La grille de départ du Sprint est désormais connue, avec trois pilotes contraints de s'élancer depuis la voie des stands.

Les deux Aston Martin de Stroll et Alonso, ainsi que la Sauber de Zhou, partiront des stands en raison de modifications effectuées sous régime de Parc Fermé. Pour les trois monoplaces, des ajustements ont été apportés aux suspensions, tandis que des spécifications de carrosserie différentes ont été utilisées pour les Aston Martin.

Il y a 17 h

Le directeur de l'équipe McLaren, Andrea Stella, s'est exprimé sur Sky Sports F1 au terme du sprint brésilien : "Nous surveillions les écarts avec Leclerc d'abord, puis avec Verstappen, pour voir si nous pouvions exécuter un dépassement facile entre Lando [Norris] et Oscar [Piastri], mais l'écart n'a jamais été suffisant. Nous devions donc rester attentifs à un cas de Safety Car ou de Virtual Safety Car.

"C'est finalement ce qui s'est produit avec l'incident de la voiture arrêtée sur la piste [la Haas de Hülkenberg, ndlr], alors nous avons exécuté immédiatement. Cela a été bien réalisé par l'équipe, mais cela n'aurait pas été possible sans la collaboration des deux pilotes."

"Nous sommes vraiment très satisfaits des échanges qui ont lieu en ce moment, et du soutien qu'Oscar apporte à Lando. C'est le meilleur résultat que nous pouvions espérer pour les deux championnats."

"Idéalement, nous aurions fait ce changement plus tôt, mais la situation ne s'y prêtait jamais de manière sécurisée, car dès que vous inversez les positions, le troisième a la possibilité de dépasser une McLaren, ce qui ne correspond pas à notre principe : le résultat d'équipe d'abord."

Il y a 16 h

Le directeur de l'équipe Red Bull, Christian Horner, a réagi à l'enquête des commissaires concernant Max Verstappen, sur Sky Sports F1 : "De tout ce que nous pouvons voir, tout semble correct, mais attendons de voir."

Sur les plaintes de Verstappen au sujet du rythme lent d'Oscar Piastri durant la VSC : "Il était simplement attentif qu'Oscar ne reculait pas [prenait pas trop de retard] par rapport à Lando. Évidemment, il lisait la course et considérait toutes les possibilités."

Sur le rythme de Red Bull dans ce Sprint : "Le point le plus encourageant pour nous dans cette course a été que notre rythme était suffisant pour rester dans l'aspiration pendant 24 tours, en passant Charles. C'était encourageant. Je pense qu'il y a des choses que nous commençons à comprendre."

Il y a 16 h

Vainqueur du Sprint du GP de São Paulo, Lando Norris s'est exprimé au micro de la F1 après la course au format court : "Je ne suis pas spécialement fier de ça [le changement de positions avec Piastri, ndlr], mais nous avons bien travaillé en équipe, donc je remercie Oscar. Nous avons fait un excellent travail en équipe. Aujourd'hui, c'était le résultat que nous voulions."

"Oscar la méritait [la victoire], mais nous avons fait ce que nous devions faire. Donc je le remercie, ainsi que l'équipe. Nous avions un excellent rythme, alors j'attends avec impatience les qualifications et la course demain."

Sur la question de savoir s'il avait le rythme pour dépasser Piastri sans aide : "C'est difficile. Ça allait et venait un peu, je me rapprochais, puis je retombais, et je revenais. C'est juste que l'air perturbé te fait perdre beaucoup de temps au tour. Je me sentais un peu plus rapide, mais je ne pouvais pas le dépasser à ce moment-là. Mais je me sentais bien."

"Je pense que nous étions clairement plus rapides que les pilotes derrière, mais c'est compliqué dans une course Sprint de savoir combien gérer et pousser. Mais nous avons bien exécuté la stratégie."

Puis, au micro de Sky Sports plus tard, le Britannique a réitéré ses remerciements à son coéquipier : "On ne peut jamais planifier exactement le tour, le moment ou le virage. C'est impossible de prévoir ces choses à la perfection. Nous parlons de différents moments, des manières de gérer les choses, et notre principal objectif est de ne mettre personne en danger, ni moi ni Oscar. Nous voulons nous entraider, donc au final, nous avons exécuté cela exactement comme nous le voulions."

"Bien sûr, j'étais sous pression, ils étaient dans le DRS presque à chaque tour. Max était beaucoup plus rapide vers la fin de la course. Max était beaucoup plus rapide vers la fin, donc ma confiance n'était pas très élevée vers le milieu et la fin de la course."

"Mais c'est comme ça. Oscar a bien piloté et il méritait de gagner aujourd'hui. Je ne suis pas fier de gagner une course Sprint ou une course de cette manière, donc je remercie Oscar et l'équipe. Mais c'est notre objectif, c'est ce vers quoi nous devons travailler en tant qu'équipe. Nous prenons les points pour le classement constructeurs, et moi pour le classement pilotes, c'est notre cible."

Il y a 16 h

Max Verstappen après sa troisième place au Sprint du GP de São Paulo, derrière les McLaren : "Ce fut une course assez délicate, mais je pense que le rythme était très bon car nous avons toujours pu rester dans le DRS, et je suis assez satisfait de ça."

"Ça a pris un peu trop de temps avec Charles [Leclerc], mais quand tout le monde est dans un train de DRS, c'est très difficile d'attaquer. J'ai dû attendre quelques erreurs, et heureusement elles sont venues, ce qui m'a permis d'en profiter."

"C'était prometteur, c'était bien. C'est le rythme de course. Demain, il pourrait pleuvoir, donc il y a encore beaucoup d'inconnues, mais aujourd'hui, c'était positif."

Sur ses attentes pour le reste du week-end : "Je l'espère. Je m'attends toujours à ce qu'ils [McLaren] soient vraiment rapides sur un tour, mais j'espère qu'on pourra limiter les dégâts avec les cinq places de pénalité que j'ai sur la grille."

Il y a 16 h

Oscar Piastri après sa deuxième place au Sprint du GP de São Paulo : "Ce n'était pas évident. Très bosselé. La trajectoire de course était incroyablement étroite. On la manque de la largeur d'un pneu et on est en difficulté."

L'Australien a joué le jeu de l'équipe en laissant passer Norris qui joue le championnat : "Une super journée pour l'équipe. Beaucoup de points."

Il reste confiant pour le reste du week-end : "Je pense qu'on a aussi beaucoup appris pour la course de demain."

"La Ferrari était rapide au début et Max vers la fin. Je pense qu'il y a quelques points à améliorer, mais on est dans une bonne position."

Il y a 16 h

Lewis Hamilton au micro de la Sky après sa 11e place au Sprint à Interlagos : "Probablement l'une des pires courses de l'année. La voiture était ingérable. C'était vraiment, vraiment difficile."

"Notre voiture n'aime pas ce circuit. Au moins, nous avons un peu de temps maintenant pour faire des ajustements avant les qualifications. On ne peut définitivement pas faire pire."

Il y a 16 h

Max Verstappen a écopé d'une pénalité de cinq secondes pour avoir enfreint les règles de la VSC lors du Sprint au Brésil, étant donc rétrogradé de la troisième à la quatrième place.

La FIA a précisé que le pilote était 0,63 seconde en-dessous du temps minimal au moment où les panneaux lumineux de la FIA sont passés au vert, ce qui lui a procuré un avantage sportif sous VSC.

Verstappen se voit également attribuer un point de pénalité supplémentaire, portant son total à sept sur les douze derniers mois (après en avoir reçu deux à Mexico la semaine dernière).

Explication traduite du papier FIA :
"Les commissaires ont entendu le pilote de la voiture 1 (Max Verstappen), un représentant de l'équipe et ont examiné les données de positionnement/signalisation, les chronométrages et les preuves de télémétrie."

"L'article 56.5 stipule en partie que 'toutes les voitures doivent également être au-dessus de ce temps minimal lorsque les panneaux lumineux de la FIA passent au vert'. Le pilote était 0,63 seconde en dessous du temps minimal à la fin de la VSC lorsque les panneaux lumineux de la FIA sont passés au vert. Cela indique un avantage sportif obtenu sous régime de VSC. Le pilote a expliqué que, alors qu'il attendait la fin de la VSC et qu'il a reçu la notification qu'il était en dessous du temps minimal, il a tenté de corriger l'erreur mais n'a pas réussi à le faire avant que les panneaux passent au vert. Cela constitue une infraction et la pénalité standard est appliquée pour l'avantage obtenu à ce moment-là."

"L'effet net de cette situation a placé le pilote devant sa position de départ au début de la VSC, et non en raison d'un ralentissement de la voiture le précédant."

Il y a 14 h

Suite à une pluie torrentielle et l'annulation des qualifications le samedi, la journée de dimanche sera marquée par des horaires ajustés à Interlagos pour la dernière phase de qualifications et la course principale :
- Qualifications : 11h30 (heure française) ;
- Grand Prix : 16h30 (heure française).

Il y a 9 h

RS6 Avant GT, hommage un peu manqué à l'Audi 90 quattro IMSA-GTO

06/02/2024 Automobile

RS6 Avant GT, hommage un peu manqué à l'Audi 90 quattro IMSA-GTO - Crédit photo : Audi
Crédit photo : Audi 

Avec un moteur identique à la RS6 Performance, fort de 630 chevaux, les 660 exemplaires de la RS6 Avant GT parés de pièces en carbone, de combinés filetés et de quelques éléments stylistiques empruntés au concept RS6 GTO se vendra pour 230000 € en France.

L'Audi RS6 Avant GT, série limitée à 660 unités (dont 60 pour le Royaume-Uni, 85 pour les USA et 7 pour le Canada), incarne le summum de la gamme A6 dans sa génération C8, fusionnant le patrimoine "racing" d'Audi avec une vision moderne de la performance automobile. Cette édition spéciale s'inspire du concept RS6 GTO et par extension de la légendaire Audi 90 quattro IMSA-GTO

Sous le capot, l'Audi RS6 Avant GT partage son moteur avec la version Performance, proposant 630 chevaux pour un couple de 850 Nm, une puissance imposante qui permet de réduire le 0 à 100 km/h à seulement 3,3 secondes. La Performance réalise cet exercice en 3,4 secondes, tandis que la version "normale" l'effectue en 3,6 s.

Les performances de la RS6 GT sont à mesurer car avec un moteur similaire à celui de l'Urus Performante, qui développe 666 chevaux, on aurait pu s'attendre à un petit boost du côté des chiffres du V8 qui reste donc légèrement en retrait en termes de puissance pure. Cette différence souligne une opportunité manquée pour Audi de pousser encore plus loin les limites de cette édition GT, surtout dans le contexte d'une production aussi exclusive.

Du point de vue esthétique, l'Audi RS6 Avant GT fait honneur à son héritage avec des éléments en carbone distinctifs - capot, ailes avant ajourées, et un aileron arrière emprunté au concept RS6 GTO - qui non seulement réduisent le poids mais affirment également son caractère sportif. L'avant de la voiture, avec sa calandre Singleframe et ses prises d'air finies en noir brillant, renforce cette impression de sportivité et d'exclusivité.

L'intégration de la technologie moderne est un autre point fort de l'Audi RS6 Avant GT. Les combinés filetés ajustables permettent un réglage précis de la hauteur du véhicule, offrant une adaptabilité remarquable à la fois pour les performances sur piste et pour le confort en conduite quotidienne. Cette caractéristique, bien que légèrement ironique de par les dimensions de la bête et dans le contexte luxueux de Monaco ou d'autres contrées à riches acquéreurs où elle est peu susceptible d'être utilisée au quotidien, démontre la volonté d'Audi de fusionner performance et polyvalence.

Notons que les amortisseurs réglables à triple réglage sont accompagnés de ressorts avec une raideur plus élevée. Pour parfaire la tenue de route, des barres stabilisatrices plus rigides (30 % plus rigides à l’avant et 80 % à l’arrière) assurent moins de roulis. Pour sublimer le tout, des pneus Continental Sport Contact 7 en 285/30 chaussent les jantes en 22 pouces au design à 6 branches conçues exclusivement pour l’Audi RS 6 Avant GT.

L'aspect exclusif est également mis en avant dans l'intérieur de la voiture, où des sièges baquets haut de gamme, une palette de couleurs unique et une numérotation individuelle sur la console centrale soulignent le caractère limité et unique de chaque modèle. La qualité de finition, assurée dans l'atelier spécialisé de Böllinger Höfe où l’Audi R8 et l’Audi e-tron GT sont construites en petite série, reflète l'engagement d'Audi envers l'excellence et l'artisanat, assurant que chaque Audi RS6 Avant GT est non seulement une œuvre d'art mais aussi une prouesse technique.

Coût du bébé ? 230000 € dans nos contrées monégasques et françaises. Rappelons qu'une Performance, c'est 148000 €... Bon, ok, la Performance n'a pas les freins céramique de série, n'a pas de belles pièces en carbone, des stickers IMSA-GTO et elle n'a pas non plus les mêmes sièges que la version GT. Mais quand même, l'écart de prix est démesuré pour la traduction d'un concept qui fait autant de concessions. Notez d'ailleurs que la belle Allemande perd ses barres de toit pour des questions d'aéro, ce qui risque de déplaire aux Jon Olsson en herbe désireux d'ajouter un [inutile et horrible] coffre de toit.

Ce n'est pas sans rappeler l'A1 quattro dont l'étude de style embarquait un 5 cylindres turbo et se paraît d'un kit carrosserie large, en lien avec sa puissance et ses prétentions. La version de route en série limitée avait pour seule gloire d'être la première A1 avec le 2.0 TFSI et le quattro (Haldex), perdant un cylindre et ses ailes larges au passage.

En résumé, l'Audi RS6 Avant GT est une célébration du savoir-faire d'Audi en matière de design et de performance. Bien que l'occasion d'augmenter la puissance du moteur ait été manquée (rien que 30 malheureux chevaux supplémentaires, pour la forme, auraient été bienvenus), la voiture se distingue par sa conception inspirée, ses innovations techniques, et son caractère exclusif. Cet équilibre entre l'héritage et la modernité fait de l'Audi RS6 Avant GT un véhicule exceptionnel dans la gamme Audi, destiné à captiver les passionnés d'automobile et à laisser une empreinte durable dans l'histoire de la marque.

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