Verstappen a transformé sa pole position en victoire lors du Grand Prix des Pays-Bas pour la troisième année consécutive, lui permettant d'égaler Vettel avec neuf victoires consécutives en F1. Dans une course mouvementée par la pluie, Alonso et Gasly l'ont suivi sur le podium.

Le scénario s'est enclenché avec des prémices pluvieuses avant le lancement de la course, rapidement transformées en une véritable averse dès le premier tour. Cet épisode a généré des choix stratégiques diversifiés au sein du peloton. Max Verstappen a mené un groupe de pilotes qui ont décidé de conserver leurs pneus slicks en piste, tandis que son coéquipier Pérez a guidé un contingent vers les stands pour équiper des pneus intermédiaires.

Ce qui a suivi a été caractérisé par une phase d'ouverture trépidante. Ceux qui ont opté pour les pneus intermédiaires ont rapidement bondi dans le classement, tandis que ceux qui ont préféré demeurer en piste plus longtemps avec les pneus slicks ont concédé plusieurs positions. Ultérieurement, la pluie s'est apaisée et la piste a amorcé son assèchement graduel.

Les Red Bull, avec leurs approches stratégiques distinctes, ont propulsé Pérez en tête une fois que la course a retrouvé sa stabilité. Pendant ce temps, Verstappen avait reculé à la quatrième place, derrière Zhou Guanyu et Gasly. Ainsi, il était impératif pour lui d'opérer une remontée pour réclamer la première position.

Après avoir réussi cet exploit avec une nette supériorité de vitesse, Verstappen semblait être en voie de sécuriser une victoire sans équivoque, sur une piste entièrement sèche. Toutefois, de nouvelles averses ont fait leur apparition avec intensité lors des derniers instants de la course.

Cela a entraîné une nouvelle vague de visites aux stands et un drapeau rouge consécutif à l'accident de Zhou. La course a repris avec sept tours à accomplir, offrant un dernier test à Verstappen, double champion du monde en titre, pour préserver sa position.

Verstappen a relevé ce défi avec sang-froid lors de la reprise sur une piste glissante, gérait l'écart avec Alonso et Pérez avec une maîtrise exemplaire. Il a ainsi confirmé sa victoire durement méritée et égalé le record de victoires de Vettel, en place depuis la saison 2013.

La deuxième place d'Alonso a signifié son premier podium en plus de deux mois, depuis le Grand Prix du Canada. Pérez a franchi la ligne en troisième position, mais une pénalité de cinq secondes pour excès de vitesse dans la voie des stands l'a relégué à la quatrième position, laissant la troisième place à l'Alpine de Pierre Gasly, parti de la 12e position.

Pérez a finalement dû se contenter de la quatrième place suite à cette sanction, suivi par la Ferrari de Carlos Sainz et la Mercedes de Lewis Hamilton, qui se sont livrés à une bataille serrée en fin de course. Lando Norris, Alex Albon, Oscar Piastri et Esteban Ocon ont complété le tableau des points.

Lance Stroll a manqué de peu une place dans le top 10 dans l'autre Aston Martin, suivi par Nico Hülkenberg, le nouveau venu en F1 Liam Lawson et Kevin Magnussen – ce dernier ayant écopé d'une pénalité de 10 secondes pour obstruction envers le Danois dans la voie des stands.

Mis à part cet incident, ce fut une solide performance pour le jeune pilote néo-zélandais de 21 ans, qui a su rester à l'écart des ennuis et a maintenu sa voiture sur la piste, finissant trois places devant son coéquipier Yuki Tsunoda. Ce dernier a écopé d'une propre pénalité de cinq secondes pour avoir provoqué une collision avec George Russell.

Valtteri Bottas a été le seul représentant de l'équipe Alfa Romeo à franchir la ligne d'arrivée après l'accident de Zhou, s'emparant de la 15e place devant Tsunoda et Russell. Ce dernier a perdu l'opportunité d'un classement dans les points après un contact avec Norris lors du dernier sprint vers la ligne d'arrivée.

Aux côtés de Zhou, contraint à l'abandon, on retrouve Charles Leclerc, en raison des dégâts subis dès le premier tour, et Logan Sargeant, qui a fait suite à son accident en qualifications par une nouvelle collision violente.