MGU-H et MGU-K neufs, nouveau moteur thermique, nouvel échappement et nouveau turbo pour l'Alpine de Franco Colapinto à Imola.

Pierre Gasly en profite également pour récupérer un MGU-K neuf.

Il y a 22 h

Lando Norris a signé le meilleur temps de la troisième et dernière séance d'essais libres du Grand Prix d'Émilie-Romagne 2025. Le Britannique a devancé son coéquipier Oscar Piastri pour offrir à McLaren un nouveau doublé à Imola, Max Verstappen complétant le trio de tête.

La séance a débuté calmement à 12h30 sous un soleil radieux, avec peu d'activité initiale en piste. Norris a été le premier à effectuer un tour de sortie en pneus durs, une première sur le week-end. Lewis Hamilton a ensuite lancé les hostilités avec un temps de référence en 1:15.866, profitant de ce roulage pour poursuivre l'évaluation de la Ferrari après les soucis de freinage rencontrés vendredi.

À mi-séance, Isack Hadjar s'est brièvement hissé en tête en 1:15.508, tout juste devant Leclerc, bien qu'un incident dans la voie des stands ait ensuite terni cette belle performance : le Français a frôlé Carlos Sainz lors d'un départ arrêté mal placé, et a dû présenter ses excuses à la radio.

Verstappen a ensuite repris la main en 1:15.130, devant Norris et Hadjar, mais l'arrivée des relais en pneus tendres a rapidement modifié la hiérarchie. Russell a commis une erreur, Verstappen a manqué son tour, et Piastri a lui aussi échappé la perfection. Norris, en revanche, a trouvé la bonne fenêtre et signé un 1:14.897. Il n'a pas pu améliorer ensuite après une excursion dans le gravier, mais son chrono est resté hors de portée. Piastri est revenu à un dixième, Verstappen à 0.181.

Kimi Antonelli a offert une belle quatrième place à domicile, devant Leclerc, Sainz et Hadjar. Le rookie Racing Bulls a confirmé ses bonnes dispositions malgré sa mésaventure en FP2. Russell, Albon et Hamilton ferment le top 10. Ce dernier a frôlé une nouvelle sortie dans son premier tour rapide et a souvent été gêné par le trafic.

Fernando Alonso place l'Aston Martin en 11e position, après une stratégie centrée sur les pneus durs. Bearman, Stroll, Lawson et Gasly suivent, tandis que Bortoleto, Tsunoda et Colapinto restent dans le dernier tiers. Nico Hulkenberg et Esteban Ocon ferment la marche, tous deux à plus d'une seconde et demie de Norris.

Il y a 22 h

Auteur d'une lourde sortie dès la première phase des qualifications à Imola, Yuki Tsunoda a fait son mea culpa avec une rare franchise devant les médias japonais. "J'ai été stupide, c'était inutile de pousser autant", a-t-il d'abord reconnu à propos de son erreur à la Variante Villeneuve. "On avait apporté beaucoup de changements à la voiture et je ne la comprenais pas encore bien. C'était inutile de pousser aussi fort sans cette compréhension."

Revenant sur son ressenti juste après l'accident, le pilote Red Bull s'est montré très affecté : "J'ai immédiatement su que c'était ma faute. J'étais embarrassé, déçu. La voiture est très endommagée, donc les mécaniciens vont devoir travailler énormément d'ici demain. Je pense qu'elle sera prête, mais c'était vraiment inutile de les mettre dans cette situation, comme de me mettre moi-même dedans."

Sur la cause précise de l'erreur, Tsunoda a admis avoir voulu trop en faire : "J'ai essayé de devenir un héros dès la Q1. Je voulais passer avec un seul train de pneus, c'était trop demander. Avec tous les changements, je ne savais pas comment la voiture allait réagir à haute, moyenne ou basse vitesse. Je pensais pouvoir gérer, mais son comportement a été inattendu. Cela faisait longtemps que je n'avais pas crashé en Q1, je ne sais pas comment j'en suis arrivé là."

Interrogé sur son état physique, le Japonais s'est voulu rassurant : "Je vais bien physiquement. Quand j'étais en l'air, je ne pensais à rien. Mais dès que j'ai tapé, je n'ai ressenti que des regrets."

Tsunoda a aussi évoqué les modifications de setup entreprises avant la séance : "Quand on change autant la voiture, il faut toujours bien se préparer. Je ne l'ai pas fait. Je me sens responsable, et désolé pour l'équipe. Je visais un passage en Q1 avec un seul train de pneus, donc j'ai attaqué plus que d'habitude. Ce n'était pas une situation où je manquais de confiance, ni où je ne comprenais rien aux changements, mais c'était tout simplement inutile."

Sur la condition de sa monoplace, il a expliqué que l'équipe avait tâtonné jusqu'au bout : "On a longtemps hésité sur le setup. Après les virages 2 et 3, la voiture n'était pas si mauvaise. C'est dommage. Je disais que je manquais de grip, donc on a essayé plein de choses, surtout sur les suspensions, et finalement on est plus ou moins revenus à une base connue."

Enfin, le Japonais a expliqué pourquoi il utilisait un ancien museau sur sa monoplace, alors que son coéquipier Verstappen bénéficiait de la version la plus récente : "C'est parce que Max a cassé le sien. Comme il n'y avait plus de pièce de rechange, la priorité a été donnée à Max, et j'ai dû utiliser l'ancien élément."

Il y a 17 h

Après la pole décrochée par Oscar Piastri à Imola, Andrea Stella n'a pas tari d'éloges à l'égard de son pilote, mettant en avant sa lucidité dans un contexte tendu. "Oscar, une fois de plus, a prouvé à quel point il est cool — vraiment une tête froide, car il a trouvé énormément de voitures dans les deux derniers virages", a expliqué le patron de McLaren au micro de Sky Sports F1. "Il est resté calme, a réussi à ne pas perdre trop de temps, et a signé la pole position. C'est une confirmation du talent que nous savons avoir entre les mains."

Concernant la performance de Lando Norris, Stella a reconnu une certaine difficulté à extraire le maximum de la MCL39 en qualifications : "Je pense que le temps perdu s'est réparti sur plusieurs virages, pas seulement un. On sait qu'actuellement, pour Lando, quand il s'agit de trouver le dernier dixième, il lui manque encore le ressenti parfait avec la voiture. On travaille là-dessus et je suis sûr que cela va s'améliorer à l'avenir."

Stella s'est toutefois montré très optimiste pour le Grand Prix, convaincu de la compétitivité de ses deux pilotes sur la durée : "Quand il s'agit de rythme de course, nous sommes très solides avec les deux, et on est impatients d'être à demain."

Il y a 16 h

Quatrième des qualifications à Imola, Lando Norris n'a pas cherché d'excuse au micro de Sky Sports F1, reconnaissant une nouvelle fois un manque de performance dans l'exercice du tour lancé. "Je suppose que je n'étais tout simplement pas assez rapide", a-t-il lâché. "Aucune de mes performances en Q3 n'a été suffisamment bonne cette année, donc c'est la même chose."

Le pilote McLaren assume une forme de schéma récurrent : "Comme chaque week-end. Je dois essayer de gagner des positions et de remonter. Ce n'est pas facile parce que ce n'est pas un circuit où l'on dépasse aisément, mais c'est comme ça."

Résigné mais toujours combatif en vue de la course, Norris a conclu : "C'est toujours la même histoire. Pas assez bon en qualifs, et j'essaierai de faire une course sympa demain."

Il y a 16 h

Troisième à l'issue des qualifications à Imola, George Russell a salué la stratégie audacieuse de Mercedes. "On a tenté quelque chose. On pensait que le pneu medium pouvait être rapide, et c'était un bon choix. Bien sûr, c'est un petit compromis pour demain, mais ça valait le coup pour revenir dans le top 3."

Le pilote britannique s'est réjoui de sa performance, tout en soulignant la compétitivité actuelle de McLaren : "Très content de la performance — très proche d'Oscar. C'est toujours une surprise d'être si près des McLaren car elles sont très rapides en ce moment."

Son dernier tour a bien failli ne jamais voir le jour : "C'était très tendu parce qu'au début du tour, on a failli rater le drapeau. J'étais en première pour lancer le tour et j'ai perdu un dixième dans la ligne droite, car j'étais très proche de Sainz."

Russell conclut avec un certain optimisme : "Très heureux de cette P3. Je pense qu'on ne pouvait pas faire beaucoup mieux aujourd'hui, mais maintenant il faut se concentrer sur demain et essayer de remonter sur le podium."

Il y a 16 h

Deuxième des qualifications derrière Oscar Piastri, Max Verstappen a salué une bonne journée dans l'ensemble, malgré des pneus tendres C6 jugés trop fragiles. "Tout se passait très bien, mais ce composé le plus tendre est très difficile à faire durer sur tout le tour. Le premier secteur était bon, puis les pneus ont commencé à se dégrader, petit à petit."

Le Néerlandais a relevé la performance de George Russell sur pneus mediums pour illustrer son propos : "C'était sympa à piloter, mais George a fait son tour avec les mediums, donc peut-être que les tendres étaient un peu trop tendres pour ce circuit. En tout cas, pour nous, c'était plus difficile d'en tirer le maximum. Je me sentais mieux avec les mediums."

Verstappen garde cependant les yeux rivés sur le Grand Prix : "La course, c'est demain, c'est là qu'on marque les points, donc c'est là-dessus qu'on doit se concentrer. Mais je pense que c'était une très bonne journée pour nous."

Quant à ses chances de victoire face à Piastri, il espère un meilleur comportement en course que lors du dernier Grand Prix : "La dernière course, il n'y a pas vraiment eu de bagarre. J'espère qu'on aura un peu plus de rythme, une voiture plus stable, et qu'on pourra mieux gérer les pneus."

Il y a 16 h

Oscar Piastri s'est offert la pole position à Imola au terme d'une séance marquée par les drapeaux rouges et les incertitudes liées aux pneus C6. "C'était une session très difficile, avec tous les retards, les drapeaux rouges. Et puis les pneus… Ils ont été très compliqués aujourd'hui. Hier, tout le monde pensait que le C6 n'était pas si mal, et aujourd'hui, c'était un vrai mystère."

Le pilote McLaren a salué le travail de son équipe, qui a su faire évoluer les réglages dans la bonne direction : "L'équipe a fait un excellent boulot pour mettre la voiture dans une bonne fenêtre. On a testé plusieurs choses ce week-end, et on a réussi à la placer au bon endroit pour les qualifs."

Concernant son dernier tour, l'Australien a dû composer avec du trafic : "Le tour était bon. J'avais environ quatre voitures dans le dernier virage, ce qui n'a pas aidé, mais ça a suffi. Donc je suis très content de mon travail et impatient d'être à demain."

Lancé en premier sur la piste en Q3, il reconnaît que la situation n'était pas idéale, mais en a tiré parti : "Je n'étais pas ravi d'être le premier en piste, mais j'avais eu un gros écart au tour précédent, donc ça n'a pas changé grand-chose pour moi. On perd le bénéfice de l'aspiration, mais on évite l'air sale. Ça m'a un peu aidé, je pense. On avait assez de rythme pour faire ça et s'y tenir, et c'est ce qu'on a fait. L'équipe a parfaitement exécuté ce plan."

Il y a 16 h

Franco Colapinto a écopé d'une pénalité d'une place sur la grille de départ du Grand Prix d'Émilie-Romagne 2025, à la suite d'un non-respect des consignes du directeur de course lors de la Q1. Après le drapeau rouge provoqué par le crash de Tsunoda, l'Argentin a pénétré dans la voie rapide des stands avant que l'heure de reprise officielle de la séance ne soit confirmée.

Entendu par les commissaires avec un représentant d'Alpine, Colapinto a expliqué qu'il avait mal interprété un message radio lui demandant simplement d'avancer sans s'engager complètement. Une fois la voiture entrée dans la voie rapide, l'équipe lui a demandé de continuer, estimant qu'il était trop tard pour faire marche arrière.

Les commissaires ont reconnu qu'aucun avantage sportif n'avait été obtenu, la séance venant à peine de redémarrer. Ils ont toutefois estimé qu'une sanction s'imposait malgré le caractère involontaire de l'infraction, et ont infligé une pénalité d'une position sur la grille. Colapinto, qui avait signé le 15e temps, reculera donc d'un rang pour s'élancer 16e.

Il y a 16 h

Avec un grip mécanique élevé mais un tracé étroit où dépasser reste un casse-tête, Imola demeure un circuit où la position en piste prime sur la pure performance pneumatique. Poleman pour la première fois sur le petit circuit italien, Oscar Piastri a donc en main la meilleure des cartes stratégiques : un plan médian vers la victoire, basé sur un arrêt unique.

Comme en 2024, le scénario privilégié reste le médium-dur, avec une fenêtre idéale resserrée autour des tours 19 à 25. C'est là que les leaders devraient plonger aux stands, sauf en cas de Safety Car. L'an passé, Verstappen, Norris et Leclerc l'avaient emporté avec cette approche, et rien n'indique qu'elle sera rendue caduque malgré le passage à une gamme plus tendre cette saison (C4-C5-C6).

Mais attention : cette souplesse pourrait piéger les excès d'optimisme. En cas de surchauffe ou de trafic, une deuxième neutralisation pourrait rendre viable une stratégie à deux arrêts. Pirelli estime un écart de seulement deux à trois secondes entre un médium-dur et un médium-dur-dur, mais avec 27 secondes perdues au stand, le pari semble risqué à moins d'un scénario mouvementé.

Dans le peloton, certains pourraient tenter l'inverse : un départ en durs pour aller loin (jusqu'au tour 44 idéalement) et chausser les médiums en profitant d'une neutralisation. Les Ferrari, Tsunoda ou Antonelli ont les profils pour y penser, d'autant qu'ils partent plus loin sur la grille. À l'image de Pérez en 2024, ce genre de stratégie peut se révéler payante en cas de course hachée.

Enfin, une inconnue météorologique subsiste. Si la pluie semble improbable, des averses localisées ne sont pas à exclure. Et avec un vent en rafales annoncé jusqu'à 35 km/h, Imola pourrait à nouveau surprendre. Les stratèges, eux, devront rester souples… et opportunistes.

Il y a 45 minutes

Franco Colapinto : la douce surprise de la F1

01/11/2024

Franco Colapinto : la douce surprise de la F1 - Crédit photo : Williams Racing
Crédit photo : Williams Racing 

Remplaçant un Logan Sargeant à court de talent chez Williams, Franco Colapinto n'était pas vraiment attendu dans le petit monde de la F1. Pourtant, l’Argentin a prouvé sa valeur, surmontant l’isolement et les difficultés financières pour démontrer qu’il mérite un baquet à plein temps.

Franco Colapinto, remplaçant brillant de Logan Sargeant chez Williams, a partagé ses réflexions sur son avenir en F1 ainsi que les défis uniques qu'il a dû surmonter en tant que pilote sud-américain. S'il est conscient que son avenir en Formule 1 dépend de nombreux facteurs, il reste résolu à poursuivre son rêve.

Interrogé sur ses chances de conserver une place en F1 pour l'année prochaine, Colapinto répond avec lucidité. Il admet que, si Williams ne lui offre pas de baquet, il espère que l'écurie lui permettra de chercher ailleurs : "Je pense que si Williams ne peut pas m'offrir un baquet, la chose normale serait qu'ils me laissent aller ailleurs et qu'ils trouvent la meilleure opportunité pour moi pour l'avenir."

Colapinto souligne cependant l'importance de cette première chance en F1. Malgré une arrivée tardive dans la saison, il a fait tout son possible pour montrer qu'il mérite sa place : "J'ai eu une chance incroyable que je ne m'attendais pas à avoir cette année. J'essaie de faire de mon mieux et d'obtenir les meilleurs résultats possibles pour montrer que je mérite d'être ici."

En parallèle, Colapinto s'est ouvert sur les difficultés spécifiques auxquelles les pilotes sud-américains sont confrontés pour atteindre la F1. Évoquant son propre parcours, il rappelle combien il est difficile de quitter sa famille jeune et de s'installer en Europe pour poursuivre ce rêve. À 14 ans, il vivait seul, loin des siens, ce qui l'a mis à l'épreuve sur le plan personnel : "À 14 ans, vivant seul, rentrer d'un week-end difficile et avoir besoin d'un câlin, et ne pas l'avoir. Vous êtes complètement seul, ce qui rend les choses un peu plus difficiles."

La question financière demeure également un obstacle majeur pour les pilotes sud-américains, une réalité que Colapinto connaît bien. Il reconnaît l'importance de disposer d'un budget solide pour accéder à la F1, une difficulté accrue pour les talents de pays éloignés des centres névralgiques du sport.

Néanmoins, Colapinto perçoit des changements positifs dans la façon dont les équipes et la communauté F1 soutiennent les jeunes talents venant de loin, notamment grâce à l'accueil qu'il a reçu chez Williams : "Tout le monde autour de moi a été très favorable. Ils m'ont impliqué dans chaque petit détail, ce qui est très agréable à voir."

Malgré les incertitudes sur son avenir immédiat en F1, Franco Colapinto garde espoir pour les années à venir : "Si ce n'est pas pour l'année prochaine, j'espère que ce sera en 2026 ou 2027."

Par ailleurs, Yuki Tsunoda, a été questionné sur les rumeurs liant Colapinto à la famille Red Bull. Le Japonais a exprimé son admiration pour les capacités du jeune pilote : "En fait, si ce n'est pas une option, je serais surpris, non ? Parce qu'il fait du bon travail et, jusqu'à présent, il n'a pas de baquet pour la saison prochaine. Et s'il est rapide, je pense qu'il sera une option pour toutes les équipes qui n'ont pas encore de pilote pour l'an prochain."

Max Verstappen a également partagé son avis, regrettant que des jeunes talents comme Colapinto se retrouvent sans perspective en raison de places limitées sur la grille : "Je pense que les équipes devraient être plus ouvertes à donner une chance aux jeunes talents et à leur faire confiance... il est junior chez Williams et pourrait devoir partir ou tenter sa chance ailleurs, non ? Alors qu’ils auraient pu le mettre dans la voiture."

Verstappen a conclu en affirmant que, selon lui, Colapinto mérite un colant en F1 compte tenu de ses résultats actuels, mais reconnaît la difficulté de trouver un baquet disponible : "Mérite-t-il une place sur la grille ? Je pense que vu ce qu’il a montré jusqu’à présent, oui. Mais, oui, ce n'est pas facile de trouver un baquet en ce moment."

À travers ses déclarations et celles de ses pairs, Colapinto, digne représentant du peuple argentin, témoigne non seulement de son ambition de réussir en F1, mais aussi de sa résilience face aux défis uniques que rencontrent les pilotes sud-américains. Sa détermination et son optimisme démontrent qu'il est prêt à saisir chaque opportunité pour prouver qu'il mérite sa place parmi l'élite du sport automobile mondial.

Référence FIA

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