Max Verstappen et Liam Lawson en combinaisons Red Bull 2025, tenant également leurs casques présentés précédemment.

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Aston Martin Aramco a annoncé aujourd'hui un partenariat renforcé avec la société minière saoudienne Maaden, qui assume désormais une nouvelle désignation de "partenaire principal" - le premier partenaire à assumer ce titre avec l'équipe.

Des images ont été dévoilé et il semblerait que ça tease grandement la livrée 2025 de la monoplace britannique au vert emblématique.

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Isack Hadjar : casque 2025, premier couvre-chef de titulaire en F1.

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Ollie Bearman a présenté son casque Haas pour sa première saison complète en F1.

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Valtteri Bottas a présenté son casque 2025 et espère qu'on le verra en piste durant la saison. On ne peut que le souhaiter !

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Verstappen - Norris - FIA : analyse des pénalités et enjeux des règles

30/10/2024

Verstappen - Norris - FIA : analyse des pénalités et enjeux des règles - Crédit photo : Red Bull Content Pool - Getty Images
Crédit photo : Red Bull Content Pool - Getty Images 

Les pénalités infligées à Norris et Verstappen lors des récents Grands Prix des États-Unis et du Mexique relancent le débat sur les règles de dépassement en F1. Qu'en est-il des enjeux de cohérence et des ajustements à venir ?

Lors du Grand Prix des États-Unis, une décision controversée de la FIA a suscité des débats parmi les pilotes, notamment après la pénalité de 5 secondes infligée à Lando Norris pour avoir quitté la piste dans une tentative de dépassement sur Max Verstappen. Ce dernier, non sanctionné, avait pu conserver la troisième place malgré une arrivée initiale en quatrième position, profitant de la pénalité infligée à son rival.

La FIA, qui avait appliqué des circonstances atténuantes aux actions de Norris et de Russell ce week-end-là, a expliqué que les deux pilotes n'avaient pas agi intentionnellement pour obtenir un avantage injuste, ce qui a justifié des pénalités réduites. La mention "However in mitigation" ["Cependant, en atténuation"] inscrite dans les documents FIA souligne cette approche.

Cet incident a déclenché une réaction de la communauté des pilotes, qui, lors du briefing du Grand Prix du Mexique, ont confronté la FIA sur la cohérence des règles de dépassement. La majorité estime que Verstappen a exploité une faille dans le règlement pour conserver sa position face à Norris.

La FIA, consciente de ces critiques, a annoncé une révision de ses directives de pilotage, visant à renforcer la cohérence des décisions à l'avenir, tout en affirmant que la mise à jour des règles serait discutée et approuvée lors du Grand Prix du Qatar.

À la suite de ces critiques et des tensions croissantes entre Norris et Verstappen, les incidents de Mexico ont donné lieu à une application plus stricte des règles de dépassement.

Car en effet, c'est dans ce contexte que les incidents entre Verstappen et Norris au Mexique ont pris une nouvelle dimension, la FIA infligeant cette fois à Verstappen deux pénalités consécutives pour manœuvres illicites.

Dans un premier papier, la FIA a confirmé que Max Verstappen a reçu une pénalité de 10 secondes et deux points de pénalité après la première bataille entre lui et Lando Norris sur le circuit mexicain des frères Rodriguez (Autódromo Hermanos Rodríguez).

L'infraction concerne une manœuvre au 4e virage, où Verstappen aurait poussé Lando Norris hors de la piste. Selon le rapport, Norris, qui tentait de dépasser Verstappen par l'extérieur, était en position avantageuse à l'entrée, au point de corde et vers la sortie du virage, mais a été forcé de couper la trajectoire pour éviter une collision. La FIA précise que Norris aurait pu compléter son dépassement sur la piste sans cette intervention.

Les commissaires, après avoir revu les données de positionnement, les vidéos et les échanges radio, ont jugé que la manœuvre de Verstappen violait l'Article 2 b) du Chapitre IV de l'Appendice L du Code Sportif International, qui interdit de pousser un concurrent hors de la piste. Cette pénalité, qualifiée de "standard" dans ce genre de situation, souligne la volonté de la FIA d'assurer des conditions de course équitables.

La FIA a ensuite infligé une seconde pénalité infligée à Max Verstappen lors de ce Grand Prix du Mexique 2024. Cette deuxième sanction de 10 secondes concerne l'infraction au virage 8, où Verstappen est "sorti de la piste tout en prenant un avantage durable".

Après le premier incident du virage 4, Verstappen tente de dépasser Norris par l'intérieur au virage 8. Bien qu'il soit en tête à l'apex et en droit de réclamer de l'espace, il n'a pas réussi à compléter la manœuvre sur la piste. En sortant de la trajectoire, il conserve son avantage et force Norris à s'écarter.

Les commissaires, ayant analysé les vidéos de l'incident, ont conclu que Verstappen avait enfreint l'Article 2 c) du Chapitre IV de l'Appendice L du Code Sportif International et l'Article 33.3 du Règlement Sportif de la Formule 1, qui interdisent de quitter la piste pour prendre un avantage durable. La pénalité de 10 secondes appliquée est la sanction standard pour ce type de faute.

Les documents mentionnent que les décisions des commissaires sont indépendantes de la FIA et basées uniquement sur les règlements et les preuves fournies, laissant la possibilité à Red Bull de faire appel dans les délais prévus.

Qu'en est-il côté pilotes ?

Lando Norris n'a pas mâché ses mots lorsqu'il a été question des incidents aux virages 4 et 8. "Je ne pense pas avoir grand-chose à dire. C'est assez explicite quant à ce qui s'est passé", a-t-il lancé en introduction, rappelant qu'il avait respecté les règles mais que cela n'avait pas suffi face à Verstappen.

Norris a précisé : "Je commence chaque course en m'attendant à un combat difficile avec Max. C'est clair que, qu'il gagne ou finisse deuxième, son seul objectif est de me battre en course. Il est prêt à se sacrifier pour ça, comme il l'a fait aujourd'hui."

L'envie de Norris est pourtant d'avoir des batailles "justes" et "propres" : "Ce sera toujours tendu avec Max. Il ne facilitera jamais la tâche de quiconque, surtout pas la mienne en cette fin d'année. Mais aujourd'hui, ce n'était pas de la course propre et juste." Face aux manœuvres musclées de Verstappen, il estime que ce dernier "a reçu ce qu'il méritait".

Interrogé sur une possible discussion avec Verstappen, Norris se montre clair : "Ce n'est pas mon rôle, ça ne me concerne pas vraiment. […] Il est en position de force dans le championnat, très loin devant. Il n'a rien à perdre." À ce stade de la saison, il ressent même que le principal risque est d'"éviter des collisions, et ce n'est pas ce qu'on a envie de ressentir en course."

Concernant son écart avec Verstappen au championnat, qu'il a réduit de dix points, Norris reste modeste : "Je suis encore à 47 points derrière, donc je ne me sens pas beaucoup plus proche qu'avant, mais chaque point compte."

De son côté, Carlos Sainz a réussi à dépasser Verstappen au virage 1, tirant parti d'une bonne aspiration : "J'ai pris un bon aspi avec le DRS […] J'avais un bon élan et je me suis senti en confiance au freinage dans le virage 1 ce week-end. […] J'avais aussi cette mentalité de savoir que j'avais un peu moins à perdre dans cette bataille." Sa stratégie a fonctionné, lui permettant de retrouver la tête et d'imposer son rythme.

Quant à l'impact psychologique de ces incidents, Norris confie que la pénalité infligée à Verstappen valide son propre style de conduite : "J'ai toujours été juste. […] Peut-être que j'ai parfois perdu parce que j'étais trop juste et pas assez agressif. C'est là que je dois trouver un meilleur équilibre." Si Verstappen ne pilote pas proprement, Norris indique que les décisions des commissaires feront leur travail, tout en gardant un espoir : "Mais je pense qu'il veut courir proprement. J'espère qu'il le veut."

Pour Charles Leclerc, cette rivalité acharnée entre Norris et Verstappen est une opportunité. Sur un ton léger, il a ainsi indiqué : "Je souhaite que Max soit aussi agressif que possible avec Lando, car ça m'aide, ça me donne des chances de me rapprocher de Lando au championnat pilotes". Il ne vise pas réellement le titre cette saison, malgré quelques points d'écart : "Comme je l'ai dit, je me concentre course après course […] Max devrait avoir de très mauvais week-ends, et je ne compte pas là-dessus."

Revenons aux prémices du duel Verstappen-Norris, où le Grand Prix des États-Unis avait déjà initié le débat sur les règles de dépassement.

À Austin, Norris et Russell avaient chacun écopé d'une pénalité de 5 secondes, tandis que Verstappen, non pénalisé, en avait profité pour remonter à la troisième place malgré une arrivée en quatrième position.

La pénalité infligée à Norris pour une sortie de piste en tentant de dépasser Verstappen a été accompagnée d'une analyse des circonstances atténuantes. Les commissaires ont estimé que Norris, en raison de la proximité de Verstappen, avait été contraint de quitter la piste.

Pour Russell également, la FIA a mentionné l'absence d'intention de nuire, précisant qu'il restait en contrôle de son véhicule lors de son dépassement de Bottas.

Ces facteurs ont conduit à des pénalités réduites, comme énoncé initialement, marquant ainsi une approche plus clémente de la FIA pour ces incidents.

En revanche, au Mexique, Verstappen n'a bénéficié d'aucune circonstance atténuante. Ses actions en piste ont été interprétées comme plus intentionnelles et délibérées, et il a reçu deux pénalités de 10 secondes sans réduction.

Aux virages 4 et 8, Verstappen a été jugé pour avoir poussé Norris hors de la piste et pour avoir tiré un avantage en sortant des limites pour conserver sa position.

Ce traitement sévère par la FIA semble refléter une perception différente de l'agressivité de Verstappen envers Norris, que les commissaires ont considéré comme stratégique et calculée.

En somme, la différence de traitement entre les pénalités de Norris et Russell aux États-Unis, et celles de Verstappen au Mexique, pourrait souligner la volonté de la FIA de moduler les sanctions selon l'intention et le contexte des actions.

Ce traitement distinct s'inscrit aussi dans le cadre des batailles répétées et de plus en plus tendues entre Verstappen et Norris, que la FIA semble vouloir encadrer pour garantir des conditions de course plus équitables, en modulant les sanctions selon l'intention et le contexte.

NB : cette analyse repose exclusivement sur les documents punitifs officiels de la FIA et sur les éléments factuels qu'ils contiennent. Elle se veut la plus objective possible, en s'appuyant sur les circonstances décrites par les commissaires de course lors des Grands Prix des États-Unis et du Mexique 2024.

Sur une note subjective… Verstappen n'a pas besoin de ces manœuvres aux limites du règlement pour affirmer son talent : ses performances parlent d'elles-mêmes. Par ailleurs, la multiplication de règles strictes pourrait nuire à l'essence même de la F1, en transformant les courses en défilés calculés plutôt qu'en batailles audacieuses. Comme l'a souligné, ce qui est assez ironique, Christian Horner, patron de Red Bull et donc de Max Verstappen : "Il fut un temps où dépasser par l'extérieur était la récompense des plus audacieux. On risque de renverser les règles de dépassement, où les pilotes n'auront qu'à mettre leur nez devant à l'apex pour réclamer de l'espace à la sortie."

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