Feral Interactive a récemment annoncé l'arrivée de GRID Legends: Deluxe Edition sur les plateformes iOS et Android dès décembre, le 17 pour être exact.
Ce titre, qui inclut tous les contenus additionnels (DLC), sera disponible en précommande sur l'App Store au prix de 12,49 € selon leurs dires et 11,99 € selon la page dédiée de l'App Store d'Apple, ou en préinscription sur le Google Play Store.
En ce qui concerne la compatibilité, il est à noter que GRID Legends est un jeu très exigeant en termes de performances, et ne sera donc pris en charge qu'à travers une sélection limitée de chipsets pour la version Android au lancement. Les détails complets concernant les appareils compatibles seront probablement dévoilés d'ici la sortie.
Pour les utilisateurs Apple, la liste des appareils compatibles est déjà précisée. Concernant les iPhones, seuls les modèles à partir de l'iPhone 12 Pro et Pro Max sont pris en charge. Cela inclut également les iPhone 13 Pro et Pro Max, ainsi que l’ensemble des iPhone 14 et des générations suivantes, qu’ils soient en version Pro ou non.
Du côté des iPads, la compatibilité se limite aux modèles équipés d’une puce M1 ou supérieure. Ainsi, seuls les iPad Air sortis à partir de 2022 et les iPad Pro commercialisés depuis 2021 seront capables de faire tourner GRID Legends.
Avec cette configuration matérielle demandée, il est clair que GRID Legends sur mobile vise à offrir une expérience de jeu à la hauteur de sa version console, tout en optimisant les graphismes et la fluidité pour les appareils les plus performants.
Reste à voir si d'autres appareils seront ajoutés à la liste des compatibles après le lancement initial.
Verstappen sanctionné par la FIA pour propos inappropriés
20/09/2024
La FIA a sanctionné Max Verstappen après des propos jugés inappropriés lors d'une conférence de presse. Cette décision intervient alors que l'instance tente de limiter la diffusion de jurons à la télévision, une initiative critiquée par le pilote néerlandais.
La gestion des propos des pilotes en Formule 1, et en particulier des jurons, a été mise au cœur de l'attention récemment après que la FIA a rappelé son intention de limiter la diffusion de langage inapproprié lors des retransmissions. Cette initiative a été réaffirmée par le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, qui, dans une interview exclusive accordée à Motorsport.com le 19 septembre 2024, a exprimé son souhait de voir la F1 se distinguer par des standards de langage plus élevés. "Nous devons différencier notre sport – le sport automobile – de la musique rap", a-t-il déclaré. "Nous ne sommes pas des rappeurs, vous savez. Ils disent le 'mot F' [fuck, ndlr] combien de fois par minute ? Ce n'est pas notre cas."
Ben Sulayem a souligné l'importance pour les pilotes de surveiller leur langage, reconnaissant toutefois la frustration qu'ils peuvent ressentir lors des compétitions. "Je sais, j'étais un pilote", a-t-il rappelé. "Mais nous devons être attentifs à notre comportement. Nous sommes des modèles, et tout ce que nous disons est maintenant enregistré et diffusé. Imaginez que vous regardiez la course avec vos enfants, et que quelqu'un utilise un langage grossier. Que leur enseignez-vous sur notre sport ?"
C'est dans ce contexte que la conférence de presse du Grand Prix de Singapour, tenue le 19 septembre 2024, a vu Max Verstappen exprimer son désaccord avec cette démarche, jugeant que la sensibilité accrue au langage dans le sport est problématique. "Je pense que tout le monde jure. Certains un peu plus que d'autres. Cela dépend aussi de la langue que l'on parle. Bien sûr, l'abus est autre chose", a-t-il affirmé, avant de proposer que le problème réside davantage dans la diffusion de ces propos. "Si vous ne diffusez pas [les jurons], personne ne saura. Seule l'équipe sera au courant, et on peut gérer cela en interne."
Verstappen a également critiqué les tentatives de la FIA de limiter l'utilisation de certains mots : "Je ne pourrais même pas dire le 'mot F'. Ce n'est pas si grave, non ? Quand la voiture ne fonctionne pas, la voiture est foutue, oui. Et puis, excusez-moi pour le langage, mais allons, nous ne sommes pas des enfants de cinq ou six ans. Même s'ils entendent cela, ils finiront par jurer quand ils grandiront. Donc, cela ne change rien."
D'autant plus qu'avant ceci, en réponse à une question sur le niveau de sa voiture, qui l'avait placée derrière son coéquipier pour la première fois de la saison en qualifications, le pilote néerlandais expliquait : "dès que je suis entré en qualifications, j'ai su que la voiture était foutue." ["as soon as I went into qualifying, I knew the car was fucked."]. Et l'utilisation du "f-word" lui vaudra d'essuyer les foudres de la FIA...
En effet, le lendemain de cette déclaration, la FIA a pris des mesures à l'encontre du pilote néerlandais. Les commissaires ont statué sur la question en référence à l'article 12.2.1.k du Code Sportif International, qui concerne les conduites jugées inappropriées. Selon le rapport de l'infraction, Verstappen a été convoqué avec ses représentants, où il a dû s'expliquer sur son langage jugé "grossier" et "susceptible d'offenser" lors de la conférence de presse. Bien que la FIA ait reconnu que le langage n'était pas dirigé contre une personne ou un groupe spécifique, les commissaires ont jugé important que les modèles du sport se montrent plus conscients de leur langage en public, même en dehors de situations de forte pression.
En conséquence, Verstappen a été condamné à accomplir des travaux d'intérêt général, conformément à l'article 12.4.1.d du Code Sportif International. Il devra collaborer avec le Secrétaire Général pour le Sport de la FIA afin de remplir cette obligation. "Verstappen s'est excusé pour son comportement", précisent les commissaires dans leur décision, tout en rappelant que des amendes sévères avaient été infligées dans le passé pour des propos offensants dirigés contre des groupes particuliers, même si cela ne s'appliquait pas ici. Cependant, compte tenu des précédentes discussions sur le sujet, une pénalité plus lourde qu'à l'accoutumée a été décidée.
La FIA, par cette sanction, réaffirme son intention de maintenir des standards élevés en matière de comportement, et d'éviter que des propos inappropriés ne soient diffusés auprès des fans de F1. Dans cette optique, Ben Sulayem et les commissaires espèrent sans doute marquer un tournant dans la manière dont le langage est géré au sein du paddock.
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