Pierre Gasly après sa troisième place au Grand Prix de São Paulo : "C'est incroyable pour toute l'équipe. Nous avons vécu une saison si difficile et avons eu du mal à marquer des points."

"Dans ces conditions, tout était possible. Nous y avons cru jusqu'au bout."

"Deux voitures sur le podium, je ne pense pas que quelqu'un aurait parié là-dessus avant le début de la saison. C'est juste fantastique."

"Je suis absolument euphorique en ce moment. Je suis tellement fier de l'équipe."

"Surmonter une saison aussi difficile, cela aurait été trop facile d'abandonner. Mais nous n'avons jamais baissé les bras et nous voilà ici."

"Beaucoup de points pour l'équipe, et tout le monde devrait être très fier aujourd'hui."

Il y a 22 h

Esteban Ocon après sa remarquable deuxième place au Grand Prix de São Paulo : "Quelle journée, après cette saison difficile."

"C'est vraiment agréable de piloter ici et de voir que les performances sont un peu égalisées sous la pluie. Une personne très importante pour nous tous a dit il y a longtemps que sous la pluie, les voitures sont presque égales, et cette remarque n'a pas pris une ride."

"C'est incroyable d'être sur le podium."

"La voiture était extrêmement difficile sur le sec, puis je me suis senti à l'aise quand la pluie a commencé. Aujourd'hui a marqué une course spéciale pour nous."

Il y a 22 h

Max Verstappen après sa victoire inattendue au Grand Prix de São Paulo : "Mes émotions aujourd'hui ont été des montagnes russes, avec une qualification vraiment malchanceuse à cause du drapeau rouge."

"En partant de la 17e place, je savais que la course serait très difficile. Nous avons évité les ennuis, fait les bons choix, gardé notre calme et nous étions très rapides. Tout cela combiné… C'est incroyable. Gagner ici en partant de si loin sur la grille… oui."

À propos de son départ impressionnant et de ses dépassements au virage 1 : "C'était très difficile de dépasser ici avec le nouveau revêtement. Je savais que je devais y aller."

"Il était toujours facile de bloquer les roues avant, mais j'avais confiance dans les freins. Le virage 1 est toujours un excellent endroit pour dépasser."

Il y a 22 h

Christian Horner saluant la victoire improbable de Max Verstappen au Grand Prix du Brésil, sur un circuit piégeur et détrempé à Interlagos : "Sur le sec comme sous la pluie, il est le meilleur du monde en ce moment,"

Christian Horner a complété sa déclaration à Sky Sports F1 en louant la victoire "magistrale" de Max Verstappen depuis la 17e place : "Une de ses toutes meilleures courses aujourd'hui."

"Cela le place désormais parmi les plus grands."

Il y a 19 h

Lando Norris au micro de Sky Sports à propos de sa course "malchanceuse" : "Tout est lié à la perte de position. Nous étions juste sous le drapeau rouge avec l'arrêt gratuit pour les autres, donc c'est malheureux, rien de plus."

"George [Russell] a probablement eu l'impression d'avoir gagné la course aujourd'hui et il méritait probablement de gagner plus que quiconque, mais parfois, c'est juste de la malchance et les règles jouent contre vous."

"Donc, une journée difficile. J'ai fait quelques erreurs qui m'ont coûté face à George et face à Charles [Leclerc]. Rien de plus. C'était une journée difficile, j'ai fait de mon mieux. J'ai eu beaucoup de bonnes courses, il était temps que quelque chose ne se passe pas bien."

Sur la décision de s'arrêter après avoir initialement appelé à rentrer au 25e tour : "J'ai confiance en ce que dit l'équipe et ils ont confiance en moi."

"C'était juste de la malchance. Je ne me soucie pas de la rétrospection, c'est de la chance pour eux, rien de plus. Ils ont eu de la chance avec une règle avec laquelle personne n'est d'accord. Probablement qu'eux sont d'accord, mais chaque pilote s'y est opposé dans le passé."

"Aujourd'hui, ça les a avantagés, ça aurait pu nous avantager si nous étions restés dehors, mais c'est une façon stupide de penser. Juste un peu de malchance aujourd'hui, rien de plus. Bien sûr, c'est décevant."

"[Max] a bien piloté, il a eu un peu de chance, mais c'est la vie."

Interviewé par ailleurs sur la stratégie sous VSC et le drapeau rouge : "Peut-être qu'on peut commencer par la VSC en début de course, en s'arrêtant sous cette période, et ensuite le drapeau rouge qui a suivi. Quel est votre avis là-dessus ?"

Norris a renforcé son raisonnement : "Oui, on peut changer ses pneus sous le drapeau rouge, c'est ce que les autres ont fait, donc c'est juste de la malchance."

"C'est malheureux, parfois ça joue en votre faveur, vous savez, donc rien de mal de notre côté. Je ne comprends pas ce que disent les gens."

"Rester en piste n'était pas la bonne chose à faire. Ça n'aurait pas dû être un drapeau rouge, mais évidemment, c'était le crash qui a provoqué ce drapeau rouge, donc parfois c'est comme ça."

"Vous prenez un risque, ça a payé pour eux. Ce n'est pas du talent ou autre, c'est juste de la chance, donc juste un peu de malchance cette semaine."

Il y a 19 h

Les commissaires de la FIA ont infligé une amende de 5000 € à Mercedes pour chaque voiture – celle de Lewis Hamilton (Car 44) et de George Russell (Car 63) – après que l'équipe a ajusté la pression des pneus alors que les roues étaient déjà montées, ce qui contrevient à la directive technique TD003 et à l'article 30.5 a) du règlement sportif de la F1.

La situation a été compliquée par l'abandon du départ initial, suivi d'un nouveau départ annoncé avec un préavis de 10 minutes. En raison de la disposition du circuit et de l'accès à la grille, le délai pour permettre aux équipes d'accéder au point de départ a été prolongé, mais l'ouverture de l'accès à la grille a également été retardée. Compte tenu de ce préavis très court, la FIA a reconnu qu'il était extrêmement difficile, voire impossible, pour les équipes de suivre strictement la procédure imposée.

Les commissaires, après avoir entendu les représentants de l'équipe Mercedes, le Délégué Technique de la FIA et le Directeur de la monoplace, ont pris en compte ces circonstances inhabituelles ainsi que la confirmation par le Délégué Technique que les pressions ajustées étaient restées dans les paramètres autorisés. Ils ont jugé qu'une amende était plus appropriée qu'une pénalité sportive, normalement appliquée pour des infractions similaires durant une session de course. Ils ont toutefois précisé que cette décision ne constitue pas un précédent pour des cas futurs, en raison des circonstances uniques.

Mercedes a la possibilité de faire appel de cette décision dans les délais impartis par l'article 15 du Code Sportif International de la FIA.

Il y a 19 h

On connait l'amour des médias britanniques pour les pilotes étrangers et Max Verstappen est en plein dans un épisode tumultueux à cause de ses actions en piste contre un Anglais, Lando Norris.

Ainsi, en conférence de presse post-course à Interlagos, le champion néerlandais a balancé une petite remarque : "J'ai une petite question. J'apprécie que vous soyez tous ici, mais je ne vois aucun journaliste britannique. Ils ont dû courir à l'aéroport ? Ou ils ne savent pas où se trouve la conférence de presse ?"

Verstappen était accompagne par Ocon et Gasly, ce dernier a d'ailleurs ponctué l'intervention de son ancien coéquipier ainsi : "C'est une question légitime ! C'est une question légitime."

Il y a 19 h

Lors du départ avorté du Grand Prix de São Paulo, des infractions ont été commises lorsque certains pilotes ont quitté la grille malgré le signal d'arrêt.

Yuki Tsunoda et Liam Lawson ont été convoqués car ils ont quitté la grille après avoir suivi le mouvement des voitures immédiatement devant eux.

Les commissaires ont estimé que, bien qu'il s'agisse d'une infraction, les actions des pilotes de Visa Cash App RB ont été influencées par les décisions des pilotes les précédant. En conséquence, aucune pénalité supplémentaire n'a été imposée à Tsunoda et Lawson, les commissaires ayant considéré que leur responsabilité n'était pas prédominante.

Il y a 18 h

Lando Norris et George Russell ont été tenus responsables d'avoir quitté la grille après le signal de départ avorté du Grand Prix du Brésil 2024, qu'ils ont interprété comme un tour de formation supplémentaire.

En étant positionnés à l'avant, leur mouvement a incité les pilotes derrière eux à les suivre, entraînant une réaction en chaîne.

Les commissaires ont infligé une amende de 5000 € à chacun pour cette infraction, sans toutefois imposer de pénalité sportive, en raison des circonstances spécifiques de cet incident.

Il y a 18 h

Vowles parle de l'organisation de Williams et du futur de l'écurie

19/04/2023

Vowles parle de l'organisation de Williams et du futur de l'écurie - Crédit photo : Williams Racing
Crédit photo : Williams Racing 

James Vowles, nouveau team principal de Williams et ancien de Mercedes, parle de ce que l'écurie britannique doit faire pour progresser et, pourquoi pas, suivre le succès actuel d'Aston Martin.

James Vowles s'est confié à AMuS sur son adaptation chez Williams : "cette équipe est en mode survie depuis des années". La situation était sombre pour l'écurie de Grove : "Vous ne vous préoccupez pas de ce qui se passera dans 12, 18 ou 24 mois. Vous pensez à ce que vous devez faire demain pour passer la journée."

L'équipe ne pensait pas évolution mais s'occupait de sa survie au jour le jour : "L'équipe était à ce point - non seulement par sa propre faute, mais à cause d'un manque d'investissement et d'autres choses."
L'écurie Williams, c'est quand même 800 employés dont certains qui y travaillent depuis 30 ans.

Et un pôle qui a été délaissé, à tort, chez Williams ? "Je dirais sans aucun doute que l'espace des composites a été négligé en termes d'investissement au fil des ans."

Et ce n'est pas le seul domaine en désuétude puisque Vowles, ex de chez Mercedes quand même, donne un autre exemple : "il n'y a pas de logiciel ERP (Enterprise Resource Planning) fonctionnel chez Williams. Avec ce système, vous suivez les pièces du véhicule. Le designer termine son travail, le composant rentre dans l'ERP. La production suit, la pièce est vissée sur la voiture et peut ensuite être détruite. Vous avez besoin de ce système de suivi pour comprendre où se trouvent certaines pièces. Rien de tout cela n'existe chez Williams pour la raison qu'il n'a pas investi. Si vous ne savez pas comment se portent vos pièces, vous ne pouvez pas fonctionner efficacement dans le monde du plafonnement budgétaire. Et c'est la base."

Pour en revenir côté personnel, James Vownles se veut plus rassurant : "Nous avons un bon personnel chez Williams. Nous devons le renforcer avec une expertise et des connaissances de l'extérieur."

Mais, au-delà de l'aspect humain, on en revient aux limites du modèle actuel qu'il constate depuis son arrivée : "nos employés ont également besoin d'installations appropriées pour pouvoir suivre le rythme. Si vous ne pouvez pas tout fabriquer vous-même et que vous devez externaliser quelque chose, cela ne vous coûtera plus le même prix, mais le double ou le triple. Et cela prend plus de temps. La qualité est généralement différente. Si vous le faites de cette façon et qu'ils le fabriquent eux-mêmes, vous dépensez le triple en pièces composites. Cela vous limite dans le plafond budgétaire. Il n'est donc pas facile de dire cela dépend des installations ou des personnes. Les deux sont importants. Nous devons développer les deux plus loin."

Qui plus est, l'ingénieur britannique ne peut pas "braconner" de personnel chez Mercedes (en reste-t-il après les départs massifs chez Red Bull et Aston Martin ?). Mais il a des solutions alternatives : "je connais des personnes très intelligentes d'autres organisations avec lesquelles je suis en contact". En parallèle, il sait que d'autres écuries ont perdu des ingénieurs, ne pouvant pas augmenter les salaires, il espère ainsi "que certains d'entre eux trouveront leur chemin jusqu'à nous".

Il était évoqué précédemment l'aspect budget et une excellente question d'Andy Haupt à Vowles : "Le plafond budgétaire est-il une chance de se rattraper ?", ce à quoi le Britannique a répondu : "Pas avec la construction actuelle. Nous en discutons avec la FIA, la Formule 1 et les autres équipes. Si nous voulons une méritocratie, s'il vous plaît, permettez-moi de dépenser l'argent que j'ai pour au moins égaler d'autres équipes sur les installations. C'est la possibilité qui se présenterait dans le cadre du plafond budgétaire. Cependant, si les choses continuent comme elles ont été, il sera presque impossible de rattraper le retard. Lorsque vous devez investir des dizaines de millions, mais que les dépenses en capital ne sont pas autorisées."

Autant dépenser pour construire une soufflerie est une exception (cf. Aston Martin d'ailleurs), autant James explique qu'en prenant l'exemple d'un banc d'essai, ceci "prendrait trois à quatre ans avec toutes les autres dépenses que vous avez à faire".

Pour basculer sur les objectifs, Vowles explique son plan d'attaque en 2023 : glaner des données pour ne pas compromettre 2024. "J'ai donné à l'équipe le mandat de continuer à apprendre les week-ends de course où nous ne nous battons pas nécessairement pour beaucoup de points. Par exemple, nous ne devrions pas faire la même chose sur les deux voitures pour mieux comprendre le châssis et l'aérodynamique après la course."

Note de fin : le bond de performance d'Aston Martin est un modèle, un moteur de motivation pour une organisation (ou désorganisation) comme Williams. Vowles pense qu'avec une bonne structure, tout est possible. Par ailleurs, il est du même avis que Mike Krack de l'écurie verte : quel serait l'intérêt de construire certaines pièces soi-même (comme la transmission) alors que Mercedes leur produit des pièces de qualité élevée ? "Mercedes nous fournit un très bon groupe motopropulseur. Nous devons investir notre temps dans d'autres domaines : aérodynamique, dynamique de conduite, etc."

Référence AMuS

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