La neuvième place décrochée à Montréal avait presque un goût de podium pour Esteban Ocon. Pour le 200e Grand Prix de l'écurie Haas, le Français a livré une prestation solide, marquée par une stratégie bien exécutée et une lutte directe avec Carlos Sainz.
"Non, pas une surprise. On savait que notre rythme de course serait meilleur que celui en qualifications, c'est souvent le cas. On a fait une très bonne stratégie, j'étais très content. Et j'ai réussi à me battre avec Carlos pendant toute la course, ce qui était une bonne surprise parce qu'on pensait qu'ils seraient bien plus rapides que nous."
Il souligne que dans un championnat aussi dense, chaque point compte, même si cela ne saute pas immédiatement aux yeux. "Ça peut sembler n'être que deux points, mais je ne dirais pas que c'est une victoire — c'est presque un podium pour nous."
Conscient de la volatilité du milieu de grille, Ocon insiste sur la nécessité d'exploiter chaque occasion, dans une hiérarchie où le moindre dixième peut tout bouleverser. "Dans un peloton aussi serré, il faut prendre tous les points possibles — même un ou deux — car on ne sait jamais quand une autre équipe va sortir un gros week-end et effacer son retard d'un coup."
Haas en est bien conscient, et Ocon sait que toute performance est conditionnée à une lecture fine du set-up, sans quoi les qualifications peuvent vite tourner court. "Si la voiture ne convient pas au circuit, tu n'as clairement aucune chance en qualifications. En course, il reste une possibilité, car tout est serré, mais en qualif, non. C'est là que réside la difficulté."