Max Verstappen, qui partira finalement 4e à Monaco, a rapidement réagi au micro de Sky Sports F1 après avoir été gêné par Lewis Hamilton en Q1. Une situation qu'il a immédiatement relativisée, malgré l'irritation sur le moment : "Sur le moment, tu vois une voiture te bloquer, et quand tu arrives là à haute vitesse, ce n'est jamais agréable."
Mais le Néerlandais n'a pas mis en cause directement le pilote Ferrari : "J'ai vu que l'équipe lui avait dit que je roulais lentement alors que j'étais clairement en train d'attaquer, donc ce n'est pas la faute de Lewis."
Un échange rapide entre les deux pilotes a permis de clarifier la situation en descendant de leurs baquets en fin de Q3 : "J'ai discuté rapidement avec Lewis, c'est très simple, mais ça ne doit pas arriver. C'est une erreur de l'équipe."
Interrogé sur une éventuelle sanction envers Hamilton, Verstappen a rappelé la rigueur habituelle des commissaires dans ce genre de cas :
"Si on regarde l'historique, oui, normalement il y a une pénalité. Mais c'est plus une erreur de l'équipe. En général, en qualifications, ils sont assez stricts sur ces choses-là."
Et en effet, après cette interview, Hamilton écopera de trois places de pénalité, faisant remonter Verstappen de la P5 à la P4 sur la grille de demain.
Côté performance pure, le triple champion du monde n'a pas caché sa déception vis-à-vis du rythme de sa Red Bull, nettement en retrait de celui des Ferrari et McLaren sur ce tracé urbain : "C'était surtout dans le secteur central. Tous les virages lents où il faut de l'adhérence mécanique, on ne l'avait pas."
Verstappen dit avoir senti dès le début de la séance que l'exploit serait difficile à aller chercher : "Je n'arrivais pas à trouver de temps par rapport aux essais. Chaque fois que je devais monter sur un vibreur ou plonger dans un virage en dévers, la voiture ne mordait pas."
Et le constat est clair : "Dès qu'on est sortis en qualifs, en voyant la progression des chronos, j'ai su qu'on n'était pas dans le coup."
Pas vraiment une surprise pour le pilote Red Bull, qui sait que sa RB20 a ses limites en virages serrés : "Pas vraiment, non. Je sais que notre voiture n'est pas très bonne dans le lent. Cette année, en qualifs, tout est toujours très serré entre beaucoup de voitures."
Il conclut avec lucidité : "Si tu n'as pas le feeling ou l'équilibre dans ce type de virages, ça ne pardonne pas."
Monaco 2025