GP de Grande-Bretagne 2025 : les analyses de Pirelli avant la course

Pour son retour à Silverstone, la Formule 1 s'apprête à y disputer sa 60e course de championnat du monde, toutes appellations confondues, sur ce tracé historique qui accueillit la toute première manche officielle en 1950. À l'approche de…
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Il y a 9 h

Détails sur le Grand Prix de F1 d'Émilie-Romagne 2025

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 Émilie-Romagne | Imola

Pneus
C4
C5
C6
Émilie-Romagne
Course 7/23
FP1 16/05/2025 13:30
FP2 16/05/2025 17:00
FP3 17/05/2025 12:30
Qualifications 17/05/2025 16:00
Course 18/05/2025 15:00

 FALC (Faits à la con)

25 : % des (8) podiums d'Arrows sont arrivés ici. Autre stat bien à la con : un tiers des (3) victoires de Frentzen a eu lieu ici.
2001 : première victoire en F1 pour Ralf Schumacher, sur ce circuit. C'est aussi le premier succès du mariage Williams-BMW.
2006 : apothéose de la carrière du Japonais Yuji Ide, créateur du lancer de Christijan Albers (T3). Ce sera son 4e et dernier Grand Prix de F1.

 Les données sur le circuit

 Infos générales

Premier Grand Prix : 1980
Sens : antihoraire
Nombre de tours : 63
Nombre de zones DRS : 1

 Distances

Longueur du circuit : 4.909 km

Ou encore... 36 634 canettes de 250 mL de Red Bull couchées

Longueur de la course : 309.049 km

Ou encore... 2 306 336 canettes de 250 mL de Red Bull couchées

 Virages

Nombre de virages : 19
Nombre de virages à gauche : 10
Nombre de virages à droite : 9

 Les stands

Vitesse limite dans les stands : 80 km/h
Distance d'allée des stands sous limiteur de vitesse : 548.00 m
Temps nécessaire pour purger un Drive-Through : 25.00 s

 Chronos

Tour en course le plus rapide : 1:15.484 (Lewis Hamilton, 2020)
Tour le plus rapide : 1:13.609 (Valtteri Bottas, 2020)

 Pole position

Côté de la pole position : gauche
Distance de la pole au premier freinage : 399.00 m

 Accélérateur et boîte de vitesses

Temps à pleine charge : 62 %
Distance à pleine charge : 74 %
Consommation d'essence : élevée
Nombre de changements de vitesses en un tour : 52

Données F1 et Mercedes-AMG F1 Team, aucune affiliation ou autre. Ces données étaient valables avant que le Grand Prix de F1 ne se déroule.
Les éléments ont pu évoluer après le week-end de course : changement de tracé, nouveau record et etc.

 Les données pneumatiques Pirelli

 Pressions minimale de départ des slicks

Avant : 24.5 psi
Arrière : 22.5 psi

 Limites de carrossage

Avant : -3.00°
Arrière : -1.75°

 Pneumatique et piste

Evolution de la piste (FP1 aux qualifs) : moyenne
Abrasion de l'asphalte : 3/5

 Résultats du Grand Prix de F1 de Émilie-Romagne 2025

Pos. Pilote (Constructeur) Temps Pos. grille Gain/perte pos.* Meilleur tour Points
1 M.Max VERSTAPPEN (Red Bull) 1:31:33.199 2   1 1:17.988 (T.58) 25
2 L.Lando NORRIS (McLaren) +6.109 4   2 1:18.311 (T.63) 18
3 O.Oscar PIASTRI (McLaren) +12.956 1   2 1:18.894 (T.56) 15
4 L.Lewis HAMILTON (Ferrari) +14.356 12   8 1:18.265 (T.61) 12
5 A.Alexander ALBON (Williams) +17.945 7   2 1:18.289 (T.63) 10
6 C.Charles LECLERC (Ferrari) +20.774 11   5 1:19.048 (T.56) 8
7 G.George RUSSELL (Mercedes) +22.034 3   4 1:19.733 (T.55) 6
8 C.Carlos SAINZ (Williams) +22.898 6   2 1:19.836 (T.58) 4
9 I.Isack HADJAR (Racing Bulls) +23.586 9   1:19.473 (T.60) 2
10 Y.Yuki TSUNODA (Red Bull) +26.446 20   10 1:20.039 (T.60) 1
11 F.Fernando ALONSO (Aston Martin) +27.250 5   6 1:19.894 (T.61)
12 N.Nico HÜLKENBERG (Sauber) +30.296 17   5 1:20.401 (T.62)
13 P.Pierre GASLY (Alpine) +31.424 10   3 1:20.398 (T.58)
14 L.Liam LAWSON (Racing Bulls) +32.511 15   1 1:20.473 (T.60)
15 L.Lance STROLL (Aston Martin) +32.993 8   7 1:20.501 (T.58)
16 F.Franco COLAPINTO (Alpine) +33.411 16   1:20.345 (T.57)
17 O.Oliver BEARMAN (Haas) +33.808 19   2 1:19.521 (T.52)
18 G.Gabriel BORTOLETO (Sauber) +38.572 14   4 1:20.630 (T.57)
Ab A.Andrea Kimi ANTONELLI (Mercedes) Abandon (T.44) 13 1:20.620 (T.33)
Ab E.Esteban OCON (Haas) Abandon (T.27) 18 1:21.413 (T.3)

Les actus concernant le Grand Prix de F1 de Émilie-Romagne 2025

Les brefs concernant le Grand Prix de F1 de Émilie-Romagne 2025 (48)

Charles LECLERC | Ferrari
FIA

Étiqueté d'agressif par certains pour son pseudo-duel avec Gasly à Imola, Charles Leclerc est revenu calmement sur l'épisode en conférence de presse à Monaco. Il a rappelé la solidité de leur relation, forgée dès les années karting et jamais remise en question malgré quelques contacts musclés.

"Bien sûr qu'on en a parlé. Pierre est un de mes meilleurs amis, donc il n'y a aucun problème entre nous. Je me souviens qu'en karting, il nous arrivait parfois de nous accrocher. On a donc l'habitude de ce genre de discussions. Et en réalité, je pense qu'on est deux personnes capables de bien séparer ce qui se passe en piste de notre relation hors-piste. Je sais à 100 % que quand il a la visière baissée, il ne me fera aucun cadeau — et c'est pareil pour moi. C'est comme ça, et ça l'a toujours été."

Il est à (re)noter que même le pilote français avait blanchi Leclerc dès le dimanche à Imola, reconnaissant son propre excès d'optimisme. En conférence de presse à Monaco, Gasly a livré sa version complète, dans la même veine.

"Oui, on a parlé juste après la course, et puis en arrivant ici, après avoir revu certaines images, on en a reparlé. Tout est clair. On s'est déjà bien battus dans le tour d'avant, au virage 7. Charles a mis le nez, on s'est un peu touchés. Puis jusqu'au virage 8, on était côte à côte. J'ai essayé de défendre la position en laissant un peu de place. Finalement, je pensais pouvoir prendre le virage, mais l'adhérence était plus faible que prévu. On a tout mis à plat. Aussi amis qu'on soit en dehors de la piste, une fois sur la piste, on se battra toujours aussi fort."

Nico HÜLKENBERG | Sauber

Nico Hülkenberg a profité du Grand Prix d'Émilie-Romagne pour étrenner un casque spécial, pensé pour accompagner la phase européenne du championnat 2025. Le pilote Sauber a lui-même annoncé la couleur sur ses réseaux sociaux avec un message simple : "Nouveau continent. Nouveau casque. Que la tournée européenne commence !"

Sur fond blanc irisé, le dessin met en avant un jeu d'étoiles argentées et de lignes subtiles, avec l'inscription "HULK" stylisée sur le côté. Un design sobre, élégant, en accord avec les couleurs de son équipe Stake F1 Team. Aucun clin d'œil national ou hommage appuyé ici, juste l'envie d'accompagner la deuxième partie de saison avec un casque à l'esthétique renouvelée.

L'Allemand s'est donc élancé pour la première fois en compétition avec ce design à Imola, dans un paddock où plusieurs pilotes, comme Leclerc ou Antonelli, ont eux aussi opté pour des éditions spéciales. On retrouvera ainsi ce casque à Monaco et aux Grands Prix qui suivront.

Lando NORRIS | McLaren
FIA

Deuxième à l'arrivée derrière Max Verstappen, Lando Norris a livré une analyse lucide de sa course et du potentiel de McLaren. S'il reconnaît que le résultat est bon, il concède que Red Bull était hors de portée ce dimanche.

"Max était trop rapide aujourd'hui. C'était une course amusante."

Parti quatrième, Norris a remonté le peloton sans que la MCL39 ne lui offre un ressenti idéal : "Je ne sais pas. Elle ne m'a vraiment semblé bonne nulle part, pour être honnête. Elle n'était pas agréable à piloter. Mais parfois, même quand ce n'est pas le cas, on est rapide quand même."

Il confirme que McLaren reste en retrait dans les sections rapides, un défaut structurel déjà identifié : "C'est dans les virages rapides qu'on souffre depuis le début de saison. On doit travailler sur cet aspect-là."

À la relance, aucune consigne n'a été donnée avant l'attaque sur Piastri : "Non". Et a complété : "Il n'y avait rien."

Son dépassement a été rendu possible par la différence de pneus et un bon placement : "J'étais juste avec des pneus plus frais, donc j'allais forcément avoir un petit avantage. […] C'était clair qu'il galérait avec ses pneus."

Quand on lui demande s'il a touché son coéquipier, Norris élude dans un sourire : "Je ne sais pas. Comme je l'ai dit, je ne sais pas à quel point on s'est rapprochés."

Pour la suite ? Il reste évasif. Monaco arrive, mais Norris ne veut pas se projeter : "Je n'y ai même pas encore pensé, pour être honnête. Donc, oui, confiance normale. Quelle qu'elle soit."

Max VERSTAPPEN | Red Bull
FIA

La victoire de Max Verstappen à Imola n'avait rien d'évident vendredi soir. "Vendredi a encore été très difficile, mais je pense que nous avons trouvé un meilleur réglage pour samedi", a-t-il reconnu. Ce changement d'approche a permis à Red Bull de retrouver une fenêtre d'exploitation plus favorable : "J'espère juste que nous pourrons réutiliser cela plus souvent, car ça a clairement placé la voiture dans une meilleure fenêtre."

Ce regain de forme s'est manifesté dès les premiers mètres de la course. Mal parti, Verstappen s'est retrouvé en troisième position au moment du freinage, mais a osé un dépassement par l'extérieur sur Piastri : "Avant le freinage, j'étais quasiment en troisième position. Mais j'étais sur la trajectoire normale, même s'il fallait venir de loin. Dès que j'ai freiné tard puis relâché les freins, j'ai senti qu'il y avait une opportunité. J'ai donc gardé de la vitesse, et heureusement, ça a tenu."

Installé en tête, le Néerlandais a ensuite pu gérer son rythme et ses pneus, bénéficiant d'un comportement plus sain de sa monoplace : "Je pense que la voiture semblait un peu plus agréable, un peu plus facile à contrôler aujourd'hui, même dans les longs relais, et cela m'a aidé, je pense, à mieux gérer les pneus que d'habitude."

L'intervention de la voiture virtuelle de sécurité, au bon moment pour son arrêt, a également joué en sa faveur : "Cette VSC tombait à pic pour s'arrêter." Puis, à la question de la durée de vie restante dans ces médiums au tour 29 : "Pas beaucoup [de tours en plus possibles], les mediums étaient vraiment en train de se détruire."

Malgré le résultat final, Verstappen n'a pas tout apprécié du week-end : "Il y a beaucoup de bosses. Donc oui, j'ai bien mal au dos."

Quant à la suite du championnat, il reste prudent. S'il sent que Red Bull est à l'aise sur les tracés à haute vitesse, il redoute Monaco, où la RB20 pourrait à nouveau souffrir : "Ce circuit a pas mal de virages rapides, ce que notre voiture semble apprécier. [...] Monaco est, bien sûr, très, très différent". Mais ce dimanche reste porteur d'espoir.

Charles LECLERC | Ferrari

Charles Leclerc était sous enquête après sa défense musclée sur Alex Albon à la chicane de Tamburello, jugée potentiellement hors limites par la direction de course. Les commissaires ont examiné l'incident et décidé de ne pas infliger de sanction, notamment en raison du comportement du pilote Ferrari juste après l'action.

Selon le rapport officiel, Leclerc aurait forcé Albon à sortir de la piste à la sortie du virage 2, en possible infraction à l'article 2 b) du Chapitre IV de l'Annexe L du Code Sportif International. Après examen des données GPS, des caméras embarquées, de la vidéo et des chronos, les commissaires ont toutefois précisé que "le pilote de la voiture 16 a volontairement rendu la position avant la fin de l'enquête, afin d'atténuer l'infraction alléguée."

Cette restitution immédiate de place a conduit les commissaires à classer l'affaire sans suite : "Dans ces circonstances, aucune autre action n'a été entreprise." Une décision conforme au règlement, qui encourage les pilotes à corriger d'eux-mêmes une manœuvre limite, à condition que cela soit fait rapidement et sans ambiguïté.

Leclerc, qui avait reconnu que cette manœuvre se situait "clairement à la limite", en ressort donc sans pénalité, mais avec un rappel implicite sur l'équilibre entre agressivité et respect des limites du règlement sportif.

Lewis HAMILTON | Ferrari

Parti 12e sur la grille, Lewis Hamilton a conclu son Grand Prix d'Émilie-Romagne à la quatrième place, au terme d'une course qu'il juge globalement réussie, autant sur le plan personnel que collectif. Le Britannique s'est montré agréablement surpris par la compétitivité retrouvée de sa Ferrari à Imola.

"Je ne m'attendais vraiment pas à finir quatrième aujourd'hui", a-t-il avoué sur Sky Sports.

"Je ne savais pas jusqu'où on pourrait remonter, vu notre position de départ, mais la voiture a vraiment été excellente. L'équipe a fait un travail fantastique sur la stratégie, tout a été parfait."

Hamilton a tenu à souligner la qualité des échanges avec son ingénieur Riccardo Adami : "Je pense qu'on progresse petit à petit, et je trouve que Riccardo et moi avons fait un super boulot en termes de communication."

"J'étais calme, donc je pense qu'il l'était aussi, et toute l'équipe a gardé son calme pour exécuter la stratégie. Les arrêts aux stands ont aussi été parfaits."

À l'arrivée, le septuple champion du monde regrettait presque de ne pas avoir eu quelques tours de plus : "Dans l'ensemble, c'était super. J'espérais quelques tours supplémentaires. Évidemment, la Safety Car nous en a privés, sinon on aurait peut-être pu se battre pour le podium."

Max VERSTAPPEN | Red Bull

Max Verstappen a remporté une victoire sans bavure au Grand Prix d'Émilie-Romagne, sa deuxième de la saison, en s'imposant dès le départ face à Oscar Piastri. Le Néerlandais a ensuite déroulé sa course en tête, maîtrisant parfaitement les deux neutralisations et profitant d'une Red Bull nettement plus compétitive que vendredi.

"Le départ n'a pas été particulièrement bon, mais j'étais sur la trajectoire extérieure, la ligne normale, alors je me suis dit ‘je vais tenter de plonger à l'extérieur' — et ça a très bien marché."

Grâce à ce dépassement, Verstappen a pu imprimer son rythme : "Ça a libéré notre potentiel, car une fois en tête, la voiture était bonne. Je pouvais gérer mes pneus."

Il a souligné les progrès réalisés en seulement 48 heures : "Grosse amélioration par rapport à vendredi, et je suis très content de ça."

Le timing du VSC, déclenché au 29e tour, a joué en sa faveur : "Le VSC est tombé au bon moment pour rentrer aux stands. Même après ça, en pneus durs, on avait un bon rythme. Puis il y a eu la Safety Car, donc tout le peloton s'est regroupé. Mais à la relance, on a bien géré les choses et on a ramené la victoire."

Verstappen a salué le travail collectif dans un week-end important pour Red Bull : "Je suis incroyablement fier de tout le monde. C'était une semaine très importante pour nous. La voiture a très bien fonctionné. Et l'exécution de la course, le moment choisi pour les arrêts comme les arrêts eux-mêmes, tout a été très bien fait."

À la radio, Christian Horner n'a pas manqué de souligner la symbolique de cette victoire : "Waouh Max. 400 Grands Prix et tu gagnes celui-là. Superbe course, superbe week-end. Tu as vraiment dominé."

Ce à quoi Verstappen a répondu : "Super week-end. Exécution parfaite dans tous les domaines. Merci beaucoup, et pour notre 400e course ! Un samedi et un dimanche très solides. C'est mérité. Beau boulot."

Interrogé par Sky Sports, Horner est revenu sur le dépassement clé du premier virage : "Ce virage 1, c'était à quitte ou double. Oscar a été correct, il lui a laissé la place, mais Max venait de loin et il s'est engagé complètement. C'est ça qui a tout déclenché. On ne l'a plus revu ensuite. Il est incroyablement décisif. Il est juste exceptionnel dans ces situations."

Le directeur de Red Bull a par ailleurs clarifié les priorités : "J'ai toujours dit que ce championnat est un marathon. On est à la septième course et on en a gagné deux. Ce qui compte, c'est la position à la fin. Il faut rester dans le rythme pendant cette phase. On retrouve notre forme. Le week-end prochain, ce sera un défi complètement différent, et il y aura ensuite un changement de règlement." Et de conclure sans ambiguïté : "Notre priorité totale, c'est le championnat pilotes. On a un numéro 1 très clair dans l'équipe, et c'est là que se concentre notre objectif."

Charles LECLERC | Ferrari

Sixième à l'arrivée du Grand Prix d'Émilie-Romagne, Charles Leclerc a livré une prestation très engagée dans le peloton, avec notamment des duels musclés face à Pierre Gasly et Alex Albon. Frustré par sa 11e place sur la grille, le pilote Ferrari a expliqué à Sky Sports avoir été contraint de prendre des risques pour tenter de sauver son week-end.

"Je le disais avant la course : c'est l'un de ces Grands Prix où il faut rouler avec le cœur et sortir un peu les coudes."

"Dans ces conditions, on est très souvent à la limite, parfois un peu au-delà."

Conscient du contexte difficile pour Ferrari, Leclerc n'a pas cherché à masquer sa frustration : "Quand on part onzième, en tant que pilote, je ne peux pas accepter la situation dans laquelle on se trouve."

Interrogé sur ses affrontements en piste, il a écarté toute responsabilité dans la manœuvre avec Pierre Gasly : "J'ai pris des risques. Mais avec Pierre, je ne pense pas avoir dépassé la limite ni être en faute. C'était un incident de course". Une analyse qui rejoint d'ailleurs celle du pilote Alpine lui-même, qui a reconnu s'être mal repositionné hors trajectoire en voulant lui laisser de la place.

Sur sa défense rugueuse face à Albon, Leclerc a été plus nuancé : "Avec Alex, c'était clairement à la limite, c'est certain." Dans une autre intervention, il a précisé qu'il s'était contenté d'exploiter les règles telles qu'elles sont écrites, admettant que ce n'est pas forcément beau à voir, mais que c'est ce qu'il faut faire dans ce genre de course.

Oscar PIASTRI | McLaren

Oscar Piastri n'a pas converti sa pole en victoire ce dimanche à Imola. Surpris dès le départ par Max Verstappen, l'Australien a reconnu avoir commis une erreur en abordant Tamburello : "J'ai freiné trop tôt. C'était aussi une belle manœuvre de Max. C'est évidemment décevant, mais on a aussi pris quelques mauvaises décisions ensuite."

Déjà relégué derrière la Red Bull, Piastri a tenté un arrêt anticipé au 14e tour pour chausser les pneus durs, mais le pari s'est retourné contre lui. "Ce n'était clairement pas notre meilleur dimanche. Il y a pas mal de choses à revoir. Bravo à Max et à Red Bull. Ils ont fait du bon boulot et ils avaient le rythme aujourd'hui."

Le timing de la VSC, déclenché par l'abandon d'Esteban Ocon, a également joué contre lui. Verstappen et Norris ont pu s'arrêter sans perte majeure, tandis que Piastri n'avait plus de train neuf pour s'aligner sur la même stratégie : "La VSC est tombée parfaitement pour Max et Lando. J'avais déjà utilisé mes deux trains de pneus durs, donc la relance était vraiment difficile."

Dans les derniers tours, il a tenté de défendre face à Norris, mais n'a pas pu résister. "J'ai fait de mon mieux pour garder la deuxième place mais je n'avais plus assez d'adhérence." Et de revenir sur ce duel fratricide : "J'ai essayé de tenir, mais je manquais clairement de grip. Je savais qu'il finirait par passer, c'était inévitable. Mais je n'allais pas me laisser faire sans me battre."

Oscar Piastri est néanmoins dans une série de, désormais, six podiums consécutifs. Espérons que Monaco lui soit bénéfique.

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