La Commission F1 a consacré une partie de sa réunion du 24 avril à l'avancement du règlement moteur 2026. Celui-ci prévoit une unité de puissance profondément remaniée : V6 1.6 L turbo toujours présent, mais avec la suppression du MGU-H et une électrification largement accrue via un MGU-K trois fois plus puissant, visant un équilibre théorique de 50/50 entre énergie thermique et électrique.

Voici ce qu'il en ressort du dernier communiqué de la FIA ; "La Commission F1 a discuté en principe de raffinements à la stratégie de gestion énergétique pour 2026, ainsi que de mesures visant à répondre aux problèmes financiers que pourraient rencontrer les fabricants d'unités de puissance en cas de faibles performances ou de problèmes de fiabilité importants en 2026. Tous ces sujets seront examinés plus en détail par les spécialistes au sein des comités consultatifs compétents."

Premièrement, des ajustements à la stratégie de gestion énergétique ont donc été discutés. L'objectif est de garantir une performance optimale des monoplaces tout au long des courses, en tenant compte des spécificités des nouveaux moteurs hybrides qui combineront une puissance thermique réduite et une composante électrique accrue. Ces discussions visent à affiner les modalités de déploiement de l'énergie électrique pour assurer un équilibre entre performance et fiabilité.​

Deuxièmement, la Commission a examiné des mesures financières destinées à soutenir les motoristes qui pourraient rencontrer des difficultés en termes de performance ou de fiabilité avec les nouvelles unités de puissance. Ces mesures pourraient inclure des ajustements budgétaires ou des allocations supplémentaires de ressources pour permettre à ces fournisseurs de rester compétitifs dans le cadre réglementaire établi.​

Avec cinq motoristes engagés (Mercedes, Ferrari, Honda, Audi et Red Bull-Ford), la question d'une convergence technique encadrée, sans fausser la compétition ni outrepasser les plafonds budgétaires, reste au cœur des préoccupations.

Ces sujets seront approfondis dans les comités techniques spécialisés avant toute décision finale.

Il y a 23 h

McLaren Racing a annoncé son retrait du Championnat du monde FIA de Formula E à la fin de la saison en cours, à l'issue d'une revue stratégique de son portefeuille d'activités. L'équipe continuera de s'engager pleinement jusqu'à la dernière course.

McLaren, qui avait rejoint la série électrique en 2022 en reprenant l'équipe Mercedes championne du monde, précise vouloir concentrer ses ressources sur d'autres projets, dont son engagement en Championnat du monde d'Endurance FIA (WEC) dès 2027. À partir de cette date, McLaren sera la seule écurie présente en F1, IndyCar et WEC.

Zak Brown a salué le travail accompli en Formula E, tout en estimant que le moment était venu de "saisir de nouvelles opportunités en ligne avec la stratégie globale de McLaren Racing". Ian James, directeur de McLaren Electric Racing, a pour sa part confirmé que des solutions étaient à l'étude pour permettre à l'équipe de poursuivre en Formule E sous un nouveau propriétaire après la saison 11.

Il y a 14 h

Le chantier du circuit urbain de Madrid vient officiellement de débuter, et qui de mieux que Carlos Sainz pour marquer le coup ? L'Espagnol, ambassadeur du futur Grand Prix, s'est rendu sur place ce vendredi, à un peu moins d'un an et demi de l'épreuve inaugurale prévue en 2026. Une présence symbolique pour le pilote Williams, sur ses terres, alors que le projet entre dans sa phase la plus concrète.

Il y a 9 h

Lewis Hamilton était à l'inauguration du Fanatics Collectibles Store à Londres, magasin de cartes officielles de différents sports dont la F1.

Il y a 6 h

BMW M Motorsport a levé le voile sur la BMW M2 Racing à l'occasion du lancement de la saison DTM à Oschersleben. Cette nouvelle voiture de course destinée aux équipes clientes privées prendra la relève des M235i Racing, M240i Racing et M2 CS Racing dès 2026, en poursuivant l'objectif d'offrir une porte d'entrée accessible vers le sport automobile.

Basée sur le châssis de la dernière génération de BMW M2, la M2 Racing a été développée en étroite collaboration avec les équipes de la production de série. Elle reçoit de nombreux composants spécifiques à la course tout en conservant un lien étroit avec le modèle de route, ce qui permet de limiter les coûts d'exploitation. Le moteur, sur base de B48, délivre 313 chevaux (230 kW) et permet d'atteindre une vitesse de pointe supérieure à 270 km/h. Le tarif est fixé à 98000 € hors taxes dans l'Union européenne, via des distributeurs sélectionnés par BMW M Motorsport.

Selon Franciscus van Meel, CEO de BMW M GmbH, "le lancement de la BMW M2 Racing perpétue une tradition forte dans notre gamme. Ce nouveau modèle redéfinit le segment d'accès en offrant un compromis inédit entre performance, fiabilité et plaisir de pilotage pur, le tout dans un package économique et facile à entretenir."

Le développement, actuellement en phase critique, s'appuie sur de nombreux essais, dont certains réalisés en conditions de course, pour optimiser la performance, l'usure des pneus et l'endurance. Jens Klingmann, pilote officiel BMW M, a salué "une voiture d'entrée de gamme fantastique, très simple à prendre en main, avec des coûts d'utilisation extrêmement bas grâce à sa proximité avec la série, tout en restant une véritable voiture de course."

Dès 2026, la BMW M2 Racing sera engagée par des équipes clientes sur une multitude de séries sprint et d'épreuves d'endurance, dont les mythiques 24 Heures du Nürburgring. Comme pour l'ensemble de ses modèles clients, BMW M Motorsport accompagnera les équipes avec un support technique dédié.

Il y a 5 h

RB20, Red Bull Racing a présenté sa F1 pour la saison 2024

15/02/2024

RB20, Red Bull Racing a présenté sa F1 pour la saison 2024 - Crédit photo : Red Bull Content Pool
Crédit photo : Red Bull Content Pool 

L'écurie championne en titre se lance dans la saison 2024 de F1 avec la RB20, sa vingtième monoplace dans la catégorie reine du sport auto. La RB19 semblait parfaite mais les membres de l'écurie, perfectionnistes, clamaient qu'elle avait des points faibles : problèmes résolus ?

La Red Bull RB20, c'est la vingtième F1 de l'écurie lancée par feu Dietrich Mateschitz sur les cendres de l'écurie Jaguar. L'équipe dirigée par Christian Horner et basée à Milton Keynes a à son actif 6 titres de champions constructeurs (2010 à 2013 puis 2022 et 2023) et 7 titres pilotes grâce à Sebastian Vettel (2010 à 2013) et Max Verstappen (2021 à 2023). Riche d'un tel patrimoine, elle n'est pas vraiment un simple groupement de personnes faisant la pub pour des canettes de boisson énergisante !

Avec le talentueux Max Verstappen, qui a fêté ses 26 ans en septembre dernier, et Sergio "Checo" Pérez dans ses monoplaces, la descendante de la dominante RB19 aura fort à faire !!! En effet, la monoplace de la saison dernière était la voiture est la plus dominante dans l'histoire du Championnat du Monde de Formule Un, ayant remporté 21 des 22 courses (soit 95,45 %) auxquelles elle a participé, surpassant ainsi le précédent record établi par la légendaire McLaren MP4/4 qui avait gagné 15 des 16 courses (93,8 %) lors de la saison 1988 de F1.

D'ailleurs, la RB19 était une amélioration de la RB18, sa devancière et première de la lignée "effet de sol" de la règlementation F1 en cours lancée en 2022. Mais comme la RB19, la RB20 se veut être une autre amélioration, peut-être plus radicale. En effet, pour en revenir à la monoplace de la saison 2023, Pierre Waché, directeur technique de Red Bull, a montré une quasi déception avant la présentation de la RB20 : "Nous avons fait du bon travail, mais nous n'avons pas fait un travail extraordinaire."

Le Français a complété : "Je pense que nous avons identifié plusieurs faiblesses dans la [RB]18 et nous avons fait pression pour les résoudre [avec la RB19]. Nous n’avons pas tous résolu ces problèmes, mais heureusement, l’équipe a pu réduire nos faiblesses et être en mesure de performer sur la piste". Par ailleurs, le succès de la RB19, il ne l'attribue pas qu'à son équipe et a plaisanté : "La force de notre voiture est aussi la faiblesse des concurrents, car je ne suis pas sûr que nous nous attendions à être seuls en piste. Ce que je veux dire, c’est que lorsque vous regardez le temps au tour et le comportement par rapport à [2022], certaines personnes ont plus reculé qu’ils ne sont allés de l'avant."

Et c'est une bonne chose que Red Bull ne se repose pas sur ses lauriers ! En début de saison, Alonso et son Aston Martin étaient une menace qui s'est finalement réduite... ou qui s'est plutôt remplacée par une progression miraculeuse de McLaren. Les monoplaces oranges de Piastri et Norris ont effectivement donné du fil à retordre à Red Bull en deuxième partie de saison. Même Ferrari a pu glaner une petite victoire en 2023. La Mercedes, bien que peu inquiétantes, pouvait bien se comporter si les planètes s'alignaient et il faudra compter sur leur W15 radicalement nouvelle en 2024.

Mais revenons-en aux pilote et débutons par le champion du monde en titre. Max Verstappen, la star de ces trois dernières saisons, champion qui ne laisse pas indifférent de par son arrivée très jeune dans le sport (17 ans et 3 jours pour le GP du Japon 2014, record qui ne devrait pas bouger), ses comportements virils voire dangereux à ses débuts, son titre 2021 face à la légende Lewis Hamilton avec un arrière-goût amer de polémique ou encore ses frasques de domination face à son coéquipier Checo Pérez. Mais Verstappen, fils de Jos, est un héros du sport, un des plus grands qui inscrit son histoire et l'Histoire du sport qu'est la F1. Et en 2024, on devrait, plutôt logiquement (mais la logique en F1...), le voir à nouveau dominer la saison. Ce garçon, qui a su gagner en maturité, confiance et régularité, sait utiliser une voiture délicate et en tirer 100 % de sa performance.

Son coéquipier, Checo Pérez, n'a pas forcément ce talent. En effet, Pierre Waché expliquait que le Mexicain n'a pas cette capacité. "Le problème est que la voiture a quelques faiblesses et il s'agit de savoir comment gérer ces faiblesses", a clamé Waché à propos de la RB19. "Et parfois, ce n'est pas parce que vous êtes le pire ou le meilleur [en tant que pilote]. Parfois, une faiblesse, on ne peut pas la gérer, et c'est ce que nous essayons de comprendre avec Sergio, pour nous assurer de lui donner l'outil et la voiture pour pouvoir y faire face. Mais vous savez, c'est un travail d'ingénieur plus que quelque chose qui lui incombe, je dirais". Puis son but est clair même s'il paraît optimiste face à l'ogre Verstappen : glaner un titre de champion du monde ! On ne peut que lui souhaiter et qu'il tire partie de ses qualités, notamment en gestion pneumatique !

Enfin, concernant la RB20 ou plutôt sa livrée : que dire ? Rien de neuf sous le soleil. On reste sur une robe similaire aux années précédentes, fidèle à l'image de marque de l'écurie. Mais quelque part, cette "marque de fabrique", c'est aussi ce que faisait McLaren avec ses livrées Marlboro, c'est ce que Ferrari fait depuis tant d'années avec son rouge emblématique. Une Red Bull, c'est "comme ça" : bleu marine avec des notes de rouge et jaune. On la reconnait, on sait que c'est elle. On pourrait exiger un peu de folie mais quand c'est réussi, c'est idiot de prendre des libertés, demandez à Porsche avec sa 911.

Référence F1

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