Quand la FIA attaque, Verstappen contre-attaque

21/09/2024

Quand la FIA attaque, Verstappen contre-attaque - Crédit photo : Red Bull Content Pool - Getty Images
Crédit photo : Red Bull Content Pool - Getty Images 

Max Verstappen juge "ridicule" sa sanction de la FIA pour avoir juré en conférence de presse à Singapour, préférant limiter ses réponses en conférence de presse post-qualifications. Il a été soutenu par Norris et Hamilton, qui a qualifié la punition comme étant "une blague".

Max Verstappen a qualifié de "ridicule" la sanction que lui a infligée la FIA pour avoir juré en conférence de presse, exprimant sa colère après les qualifications du Grand Prix de Singapour 2024.

Vendredi, Verstappen a été sommé d'effectuer "un travail d'intérêt général" après avoir utilisé un juron pour décrire les récentes performances de sa Red Bull lors de la conférence de presse officielle des pilotes du jeudi à Singapour ("dès que je suis entré en qualifications, j'ai su que la voiture était foutue." - "as soon as I went into qualifying, I knew the car was fucked.")

Ainsi, lorsqu'on lui a demandé de développer ses réponses pendant la conférence de presse qui a suivi les qualification où il a terminé deuxième (derrière Norris et devant Hamilton), Verstappen a répondu : "Non, je pourrais être sanctionné ou avoir un jour de punition en plus."

À une autre question concernant la séance de qualification, il a rétorqué : "Je préférerais que vous posiez ces questions en dehors de la salle", prétextant par ailleurs que s'il ne répondait pas beaucoup, c'était à cause d'un problème de voix.

Le pilote a ensuite improvisé une session avec des journalistes tout en marchant dans le paddock, expliquant son point de vue.

"Pourquoi devrais-je alors donner des réponses complètes ? Car apparemment, c'est très facile de recevoir une amende ou une quelconque pénalité," a-t-il expliqué. "Je préfère donc ne pas trop parler, économiser ma voix, et nous pouvons faire les interviews ailleurs."

Arrivé ensuite à la zone réservée aux médias, Verstappen s'est confié à Sky Sports, soulignant que son problème concernait la FIA elle-même, et non les commissaires qui avaient décidé de la sanction. Chose qu'il a d'ailleurs aussi précisé à l'intervieweur en charge de la conférence, lui indiquant que sa réaction n'était pas contre lui.

"C'est simplement ridicule. Recevoir une sanction pour ça, ce genre de chose, pour moi," a-t-il déclaré. "Je pense que lorsqu'on insulte quelqu'un, c'est assez clair. Là, je ne visais même pas une personne, c'était juste un petit dérapage verbal."

"C'est dans le règlement. Ce n'est même pas la faute des commissaires, car ils sont liés par le règlement. J'ai d'ailleurs eu une excellente discussion avec eux à ce sujet. Ils sont très compréhensifs, mais c'est dans les règles et ils doivent appliquer quelque chose. Pour moi, ce n'est pas la bonne direction à suivre pour notre sport."

De son côté, Lewis Hamilton, assis à côté de Verstappen lors de la conférence de presse d'après qualification, a soutenu son rival et a suggéré qu'il refuse d'exécuter sa sanction.

"Je pense que c'est une blague, pour être honnête," a déclaré Hamilton. "C'est le sommet du sport, des erreurs sont commises. Je ne le ferais certainement pas, et j'espère que Max ne le fera pas non plus."

Lando Norris, ami proche de Verstappen, a d'abord plaisanté en disant que le pilote Red Bull "le méritait". De façon plus sérieuse, le Britannique a ensuite ajouté : "Je trouve cela plutôt injuste. Je ne suis pas d'accord avec tout cela."

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