McLaren Racing a annoncé son retrait du Championnat du monde FIA de Formula E à la fin de la saison en cours, à l'issue d'une revue stratégique de son portefeuille d'activités. L'équipe continuera de s'engager pleinement jusqu'à la dernière course.

McLaren, qui avait rejoint la série électrique en 2022 en reprenant l'équipe Mercedes championne du monde, précise vouloir concentrer ses ressources sur d'autres projets, dont son engagement en Championnat du monde d'Endurance FIA (WEC) dès 2027. À partir de cette date, McLaren sera la seule écurie présente en F1, IndyCar et WEC.

Zak Brown a salué le travail accompli en Formula E, tout en estimant que le moment était venu de "saisir de nouvelles opportunités en ligne avec la stratégie globale de McLaren Racing". Ian James, directeur de McLaren Electric Racing, a pour sa part confirmé que des solutions étaient à l'étude pour permettre à l'équipe de poursuivre en Formule E sous un nouveau propriétaire après la saison 11.

Il y a 17 h

Le chantier du circuit urbain de Madrid vient officiellement de débuter, et qui de mieux que Carlos Sainz pour marquer le coup ? L'Espagnol, ambassadeur du futur Grand Prix, s'est rendu sur place ce vendredi, à un peu moins d'un an et demi de l'épreuve inaugurale prévue en 2026. Une présence symbolique pour le pilote Williams, sur ses terres, alors que le projet entre dans sa phase la plus concrète.

Il y a 13 h

Lewis Hamilton était à l'inauguration du Fanatics Collectibles Store à Londres, magasin de cartes officielles de différents sports dont la F1.

Il y a 9 h

BMW M Motorsport a levé le voile sur la BMW M2 Racing à l'occasion du lancement de la saison DTM à Oschersleben. Cette nouvelle voiture de course destinée aux équipes clientes privées prendra la relève des M235i Racing, M240i Racing et M2 CS Racing dès 2026, en poursuivant l'objectif d'offrir une porte d'entrée accessible vers le sport automobile.

Basée sur le châssis de la dernière génération de BMW M2, la M2 Racing a été développée en étroite collaboration avec les équipes de la production de série. Elle reçoit de nombreux composants spécifiques à la course tout en conservant un lien étroit avec le modèle de route, ce qui permet de limiter les coûts d'exploitation. Le moteur, sur base de B48, délivre 313 chevaux (230 kW) et permet d'atteindre une vitesse de pointe supérieure à 270 km/h. Le tarif est fixé à 98000 € hors taxes dans l'Union européenne, via des distributeurs sélectionnés par BMW M Motorsport.

Selon Franciscus van Meel, CEO de BMW M GmbH, "le lancement de la BMW M2 Racing perpétue une tradition forte dans notre gamme. Ce nouveau modèle redéfinit le segment d'accès en offrant un compromis inédit entre performance, fiabilité et plaisir de pilotage pur, le tout dans un package économique et facile à entretenir."

Le développement, actuellement en phase critique, s'appuie sur de nombreux essais, dont certains réalisés en conditions de course, pour optimiser la performance, l'usure des pneus et l'endurance. Jens Klingmann, pilote officiel BMW M, a salué "une voiture d'entrée de gamme fantastique, très simple à prendre en main, avec des coûts d'utilisation extrêmement bas grâce à sa proximité avec la série, tout en restant une véritable voiture de course."

Dès 2026, la BMW M2 Racing sera engagée par des équipes clientes sur une multitude de séries sprint et d'épreuves d'endurance, dont les mythiques 24 Heures du Nürburgring. Comme pour l'ensemble de ses modèles clients, BMW M Motorsport accompagnera les équipes avec un support technique dédié.

Il y a 8 h

Grand Prix d'Australie 2025 : les analyses de Pirelli avant la course

 Retour aux Brefs F1

Pour cette première manche de la saison 2025, Pirelli reconduit la sélection de composés déjà utilisée l'an dernier à Melbourne, avec le C3 en dur (hard), le C4 en médium et le C5 en tendre (soft).

Toutefois, les pneus eux-mêmes ont évolué, notamment au niveau de la construction et des caractéristiques des composés. L'objectif principal des modifications apportées au C4 et au C5 est de limiter le graining et la dégradation, afin d'améliorer leur utilisation en course.

L'introduction de ces gommes revues sera particulièrement scrutée à Albert Park, circuit semi-permanent dont le revêtement n'a pas changé depuis sa réfection en 2022. Si la piste australienne n'est pas excessivement abrasive, elle avait mis en évidence des phénomènes de graining l'an dernier, notamment sur les médiums et les softs. Ces modifications permettront-elles de mieux contenir ce phénomène, qui s'était avéré handicapant pour plusieurs pilotes en 2024 ?

Lors de la précédente édition, la majorité des pilotes avaient privilégié une stratégie à deux arrêts, avec un usage massif des hards, qui avaient couvert 80 % des tours parcourus en course. Seuls trois pilotes avaient tenté le pari du tendre au départ, avec une durée de relais limitée à sept tours au maximum, tandis que deux autres avaient choisi de s'élancer en pneus durs.

Le week-end australien pourrait aussi être l'occasion d'assister à la première apparition du nouveau pneu Full Wet, dont la bande de roulement a été redessinée afin de limiter les mouvements des pavés de gomme ("blocks"), responsables d'une montée excessive en température. Ce nouveau dessin pourrait améliorer l'adhérence en conditions mixtes. Avec des températures parfois très variables et un risque de pluie toujours présent en cette fin d'été austral, les équipes devront être prêtes à s'adapter.

Enfin, la configuration du circuit reste inchangée, à l'exception de quelques ajustements aux virages 6 et 7, où les barrières et vibreurs ont été modifiés pour améliorer la sécurité. Long de 5,278 km, le tracé alterne entre longues lignes droites et virages techniques à basse et moyenne vitesse, imposant d'importantes phases de freinage. L'évolution de la piste sera rapide au fil du week-end, avec les roulages conjoints de la F1, F2, F3, Porsche Carrera Cup et Supercars australiens.

La gestion des gommes et notamment du graining sera donc un facteur clé dans cette première manche de la saison 2025, où pilotes et équipes devront composer avec des pneus optimisés mais soumis à des conditions toujours piégeuses.
 Australie 2025