11 h

Jaguar a présenté la Type 00, un concept qui marque un tournant dans son passage à l'électrique. Ce modèle, dévoilé lors de la Miami Art Week, réinterprète l'identité de la marque en s'inspirant de son credo originel : "Copy Nothing". Avec une silhouette marquante – long capot, profil fastback et roues de 23 pouces – le Type 00 rompt avec les conventions des véhicules électriques traditionnels.

Le concept se distingue par deux teintes : "Miami Pink", en hommage à l'architecture Art déco, et "London Blue", qui rappelle les couleurs emblématiques des Jaguar des années 1960. L'intérieur, pensé comme un espace artistique, met en avant des matériaux comme le travertin, le laiton et des textiles tissés, tout en intégrant une technologie discrète et personnalisable.

Reposant sur une plateforme dédiée, la Jaguar Electric Architecture (JEA), ce concept préfigure une nouvelle génération de véhicules, avec un premier modèle de série annoncé pour 2025 : une GT électrique capable de parcourir jusqu'à 770 km selon le cycle WLTP. Jaguar revendique une approche radicale, mêlant design audacieux et innovation technique, pour se distinguer dans un marché de plus en plus homogène.

Cette réinvention de Jaguar, au-delà de sa communication récente façon marque de cosmétiques et de la refonte du logo (qui est devenu quelconque et sans le félin), fait grincer des dents...

Il y a 10 h

Dans le dernier communiqué d'Alpine, pour l'aperçu du dernier GP, Pierre Gasly s'est exprimé au sujet du départ d'Esteban Ocon et de l'arrivée de Jack Doohan : "Je voudrais avant tout remercier Esteban et lui souhaiter le meilleur pour l'avenir. C'était spécial d'être équipiers ensemble chez Alpine. Nous avons vécu des moments incroyables comme à São Paulo, mais aussi d'autres plus compliqués, mais le sport automobile est parfois ainsi. J'ai désormais Jack à mes côtés dans le garage et j'ai hâte d'ouvrir ce chapitre avec lui."

Jack Doohan, quant à lui, est ravi de débuter en F1 et a fait un post réseaux sociaux très respectueux pour le Normand au numéro 31 : "Je suis très reconnaissant envers Esteban avec qui j'ai beaucoup appris au cours des deux dernières années. Il a été bénéfique pour mon apprentissage et mon développement en Formule 1 et lui souhaite le meilleur pour son avenir."

Il y a 9 h

La Hyundai IONIQ 5 N, fleuron de la division sportive 'N' de Hyundai, débarque dans Gran Turismo 7 avec la mise à jour de janvier 2025. Développée sur le mythique Nürburgring, cette sportive électrique allie performance et précision.

Avant son intégration dans le jeu, elle sera mise en avant ce week-end lors des qualifications de la Nations Cup du GT World Series à Amsterdam. Mieux encore, les joueurs pourront la débloquer en participant à la campagne Viewership en regardant la finale en direct. Ne manquez pas cet événement exceptionnel !

Il y a 9 h

À quelques jours du dernier Grand Prix de la saison 2024 à Abu Dhabi auquel il ne participera pas, Esteban Ocon a partagé un message chargé d'émotion sur ses réseaux sociaux.

Remerciant les équipes d'Enstone et de Viry-Châtillon, le pilote normand revient sur ses cinq années passées au sein de l'écurie Alpine / Renault, ponctuées de succès mémorables comme sa victoires en Hongrie et son dernier podium au Brésil.

Il ne cache toutefois pas sa déception de ne pas pouvoir conclure cette aventure en piste lors de la dernière course de l'année. Il a même partagé ce qui semble être le casque qu'il aurait porté pour sa dernière course dans l'écurie française (ou ce qu'il en reste).

Sa déclaration sur les réseaux sociaux, traduite en français :
"Je tiens tout d'abord à remercier les mécaniciens et ingénieurs dans toutes les fonctions, que ce soit sur le circuit, à Enstone ou à Viry-Châtillon, avec qui j'ai travaillé ces cinq dernières saisons. Nous avons partagé tant de choses ensemble, et je suis fier de pouvoir appeler beaucoup d'entre vous mes amis.

Je quitte Alpine/Renault avec de merveilleux souvenirs et la fierté d'avoir été le pilote qui a offert à l'équipe ses meilleurs résultats depuis son retour en Formule 1, montant sur les deux plus hautes marches du podium à Bahreïn, en Hongrie et au Brésil. Ce fut également un honneur de contribuer à la quatrième place au championnat Constructeurs en 2022. Je sais à quel point tous ces moments ont compté pour tout le monde, et c'est ce sentiment d'accomplissement et de joie partagé avec l'équipe que je retiens avant tout.

Cette saison n'a pas été facile sur la piste pour l'équipe, et la deuxième moitié de l'année a été particulièrement difficile. Pour diverses raisons.

Je ne regrette rien, sachant que j'ai donné 100% à chaque séance, comme je l'ai toujours fait.

Aux centaines de femmes et d'hommes qui travaillent dur à Enstone et à Viry, je suis désolé de ne pas pouvoir venir vous voir en personne et vous dire au revoir comme il se doit. Comme vous le savez, le plan a toujours été de courir une dernière fois ce week-end et de vous saluer personnellement la semaine prochaine. J'attendais ces deux moments avec impatience.

Ce n'est pas ainsi que je voulais que cela se termine.

Cela dit, le monde de la F1 est petit, et je suis sûr que je reverrai beaucoup d'entre vous très bientôt.

Je souhaite également le meilleur à mon ami Jack [Doohan] alors qu'il franchit cette étape importante de sa carrière lors du Grand Prix d'Abu Dhabi cette semaine.

MERCI"

Il y a 7 h

La FIA annonce l'introduction d'un programme de certification de carburants 100 % durables, une étape présentée comme essentielle pour réduire les émissions dans le sport automobile et au-delà. Dès 2026, la Formule 1 adoptera ces carburants, issus de composants durables avancés (ASCs) tels que la biomasse non alimentaire et les déchets municipaux, tout en garantissant leur compatibilité avec les moteurs thermiques existants.

Ce programme, développé avec Zemo Partnership, met en avant un processus rigoureux de vérification de l'origine, de la composition et des performances environnementales des carburants. Cependant, on peut s'interroger sur l'impact réel de cette initiative à court terme. Si l'idée de faire du sport automobile un laboratoire pour des solutions durables est louable, le déploiement de ces carburants à grande échelle dans le secteur des transports reste incertain, compte tenu des coûts de production et de l'infrastructure nécessaire.

Enfin, bien que la FIA insiste sur la robustesse de son approche, ce projet pourrait être perçu comme une manière de renforcer l'image verte de la Formule 1, sans adresser les autres défis environnementaux du sport, tels que la logistique et la consommation énergétique des événements. Une avancée certes significative, mais qui ne résout qu'une partie du problème.

Il y a 4 h

Erreurs de données et faux espoirs au Brésil en 2022 : Mercedes va changer sa F1

19/03/2023

Erreurs de données et faux espoirs au Brésil en 2022 : Mercedes va changer sa F1 - Crédit photo : Mercedes-AMG F1
Crédit photo : Mercedes-AMG F1 

De fausses données et une victoire au Brésil en 2022 ont enlisé Mercedes dans son concept audacieux de F1 à pontons étroits. Le début de la saison 2023 a servi de réveil et les choses vont bouger.

George Russell avait déclaré en arrivant à Djeddah qu'il y avait eu une grande réunion à Brackley. Ainsi, Bahreïn a servi de réveil à l’écurie Mercedes, ils ont discuté de ce qui n’allait pas, du plan d’action à mettre en marche et du chemin à suivre. L’équipe ne peut en effet plus continuer sur cette voie, elle qui a dominé aussi outrageusement les championnats de 2014 à 2021.

Et Toto Wolff a complété : « Il y a beaucoup de grandes et de bonnes réunions qui se déroulent dans l'équipe et c'est un processus assez intéressant parce que… Nous avons eu la tempête parfaite l'année dernière parce que la voiture est devenue meilleure et meilleure et ensuite vous commencez à moins remettre en question le concept de la voiture, moins que vous devriez probablement le faire. Et maintenant, nous devons prouver que nous ne sommes pas satisfaits de l'endroit où nous avons atterri, nous ne sommes globalement pas satisfaits de la quantité d'appui, de l'équilibre mécanique, je veux dire de tout cela, cela ne vient jamais seul. Et je pense que toutes ces réunions nous donnent plus de clarté et plus de concentration là où nous devons nous attaquer afin de renverser la situation rapidement. »

L’équipe a d’ailleurs produit une lettre honnête à ses fans, leur expliquant sobrement la situation, en endossant la responsabilité de celle-ci. Le « traumatisme » (pour citer Wolff) de 2022 est encore grand et les attentes de 2023 n’ont pas trouvé de réponse (et n’en trouveront sûrement pas). Et pour le renouveau envisagé pour satisfaire à nouveau les supporters de Mercedes, le bilan diffusé publiquement n’avait cependant pas donné de date butoir, pour ne pas mettre une pression supplémentaire aux ingénieurs. Wolff a une vision très cartésienne : « le chronomètre ne ment jamais, et on voit sur les données où il nous en manque et ce qu'il faut corriger ». A eux maintenant de faire le nécessaire.

Pour en revenir à la voiture de Formule 1 de Mercedes, Toto Wolff veut changer de concept, mais ceci se fera avec des concessions en raison des plafonds budgétaires : « Je pense qu'il est hors de question que vous changiez de châssis, car tout simplement il n'y en a pas assez de budget avec le plafond des coûts. Mais changer le fonctionnement de l'aérodynamisme et la carrosserie est parfaitement à portée. »

Ce changement de concept arrive-t-il un peu tard ? Le concept « zero pod » doit-il vraiment être abandonné après autant d’efforts ? Toto Wolff dévoile que les données qu’ils avaient les ont mené dans cette impasse, le tout saupoudré par la victoire au Brésil en 2022, sorte de témoin du « ça peut fonctionner si on comprend la voiture ».

« Je pense que nous nous sommes vraiment efforcés de le faire fonctionner, car les données que nous avons extrapolées nous ont montré que cela fonctionnait. Et nous avons eu tort, très simplement. Et vous pouvez voir que les deux voitures les plus rapides, y compris les Ferrari - les trois voitures les plus rapides - qui ont un concept similaire de la façon dont elles génèrent des performances, et c'est très différent du nôtre. Et à un certain stade, nous sommes arrivés à la conclusion, nous nous sommes trompés. Simplement, nous nous sommes trompés. Pourquoi nous nous sommes trompés, nous analysons toujours parce que nous suivons les données et nous avons suivi ce que les simulations nous disent, dans ce cas nous avons été induits en erreur par ces données. Et nous tous impliqués dans le processus de prise de décision sommes arrivés à la conclusion que nous ne pouvons pas continuer ainsi. On a vraiment essayé de s'y tenir et on ne veut en aucun cas courir dans une rue à sens unique en disant "nous allons faire fonctionner ça, coûte que coûte", parce que ça ne marche pas. Et je ne veux pas perdre plus de temps donc mes collègues, donc je ne veux pas que mes collègues aussi. Donc… »

« Nous comprenons parfaitement ce que nous avons fait et pourquoi nous nous sommes retrouvés dans une situation qui ne nous apporte pas de performance. Mais le comprendre du côté, disons, scientifique n'est pas encore, vous savez, il est parfois difficile de retrouver un chemin vers de vraies performances sur la voiture, mais nous avons un grand pas en avant de ce que nous avons vu après le test, en termes de compréhension. »

Mais alors, quels sont les objectifs de l’équipe Mercedes pour le reste de cette saison 2023 ? Wolff réplique : « Les objectifs : j'aimerais gagner toutes les courses à partir de dimanche mais ce n'est pas réaliste. Les objectifs sont basés sur la compréhension que nous avons maintenant, qu'au cours des prochaines itérations de mises à jour et d'apprentissage, nous pouvons réduire beaucoup de déficit de performance parce que maintenant nous savons et maintenant nous avons tous pris une décision dans quelle direction aller. »

L’autre point qui sera crucial dans le développement de l’écurie : Mercedes va-t-elle signer une prolongation à Lewis Hamilton ? Lewis, c’est la stabilité, c’est l’histoire de l’écurie. Son contrat arrive à terme à la fin de la saison. Mais Wolff croit dur comme fer que le septuple champion du monde restera : « Il est au stade d'une carrière où nous nous faisons confiance, nous avons formé un grand lien entre nous et nous n'avons aucune raison de douter l'un de l'autre, même si c'est une période difficile ». Mais il reste réaliste : si dans deux ans, Lewis n’a pas une voiture capable de lui offrir un nouveau titre, il devra chercher ailleurs et Wolff ne pourra pas s’en plaindre.

Référence FIA