Pour le Grand Prix de Las Vegas, Visa Cash App RB présente une livrée unique et scintillante, inspirée de la Cash App Visa Glitter Card.

Ce design exclusif, dominé par un dégradé bleu et vert avec une finition pailletée, rend hommage aux lumières vives et à l'ambiance nocturne de la ville. Cette livrée, qui ornera la VCARB01, reflète également le glamour emblématique de Las Vegas.

L'écurie a adapté son garage pour reprendre les codes de cette livrée, tandis que les pilotes, Yuki Tsunoda et Liam Lawson, arboreront des combinaisons sur-mesure pour ce week-end particulier.

Avant son apparition en piste, la voiture sera exposée au Topgolf Las Vegas, une opportunité pour les fans d'admirer cette création avant les premiers tours de roues.

Le directeur général de l'écurie, Peter Bayer, a souligné l'importance de ce Grand Prix pour VCARB, marquant un retour symbolique à Las Vegas, où l'équipe avait été officiellement lancée en 2023. Cette livrée rejoint une série de designs marquants, comme ceux dévoilés à Miami et Singapour.

Il y a 18 h

Pour Las Vegas, Nico Hülkenberg aura un casque spécial... qui est celui de Singapour, adapté aux Grands Prix nocturnes avec ses détails jaune fluo.

Il y a 3 h

La FIA a introduit une nouvelle directive technique avant le Grand Prix de Las Vegas pour mettre fin à une pratique jugée contraire à l'esprit des règles. Des équipes avaient commencé à utiliser des protections additionnelles, appelées satellite skids, placées stratégiquement sur la planche sous le fond plat, afin de limiter l'usure des zones critiques mesurées par la FIA. Ces dispositifs permettaient d'abaisser la voiture davantage, maximisant ainsi l'appui aérodynamique tout en respectant la tolérance d'usure de 1 mm imposée par le règlement. Red Bull aurait signalé cette pratique après le Grand Prix du Brésil, poussant la FIA à réagir immédiatement.

Cette directive cible environ 50 % des équipes, selon les estimations. Ferrari figure parmi les noms cités, tandis que McLaren semble épargnée. Red Bull, à l'origine de l'alerte, n'aurait pas utilisé ces dispositifs, ce qui pourrait lui offrir un avantage relatif. Pour les équipes concernées, l'interdiction des satellite skids impose un compromis : relever légèrement la hauteur de caisse pour éviter l'usure excessive des patins principaux et minimiser le risque de disqualification (comme Lewis Hamilton sur Mercedes et Charles Leclerc sur Ferrari au COTA en 2023).

La suppression des satellite skids oblige les équipes à relever la voiture d'environ 1 mm, ce qui pourrait entraîner une perte de performance estimée entre 0,025 et 0,05 seconde par tour. Ce chiffre, bien que faible, pourrait jouer un rôle crucial sur une grille 2024 extrêmement disputée, notamment dans le duel entre Red Bull, Ferrari et McLaren. De plus, les équipes devront ajuster leur configuration dès Las Vegas, sans délai supplémentaire pour réagir.

Cette directive, bien que technique, illustre une fois de plus la bataille constante pour repousser les limites du règlement. Red Bull, en signalant cette faille, pourrait avoir déséquilibré ses rivaux sans effort direct en piste ou en améliorations sur sa monoplace. La décision rapide de la FIA, sans attendre le Qatar, reflète une volonté de maintenir l'équité technique, mais elle ouvre aussi la porte à d'autres interprétations réglementaires qui pourraient émerger à l'avenir... Rendez-vous au prochain "drama".

Il y a 2 h

Kevin Magnussen : Haas-torique pole position au Brésil !

11/11/2022

Kevin Magnussen : Haas-torique pole position au Brésil ! - Crédit photo : F1
Crédit photo : F1 

« Je ne me suis jamais senti comme ça de ma vie ! » a répondu KMag à sa radio quand on lui a annoncé sa pole position, alors provisoire.

Pour sa 141e séance de qualifications, Kevin Magnussen arrache une pole position inespérée. Il devient le premier (et le seul) des cinq Danois en Formule 1 avec une pole !

Son palmarès national est un carton plein car il est le détenteur des deux meilleurs tours du Danemark (les deux à Singapour, oui) et du seul podium glané par son pays. Car oui, Kevin Magnussen s’était offert le luxe de faire deuxième à son tout premier Grand Prix, c’était en 2014 sur la McLaren MP4-29. A part le podium, les autres performances sont à inscrire au tableau de chasse de Haas.

L’écurie américaine de Gene Haas devient d’ailleurs la 41e à avoir une pole en F1. La dernière en date était Racing Point, l’ancêtre d’Aston Martin, avec Lance Stroll en Turquie. Fatalité, avant les Mercedes roses, c’était… Force India, qui deviendra Racing Point.

Guenther Steiner, chef de l’écurie Haas, était fou de joie, tout sourire au téléphone d’après les images de télévision. On l’imagine bien converser avec son patron, Gene Haas, pour lui faire part de la nouvelle. En même temps, il y a de quoi ! Avoir une voiture qui démarre bien la saison puis n’arrive pas réellement à déployer ses ailes, puisque plombée par une philosophie de développement annuel quasi inexistant (voire pire certaines années), ça redonne de l’espoir. Lâcher Kevin en piste au bon moment, avec les bons pneus et le laisser claquer un temps génial à la régulière : quel pied !

Oui, c’est aussi ça la F1. On aime voir des performances sur des voitures qui ne jouent jamais que dans une sous-catégorie, de par leur manque de moyens et/ou d’ambition des preneurs de décision. On aime voir un pilote, qui s’est fait jeté pour laisser la place à un fils d’oligarque en manque de sensations fortes, faire un retour plutôt triomphal.

Nous sommes d’ailleurs loin du Kevin Magnussen rugueux et souvent détestable. Il avait changé en 2020 et paraissait plus humain, moins « petit con » désinvolte. Puis on a aussi découvert le KMag papa cette saison, ce qui l’a encore plus bonifié. On entend même des bruits de paddock sur le fait qu’il ait pris Mick Schumacher sous son aile, jouant volontiers le rôle de leader d’écurie.

Pour en revenir à cette pole position : le facteur « chance » a joué aussi en sa faveur. Faire le meilleur temps lors du démarrage de la Q3, devant Max Verstappen et George Russell avec des voitures ô combien supérieures puis voir le même George Russell provoquer un drapeau rouge et ainsi, permettre à la météo de se mêler un peu de la danse, c’est une accumulation d’excellentes bonnes nouvelles. Attention, ça n’enlève rien à son pilotage qui, répétons-le, a été magistral sur son tour chronométré. Mais c’est aussi ça la chance du champion. Champion d’une soirée brésilienne, champion d’une nation et champion dans les statistiques de la F1.

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