Le chantier du circuit urbain de Madrid vient officiellement de débuter, et qui de mieux que Carlos Sainz pour marquer le coup ? L'Espagnol, ambassadeur du futur Grand Prix, s'est rendu sur place ce vendredi, à un peu moins d'un an et demi de l'épreuve inaugurale prévue en 2026. Une présence symbolique pour le pilote Williams, sur ses terres, alors que le projet entre dans sa phase la plus concrète.

Il y a 22 h

Lewis Hamilton était à l'inauguration du Fanatics Collectibles Store à Londres, magasin de cartes officielles de différents sports dont la F1.

Il y a 18 h

BMW M Motorsport a levé le voile sur la BMW M2 Racing à l'occasion du lancement de la saison DTM à Oschersleben. Cette nouvelle voiture de course destinée aux équipes clientes privées prendra la relève des M235i Racing, M240i Racing et M2 CS Racing dès 2026, en poursuivant l'objectif d'offrir une porte d'entrée accessible vers le sport automobile.

Basée sur le châssis de la dernière génération de BMW M2, la M2 Racing a été développée en étroite collaboration avec les équipes de la production de série. Elle reçoit de nombreux composants spécifiques à la course tout en conservant un lien étroit avec le modèle de route, ce qui permet de limiter les coûts d'exploitation. Le moteur, sur base de B48, délivre 313 chevaux (230 kW) et permet d'atteindre une vitesse de pointe supérieure à 270 km/h. Le tarif est fixé à 98000 € hors taxes dans l'Union européenne, via des distributeurs sélectionnés par BMW M Motorsport.

Selon Franciscus van Meel, CEO de BMW M GmbH, "le lancement de la BMW M2 Racing perpétue une tradition forte dans notre gamme. Ce nouveau modèle redéfinit le segment d'accès en offrant un compromis inédit entre performance, fiabilité et plaisir de pilotage pur, le tout dans un package économique et facile à entretenir."

Le développement, actuellement en phase critique, s'appuie sur de nombreux essais, dont certains réalisés en conditions de course, pour optimiser la performance, l'usure des pneus et l'endurance. Jens Klingmann, pilote officiel BMW M, a salué "une voiture d'entrée de gamme fantastique, très simple à prendre en main, avec des coûts d'utilisation extrêmement bas grâce à sa proximité avec la série, tout en restant une véritable voiture de course."

Dès 2026, la BMW M2 Racing sera engagée par des équipes clientes sur une multitude de séries sprint et d'épreuves d'endurance, dont les mythiques 24 Heures du Nürburgring. Comme pour l'ensemble de ses modèles clients, BMW M Motorsport accompagnera les équipes avec un support technique dédié.

Il y a 17 h

Alonso et Ricciardo expliquent les défis de la visibilité dans une F1

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Fernando ALONSO | Aston Martin
FIA

Suite à une question de Margot Laffite, Fernando Alonso et Daniel Ricciardo partagent leurs réflexions sur la vision et la visibilité dans une voiture de Formule 1, un aspect souvent sous-estimé par les spectateurs. Ils expliquent comment ils s'adaptent aux contraintes visuelles, tout en soulignant que la vitesse à laquelle ils se déplacent les oblige à se concentrer sur des éléments éloignés, parfois au détriment des détails plus proches.

Fernando Alonso : "Nous voyons peut-être moins que ce que montre la caméra embarquée parfois. Nous sommes assis dans une position plus basse, et oui, nous nous concentrons tellement sur des éléments très éloignés qui ne semblent peut-être pas aussi évidents de l'extérieur. La voiture est évidemment très rapide, et vous vous rapprochez des choses à une vitesse impressionnante. Donc, nous regardons parfois à 300 ou 400 mètres devant nous, car en deux dixièmes de seconde, nous serons là. C'est donc l'endroit où nous portons notre attention, et pour ce type de vision, je pense que nous voyons assez depuis la voiture. Bien sûr, nous ne voyons pas ce qui est proche de nous. Même la zone de départ le dimanche est difficile pour nous. Les arrêts aux stands sont aussi un peu approximatifs, car nous n'avons pas de repère exact pour savoir où se trouve l'aileron avant ou les pneus parfois. Mais je pense que la visibilité n'est pas très, très importante en Formule 1. Parfois, moins on voit, plus on est rapide !"

Daniel Ricciardo : "Je pense que Fernando a abordé beaucoup des points essentiels. Naturellement, avec les vitesses auxquelles nous roulons, nous regardons toujours vers l'avant. Et c'est ainsi que vous construisez votre tour également. Quand vous arrivez à un virage, vous regardez déjà le suivant et vous préparez la voiture pour ce qui vient ensuite. Donc, vous n'avez pas forcément besoin de voir ce qui est juste devant vous, à deux ou cinq mètres. Dans certaines situations, c'est délicat. Fernando a mentionné un exemple simple : s'aligner sur la grille de départ. Nous voyons la boîte de départ peut-être quand elle est à 10 mètres de nous, puis plus rien. Nous devinons simplement où elle se trouve. Certaines choses simples sont en réalité assez difficiles. Cela a aussi été rendu plus compliqué avec ce type de voiture. Les pneus plus grands, la hauteur de caisse, la voiture est un peu plus plate. C'est comme si le nez était relevé, donc on perd un peu plus de visibilité devant. Mais à vitesse élevée, soit cela n'a pas trop d'importance, soit nous sommes habitués à cela. Cependant, la grille de départ et les arrêts aux stands peuvent être difficiles à gérer. Quant aux rétroviseurs, on fait de notre mieux avec ce qu'on a, mais il y a naturellement des angles morts. C'est quelque chose auquel il faut s'adapter, comme lorsque je suis passé du karting à une monoplace, où la difficulté majeure était de savoir où était le vibreur sans le voir, juste en se fiant au ressenti."