Le Grand Prix d'Autriche 2025 se disputera avec la sélection la plus tendre de la gamme Pirelli, identique à celle de l'an dernier.

Les C3, C4 et C5 serviront respectivement de gommes dures, médiums et tendres sur le tracé de Spielberg. Avec seulement dix virages et des lignes droites prononcées, le Red Bull Ring est l'un des circuits les plus courts et les plus rapides du calendrier, mais il n'exerce pas une contrainte extrême sur les pneus.

Pirelli a donc opté pour une combinaison tendre (pas la plus tendre, ayant le C6 cette saison), afin d'ouvrir le jeu stratégique entre un arrêt et deux, à l'image d'autres Grands Prix disputés cette saison sur des pistes à faible abrasion.

Il y a 17 h

Changement notable pour le Grand Prix de Grande-Bretagne 2025 : Pirelli abandonne son trio habituel de composés les plus durs pour opter pour une sélection un cran plus tendre. Les équipes disposeront donc des C2 (dur), C3 (médium) et C4 (tendre).

Ce choix vise à diversifier les stratégies sur un circuit qui sollicite pourtant fortement les gommes, notamment à haute vitesse. Silverstone, habitué à la dureté des C1, devra composer avec une médium (C3) qui servait encore de soft l'an dernier. La gestion du rythme et de l'usure pourrait être cruciale, surtout en cas de températures élevées.

Il y a 17 h

À Spa-Francorchamps, Pirelli modifie partiellement sa sélection 2024. Si les C3 (médium) et C4 (tendre) sont reconduits, le composé dur passe du C2 au C1. Cette évolution s'inscrit dans une volonté d'ouvrir les options de course entre un et deux arrêts, y compris dans le cadre du format Sprint prévu ce week-end-là.

Le C1, rarement utilisé, pourrait offrir un avantage en termes de longévité, mais le delta de performance avec le C3 s'annonce plus marqué qu'avec l'ancien C2. Le défi sera donc d'optimiser les relais tout en conservant une fenêtre d'exploitation compétitive sur un tracé aussi exigeant que vallonné.

Il y a 17 h

Pour le Grand Prix de Hongrie, Pirelli a fait le choix de la continuité. Comme en 2024, les C3, C4 et C5 seront respectivement utilisés comme dur, médium et tendre. Malgré des similitudes de longueur avec le Red Bull Ring, le Hungaroring est bien plus technique et sinueux, avec une seule véritable ligne droite et peu d'opportunités de refroidir les gommes.

Le niveau de stress exercé sur les pneus reste modéré, ce qui justifie la sélection des composés les plus tendres. Le grip mécanique y jouera un rôle clé, tout comme la capacité des équipes à exploiter la fenêtre de fonctionnement des tendres sur un asphalte souvent chaud et poussiéreux.

Il y a 17 h

McLaren continue d'imprimer son rythme à Barcelone. Oscar Piastri a signé le meilleur chrono de la troisième et dernière séance d'essais libres du Grand Prix d'Espagne 2025, devançant son coéquipier Lando Norris de plus d'une demi-seconde. Avec un tour en 1:12.387, l'Australien a frappé fort à l'approche des qualifications, reléguant Charles Leclerc à sept dixièmes et Max Verstappen à près d'une seconde.

La séance a commencé calmement, avec Franco Colapinto en éclaireur, désireux de rattraper le temps perdu lors des EL1. Fernando Alonso, très applaudi, s'est offert un tour de chauffe lent ponctué d'un salut à la foule, tandis que les premiers temps significatifs tardaient à tomber sur une piste plus fraîche.

Yuki Tsunoda a brièvement mené les débats en pneus médiums, mais Norris s'est rapidement installé au sommet avant d'être surpassé à son tour par Russell. Verstappen et Sainz se plaignaient d'un manque d'adhérence, tandis que Bearman et Lawson commettaient chacun une erreur au large, échappant de peu aux graviers.

La montée en puissance s'est faite dans la dernière demi-heure, lors des simulations de qualifications. Norris a tenté de détrôner Verstappen mais a dû couper son effort après un survirage au virage 9, son ingénieur évoquant un phénomène de marsouinage. Piastri, lui, a réalisé un tour propre et incisif, établissant le meilleur temps du week-end jusqu'ici, sans contestation.

Verstappen a tenté une réplique tardive, en vain : il échoue cinquième derrière Russell. Hadjar impressionne encore avec le sixième chrono devant Antonelli, Alonso, Hamilton et Lawson. Bortoleto (11e) et Hülkenberg (12e) placent les deux Kick Sauber juste devant Sainz. Tsunoda, Stroll et Gasly se tiennent dans un mouchoir, tandis que Colapinto, Ocon, Albon et Bearman ferment la marche.

McLaren aborde donc les qualifications en position de force, avec une monoplace visiblement à l'aise sur tous les composés et un duo de pilotes affûté. Le verdict tombera à 16h00.

Il y a 15 h

Après une séance de qualifications frustrante sur le circuit de Barcelone, Charles Leclerc s'est arrêté à la septième place sur la grille. Interrogé par Sky Sports F1, le Monégasque a mis en lumière un choix stratégique délibéré, mais coûteux, concernant sa gestion des pneumatiques. Il a expliqué : "Je n'avais plus de pneus. Je pense qu'on était une des seules voitures à n'avoir que quatre trains de tendres neufs pour toute la qualif. Tous les autres autour de nous en avaient cinq."

Leclerc précise que ce scénario avait été anticipé dès l'entame de la séance, ayant choisi de limiter sa consommation de gommes : "Je savais donc déjà que ce serait difficile, et j'ai voulu me limiter à trois trains de tendres, ce qui complique beaucoup les choses. J'en prends la responsabilité car l'équipe avait suggéré une autre approche, mais je suis plutôt content de mon choix."

Une décision assumée, qui sacrifiait les qualifications dans l'espoir d'une meilleure position stratégique en course. Leclerc l'admet sans détour : "Oui, j'ai sacrifié aujourd'hui, j'espère que ça paiera demain. Si ce n'est pas le cas, ce sera ma faute."

Interrogé sur ses ambitions pour la course, le pilote Ferrari reste ambitieux malgré sa position de départ : "Le podium. Je pense que le rythme en course est bon, tout dépendra de notre capacité à dépasser."

Dans une équipe Ferrari qui cherche à retrouver un élan après un début de triple-header compliqué, Leclerc mise clairement sur le dimanche pour renverser la situation, quitte à avoir joué une carte risquée en amont.

Il y a 11 h

inquième sur la grille de départ du Grand Prix d'Espagne 2025, Lewis Hamilton a exprimé une réelle satisfaction au micro de Sky Sports F1, après avoir vécu un vendredi compliqué en raison d'un problème aérodynamique. Le septuple champion du monde a expliqué : "C'était plutôt bon. Le vendredi avait bien commencé, mais on a eu un problème avec le fond plat, donc j'ai perdu beaucoup d'appui en EL2 et l'équilibre de la voiture a changé de manière radicale."

Un souci d'autant plus déconcertant que rien, a priori, n'avait été modifié : "C'était un peu déroutant car on n'avait pratiquement rien changé, et tout à coup ce problème est apparu."

Mais les corrections apportées par l'équipe ont visiblement porté leurs fruits, offrant à Hamilton une monoplace plus stable et performante pour la suite du week-end : "On a résolu le souci pour aujourd'hui, et la voiture était bien plus facile à piloter, bien plus agréable. On a clairement progressé en qualifications pour aller en Q3 et se placer dans le top 5. J'en suis vraiment content."

Abordant ensuite la course, Hamilton s'attend à un peloton extrêmement serré, où les écarts se jouent à rien : "J'ai hâte. J'ai pu faire un petit relais long hier. Ce sera serré entre tout le monde. C'est fou comme tout est proche. Un demi-dixième peut vous faire passer de la sixième à la onzième place."

Le Britannique évoque également les enjeux stratégiques d'un dimanche qui s'annonce ouvert : "Le relais long sera difficile pour tout le monde. La plupart ont des tendres et un seul médium. Charles et quelques autres ont deux médiums."

"Quelles seront les meilleures gommes ? Quelle sera la meilleure stratégie ? La clé sera de réussir un bon départ. Mon objectif est d'essayer de décrocher un podium. Ça fait une éternité que je n'en ai pas eu."

Toujours en quête de son premier podium (hors Sprint) en 2025, Hamilton semble enfin retrouver une base technique plus solide. De quoi envisager un dimanche plus souriant pour Mercedes, sur un tracé catalan exigeant mais révélateur.

Il y a 11 h

Interrogés après les qualifications du Grand Prix d'Espagne 2025, les pilotes McLaren ont tenu à clarifier une séquence remarquée au début de la Q3, lorsque Lando Norris a semblé tenter de profiter de l'aspiration d'Oscar Piastri dans la ligne droite. Une manœuvre qui a pu apparaître comme calculée — mais qui ne l'était visiblement pas... surtout que Piastri a coupé le "don d'aspiration" juste après avoir passé la ligne chronométrique.

Oscar Piastri, auteur de la pole position, a d'abord expliqué qu'il n'y avait rien de prémédité : "Je suis sorti très tôt pour le premier run en Q3, et je pense que c'est juste une coïncidence si Lando s'est retrouvé derrière moi au moment d'ouvrir son tour."

S'il admet que la situation peut surprendre sur le moment, l'Australien insiste sur la transparence au sein de l'équipe : "Évidemment, quand on passe la ligne pour commencer son tour, ce n'est peut-être pas la sensation la plus agréable, mais on en discutera."

"Il n'y a rien d'anormal là-dedans, à moins que Lando ne révèle un plan machiavélique qu'il aurait monté avec Will [Joseph, son ingénieur de course] ! Je pense que c'est juste une coïncidence."

Une version appuyée, sur un ton plus léger, par Lando Norris lui-même, qui en plaisante d'emblée : "On avait tout planifié depuis le début du week-end !"

Plus sérieusement, le Britannique confirme qu'il n'y avait aucune anticipation : "Non, je ne savais pas qu'Oscar allait sortir en premier, pour être honnête. J'essayais juste de choper une aspiration de quelqu'un."

"Je pense que je n'ai pas eu de chance que ce soit Oscar. C'était juste une coïncidence. J'étais dixième ou quelque chose comme ça dans la file. On attend deux minutes dans la voie des stands, donc on ne sait jamais de qui on va pouvoir prendre l'aspiration. C'était une coïncidence."

L'épisode, anodin sur le fond, témoigne surtout de la bonne humeur entre les deux pilotes McLaren, pourtant en lutte directe pour la victoire depuis plusieurs courses.

Il y a 11 h

Quatrième sur la grille du Grand Prix d'Espagne 2025, George Russell a confirmé au micro de Sky Sports F1 que Mercedes continue de briller en qualifications. Mais le Britannique sait que le défi principal reste à venir, tant la course s'annonce exigeante sur le plan stratégique.

"On sait qu'on a une voiture rapide le samedi. On fait de notre mieux pour qu'elle le soit aussi le dimanche."

Russell anticipe un scénario semblable à celui de Bahreïn, avec une forte dégradation des pneus et plusieurs arrêts : "D'après ce qu'on a vu jusqu'ici, ce sera une course compliquée, un peu comme à Bahreïn avec beaucoup de surchauffe et une stratégie à deux arrêts. On a vu à quel point McLaren y avait été dominante."

Confiant sur sa position de départ, Russell se prend à espérer un scénario identique à celui de 2024 : "Mais qui sait ? J'étais quatrième au départ l'an dernier et j'avais pris un bon envol. Si on peut reproduire ça, ce sera bien."

La course pourrait aussi se jouer sur des choix stratégiques très ouverts, puisque les trois types de gommes apparaissent viables : "Il y aura des stratégies différentes. Les trois types de pneus ont l'air assez proches."

Contrairement à Imola, où les écarts de durabilité entre les composés étaient très marqués, Barcelone offre plus de liberté dans les fenêtres d'arrêt : "Si on part en tendres par exemple, comparé aux durs, le moment de l'arrêt est espacé de cinq tours à peine. Ce n'est pas comme à Imola où les tendres ne tenaient que huit tours et les médiums trente."

Dans ce contexte d'incertitude stratégique, Russell espère bien concrétiser cette position en deuxième ligne : "Je serais vraiment content si on pouvait se battre pour le podium."

Mercedes n'a pas encore renoué avec le podium en 2025, mais les signaux du week-end catalan laissent entrevoir une opportunité réelle pour Russell.

Il y a 11 h

Après les qualifications du Grand Prix d'Espagne, Andrea Stella s'est exprimé au micro de Sky Sports F1 sur plusieurs sujets-clés de l'actualité du paddock, à commencer par la fameuse directive technique sur la flexibilité des ailerons. Un changement réglementaire très commenté, mais que le patron de McLaren juge largement surestimé.

"La directive technique a beaucoup fait parler, mais elle était assez négligeable. Elle allait toujours avoir un impact mineur si l'on regarde les chiffres."

"C'était divertissant d'avoir ce genre de débat, mais nos simulations montraient que l'impact serait très limité. Nous n'étions pas inquiets à ce sujet."

Revenu sur la lutte au championnat, Stella refuse de résumer l'enjeu à un duel interne entre Piastri et Norris, malgré les excellentes performances des deux pilotes. Pour lui, Max Verstappen reste un prétendant évident : "En ce qui concerne les pilotes, Verstappen est toujours là. Je ne l'exclurais pas de la lutte pour le titre."

"C'est Max Verstappen dans une Red Bull. Nous ne pensons certainement pas qu'à un duel entre Lando et Oscar."

Quant à cette possible bataille interne, Stella insiste sur la façon dont McLaren s'est préparée à cette configuration en misant sur une structure solide et équitable : "Cette bataille est excitante. C'est pour cela que Zak et moi avons tant travaillé : avoir une voiture compétitive avec deux pilotes capables de jouer le titre, et faire en sorte qu'à un moment donné le championnat se joue entre eux."

"C'était notre mission depuis le début. Je pense que nous abordons cette situation avec des principes clairs, auxquels Lando et Oscar adhèrent pleinement."

"Nous voulons voir une belle bataille, et nous avons hâte de vivre la suite de la saison."

Interrogé plus en détail sur la gestion de cette rivalité, le patron italien évoque un cadre de travail déjà bien installé : "Nous avons notre propre approche de la course, un processus en place entre Lando et Oscar depuis des mois."

"Elle repose sur des principes, mais lorsqu'il s'agit de se battre contre son coéquipier ou une autre voiture, on ne peut pas tout encadrer de manière rigide."

"Nous avons confiance en nos pilotes. C'est ce qui compte le plus. Nous échangeons constamment avec eux."

"Je suis certain que ce sera une bataille palpitante et équitable jusqu'au bout du championnat."

McLaren a deux pilotes en lice pour le titre, et un encadrement déterminé à favoriser une compétition saine — sans pour autant perdre de vue la menace que représente toujours Max Verstappen.

Il y a 11 h

Troisième à l'issue des qualifications du Grand Prix d'Espagne 2025, Max Verstappen a reconnu sans détour la supériorité de McLaren ce week-end. Malgré une exécution solide de la part de Red Bull, le Néerlandais estime que ce résultat reflète fidèlement le niveau de performance de sa RB21 sur le circuit de Barcelone.

"Nous avons été en retrait tout le week-end par rapport à eux [McLaren]. On a bien exécuté notre programme."

Dans ces conditions, Verstappen ne nourrit aucun regret sur sa position sur la grille : "La troisième place, c'est à peu près là où on devait être. C'est sympa. Ici, tout repose sur le fait d'extraire le maximum de la voiture."

Quant à ses chances en course, le triple champion du monde reste combatif, tout en reconnaissant la solidité de ses rivaux : "Je vais faire de mon mieux, mais ils seront difficiles à battre."

Face à un duo Norris–Piastri en grande forme et une McLaren visiblement à l'aise sur ce tracé, Verstappen se sait outsider pour la victoire — un rôle rare, qu'il abordera avec pragmatisme.

Il y a 11 h

Deuxième sur la grille du Grand Prix d'Espagne 2025, Lando Norris a reconnu le travail accompli par son coéquipier Oscar Piastri, auteur de la pole. Le Britannique, légèrement en retrait après quelques imprécisions, se satisfait néanmoins du résultat collectif et reste concentré sur le défi du départ.

"Oscar a très bien roulé. Le rythme était clairement là, j'ai juste commis quelques petites erreurs."

Une performance solide qui permet à McLaren de verrouiller la première ligne, un scénario idéal sur le papier avant le départ : "C'est un bon résultat pour l'équipe, un joli doublé et un départ qui promet pour demain."

Mais Norris reste lucide sur la menace représentée par les pilotes de la deuxième ligne, notamment Verstappen et Russell, et sur l'importance du long sprint vers le premier virage : "Il y a une longue ligne droite jusqu'au virage 1, ce qui donne toujours un départ intéressant, et on a pas mal de gars rapides derrière nous, donc on ne les sous-estime pas. Un bon résultat aujourd'hui, je suis content."

En position idéale mais conscient des risques du départ, Norris se prépare à une course disputée — avec l'objectif évident de convertir cette première ligne en victoire.

Il y a 11 h

Oscar Piastri s'est offert la pole position du Grand Prix d'Espagne 2025 avec autorité, au terme d'un samedi maîtrisé. Le pilote australien, désormais leader du championnat, n'a pas caché sa satisfaction, d'autant plus qu'il revient de loin sur ce même circuit, un an après une qualification difficile.

"Très heureux. C'est un bon week-end jusqu'ici."

Pourtant, tout n'avait pas commencé sous les meilleurs auspices pour McLaren : "Ça n'avait pas très bien commencé, on galérait un peu, mais on a trouvé du rythme hier soir et aujourd'hui la voiture est incroyable. J'ai aussi réussi à faire de bons tours."

Cette pole prend d'autant plus de sens pour Piastri qu'elle efface le souvenir douloureux de l'édition précédente : "l y a douze mois, ce circuit ne m'avait vraiment pas souri, donc réussir un tel retournement aujourd'hui, c'est un super résultat."

Après un vendredi hésitant (mais dominant...), l'Australien et son équipe ont trouvé la clé pour faire parler la vitesse de la MCL39. Avec Norris à ses côtés en première ligne, McLaren s'offre une configuration parfaite pour aborder la course.

Il y a 11 h

Lance Stroll ne prendra pas le départ du Grand Prix d'Espagne 2025.

Aston Martin a confirmé dans un communiqué que son pilote souffre depuis six semaines de douleurs persistantes à la main et au poignet, que les médecins attribuent aux séquelles de l'opération qu'il avait subie début 2023, après sa chute à vélo.

Selon l'équipe médicale du Canadien, une nouvelle intervention est nécessaire pour traiter ces complications.

Le pilote se concentrera ensuite sur sa convalescence. Aucun remplaçant n'a été annoncé à ce stade.

Il y a 8 h

Détails et infos sur l'écurie de F1 Cadillac

 Retour à la liste des écuries et au classement constructeurs 2025

L'écurie Cadillac en bref

Cadillac sera une écurie de Formule 1 basée à Indianapolis aux Etats-Unis.

 Cadillac

  • Basée à : Indianapolis (Etats-Unis)
    Premier Grand Prix : 2026
  •  PU 2026 : Ferrari
     PU 2028 : Cadillac ?

Les brefs concernant l'écurie Cadillac

Cadillac

L'écurie américaine Cadillac, et donc General Motors, a présenté le logo pour son écurie de F1 qui foulera les circuits dès l'an prochain, en 2026.

Et sur toutes les rumeurs qui étaient partagées, on ne peut donc pas dire que la présentation Cadillac du 3 mai au soir à Miami leur a répondu. En effet, la marque américaine a dévoilé une vidéo conceptuelle mais surtout son logo. Rien de transcendant graphiquement non plus, c'est plutôt sobre.

"Cadillac est honoré de partager la scène de la F1 avec les plus grandes marques de luxe du monde entier. C'est une marque dont l'héritage, sur la piste comme en dehors, est empreint d'innovation, de précision technologique et de beauté intemporelle", a déclaré Mark Reuss, président de GM. "Notre parcours a été long, mais dès le début, il a été synonyme d'ambition… d'audace… et maintenant d'accélération."

Cadillac

Cadillac a officiellement confirmé une présentation le 3 mai 2025. Ce serait celle de sa livrée pour la saison 2026 de Formule 1 en marge du Grand Prix de Miami. Cet événement marquera la première apparition publique de l'équipe en tant que future écurie du championnat du monde.

Le lieu annoncé ça et là serait le Queen Miami Beach avec la présentation d'une livrée sur une voiture de démonstration fournie par la FIA, utilisée pour illustrer les futures réglementations techniques de 2026.

Ce serait un événement de type "tapis rouge" avec la présence attendue de dirigeants de General Motors et Cadillac, de personnalités hollywoodiennes, de chanteurs de renommée internationale et de figures du monde de l'IndyCar, qui ne seront pas en compétition ce week-end-là.

La livrée présentée devrait refléter l'identité visuelle de Cadillac, avec des couleurs telles que le noir, le blanc, le doré et le chrome, éléments emblématiques de la marque. Des sponsors tels que Gainbridge, déjà associés à Andretti, pourraient également être mis en avant.​

Bien que la livrée devrait être dévoilée en ce premier week-end de mai, l'équipe Cadillac n'a pas encore confirmé ses pilotes pour 2026. Des discussions sont en cours pour recruter un duo composé d'un pilote expérimenté et d'un pilote américain. Colton Herta, pilote IndyCar, est mentionné, mais sa participation dépendra de l'obtention d'une superlicence FIA. On a surtout récemment entendu parler d'un duo Pérez Zhou... à voir.

Rappelons que la FIA a approuvé l'entrée de Cadillac en Formule 1 pour 2026, approbation suivie il y a peu d'un confirmation finale de la part de Formula One Management (FOM). Cette présentation à Miami constitue une étape symbolique importante pour Cadillac, affirmant son engagement dans la catégorie reine du sport automobile.​

La FIA a approuvé l'entrée de Cadillac en Formule 1 pour 2026, bien que la confirmation finale de la part de Formula One Management (FOM) soit toujours en attente RaceFans . Cette présentation à Miami constitue une étape symbolique importante pour Cadillac, affirmant son engagement dans la catégorie reine du sport automobile.​
Cadillac
FIA

La FIA a validé l'arrivée d'un nouveau motoriste en Formule 1 : GM Performance Power Units LLC. Cette entité, créée par General Motors et TWG Motorsports, fournira ses moteurs à partir de la saison 2029. Ce feu vert institutionnalise l'entrée du groupe américain dans la discipline reine via l'écurie Cadillac, attendue sur la grille dès 2026.

Dans un premier temps, Cadillac utilisera des blocs Ferrari en attendant l'homologation du moteur conçu par General Motors. Le développement de ce nouveau groupe propulseur est déjà en cours, avec une base technique installée à proximité du Charlotte Technical Center, en Caroline du Nord.

Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, s'est félicité de cette avancée en rappelant sa volonté d'ouvrir la Formule 1 à de nouveaux acteurs : "Accueillir GM Performance Power Units comme fournisseur officiel de moteurs pour 2029 constitue une nouvelle étape dans l'expansion mondiale de la F1 et reflète l'intérêt croissant des grands constructeurs internationaux."

Au-delà des formules de circonstance sur l'innovation ou l'inclusivité, la décision acte surtout l'entrée d'un géant américain sur un terrain longtemps dominé par les motoristes européens et japonais. Avec ce projet, General Motors cherche à s'implanter durablement dans l'univers F1, en mêlant puissance technique et symbole national.

Cadillac

Mario Andretti, qui agit en tant que conseiller pour le projet Cadillac F1 soutenu par General Motors et attendu pour 2026, a confirmé que Sergio Pérez pourrait faire partie des options envisagées pour constituer la première paire de pilotes de l'équipe. Il ne donne aucun nom de manière proactive, mais lorsque José Antonio Cortés (ESPN Espagne) a évoqué Checo Pérez lors d'une interview, Andretti a réagi clairement : "C'est une option. Pour sûr."

Il précise néanmoins qu'il ne veut pas créer de faux espoirs, ni avancer de noms publiquement, tant qu'aucune décision n'a été prise. Selon lui, il y a environ trois pilotes réalistes parmi lesquels choisir pour le deuxième baquet, celui qui ne serait pas occupé par un pilote américain. Le souhait de Cadillac reste en effet d'avoir un pilote américain, mais les contraintes (notamment en matière de Super Licence) compliquent ce scénario.

Sur le profil du deuxième pilote, Andretti insiste sur l'importance de l'expérience, et bien qu'il ne soit pas décisionnaire final, il aura une certaine influence sur le choix.

Enfin, à propos de la situation chez Red Bull, il glisse une remarque faite avant le remplacement de Liam Lawson par Yuki Tsunoda :

"Tout ce que je peux dire, c'est que Liam Lawson fait paraître Checo très, très bien [...] Tsunoda, tu sais, je pense qu'il méritait probablement ce siège plus que Liam. Mais qui suis-je pour en juger ?"

Mario Andretti ne cache donc pas que Checo Pérez fait partie des options sérieusement envisagées par Cadillac pour 2026, même si aucune décision n'est arrêtée, et qu'un pilote américain reste une priorité pour l'autre baquet.

Cadillac
FIA

Le trio Aston Martin (Andy Cowell), Williams (James Vowles) et Ferrari (Fred Vasseur) salue l'arrivée de Cadillac en F1, expliquant que la présence d'un constructeur américain est une excellente nouvelle pour le sport. Mais Vasseur rappelle que partir de zéro en F1 est un défi monumental, et que General Motors devra prouver sa solidité sur la durée.

Vasseur : "Pour moi, avoir un autre constructeur dans le championnat est une bonne nouvelle. C'est un constructeur américain, ce qui est aussi une bonne chose. Mais il est encore un peu tôt pour les considérer comme un constructeur à part entière."

James Vowles met en avant la puissance de la marque Cadillac, qui pourrait attirer de nouveaux sponsors et enrichir l'écosystème de la F1.

"C'est une grande marque, un grand constructeur, et il apportera des éléments que nous n'avons pas encore en F1."

Cadillac
F1 FIA

La F1 a officiellement approuvé l'arrivée d'une 11e écurie pour la saison 2026, avec Cadillac qui rejoint la grille du championnat du monde.

Jusqu'ici, seule une approbation de principe avait été accordée. Désormais, la FIA et la Formule 1 ont confirmé, après avoir finalisé leurs évaluations sportives, techniques et commerciales, que la candidature déposée par General Motors et TWG Motorsports pour aligner une équipe Cadillac en championnat du monde FIA de Formule 1 dès 2026 est définitivement validée.

Cette décision marque une étape majeure pour Cadillac, une marque emblématique de General Motors, et renforce l'intérêt croissant de constructeurs automobiles américains envers la discipline reine du sport automobile.

Comme les rumeurs l'annonçaient depuis l'annonce de l'accord de principe d'arrivée de Cadillac en F1 dès 2026, Ferrari propose de motoriser et de fournir des boîtes de vitesses à l'écurie américaine.

Ferrari indique que cette fourniture sera faite à "Andretti Formula Racing LLC", si et seulement si l'écurie sous fanion General Motors voit son entrée approuvée par la "FIA - F1" en 2026.

Rappelons que General Motors, via Cadillac, avait annoncé pouvoir fournir ses propres moteurs d'ici à la fin de la décennie, probablement vers 2028.

Voici le communiqué traduit de Ferrari et intitulé "Ferrari conclut un accord pluriannuel avec Andretti Formula Racing" :
"Ferrari N.V. (NYSE/EXM : RACE) ("Ferrari" ou la "Société") annonce aujourd'hui un accord pluriannuel à compter de 2026 avec Andretti Formula Racing LLC, concernant la fourniture de groupe motopropulseur et de boîte de vitesses à l'équipe dirigée par TWG Global et General Motors, sous réserve qu'Andretti Formula Racing LLC reçoive une confirmation écrite de la FIA – F1 indiquant que son entrée au Championnat du Monde de Formule 1 FIA 2026 a été acceptée et approuvée."

Mise à jour : publication d'un autre communiqué qui mentionne bien Cadillac : "Ferrari a le plaisir d'annoncer qu'elle a conclu un accord avec General Motors et TWG Global pour fournir à l'équipe de Formule 1 Cadillac son groupe motopropulseur et sa boîte de vitesses à partir de 2026*."

La petite astérisque est toujours au sujet de l'accord FIA-F1 dont devra bénéficier l'écurie pour la saison 2026 de F1.

A ceci, il a été rajouté une déclaration de Fred Vasseur, directeur de la Scuderia Ferrari : "Il est formidable de constater l'engagement d'une autre équipe américaine, soutenue par l'une des marques les plus respectées de l'industrie automobile, à un moment où la Formule 1 gagne en popularité aux États-Unis. Nous sommes donc ravis de fournir à cette équipe notre groupe motopropulseur et notre boîte de vitesses, qui serviront de base à cette collaboration technique. Cela signifie que nous continuerons d'avoir deux ‘équipes clientes' dans le championnat, avec tous les avantages que cela apporte en termes de développement technique au sein de Ferrari."

Graeme Lowdon, ancien directeur de Marussia et actuel team principal de l'équipe Cadillac de Formule 1 dirigée par TWG Global et General Motors : "Nous sommes ravis de nous associer à Ferrari en tant que fournisseur de groupe motopropulseur et de boîte de vitesses pour notre équipe Cadillac, réunissant deux héritages remarquables. Choisir le bon partenaire pour le groupe motopropulseur est crucial, et nous faisons confiance à la passion, à l'excellence et aux capacités exceptionnelles des équipes de Ferrari."

Cadillac
F1

Graeme Lowdon, ancien directeur sportif de Marussia, a été nommé Team Principal du projet F1 de General Motors. Cette nomination intervient alors que le géant américain vise une entrée sur la grille en 2026 avec l'écurie GM/Cadillac, après un accord de principe conclu avec la FOM pour devenir la 11e équipe.

Lowdon, bien connu dans le paddock pour son rôle chez Manor Marussia jusqu'en 2015, a également été une figure clé dans l'émergence du premier pilote chinois en F1, Zhou Guanyu, en tant que titulaire. Depuis deux ans, il collabore avec General Motors comme conseiller exécutif, accompagnant la structuration du projet et l'intégration d'experts reconnus comme Nick Chester (ancien directeur technique de Renault) et Rob White (opérations chez Renault).

Lowdon a acquis une solide réputation en redressant Marussia après les graves difficultés financières de 2014. En 2015, malgré des moyens limités, il a permis à l'écurie de continuer à évoluer sur la grille, avant son départ en fin de saison. Sa capacité à gérer des situations complexes, combinée à un réseau étendu dans l'industrie, semble avoir convaincu General Motors.

Dans son discours, Lowdon a souligné l'importance des personnes dans le succès d'une équipe et exprimé son enthousiasme face à ce défi, tout en reconnaissant la compétitivité féroce de la F1 actuelle. Ses propos traduisent une vision claire : il ne s'agit pas uniquement de construire une équipe, mais de poser les bases pour une structure durable et performante.

Si General Motors vise une entrée officielle en tant que motoriste à terme, la première étape sera la mise en place d'une écurie compétitive. Avec plus de 280 employés déjà recrutés et un soutien institutionnel, l'objectif est ambitieux, mais réaliste. Dan Towriss, PDG de TWG Global, a salué la contribution de Lowdon dans la phase préparatoire, tout comme Mark Reuss, président de General Motors, qui a mis en avant sa capacité à construire des équipes performantes.

L'arrivée de General Motors en F1, bien que prometteuse, reste à concrétiser. En 2026, l'équipe devra affronter des écuries solidement établies, dans un environnement où l'expertise technique, la gestion stratégique, et l'innovation feront la différence. La nomination de Graeme Lowdon marque une étape cruciale, mais le défi est de taille.

Son expérience passée dans des contextes difficiles et sa connaissance fine du milieu offrent des atouts indéniables pour ce projet américain ambitieux. Reste à voir si cette vision se transformera en succès sur la piste.

Cadillac
FIA

L'annonce de l'arrivée d'une 11e équipe en 2026, portée par General Motors et Cadillac, suscite des réactions variées parmi les pilotes, qui soulignent principalement l'impact positif sur la F1 et les opportunités accrues pour les pilotes.

Leclerc voit cette expansion comme une chance pour les jeunes pilotes d'accéder à la Formule 1, souvent freinés par un manque de places disponibles : "Je pense également qu'il y a beaucoup de jeunes pilotes qui attendent une place en Formule 1 pour pouvoir y accéder, et cela offrira évidemment plus d'opportunités à de très talentueux jeunes pilotes qui rêvent de rejoindre la F1."

Leclerc, qui n'a jamais couru dans une grille à 22 voitures, trouve également l'idée "excitante" : "Ce sera la première fois de ma carrière que je serai sur une grille de 22 voitures en F1, et c'est excitant."

Gasly partage l'enthousiasme de Leclerc sur l'arrivée d'un 11e constructeur. Il met en avant l'impact positif sur les courses et l'action en piste, tout en soulignant que cette décision a sûrement été réfléchie pour le bien du sport : "C'est excitant. Ce sera la première fois pour moi de courir avec 22 voitures en F1. Donc oui, plus de rivaux, probablement plus d'action, plus de batailles en piste. C'est une période excitante. Et comme l'a dit Fernando, cela fait longtemps qu'on en parle. Donc je suis sûr que si cette conclusion a été prise, c'est forcément la meilleure décision pour le sport."

Alonso, plus expérimenté, met en lumière les défis auxquels Cadillac devra faire face pour s'imposer en Formule 1. Il salue toutefois le choix des personnalités impliquées, rappelant leur expertise, notamment d'anciens membres de Renault : "Ils ont quelques personnes qui étaient chez Renault à l'époque, et elles apporteront sûrement une énorme contribution à cette phase initiale du projet, avec beaucoup d'expérience en Formule 1 et dans le sport. Donc, oui, je leur souhaite bonne chance. Une nouvelle équipe, ce n'est jamais une tâche facile, mais je pense qu'ils seront bien préparés et qu'ils ont les bonnes personnes."

Pour Alonso, l'arrivée d'une nouvelle équipe est une décision complexe qui doit être bénéfique pour la F1 dans son ensemble : "C'est une décision complexe, je suppose, pour le sport en général, mais s'ils en sont arrivés à cette conclusion, c'est parce que c'est la meilleure pour tout le monde. Je soutiendrai toujours ce qui est le mieux pour la gestion de la F1."

Ces perspectives variées illustrent un accueil globalement positif de l'arrivée de Cadillac en F1. Les pilotes saluent cette expansion comme une opportunité de diversifier les batailles en piste tout en offrant de nouvelles chances à des talents émergents, bien conscients toutefois des défis liés à l'entrée d'une nouvelle équipe dans un sport aussi compétitif.

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