La FIA a diffusé la grille de départ du Sprint, avec la pole position de Kimi Antonelli devant les McLaren.
Yuki Tsunoda partira de la voie des stands. Il a changé son setup de suspensions.

La FIA a diffusé la grille de départ du Sprint, avec la pole position de Kimi Antonelli devant les McLaren.
Yuki Tsunoda partira de la voie des stands. Il a changé son setup de suspensions.
Charles Leclerc s'est élancé pour son tour de reconnaissance en pneus intermédiaires sauf que la pluie s'est intensifiée sur le circuit de Miami juste après sa sortie.
Mais il a tapé le mur et ne participera pas à cette course raccourcie. On le retrouvera en qualifs.
Deuxième de ce Sprint de Miami, Oscar Piastri n'affichait pas un enthousiasme débordant au micro de la F1. Le pilote australien savait qu'il avait réalisé une course solide, mais ne pouvait cacher une certaine frustration face au scénario final : "J'ai à peu près tout bien fait. Un peu déçu de terminer deuxième, mais c'est comme ça parfois. La course est un univers assez cruel", a-t-il confié, avant de glisser un vœu plein d'espoir : "Espérons que cela me porte chance cet après-midi en qualifications, et demain."
Piastri a également tenu à souligner la qualité de son envol, et l'intensité des luttes dans les premiers tours : "Encore un très bon départ, j'ai dû sortir les coudes cette fois. Je suis content de ce que j'ai accompli."
Mais dans les échanges radio avec son ingénieur Tom Stallard, enregistrés plus tôt juste après la ligne d'arrivée, Piastri ne masquait pas sa lucidité sur le facteur chance qui a joué en faveur de son coéquipier : "Je ne pense pas que j'achèterai un billet de loterie ici", a-t-il glissé avec un brin d'ironie.
"Garde ta chance pour demain [la course], mon gars", lui a répondu Stallard, dans une tentative de tourner la page sur ce Sprint au goût amer.
Vainqueur du Sprint à Miami pour sa deuxième victoire de la saison, Lando Norris savourait à juste titre ce nouveau succès, même s'il aurait préféré que la chance lui sourie en Grand Prix. À chaud au micro de la F1, le pilote McLaren revenait sur une course tactique et piégeuse : "Ma chance à Miami a l'air plutôt bonne en ce moment, donc je suis content."
Le Britannique, bien que parti derrière son coéquipier Piastri, a tiré profit d'une stratégie décalée — et surtout d'un timing parfait au moment de l'intervention de la Safety Car — pour s'imposer. Il reconnaît lui-même que ce genre de courses repose sur des choix parfois incertains : "Le rythme était toujours très bon. C'est toujours compliqué dans ce genre de courses. On ne sait jamais quand s'arrêter. Si tu boxes [rentrer au stand, ndlr] tôt, ça peut payer, comme pour Lewis qui avait une bonne stratégie. Ou bien tu restes en piste en espérant une voiture de sécurité."
Et de souligner avec un sourire que ce pari gagnant à Miami n'en est pas à son coup d'essai : "Ça a marché deux années de suite. J'aurais probablement préféré que ça arrive demain plutôt qu'aujourd'hui, mais je prends. Je suis content. Beau boulot de l'équipe. C'était sympa."
Interrogé par Sky Sports F1 après le doublé décroché lors du Sprint à Miami, le patron de McLaren Andrea Stella n'a pas manqué de souligner la performance collective de son équipe. L'Italien s'est montré satisfait du déroulé de la course, parfaitement maîtrisé par ses deux pilotes comme par le mur des stands : "Les deux pilotes et l'équipe ont exécuté la course Sprint de manière quasiment parfaite. Un doublé propre, ce qui est important. C'est un bon début de week-end !"
Revenant sur le départ musclé d'Oscar Piastri face à Kimi Antonelli, Stella a tenu à défendre l'action de son pilote, en appelant à une lecture rigoureuse des standards établis : "Je pense qu'il existe des directives assez claires, ainsi qu'une interprétation des commissaires à laquelle nous faisons non seulement confiance, mais sur laquelle nous comptons pour définir les standards — les mêmes pour tout le monde. Si vous regardez la position d'Oscar à l'approche du virage 1, et le fait qu'il soit resté en piste tout du long, je pense qu'on est dans la catégorie des manœuvres propres."
Concernant la stratégie de course, et en particulier le moment du changement de pneus pour Lando Norris, le directeur de l'écurie britannique admet que le résultat aurait pu être similaire sans l'arrêt… mais estime que l'appel au stand était justifié compte tenu des éléments en temps réel : "Avec le recul, ne pas faire rentrer Lando aurait sans doute conduit au même résultat. Mais c'était la bonne décision sur le moment. Il y avait des temps très rapides en provenance de voitures en pneus secs, et le risque que les intermédiaires ne s'effondrent complètement était trop grand."
Stella rappelle d'ailleurs que Piastri, alors en tête, avait naturellement la priorité stratégique : "Oscar était devant, nous lui avons donné la priorité. La voiture de sécurité semble toujours sourire à Lando ici à Miami, mais pour être juste, son rythme était très solide. En pneus intermédiaires, il revenait sur Oscar, et sans le changement pour les slicks, on aurait pu assister à une belle bagarre entre les deux McLaren."
Seulement 17e à l'arrivée du Sprint à Miami après une pénalité de 10 secondes pour "unsafe release" dans la voie des stands, Max Verstappen a livré un débrief succinct et fataliste au micro de Sky Sports F1. Sans chercher d'excuse, le pilote Red Bull a préféré minimiser toute généralisation : "Ce sont à chaque fois des incidents différents cette saison. On ne peut pas comparer ces choses-là."
Visiblement agacé, le triple champion du monde a surtout insisté sur l'essentiel : l'absence de blessé, malgré la situation délicate face à Antonelli dans la pitlane : "Personne ne souhaite que ça arrive, mais c'est arrivé. C'est quelque chose qu'on doit analyser, mais je suis juste content que personne n'ait été blessé. Avec ces voitures, si on en percute une autre, c'est jamais bon."
Et de conclure, laconique : "Ce qui s'est passé est très clair, donc je n'ai pas grand-chose à ajouter."
Interrogé par ailleurs sur une éventuelle intention de positionner volontairement ses pneus avant sur la ligne blanche de la grille de départ — une zone réglementairement limite —, Verstappen a simplement lâché, sourire en coin : "À la limite !"
Du côté de Red Bull, Christian Horner n'a pas nié la responsabilité de l'équipe dans la mésaventure de son pilote. Le patron autrichien a reconnu une faute humaine : "C'était une erreur humaine. On va en tirer des leçons."
Troisième du Sprint à Miami, Lewis Hamilton affichait un large sourire au moment de livrer ses impressions. Dans un début de saison jusque-là morose, ce podium revêtait une importance particulière pour le pilote Mercedes, qui saluait la météo comme un facteur de rebattement des cartes bienvenu : "Je suis tellement content ! [si toi aussi tu as lu ça avec la voix de Céline Dion, cœur sur toi] C'est une saison difficile jusqu'ici, mais là… je n'aurais jamais pensé qu'il pleuvrait à Miami. C'était la première fois que nous roulions ici sous la pluie, et quelle course ça a donné !"
Le septuple champion du monde ne cachait pas les difficultés rencontrées sur les pneus intermédiaires, ni l'audace de sa décision d'anticiper le passage aux slicks, qui s'est révélée payante : "J'ai vraiment galéré avec les inters, je pense que tout le monde en a bavé. J'ai pris l'initiative à la fin, je me suis dit : je rentre, parce que je n'allais nulle part. Alors j'ai pris le risque, tenté le pari, et ça a payé."
Toujours compétiteur dans l'âme, Hamilton regrettait de ne pas avoir eu plus de tours pour se mêler à la lutte en tête : "J'aurais aimé qu'il y ait encore quelques tours pour me battre un peu avec eux. Mais félicitations à McLaren, comme toujours."
Dans un second temps au micro de Sky Sports, Hamilton est revenu plus en détail sur ce choix stratégique, qu'il assume pleinement : "C'était ma décision, oui. Mais elle venait du fait que je peinais énormément avec les intermédiaires. Je perdais du rythme, je ne pouvais plus suivre les gars devant. Les pneus étaient grainés à l'avant comme à l'arrière, je ne contrôlais plus grand-chose. Je voyais la trajectoire sèche se dessiner et je me suis dit : ‘Il faut qu'on tente quelque chose, sinon je vais encore perdre des places.'"
Le Britannique admettait d'ailleurs qu'il aurait pu agir plus tôt : "J'aurais aimé le faire un tour plus tôt, mais je suis content d'avoir osé. La voiture était super après ça, et passer de la septième à la troisième place, c'est du bon travail."
Auteur de la pole position pour le Sprint à Miami, Kimi Antonelli espérait bien convertir cette performance en résultat solide. Mais après un départ difficile et un accrochage dans la voie des stands, le jeune Italien a vu ses espoirs s'effondrer. Au micro de Sky Sports F1, le pilote Mercedes ne masquait pas sa frustration : "C'est sûr que c'est dommage, parce que c'était clairement une belle opportunité."
Antonelli pointait notamment du doigt le déroulé du premier tour, visiblement contrarié par ce qu'il a estimé être une manœuvre trop permissive de la part de Piastri : "Un peu agacé par le premier tour, par la manière dont ça s'est passé. On dirait qu'ici, on peut faire à peu près ce qu'on veut. C'est bon à savoir pour l'avenir."
Sans chercher à polémiquer plus longtemps, le jeune rookie préférait se projeter sur la suite du week-end : "C'est clairement dommage, mais heureusement on a encore les qualifications pour rebondir."
Présent au micro de Sky Sports F1 après un Sprint riche en incidents, Toto Wolff n'a pas mâché ses mots, réagissant d'abord à la passe d'armes du premier virage entre Oscar Piastri et son protégé Kimi Antonelli. Pour le directeur de Mercedes, ce type de manœuvre pose un problème de principe : "Ce n'est pas un bon précédent qu'on est en train de poser. Il suffit de relâcher les freins et de pousser l'autre dehors."
Wolff regrette une forme de tolérance implicite dans ce genre d'action, qui s'est selon lui imposée au fil du temps dans les premiers virages : "On est censé laisser la place d'une voiture, mais c'est devenu la norme de sortir un concurrent au virage 1. C'est la sixième course de Kimi, et il a déjà appris que c'est comme ça qu'il faut faire. Je ne suis pas totalement d'accord avec ça, mais c'est ce qu'on a laissé s'installer depuis quelques années."
Le patron autrichien a également réagi avec sévérité à l'incident dans la voie des stands entre Max Verstappen et Kimi Antonelli, dû à une relance dangereuse de Red Bull : "Si ça avait été la course principale, ce serait vraiment très agaçant. J'ai été surpris par l'absence totale de jugement — ce n'était même pas limite, il n'y avait aucune considération de sécurité."
Et de conclure, cinglant : "Quelqu'un a paniqué, là."
Après le début des qualifications, et l'édition de plusieurs pénalités (Lawson, Albon et Bearman), nous avons enfin eu le classement définitif du Sprint à Miami !!!!!!!!!!
Norris a donc bien gagné, devant Piastri et Hamilton. Russell suit en P4, Stroll le talonne. Tsunoda devance Antonelli parti en pole position. Et Pierre Gasly prend le dernier point !!!
Les gros perdants aux jeux des pénalités sont donc Verstappen, Albon et Bearman !
Au terme de l'examen du contact survenu dans le virage 12 entre Liam Lawson et Fernando Alonso pendant le Sprint à Miami, les commissaires ont jugé le pilote Racing Bulls "principalement responsable" de l'incident. Pourtant, à la lecture des faits, la manœuvre ne relève pas d'un excès manifeste ou dangereux : Lawson avait réussi à se porter entièrement à hauteur d'Alonso à l'extérieur dans le virage 11, mais son essieu avant n'était pas devant celui de l'Espagnol au point de corde. Selon les lignes directrices du code de conduite, il ne pouvait donc pas prétendre à de l'espace à la sortie.
En conséquence, toute la séquence jusqu'à l'approche du virage 12 est juridiquement "à l'avantage" d'Alonso, qui bénéficiait du droit à la trajectoire. Le contact a été jugé évitable, même si les commissaires ont tenu compte du contexte pour ne sanctionner Lawson que d'une pénalité de 5 secondes et d'un point sur sa licence. Une sanction réglementaire, mais profondément frustrante pour le Néo-Zélandais, puni non pour excès d'agressivité, mais pour une lecture mécanique d'un règlement qui ne laisse aucune marge d'interprétation en course réelle.
Cinquième sous le drapeau à damier puis quatrième après les 10 secondes de pénalité de Verstappen, Alexander Albon a vu sa position rétrogradée au Sprint après l'imposition d'une pénalité de 5 secondes. En cause : une infraction à l'article 55.7 du règlement sportif, qui impose aux pilotes de rester au-dessus d'un temps de référence calculé dans l'ECU pendant une période de voiture de sécurité. Les données ont montré qu'Albon était en-dessous de cette limite dans trois secteurs consécutifs au début de la neutralisation.
Les commissaires ont précisé que les conditions de piste n'étaient pas idéales, mais que l'infraction restait formellement constituée. Aucun point de pénalité n'a été ajouté, car aucune situation dangereuse n'a découlé de cet écart.
Oliver Bearman a écopé de 5 secondes de pénalité à l'issue du Sprint après avoir été relâché de manière non sécurisée dans la voie des stands. Les images ont confirmé que sa Haas avait été envoyée sur la trajectoire de Nico Hülkenberg, contraint de freiner brutalement et d'effectuer une manœuvre d'évitement.
Cette infraction à l'article 34.14 a) du règlement sportif n'a donné lieu à aucun point de pénalité, mais reste un rappel clair des exigences de sécurité en pitlane — un domaine dans lequel chaque millième compte, mais où la vigilance doit primer sur la précipitation.
Max Verstappen s'est offert sa quatrième pole position de la saison au terme d'une séance parfaitement construite. Interrogé au micro de la F1, le Néerlandais se réjouissait d'abord du travail accompli avec son équipe pour faire progresser la voiture tout au long des qualifications : "C'était une très bonne séance. On a encore un peu amélioré la voiture, ce qui m'a aidé à mieux la faire pivoter. Franchement, en Q1, Q2, Q3, on a juste progressé à chaque tentative, en essayant de chercher un peu plus la limite."
Sa dernière tentative n'a pourtant pas été exempte d'erreurs, comme il l'a reconnu avec franchise : "J'ai eu une petite frayeyr dans le virage 1 sur mon dernier tour, donc j'ai perdu un peu de temps là. Mais ici, c'est vraiment compliqué de gérer les pneus sur un tour. Au final, ça s'est bien passé, donc je suis très content d'être en pole."
Il a ensuite précisé qu'il n'avait pas voulu lever le pied, malgré l'erreur : "On peut relâcher, mais c'est les qualifs, donc tu essaies de corriger et tu remets les gaz à fond en sortie."
Quant à ses attentes pour la course de dimanche, Verstappen restait mesuré : "On verra. Le rythme de course, je ne sais pas. Il faudra attendre et voir en fonction de la météo. C'est la meilleure position pour partir, c'est toujours positif. Ensuite, la course est une toute autre histoire, mais on va essayer de maximiser tout ce qu'on peut."
Deuxième des qualifications à Miami, Lando Norris a une nouvelle fois confirmé la bonne forme de McLaren ce week-end. Souriant au micro de la F1, le Britannique a d'abord félicité Verstappen, tout en glissant une pointe d'humour sur sa récente paternité : "Félicitations à Max, surtout maintenant qu'il est papa. J'espérais que ça le ralentirait un peu !"
Sur sa propre performance, Norris se montrait satisfait de sa progression, tout en reconnaissant qu'il lui manquait encore un petit quelque chose pour aller chercher la pole : "Je suis content de ma journée, content des progrès que j'ai faits avec la voiture. Max a fait un tour à la Max, encore une fois, rien à redire. Je suis heureux, et impatient de voir ce que donnera la course demain."
Il admettait néanmoins que sa tentative n'avait pas été parfaite, notamment à l'approche du dernier virage : "C'est le genre de trucs où on peut dire 'j'aurais dû, j'aurais pu'. Je n'ai pas livré ce qu'il fallait, mais le rythme était là. La voiture a été bonne, meilleure que sur les derniers week-ends."
Et de conclure avec un ton combatif : "Je n'ai pas encore tout mis bout à bout, mais c'est comme ça. Je suis prêt à voir ce qu'on peut faire au virage 1 demain. Sec ou pluie, peu importe pour moi. Miami nous a déjà surpris avec la météo, donc je suis prêt pour les deux."
Après une matinée frustrante en Sprint, Kimi Antonelli a parfaitement réagi en qualifications, décrochant une très belle troisième place sur la grille du Grand Prix de Miami. Le jeune pilote Mercedes, déjà auteur de la pole en Sprint vendredi, confirmait son aisance sur ce tracé : "Le week-end se passe bien jusqu'à présent. C'était un peu décevant ce matin, mais c'est bien d'avoir pu rebondir de cette manière."
Tout en se montrant globalement satisfait, Antonelli admettait que sa séance n'avait pas été aussi fluide que la veille : "J'ai un peu galéré pendant les qualifs, je n'ai pas eu un tour aussi propre qu'hier. Mais ce dernier tour était plutôt bon. J'ai été un peu trop gourmand dans le virage 1, mais le reste du tour était vraiment solide, donc je suis content."
La précision exigée sur ce circuit n'a pas échappé à l'Italien, qui mesure l'importance de chaque détail : "Les écarts sont super serrés, et c'est clair que si tu gagnes quelques centièmes, tu peux remonter plein de places. Il faut vraiment tout assembler, et jusqu'ici ce week-end, j'y arrive. J'espère qu'on fera une bonne course demain."
Interrogé par la suite par Sky Sports sur la manière dont il compte aborder le départ après l'incident du Sprint face à Piastri, Antonelli reconnaissait avoir tiré quelques leçons utiles : "Je sais plus clairement ce que je peux faire au premier tour, même si ce sera une position de départ différente."
Le jeune Italien, placé juste derrière Norris et Verstappen, sait qu'il devra faire preuve d'un bon dosage entre prudence et audace : "Il faudra jouer intelligemment, mais aussi avec une certaine agressivité — bien dosée. On verra ce qui se passe devant, et je saisirai chaque opportunité."
Après la pole position décrochée par Max Verstappen à Miami, Christian Horner n'a pas tari d'éloges sur son pilote. Au micro de Sky Sports F1, le directeur de Red Bull a souligné la performance d'ensemble, tout en identifiant avec précision les points clés de l'avantage du Néerlandais : "Encore une performance remarquable en qualifications. C'est dans le secteur 1 qu'il a fait la différence aujourd'hui."
Horner a également noté que les McLaren semblaient plus compétitives sur le reste du circuit, ce qui rend le résultat final d'autant plus impressionnant : "Dans les secteurs 2 et 3, les McLaren avaient l'avantage, et pourtant il a su faire la différence en Q3."
Même l'erreur au virage 1 n'a pas suffi à le faire vaciller : "Il a eu une glissade dans le virage 1 et a peut-être perdu un demi-dixième, mais il est quand même passé en violet. Il n'a pas surpiloté dans le secteur 2 et a continué à gagner du temps."
Pour Horner, cette capacité à exceller dans les moments critiques fait partie intégrante du génie de Verstappen : "Comme tout grand sportif, c'est dans les moments de très forte pression qu'il se montre. À chaque fois, il est là. McLaren semblait avoir l'avantage en Q2, mais Max est un maître dans l'art de renverser la situation."
Et cette pole position décrochée à Miami n'a pas seulement impressionné Christian Horner sur le plan technique. Pour le patron de Red Bull, Max Verstappen affiche une sérénité nouvelle depuis la naissance de sa fille, sans que cela n'altère en rien sa capacité à performer au plus haut niveau : "Il marche un cran au-dessus en ce moment, et devenir père, accueillir une petite fille dans le monde, c'est un événement énorme. Mais on le voit à chaque fois : dès qu'il franchit la ligne du garage et met son casque, tout disparaît. Sa capacité à se concentrer et à livrer la performance est folle. C'est vraiment impressionnant."
Interrogé sur les chances de son pilote de convertir cette pole en victoire dimanche, Horner reste prudent, notamment face à l'incertitude météo et au profil aérodynamique adopté par l'équipe : "On verra ce que la météo nous réserve. Peut-être qu'on roule avec un peu plus d'appui que les autres, vu notre vitesse dans le premier secteur, mais on perd du temps dans les secteurs 2 et 3 à cause de la longue ligne droite."
Le Britannique insiste toutefois sur l'importance stratégique de partir devant : "La position en piste est cruciale. Et la conserver l'est encore plus."
Quant au départ, qui s'annonce musclé avec Norris et Antonelli dans ses rétroviseurs, Horner rappelle que le cadre est posé : "Les règles du jeu sont assez claires. C'est une course jusqu'au point de corde, et tant qu'on a le nez ou le rétro devant, ce sont les règles sur lesquelles les pilotes se sont mis d'accord avec la FIA. Tout le monde joue avec ça désormais. Le plus important, c'est de bien s'élancer, comme ça on n'a pas à se poser la question du placement."
Quatrième sur la grille du Grand Prix de Miami, Oscar Piastri nourrissait une légère frustration au sortir des qualifications. S'il reconnaissait la qualité de sa McLaren, l'Australien n'a pas réussi à reproduire ses meilleurs passages au moment décisif : "J'ai un peu perdu le rythme. Mon meilleur tour en qualifs, c'était le premier de la Q2. J'ai un peu atteint mon pic trop tôt."
Il confiait ensuite n'avoir pas été capable de remettre tout ensemble lors de la dernière phase : "Je n'ai pas réussi à retrouver mon rythme en Q3. La voiture était excellente et méritait mieux, mais mes deux tours en Q3 étaient assez brouillons. C'est le prix à payer."
Concernant la course, Piastri sait que l'affaire s'annonce serrée, mais veut croire à des opportunités, d'autant que la météo pourrait redistribuer les cartes : "Ça va être très serré devant. On a vu à quel point les qualifs étaient disputées, et ce ne sera pas simple de remonter. Mais je pense que c'est possible, et comme la météo est loin d'être claire, on peut progresser, même si ce sera difficile."
Enfin, interrogé sur l'enjeu du championnat, le pilote australien a préféré garder les pieds sur terre : "Je vais essayer de prendre un maximum de points. Il est bien trop tôt pour penser au championnat. Je vais tenter de gagner des places, mais avant tout, il faut faire une bonne course demain."
Andrea Stella reconnaissait une pointe de déception à l'issue des qualifications de Miami, estimant que McLaren avait les moyens de verrouiller la première ligne. Mais au micro de Sky Sports F1, le patron de l'écurie britannique tenait à rappeler que la marge était mince, et l'exercice complexe : "La voiture avait clairement le rythme pour bloquer la première ligne, mais il faut exécuter parfaitement, il faut être précis — et ce n'est pas aussi simple qu'on pourrait le penser."
Il saluait au passage la performance de Verstappen, tout en identifiant les petites failles du côté de ses deux pilotes : "Bravo à Max pour son tour. Oscar n'a pas pu améliorer en Q3, je pense qu'il est sorti de son rythme, et sur ce circuit, ça devient vite compliqué."
Concernant Lando Norris, Stella notait un bon niveau général, malgré des imprécisions dans le dernier virage : "Lando était très fluide jusqu'au dernier virage. Une tentative, il freine trop tard ; une autre, il freine trop tôt. Mais il a très bien piloté en Q3."
Globalement, Stella restait confiant pour la course : "C'est une qualification solide et une bonne position pour demain. Ce n'est pas idéal, mais c'est bien."
À propos de la course, l'Italien plaisantait d'abord sur le fait de ne pas avoir voulu laisser la position de tête à Verstappen, avant de revenir plus sérieusement sur les points forts de la McLaren en rythme de course : "Idéalement, on n'aurait pas dû lui laisser la position en piste. Mais bon, on va rendre la F1 plus divertissante !"
"Plus sérieusement, Max fait toujours un excellent travail. On doit juste améliorer un peu nos qualifs. Notre voiture est plus prévisible, plus adaptée au rythme de course. Elle est performante, solide et rapide, mais la piloter à la limite offre peu de marge. Demain, ce sera une bonne course."
Douzième des qualifications à Miami, Lewis Hamilton affichait une mine sombre au micro de Sky Sports F1. Une fois encore, le septuple champion du monde se retrouve hors du top 10, et commence à s'inquiéter d'un mal plus profond chez Ferrari : "On va continuer à essayer. Ce n'est que la sixième course, mais on galère vraiment."
Hamilton décrit une voiture imprévisible et difficile à exploiter, quel que soit le réglage : "On fait de notre mieux pour ne pas changer radicalement les réglages, mais peu importe ce qu'on essaie, c'est toujours aussi instable à chaque sortie."
Il dresse un constat implacable sur l'état général de sa monoplace : "On a des soucis de freins, des problèmes d'instabilité, et de manière générale, on n'est tout simplement pas assez rapides. Passer en Q3, c'est déjà un défi pour nous."
Loin de se résigner, Hamilton sait toutefois qu'un mauvais départ de grille hypothèque d'emblée les chances de bien figurer : "Quand tu es en difficulté, c'est compliqué d'aller chercher les points. Demain, ce sera du gros boulot, mais on va réessayer. C'est devenu la norme pour moi, j'y suis habitué, mais je vais continuer à me battre."
Et de conclure avec une note d'engagement personnel : "Je serai de retour à l'usine la semaine prochaine, et je vais continuer."
Enfin, concernant la stratégie pneus en Q2, le Britannique n'a pas caché son désaccord : "On aurait dû, oui. Quand tu es en galère comme ça, ça n'a aucun sens de ne pas utiliser deux trains neufs ou d'en profiter. Mais ça, on va en discuter dans le garage."
Huitième des qualifications à Miami, Charles Leclerc ne masquait ni son incompréhension ni sa frustration. Au micro de Sky Sports F1, le Monégasque a évoqué un comportement anormal de sa monoplace, qu'il n'a jamais réussi à apprivoiser tout au long de la séance : "Il y avait quelque chose d'étrange en qualifications, un truc qui clochait. J'étais complètement en dehors de la fenêtre de fonctionnement de la voiture, sans raison apparente."
Leclerc a dû demander des changements importants entre les sessions, sans pour autant parvenir à retrouver des sensations cohérentes : "J'ai commencé la Q1 et on a dû énormément modifier la voiture pour arriver à quelque chose de correct en Q3, ce qui est très inhabituel. Mais ça n'a jamais été bon, et la performance de la voiture était très mauvaise."
Le pilote Ferrari ne se cherchait pas d'excuse, mais regrettait que ses efforts ne permettent pas de faire mieux : "Le ressenti est mauvais. Mais c'est comme ça. C'est juste frustrant, parce que quand tu donnes le meilleur de toi-même et que ce meilleur, c'est une P8 avec une Ferrari, ça fait mal. Les deux Williams sont devant nous, je n'ai pas fait d'erreur… on n'est juste pas assez rapides."
Interrogé sur le niveau global de la SF-24 ce week-end, Leclerc ne niait pas une dégradation nette : "Oui, on est pires ce week-end que sur les précédents. C'est aussi une piste très différente des autres, avec beaucoup de virages à basse vitesse, et pour l'instant, on paie cher dans ces portions."
Cinquième sur la grille à Miami, George Russell n'a pas nourri d'illusions quant à ses chances de victoire. Au micro de Sky Sports F1, le pilote Mercedes a fixé un objectif clair et réaliste pour dimanche : "Un podium serait une victoire demain. Honnêtement, les McLaren sont hors de portée. Le rythme de course de Max a été étonnamment bon ces derniers temps."
Tout en reconnaissant la progression de McLaren, Russell rappelait que Red Bull restait l'équipe à battre : "On parle beaucoup de McLaren, mais Red Bull est toujours solide. Espérons qu'un peu plus de pluie vienne pimenter les choses."
La FIA a diffusé la grille de départ du Sprint, avec la pole position de Kimi Antonelli devant les McLaren.
Yuki Tsunoda partira de la voie des stands. Il a changé son setup de suspensions.
Miami 2025