Avec un grip mécanique élevé mais un tracé étroit où dépasser reste un casse-tête, Imola demeure un circuit où la position en piste prime sur la pure performance pneumatique. Poleman pour la première fois sur le petit circuit italien, Oscar Piastri a donc en main la meilleure des cartes stratégiques : un plan médian vers la victoire, basé sur un arrêt unique.

Comme en 2024, le scénario privilégié reste le médium-dur, avec une fenêtre idéale resserrée autour des tours 19 à 25. C'est là que les leaders devraient plonger aux stands, sauf en cas de Safety Car. L'an passé, Verstappen, Norris et Leclerc l'avaient emporté avec cette approche, et rien n'indique qu'elle sera rendue caduque malgré le passage à une gamme plus tendre cette saison (C4-C5-C6).

Mais attention : cette souplesse pourrait piéger les excès d'optimisme. En cas de surchauffe ou de trafic, une deuxième neutralisation pourrait rendre viable une stratégie à deux arrêts. Pirelli estime un écart de seulement deux à trois secondes entre un médium-dur et un médium-dur-dur, mais avec 27 secondes perdues au stand, le pari semble risqué à moins d'un scénario mouvementé.

Dans le peloton, certains pourraient tenter l'inverse : un départ en durs pour aller loin (jusqu'au tour 44 idéalement) et chausser les médiums en profitant d'une neutralisation. Les Ferrari, Tsunoda ou Antonelli ont les profils pour y penser, d'autant qu'ils partent plus loin sur la grille. À l'image de Pérez en 2024, ce genre de stratégie peut se révéler payante en cas de course hachée.

Enfin, une inconnue météorologique subsiste. Si la pluie semble improbable, des averses localisées ne sont pas à exclure. Et avec un vent en rafales annoncé jusqu'à 35 km/h, Imola pourrait à nouveau surprendre. Les stratèges, eux, devront rester souples… et opportunistes.

Il y a 20 h

Yuki Tsunoda devra s'élancer depuis la voie des stands au Grand Prix d'Émilie-Romagne 2025. À la suite d'un changement de cellule de survie sur sa Red Bull RB21 n°22, l'équipe a reconstruit la monoplace avec plusieurs éléments de spécification différente. Conformément à l'article 40.9 a) du règlement sportif, cela entraîne automatiquement un départ depuis les stands.

Par ailleurs, le Japonais a dépassé le quota autorisé pour deux composants : il utilise désormais un troisième exemplaire de batterie (energy store) et d'électronique de contrôle (CE), alors que seuls deux sont autorisés sur l'ensemble de la saison. Les autres éléments remplacés (ICE, turbo, MGU-H, MGU-K, échappement) restent dans les limites du règlement. Le rapport technique a été validé par les commissaires et la feuille de déclaration a bien été soumise ce matin par Red Bull Racing.

Il y a 19 h

La FIA a publié la grille de départ définitive du Grand Prix d'Emilie-Romagne 2025. Imola verra donc Piastri en tête devant Verstappen et Russell, Norris complétant la deuxième ligne.

Au niveau des pénalisés, Tsunoda démarrera de la voie des stands. Et Colapinto se voit rétrograder d'une place, de la P15 à la P16 (si chère à Pérez fut un temps).

Il y a 17 h

Interrogé par Sky Sports sur l'éventualité d'un ordre d'équipe après la voiture de sécurité, Andrea Stella a confirmé que McLaren avait envisagé de demander à Oscar Piastri de laisser passer Lando Norris, avant de privilégier une approche plus équitable entre ses deux pilotes.

"C'est une chose à laquelle nous avons clairement pensé" a-t-il reconnu. "Nous voulions qu'Oscar ait sa propre chance au redémarrage. Donc, selon notre logique, si Lando était capable de dépasser Max, il aurait dû pouvoir dépasser Oscar assez facilement, étant donné que ce dernier était avec des pneus assez usés."

À défaut de consigne claire, McLaren s'en est remis à la performance pure. Norris a finalement pris le dessus sans incident. "En réalité, si l'écart de rythme était suffisant, les choses se seraient réglées naturellement. Nous sommes satisfaits de la manière dont les choses se sont déroulées."

Et de conclure en soulignant la prestation collective : "Les deux pilotes ont apporté un très bon résultat à l'équipe."

Il y a 14 h

Deuxième à l'arrivée du Grand Prix d'Émilie-Romagne, Lando Norris a reconnu que la course n'avait pas été simple face à une Red Bull une nouvelle fois très solide. S'il a réussi à dépasser son coéquipier dans les derniers tours, le Britannique n'a jamais pu menacer Max Verstappen sur le circuit d'Imola.

"C'était une course longue. Pas facile de dépasser, mais on a fait ce qu'on a pu. Max a fait une bonne course et nous n'avons pas pu suivre."

"On a eu une belle petite bagarre à la fin entre Oscar et moi, c'était tendu mais toujours fun."

"Une bonne course. Pour nous, en tant qu'équipe, faire deuxième et troisième c'est super. Bien sûr, on aimerait être là-haut à se battre contre Max, mais ils étaient trop forts pour nous aujourd'hui."

Interrogé plus tard par Sky Sports sur l'absence de consignes données à Piastri après la Safety Car, Norris a confirmé qu'il n'en attendait pas nécessairement.

"J'étais sur de meilleurs pneus, mais je ne m'attendais à rien. C'était quand même un duel difficile. On était proches au premier virage. C'est comme ça que ça doit se passer, évidemment."

"Je perds du temps à cause de ça, et lui aussi, mais c'est ce qu'on doit faire si on veut se battre pour un championnat."

"Si on essaie de rendre quelqu'un heureux, l'autre sera mécontent, donc c'est comme ça."

"Je pense qu'on a bien géré la situation, et que l'équipe a fait du bon travail."

Il y a 14 h

Oscar Piastri n'a pas converti sa pole en victoire ce dimanche à Imola. Surpris dès le départ par Max Verstappen, l'Australien a reconnu avoir commis une erreur en abordant Tamburello : "J'ai freiné trop tôt. C'était aussi une belle manœuvre de Max. C'est évidemment décevant, mais on a aussi pris quelques mauvaises décisions ensuite."

Déjà relégué derrière la Red Bull, Piastri a tenté un arrêt anticipé au 14e tour pour chausser les pneus durs, mais le pari s'est retourné contre lui. "Ce n'était clairement pas notre meilleur dimanche. Il y a pas mal de choses à revoir. Bravo à Max et à Red Bull. Ils ont fait du bon boulot et ils avaient le rythme aujourd'hui."

Le timing de la VSC, déclenché par l'abandon d'Esteban Ocon, a également joué contre lui. Verstappen et Norris ont pu s'arrêter sans perte majeure, tandis que Piastri n'avait plus de train neuf pour s'aligner sur la même stratégie : "La VSC est tombée parfaitement pour Max et Lando. J'avais déjà utilisé mes deux trains de pneus durs, donc la relance était vraiment difficile."

Dans les derniers tours, il a tenté de défendre face à Norris, mais n'a pas pu résister. "J'ai fait de mon mieux pour garder la deuxième place mais je n'avais plus assez d'adhérence." Et de revenir sur ce duel fratricide : "J'ai essayé de tenir, mais je manquais clairement de grip. Je savais qu'il finirait par passer, c'était inévitable. Mais je n'allais pas me laisser faire sans me battre."

Oscar Piastri est néanmoins dans une série de, désormais, six podiums consécutifs. Espérons que Monaco lui soit bénéfique.

Il y a 14 h

Sixième à l'arrivée du Grand Prix d'Émilie-Romagne, Charles Leclerc a livré une prestation très engagée dans le peloton, avec notamment des duels musclés face à Pierre Gasly et Alex Albon. Frustré par sa 11e place sur la grille, le pilote Ferrari a expliqué à Sky Sports avoir été contraint de prendre des risques pour tenter de sauver son week-end.

"Je le disais avant la course : c'est l'un de ces Grands Prix où il faut rouler avec le cœur et sortir un peu les coudes."

"Dans ces conditions, on est très souvent à la limite, parfois un peu au-delà."

Conscient du contexte difficile pour Ferrari, Leclerc n'a pas cherché à masquer sa frustration : "Quand on part onzième, en tant que pilote, je ne peux pas accepter la situation dans laquelle on se trouve."

Interrogé sur ses affrontements en piste, il a écarté toute responsabilité dans la manœuvre avec Pierre Gasly : "J'ai pris des risques. Mais avec Pierre, je ne pense pas avoir dépassé la limite ni être en faute. C'était un incident de course". Une analyse qui rejoint d'ailleurs celle du pilote Alpine lui-même, qui a reconnu s'être mal repositionné hors trajectoire en voulant lui laisser de la place.

Sur sa défense rugueuse face à Albon, Leclerc a été plus nuancé : "Avec Alex, c'était clairement à la limite, c'est certain." Dans une autre intervention, il a précisé qu'il s'était contenté d'exploiter les règles telles qu'elles sont écrites, admettant que ce n'est pas forcément beau à voir, mais que c'est ce qu'il faut faire dans ce genre de course.

Il y a 14 h

Max Verstappen a remporté une victoire sans bavure au Grand Prix d'Émilie-Romagne, sa deuxième de la saison, en s'imposant dès le départ face à Oscar Piastri. Le Néerlandais a ensuite déroulé sa course en tête, maîtrisant parfaitement les deux neutralisations et profitant d'une Red Bull nettement plus compétitive que vendredi.

"Le départ n'a pas été particulièrement bon, mais j'étais sur la trajectoire extérieure, la ligne normale, alors je me suis dit ‘je vais tenter de plonger à l'extérieur' — et ça a très bien marché."

Grâce à ce dépassement, Verstappen a pu imprimer son rythme : "Ça a libéré notre potentiel, car une fois en tête, la voiture était bonne. Je pouvais gérer mes pneus."

Il a souligné les progrès réalisés en seulement 48 heures : "Grosse amélioration par rapport à vendredi, et je suis très content de ça."

Le timing du VSC, déclenché au 29e tour, a joué en sa faveur : "Le VSC est tombé au bon moment pour rentrer aux stands. Même après ça, en pneus durs, on avait un bon rythme. Puis il y a eu la Safety Car, donc tout le peloton s'est regroupé. Mais à la relance, on a bien géré les choses et on a ramené la victoire."

Verstappen a salué le travail collectif dans un week-end important pour Red Bull : "Je suis incroyablement fier de tout le monde. C'était une semaine très importante pour nous. La voiture a très bien fonctionné. Et l'exécution de la course, le moment choisi pour les arrêts comme les arrêts eux-mêmes, tout a été très bien fait."

À la radio, Christian Horner n'a pas manqué de souligner la symbolique de cette victoire : "Waouh Max. 400 Grands Prix et tu gagnes celui-là. Superbe course, superbe week-end. Tu as vraiment dominé."

Ce à quoi Verstappen a répondu : "Super week-end. Exécution parfaite dans tous les domaines. Merci beaucoup, et pour notre 400e course ! Un samedi et un dimanche très solides. C'est mérité. Beau boulot."

Interrogé par Sky Sports, Horner est revenu sur le dépassement clé du premier virage : "Ce virage 1, c'était à quitte ou double. Oscar a été correct, il lui a laissé la place, mais Max venait de loin et il s'est engagé complètement. C'est ça qui a tout déclenché. On ne l'a plus revu ensuite. Il est incroyablement décisif. Il est juste exceptionnel dans ces situations."

Le directeur de Red Bull a par ailleurs clarifié les priorités : "J'ai toujours dit que ce championnat est un marathon. On est à la septième course et on en a gagné deux. Ce qui compte, c'est la position à la fin. Il faut rester dans le rythme pendant cette phase. On retrouve notre forme. Le week-end prochain, ce sera un défi complètement différent, et il y aura ensuite un changement de règlement." Et de conclure sans ambiguïté : "Notre priorité totale, c'est le championnat pilotes. On a un numéro 1 très clair dans l'équipe, et c'est là que se concentre notre objectif."

Il y a 14 h

Parti 12e sur la grille, Lewis Hamilton a conclu son Grand Prix d'Émilie-Romagne à la quatrième place, au terme d'une course qu'il juge globalement réussie, autant sur le plan personnel que collectif. Le Britannique s'est montré agréablement surpris par la compétitivité retrouvée de sa Ferrari à Imola.

"Je ne m'attendais vraiment pas à finir quatrième aujourd'hui", a-t-il avoué sur Sky Sports.

"Je ne savais pas jusqu'où on pourrait remonter, vu notre position de départ, mais la voiture a vraiment été excellente. L'équipe a fait un travail fantastique sur la stratégie, tout a été parfait."

Hamilton a tenu à souligner la qualité des échanges avec son ingénieur Riccardo Adami : "Je pense qu'on progresse petit à petit, et je trouve que Riccardo et moi avons fait un super boulot en termes de communication."

"J'étais calme, donc je pense qu'il l'était aussi, et toute l'équipe a gardé son calme pour exécuter la stratégie. Les arrêts aux stands ont aussi été parfaits."

À l'arrivée, le septuple champion du monde regrettait presque de ne pas avoir eu quelques tours de plus : "Dans l'ensemble, c'était super. J'espérais quelques tours supplémentaires. Évidemment, la Safety Car nous en a privés, sinon on aurait peut-être pu se battre pour le podium."

Il y a 14 h

Charles Leclerc était sous enquête après sa défense musclée sur Alex Albon à la chicane de Tamburello, jugée potentiellement hors limites par la direction de course. Les commissaires ont examiné l'incident et décidé de ne pas infliger de sanction, notamment en raison du comportement du pilote Ferrari juste après l'action.

Selon le rapport officiel, Leclerc aurait forcé Albon à sortir de la piste à la sortie du virage 2, en possible infraction à l'article 2 b) du Chapitre IV de l'Annexe L du Code Sportif International. Après examen des données GPS, des caméras embarquées, de la vidéo et des chronos, les commissaires ont toutefois précisé que "le pilote de la voiture 16 a volontairement rendu la position avant la fin de l'enquête, afin d'atténuer l'infraction alléguée."

Cette restitution immédiate de place a conduit les commissaires à classer l'affaire sans suite : "Dans ces circonstances, aucune autre action n'a été entreprise." Une décision conforme au règlement, qui encourage les pilotes à corriger d'eux-mêmes une manœuvre limite, à condition que cela soit fait rapidement et sans ambiguïté.

Leclerc, qui avait reconnu que cette manœuvre se situait "clairement à la limite", en ressort donc sans pénalité, mais avec un rappel implicite sur l'équilibre entre agressivité et respect des limites du règlement sportif.

Il y a 14 h

Détails sur le Grand Prix de F1 de Miami 2025

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 Miami | Miami

Pneus
C3
C4
C5
Miami
Course 6/24
FP 02/05/2025 18:30
Qualifs Sprint 02/05/2025 22:30
Sprint 03/05/2025 18:00
Qualifs 03/05/2025 22:15
Course 04/05/2025 22:00

 FALC (Faits à la con)

11 : Miami est le 11e endroit aux USA à accueillir une course de F1.
36 : itérations du circuit ont été simulées avant que le tracé que nous connaissons ne soit choisi.
75 : outre les itérations de cette piste, 75 conceptions de pistes ont été imaginées.
77 : l'autodrome de Miami est la 77e piste de l'histoire de la F1.

 Les données sur le circuit

 Infos générales

Premier Grand Prix : 2022
Sens : antihoraire
Nombre de tours : 57
Nombre de zones DRS : 3

 Distances

Longueur du circuit : 5.412 km

Ou encore... 40 388 canettes de 250 mL de Red Bull couchées

Longueur de la course : 308.326 km

Ou encore... 2 300 940 canettes de 250 mL de Red Bull couchées

 Virages

Nombre de virages : 19
Nombre de virages à gauche : 12
Nombre de virages à droite : 7

 Les stands

Vitesse limite dans les stands : 80 km/h
Distance d'allée des stands sous limiteur de vitesse : 376.00 m
Temps nécessaire pour purger un Drive-Through : 17.00 s

 Chronos

Tour en course le plus rapide : 1:29.708 (Max Verstappen, 2023)
Tour le plus rapide : 1:26.814 (Max Verstappen, 2023)

 Pole position

Côté de la pole position : gauche
Distance de la pole au premier freinage : 176.00 m

 Accélérateur et boîte de vitesses

Temps à pleine charge : 59 %
Distance à pleine charge : 72 %
Consommation d'essence : faible
Nombre de changements de vitesses en un tour : 42

Données F1 et Mercedes-AMG F1 Team, aucune affiliation ou autre. Ces données étaient valables avant que le Grand Prix de F1 ne se déroule.
Les éléments ont pu évoluer après le week-end de course : changement de tracé, nouveau record et etc.

 Les données pneumatiques Pirelli

 Pressions minimale de départ des slicks

Avant : 25.5 psi
Arrière : 21.5 psi

 Limites de carrossage

Avant : -3.00°
Arrière : -1.75°

 Pneumatique et piste

Evolution de la piste (FP1 aux qualifs) : élevée
Abrasion de l'asphalte : 2/5

 Résultats du Grand Prix de F1 de Miami 2025

Pos. Pilote (Constructeur) Temps Pos. grille Gain/perte pos.* Meilleur tour Points
1 O.Oscar PIASTRI (McLaren) 1:28:51.587 4   3 1:29.822 (T.35) 25
2 L.Lando NORRIS (McLaren) +4.630 2   1:29.746 (T.36) 18
3 G.George RUSSELL (Mercedes) +37.644 5   2 1:30.318 (T.31) 15
4 M.Max VERSTAPPEN (Red Bull) +39.956 1   3 1:30.466 (T.41) 12
5 A.Alexander ALBON (Williams) +48.067 7   2 1:30.482 (T.55) 10
6 A.Andrea Kimi ANTONELLI (Mercedes) +55.502 3   3 1:30.795 (T.27) 8
7 C.Charles LECLERC (Ferrari) +57.036 8   1 1:30.461 (T.35) 6
8 L.Lewis HAMILTON (Ferrari) +1:00.186 12   4 1:30.562 (T.35) 4
9 C.Carlos SAINZ (Williams) +1:00.577 6   3 1:30.703 (T.35) 2
10 Y.Yuki TSUNODA (Red Bull) +1:14.434 10   1:30.964 (T.55) 1
11 I.Isack HADJAR (Racing Bulls) +1:14.602 11   1:30.971 (T.51)
12 E.Esteban OCON (Haas) +1:22.006 9   3 1:31.122 (T.30)
13 P.Pierre GASLY (Alpine) +1:30.445 20   7 1:31.159 (T.35)
14 N.Nico HÜLKENBERG (Sauber) (T.56) 16   2 1:31.015 (T.43)
15 F.Fernando ALONSO (Aston Martin) (T.56) 17   2 1:31.287 (T.38)
16 L.Lance STROLL (Aston Martin) (T.56) 18   2 1:31.769 (T.50)
Ab L.Liam LAWSON (Racing Bulls) Abandon (T.36) 15 1:31.770 (T.30)
Ab G.Gabriel BORTOLETO (Sauber) Abandon (T.30) 13 1:32.328 (T.21)
Ab O.Oliver BEARMAN (Haas) Abandon (T.27) 19 1:32.680 (T.24)
Ab J.Jack DOOHAN (Alpine) Abandon (T.0) 14 N/A

Les actus concernant le Grand Prix de F1 de Miami 2025

Les brefs concernant le Grand Prix de F1 de Miami 2025 (82)

Liam LAWSON | Racing Bulls
FIA

Depuis son retour chez Racing Bulls, Liam Lawson continue de chercher la constance. S'il reconnaît des difficultés, il affirme se sentir à sa place et en phase avec la voiture : "Oui, globalement content. Je pense que chaque week-end, on prend un peu plus ses marques, et revenir sur des circuits qu'on connaît déjà, ça aide."

Il n'élude pas les complications rencontrées : "Miami a été compliqué. Mais pour être honnête, je me suis senti assez bien dans la voiture. Je pense qu'on avait une bonne vitesse, mais il y a beaucoup de variables en Formule 1."

Le principal défi reste de livrer un week-end propre du vendredi au dimanche : "Réussir à assembler toutes les pièces sur un week-end complet a été assez difficile ces derniers temps."

Il espère un déclic à Imola, circuit qu'il connaît et qu'il apprécie : "Pour ce week-end, j'ai eu la chance d'y avoir déjà roulé. C'est un circuit très intense, assez difficile, très old-school — ce qui nous enthousiasme beaucoup, nous les pilotes."

Sur le plan personnel, il insiste sur le fait qu'il n'a jamais perdu sa confiance. Ainsi, à la question "As-tu retrouvé ta confiance et ta liberté de pilotage ?" — il répond : "Je pense que oui. Honnêtement, je dirais que je n'ai jamais cessé de rouler comme ça."

Il conclut avec une note d'humour autour de la parade LEGO à Miami (les pilotes conduisaient des F1 en LEGO à taille humaine), qu'il qualifie de moment unique : "Honnêtement, c'est le plus fun que j'ai eu lors d'une parade pilote."

Oscar PIASTRI | McLaren
FIA

Oscar Piastri confirme son excellent début de saison, avec déjà quatre victoires en six courses. Une dynamique qu'il savoure, sans pour autant céder à l'euphorie : "Quand on a gagné quatre courses sur six, c'est un très bon départ… mais ce qui me satisfait vraiment, c'est tout le travail effectué en coulisses pour y arriver."

Il insiste sur la différence entre une victoire obtenue dans des conditions favorables, et celle qu'on va chercher par la performance pure : "Ce n'est pas la même chose de gagner grâce à des circonstances favorables ou de gagner parce qu'on a une voiture incroyablement rapide… C'est très gratifiant."

À Miami, McLaren avait dominé la course dominicale, reléguant le premier non-McLaren à 37 secondes. Une démonstration qu'il explique sans triomphalisme : "On pensait que Miami pourrait nous convenir… et je crois que le dimanche l'a confirmé."

Mais il ne s'attend pas à voir ce scénario se répéter partout : "Ce sera difficile à reproduire régulièrement. On a vu en qualifications que la concurrence était juste derrière, voire devant nous."

Concernant la lutte pour le titre, Piastri refuse de se projeter : "Je pense qu'on a le potentiel pour faire une très belle saison, mais je ne me focalise pas sur ça — je veux juste gagner d'autres courses."

Sur sa rivalité avec Lando Norris, il se montre mesuré : "On veut prendre l'ascendant à la fin de la saison — c'est là que ça compte. Pour l'instant, les résultats me donnent de la confiance."

Enfin, il répond avec ironie aux soupçons selon lesquels McLaren aurait utilisé de l'eau pour refroidir illégalement ses pneus — une théorie rapidement écartée par la FIA après vérification technique post-GP de Miami : "La prochaine fois, on mettra peut-être des petites figurines dans un toboggan aquatique — je ne sais pas — on trouvera quelque chose. Mais visiblement, tout a été approuvé. Je n'avais aucune inquiétude."

Oscar PIASTRI | McLaren
FIA

Interrogés en conférence de presse sur la possibilité d'un affrontement interne entre coéquipiers, à l'image du célèbre duel Hamilton–Rosberg chez Mercedes, Oscar Piastri et Lando Norris ont reconnu que la dynamique actuelle chez McLaren pourrait mener à un tel scénario.

Le Britannique a répondu avec concision : "Le temps nous le dira."

Oscar Piastri a ensuite développé, avec une pointe d'ironie : "Oui, on a dit qu'on essayait de refaire 2007, alors… je ne sais pas."

Il a ensuite reconnu que la lutte interne s'annonçait serrée : "On sait clairement que chacun a ses points forts. Ça a toujours été très serré entre nous. Ce sera une belle bataille. Il y aura des week-ends où Lando sera plus fort, et d'autres où ce sera moi."

Au-delà de la compétition pure, Piastri a tenu à rappeler leur objectif commun sur le long terme : "On est très conscients du fait qu'on veut réussir aussi longtemps qu'on sera chez McLaren, et ce sera une période très longue pour nous deux."

Il a ajouté : "On sait qu'il va y avoir une bagarre. On veut tous les deux devenir champion du monde, évidemment. Mais on ne veut pas juste une seule occasion de réussir. On veut ça pour les années à venir, peu importe combien, et c'est quelque chose d'important et de facile à garder en tête, pour nous et pour toute l'équipe."

La FIA a publié tardivement les résultats définitifs du Grand Prix de Miami 2025. Piastri est donc bien premier, suivi par son coéquipier Norris.

Russell les a accompagné sur le podium et n'a pas dû rendre sa P3 sur tapis vert, la demande de Red Bull pour non-ralentissement sous drapeaux jauntes n'ayant pas abouti.

Verstappen suit en quatrième position, avec Albon, Antonelli et les Ferrari de Leclerc et Hamilton derrière lui.

Sainz et Tsunoda complètent le top 10 avec Hadjar à la porte des points malgré la pénalité de 5 secondes du pilotes Red Bull.

Côté championnats, nous avons donc Piastri en tête avec 131 points, 16 unités de mieux que Norris. Verstappen reste ancré à la troisième place avec 99 points. Russell est 6 points derrière.

AU niveau des écuries, McLaren est largement en tête avec 246 points. Mercedes suit avec 141 unités, contre 105 pour Red Bull en troisième place. Ferrari est derrière avec 94 points. Williams complète le top 5 avec ses 37 points.

George RUSSELL | Mercedes

George Russell a terminé troisième du Grand Prix de Miami 2025, un résultat qu'il a accueilli avec soulagement au terme d'un week-end qu'il a lui-même qualifié de difficile sur le plan personnel.

"Vraiment content de repartir avec la troisième place. J'ai eu du mal ce week-end, personnellement, j'ai toujours été un peu en retard." Malgré ce contexte, il a su saisir sa chance au bon moment : "Au final, quand ça comptait, j'ai obtenu un très bon résultat. Bravo aux McLaren. Ils sont juste là-bas, devant."

Face à Max Verstappen, qu'il a réussi à contenir dans les derniers tours, Russell s'est montré serein : "J'étais plutôt calme. Je me sentais vraiment bien dans la voiture pour le garder derrière moi."

Enfin, dans un clin d'œil amusé, il a fait référence à un incident matinal avec Norris hors-piste : "Je crois que Lando est un peu fâché contre moi parce qu'on a eu un petit crash dans la course LEGO ce matin !"

Oscar PIASTRI | McLaren

Oscar Piastri a remporté avec autorité le Grand Prix de Miami 2025, signant sa quatrième victoire de la saison. À l'arrivée, l'Australien a tenu à souligner le chemin parcouru, autant sur le plan personnel que collectif.

"Hier a été une journée difficile. Les qualifications ont été l'une de mes séances les plus compliquées de l'année, donc repartir avec une victoire est un résultat impressionnant." Malgré cette entrée en matière délicate, il a su tirer parti du chaos du départ : "Un peu de frottement au virage 1, ce qui m'a un peu aidé. J'étais assez conscient pour éviter Max qui arrivait dans le virage 1." Dès ce moment, il savait que le rythme allait parler : "À partir de là, je savais que j'avais un bon avantage en rythme et clairement, la voiture était incroyable."

Sur son rythme de course, Piastri a reconnu un déroulé en deux temps : "Le premier relais était vraiment solide. Le relais en pneus durs, j'avais un peu plus de mal, donc c'était une bonne chose d'avoir creusé l'écart dans le premier relais." Il a néanmoins su reprendre le contrôle dans le dernier tiers de la course : "Vers la fin, j'ai commencé à reprendre un peu les choses en main, donc il y a clairement encore des choses à améliorer. Très heureux de la victoire, très heureux des points." Et d'ajouter : "Il faut toujours continuer à apprendre. Très heureux de quitter Miami en tête."

L'Australien a conclu en rendant hommage à McLaren, en replaçant cette victoire dans une perspective plus large : "C'est incroyable, le travail acharné de l'équipe. Il y a deux ans à Miami, nous étions l'équipe la plus lente. Je pense qu'on avait été pris un tour deux fois." Et de mesurer le chemin parcouru : "Maintenant, gagner le Grand Prix avec plus de 35 secondes d'avance sur le troisième, c'est un résultat incroyable."

Lando NORRIS | McLaren

Le directeur de McLaren Andrea Stella s'est exprimé au micro de Sky Sports après le Grand Prix de Miami 2025 au sujet du départ disputé entre Lando Norris et Max Verstappen, qui a conduit le Britannique à perdre plusieurs places dès le premier tour.

En effet, pour Stella, les performances de la MCL39 auraient permis à Norris de reprendre l'ascendant sans prendre de risque dès les premiers virages. : "Le premier tour, avec le recul, il aurait peut-être été plus sage pour Lando de lever le pied et d'accepter qu'il aurait pris la tête plus tard dans la course, car la voiture était assez rapide. Mais ça, c'est avec le bénéfice du recul."

Il est également revenu sur le moment où Norris a dû redonner sa position à Verstappen dans le premier relais, après avoir coupé la chicane. "En ce qui concerne le fait de redonner la position, je pense que c'était la bonne chose à faire, car selon nous, Lando était en dehors des limites de piste et il faut rendre la position en pareil cas." Le directeur italien a souligné que ce genre de décision est aussi une question d'intégrité sportive : "C'est un peu de malchance, mais il faut se comporter correctement et agir de manière juste. Il y avait un risque de pénalité, donc c'était la bonne chose à faire."

Lando NORRIS | McLaren
FIA

Deuxième à l'arrivée du Grand Prix de Miami 2025, Lando Norris a salué la performance d'ensemble de McLaren tout en exprimant une certaine frustration sur la manière dont s'est déroulé son duel avec Max Verstappen au départ.

"Ce n'est jamais le meilleur des sentiments, mais l'équipe a fait un travail incroyable, donc je ne peux rien leur reprocher. De bons arrêts au stand, un excellent rythme, on était loin devant. C'était une bonne sensation, mais Oscar a bien piloté." Il a ensuite reconnu que le Néerlandais s'était montré une nouvelle fois coriace : "Max s'est bien battu comme toujours et j'en ai payé le prix, mais c'est comme ça."

Le Britannique a ensuite pointé du doigt la perception extérieure de ses choix en piste : "Que puis-je dire ? Si je n'y vais pas, les gens se plaignent. Si j'y vais, les gens se plaignent. Donc, quoi qu'on fasse, on ne peut pas gagner."

Puis il a évoqué plus frontalement les manœuvres de Verstappen : "Mais c'est comme ça avec Max, c'est soit tu t'écrases, soit tu ne passes pas. À moins de vraiment bien faire les choses et de le placer dans une position parfaite, on peut à peine y arriver. J'ai payé le prix de ne pas avoir fait un travail assez bon aujourd'hui, mais je suis quand même content d'être deuxième."

Interrogé ensuite par Sky Sports F1 sur son départ, Norris a été encore plus clair : "Sans ça, je suis dans le mur. Fort."

Et il a répondu, avant même d'entendre en entier la question suivante : "Se qualifier devant. C'est évident, non ?"

Concernant son dépassement sur Verstappen plus tard dans la course, il a expliqué : "Oscar est passé, je suis passé. On est tous les deux passés, mais il faut être parfaitement placé. À la fin, il m'a juste laissé passer, il ne s'est même pas battu." Et d'ajouter : "Ça dépend juste de combien il veut se battre. C'est Max. Il fait du bon boulot. Il peut faire ce qu'il veut."

Sur son "il peut faire ce qu'il veut", le Britannique a ironisé : "Non, je dis ça juste pour l'interview."

Et sur ce qu'il aurait pu faire différemment dans le premier tour, Norris est resté ferme : "Rien. S'il y a une ouverture, je vais y aller. Je ne vais pas lever le pied. Je suis là pour faire la course. Je vais arrêter de parler."

Enfin, il a dressé un bilan globalement positif de son week-end : "Ça reste un très bon week-end pour moi. Je suis content de mes progrès. Je me suis à nouveau senti plus à l'aise dans la voiture. Il y a encore des choses sur lesquelles je dois progresser." Il a reconnu ne pas encore être au niveau de confiance nécessaire pour viser la pole et se battre contre les meilleurs : "Je ne suis toujours pas dans l'endroit le plus heureux et le plus parfait, et je dois y être si je veux me qualifier devant et performer face aux autres gars, performer face aux meilleurs." Il a conclu en relativisant : "Donc je continue à avancer petit à petit. C'était un week-end positif. Le rythme est très bon. Juste ces petits trucs qui se sont mis en travers. Mais ça arrive." Et d'ajouter : "Je suis quand même content. Pas la position que je veux bien sûr. Je suis là pour me battre pour la victoire et aller la chercher, mais il y aura une prochaine fois."

Plus tard, en conférence de presse, il a été questionné à nouveau sur sa bataille avec Verstappen. Sa réponse : "C'était correct. Il se bat dur, mais c'est son choix de le faire." Avant de pointer directement les conséquences de cette approche : "Il gâche sa propre course. Il ne court pas de manière très intelligente."

Norris estime que cette attitude a coûté un meilleur résultat à Red Bull comme à McLaren : "On aurait probablement pu finir premier et deuxième aujourd'hui, et il ne l'a pas fait à cause de ça." Et de conclure, plus sobrement : "Donc oui, il se bat, c'est toujours attendu, mais c'est comme ça."

La grille de départ définitive du Grand Prix de Miami a été diffusée par la FIA, avec Max Verstappen en pole position et le départ des stands de Pierre Gasly.

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