Honda marque la fin de commercialisation de la Civic Type R en Europe avec une série spéciale baptisée "Ultimate Edition", limitée à seulement 40 exemplaires sur le Vieux Continent. Une page se tourne pour l'une des sportives à traction les plus emblématiques de ces dernières décennies.

Chaque modèle reprend la traditionnelle teinte Blanc Championship, agrémentée de stickers rouges inédits courant sur le capot et les flancs, en écho à l'ADN sportif de la gamme Type R. Le toit est peint en noir, tandis que des éléments en fibre de carbone, comme le becquet arrière ou les seuils de porte, soulignent son positionnement exclusif. À bord, l'ambiance se veut tout aussi distinctive avec des inserts carbone sur la console centrale et un éclairage d'ambiance renforcé : contreportes, porte-gobelet, console, plancher et dessous des sièges. Un projecteur Type R s'active à l'ouverture des portes avant.

Les heureux acquéreurs recevront un coffret cadeau comprenant un porte-clés en carbone, des tapis de sol sur mesure, une housse de protection, ainsi qu'un insigne numéroté de 1 à 40. Pour la France, un unique exemplaire est prévu, attribué par tirage au sort via le réseau Honda.

Ce modèle marque les adieux d'une lignée débutée en 1997 avec la Civic EK9, première Type R commercialisée au Japon. Six générations se sont succédé, toutes portées par un esprit de compétition revendiqué. La Type R s'est imposée comme référence des tractions avant sur circuit, signant des chronos de référence au Nürburgring mais aussi à Spa, Suzuka, Silverstone ou encore Bathurst. Elle a aussi brillé en compétition, notamment en WTCC et WTCR, où elle a décroché plusieurs titres pilotes et équipes.

Comme le souligne Hannah Swift, responsable de la stratégie produit chez Honda Europe, cette série spéciale est un hommage à l'héritage de la Type R, alors que l'offre du constructeur évolue sous la pression de la législation européenne. La fin des ventes est programmée pour 2026.

Il y a 17 h

Deux jours après le Grand Prix d'Espagne, Pirelli est resté sur le circuit de Barcelone-Catalogne pour deux journées d'essais privés consacrées au développement des pneumatiques slicks de la saison 2026. Trois équipes ont été mobilisées pour l'occasion : Mercedes, Visa Cash App RB et Red Bull, avec quatre pilotes au volant de monoplaces mulet issues de la génération 2024.

Mardi 3 juin, George Russell (Mercedes) et Isack Hadjar (VCARB - Racing Bulls) ont entamé le programme en réalisant respectivement 136 et 146 tours. Le Britannique a signé le meilleur chrono de la journée en 1'16"920, tandis que le Français s'est illustré en 1'18"334. Comme Barcelone est réputé pour sa sévérité sur les pneumatiques, l'accent a été mis sur l'évaluation des constructions et des gommes les plus dures de la gamme.

Mercredi 4 juin, le travail s'est poursuivi avec Andrea Kimi Antonelli pour Mercedes et Yuki Tsunoda pour Red Bull. Les deux pilotes ont couvert chacun 150 tours, pour un total cumulé de 300 boucles. Le jeune Italien a réalisé la meilleure performance des deux jours avec un tour en 1'14"903, contre 1'16"839 pour le Japonais. Cette séance marque une étape importante dans le processus de validation : les constructions devront être homologuées avant le 1er septembre, tandis que les choix définitifs de composés pourront attendre jusqu'au 1er décembre.

Mario Isola, directeur de Pirelli Motorsport, a salué l'implication des équipes, d'autant plus notable qu'elle intervient dans la foulée d'un enchaînement de trois Grands Prix consécutifs. Il a souligné la qualité des données recueillies sur un circuit exigeant, dont les enseignements seront comparés lors du prochain test prévu à Silverstone en juillet. En parallèle, Ferrari participera à une autre session de développement les 19 et 20 juin à Fiorano, cette fois consacrée aux pneus pluie.

Il y a 17 h

Mohammed Ben Sulayem indique se retirer de la gestion quotidienne de la F1

08/02/2023

Mohammed Ben Sulayem indique se retirer de la gestion quotidienne de la F1 - Crédit photo : FIA
Crédit photo : FIA 

Le transfert des responsabilités opérationnelles de la F1 de Mohammed Ben Sulayem à Nikolas Tombazis s'inscrit en droite lignée de l'annonce, en janvier, de la structure dédiée à la F1 de la FIA.

Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a envoyé une lettre aux patrons des équipes de Formule 1. Sky Sports et d'autres médias rapportent que l'Émirati de 61 ans a décidé de "renoncer à la gestion pratique de l'instance dirigeante".

Ben Sulayem a été élu président de l'instance dirigeante du sport automobile mondial en décembre 2021. Son élection s'est très rapidement suivie d'un plan de restructuration des opérations de F1 de la FIA, en écho au scandale "Masi" d'Abu Dhabi entre Hamilton et Verstappen.

Sa lettre, rapportée dans les médias, indique : « Mon objectif affiché était d'être un président non exécutif via le recrutement d'une équipe de managers professionnels, qui est maintenant achevé en grande partie. »

Et Ben Sulayem rajoute : « Par conséquent, à l'avenir, votre contact quotidien pour toutes les questions concernant la F1 sera avec Nikolas [Tombazis, directeur des courses monoplaces de la FIA] et son équipe, tandis que je me concentrerai sur les questions stratégiques avec mon équipe de direction. »

Il est par ailleurs rapporté qu'avant son élection à la tête de la FIA, Mohammed Ben Sulayem avait clairement énoncé le plan qui s'applique avec sa mise en retrait. De plus, nous avons eu, le 18 janvier, l'annonce de la réorganisation des départements de la F1 au sein de l'instance suprême.

Rappelons que Ben Sulayem indiquait vouloir "créer la bonne structure avec les bonnes personnes pour superviser la future réglementation du sport". Ceci vise à "introduire un cadre de gouvernance révisé sous une équipe de direction axée sur la transparence, la démocratie et la croissance".

Référence Sky Sports