Déjà membre de l'Alpine Academy, Kush Maini verra son rôle évoluer en 2025 en intégrant le groupe des pilotes d'essais (Colapinto, Aron et Hirakawa) et de réserve de l'écurie britannique (ha bon, elle est française ?) Alpine. L'Indien de 24 ans poursuivra en parallèle sa saison en Formule 2 avec DAMS.

À ce poste, il contribuera au développement de l'écurie en travaillant sur le simulateur d'Enstone et en participant au programme d'essais des anciennes monoplaces (TPC). "Je suis ravi de devenir pilote d'essais et de réserve pour Alpine cette saison", a-t-il commenté, ajoutant qu'il était "impatient de commencer", tout en gardant sa priorité sur sa saison en Formule 2.

Julian Rouse, directeur de l'Alpine Academy, souligne que Maini a "impressionné l'équipe avec ses performances en TPC et en F2", justifiant cette promotion.

Il y a 7 h

Le circuit de Madrid, qui accueillera le Grand Prix d'Espagne de Formule 1 à partir de 2026, a désormais un nom officiel : Madring. Ce choix s'inscrit dans la lignée d'autres circuits portant la mention "Ring", comme le Hungaroring ou le Red Bull Ring, en combinant le nom de la ville et un terme associé aux tracés automobiles.

Situé dans la zone IFEMA Madrid-Valdebebas, à proximité de l'aéroport et qui est annoncé comme étant bien desservi par les transports en commun, ce circuit urbain devrait bénéficier d'un accès facilité pour les spectateurs. Madrid devient ainsi la première "grande capitale européenne" à inscrire son nom au calendrier de la F1.

Madrid n'est pas la première capitale européenne à accueillir la Formule 1, mais elle sera la première à le faire avec un véritable circuit urbain en pleine ville, à l'image de Las Vegas ou Bakou. D'autres capitales ont déjà figuré au calendrier, comme Budapest avec le Hungaroring (toujours au calendrier d'ailleurs) ou Lisbonne en 1959 avec le circuit de Monsanto, mais ces tracés étaient situés en périphérie ou sur des routes existantes à l'écart du centre.

En Europe [géographique], seul Monaco peut revendiquer un Grand Prix urbain historique, mais il s'agit d'une ville-État. Madrid devient ainsi la première grande capitale d'Europe occidentale à intégrer la F1 avec un circuit urbain moderne, exploitant directement les infrastructures de la ville.

Madring s'accompagnera d'une identité visuelle propre et de canaux de communication dédiés, avec une présence sur les principales plateformes numériques. L'objectif donné est d'ancrer rapidement ce nom dans l'univers de la Formule 1 et de capitaliser sur la notoriété de Madrid pour en faire un rendez-vous incontournable du championnat.

Il y a 7 h

Audi semble préparer un retour spectaculaire pour la R8, alors que son arrêt était initialement prévu. Selon Autocar, la marque aurait trouvé un accord avec le groupe Volkswagen pour prolonger le cycle de vie de certains modèles thermiques et développer un plus grand nombre d'hybrides rechargeables. Cette stratégie permettrait à Audi d'assurer une transition progressive vers une gamme entièrement électrifiée.

La nouvelle R8 serait attendue pour la fin 2027 et s'annoncerait comme la plus puissante et rapide des Audi de route à ce jour. Le projet, qui a dépassé le stade de l'étude de faisabilité, bénéficierait du soutien du président du directoire, Gernot Döllner. Fidèle à sa tradition, l'Audi R8 partagerait de nombreux éléments techniques avec la prochaine Lamborghini Temerario, remplaçante de la Huracán, renouant ainsi avec l'alliance initiée en 2006 avec la Gallardo. Les générations précédentes de R8, commercialisées de 2007 à 2023, se sont écoulées à 44 418 exemplaires dans le monde.

Sur le plan technique, la R8 reprendrait la structure en aluminium et une grande partie du châssis de la Temerario, avec un moteur V8 biturbo de 4,0 litres développant 789 ch et 730 Nm, couplé à un système hybride rechargeable. Trois moteurs électriques viendraient renforcer cette motorisation thermique, portant la puissance totale à 907 ch et permettant une autonomie électrique d'environ 10 kilomètres grâce à une batterie de 3,8 kWh. Deux de ces moteurs électriques seraient montés sur l'essieu avant, assurant une transmission intégrale, tandis que le troisième jouerait un rôle de générateur et d'assistance au freinage récupératif.

Dans sa version la plus extrême, la R8 pourrait même flirter avec les 1000 ch, ce qui lui permettrait d'accélérer bien en dessous des 3 secondes sur le 0 à 100 km/h et d'approcher les 338 km/h en vitesse maximale, à l'instar de la Temerario. Si ces chiffres se confirment, elle surpasserait ainsi l'Audi la plus puissante à ce jour, l'E-tron GT RS et ses 912 ch.

Ce choix de motorisation marquerait une rupture nette avec les générations précédentes de la R8, qui se sont toujours appuyées sur des moteurs atmosphériques, V8 puis V10. Toutefois, le V8 de Lamborghini, conçu pour atteindre les 10 000 tr/min, garantirait un caractère mécanique proche de ses prédécesseurs. Le badge "R8 E-tron" serait d'ailleurs envisagé pour marquer cette évolution technologique.

La production de cette troisième génération de R8 devrait avoir lieu dans l'usine de Böllinger Höfe, en Allemagne, comme pour les modèles précédents. Par ailleurs, Audi prévoirait d'en décliner une version homologuée pour la compétition afin de participer aux courses d'endurance majeures, à commencer par les 24 Heures du Nürburgring.

Si ces informations restent officieuses et sujettes à confirmation, elles indiquent une volonté claire d'Audi de prolonger l'existence de la R8 sous une forme hybride avant une électrification totale. Reste à voir si la marque osera aller au bout de ce projet, ou si la R8, maintes fois annoncée en sursis, finira par disparaître définitivement.

Il y a 3 h

Bentley dévoile une Batur unique, baptisée The Black Rose, l'une des trois seules en conduite à droite. Cette commande spéciale illustre le niveau de personnalisation offert par Mulliner, avec une peinture Black Rose métallisée et des accents en or rose satiné sur la calandre, les rétroviseurs, le kit carrosserie et les jantes de 22 pouces.

L'habitacle, dominé par le cuir Beluga et le tweed gris anthracite, est rehaussé de 210 grammes d'or rose massif 18 carats, une première dans l'industrie. Imprimées en 3D à partir d'or recyclé, ces pièces habillent notamment la molette de sélection des modes de conduite et les commandes d'aération emblématiques de Bentley.

Cette Batur illustre l'expertise de Mulliner dans l'art du sur-mesure, une tradition qui remonte aux années 1920. Produite à seulement 18 exemplaires, la Batur a marqué le début d'un nouveau langage stylistique pour Bentley, poursuivi avec la Batur Convertible, lancée en 2024.

Il y a 2 h

Grand Prix d'Australie 2025 : les analyses de Pirelli avant la course

 Retour aux Brefs F1

Pour cette première manche de la saison 2025, Pirelli reconduit la sélection de composés déjà utilisée l'an dernier à Melbourne, avec le C3 en dur (hard), le C4 en médium et le C5 en tendre (soft).

Toutefois, les pneus eux-mêmes ont évolué, notamment au niveau de la construction et des caractéristiques des composés. L'objectif principal des modifications apportées au C4 et au C5 est de limiter le graining et la dégradation, afin d'améliorer leur utilisation en course.

L'introduction de ces gommes revues sera particulièrement scrutée à Albert Park, circuit semi-permanent dont le revêtement n'a pas changé depuis sa réfection en 2022. Si la piste australienne n'est pas excessivement abrasive, elle avait mis en évidence des phénomènes de graining l'an dernier, notamment sur les médiums et les softs. Ces modifications permettront-elles de mieux contenir ce phénomène, qui s'était avéré handicapant pour plusieurs pilotes en 2024 ?

Lors de la précédente édition, la majorité des pilotes avaient privilégié une stratégie à deux arrêts, avec un usage massif des hards, qui avaient couvert 80 % des tours parcourus en course. Seuls trois pilotes avaient tenté le pari du tendre au départ, avec une durée de relais limitée à sept tours au maximum, tandis que deux autres avaient choisi de s'élancer en pneus durs.

Le week-end australien pourrait aussi être l'occasion d'assister à la première apparition du nouveau pneu Full Wet, dont la bande de roulement a été redessinée afin de limiter les mouvements des pavés de gomme ("blocks"), responsables d'une montée excessive en température. Ce nouveau dessin pourrait améliorer l'adhérence en conditions mixtes. Avec des températures parfois très variables et un risque de pluie toujours présent en cette fin d'été austral, les équipes devront être prêtes à s'adapter.

Enfin, la configuration du circuit reste inchangée, à l'exception de quelques ajustements aux virages 6 et 7, où les barrières et vibreurs ont été modifiés pour améliorer la sécurité. Long de 5,278 km, le tracé alterne entre longues lignes droites et virages techniques à basse et moyenne vitesse, imposant d'importantes phases de freinage. L'évolution de la piste sera rapide au fil du week-end, avec les roulages conjoints de la F1, F2, F3, Porsche Carrera Cup et Supercars australiens.

La gestion des gommes et notamment du graining sera donc un facteur clé dans cette première manche de la saison 2025, où pilotes et équipes devront composer avec des pneus optimisés mais soumis à des conditions toujours piégeuses.
 Australie 2025