Interrogés sur l'incident entre Oscar Piastri et Max Verstappen au premier virage du Grand Prix de Djeddah, Nico Hülkenberg, George Russell et Lewis Hamilton ont livré une lecture convergente, estimant qu'il s'agissait d'un fait de course relevant de la normalité à ce niveau de compétition. Hülkenberg a rappelé que les deux pilotes étaient engagés dans une lutte pour le championnat : "Eh bien, je pense que ces gars-là se battent pour le championnat, c'est ce que ça semble être en ce moment, et ça va probablement continuer comme ça. Donc il n'y a pas de cadeaux quand on se bat pour un titre, ni en course de manière générale."

Il a poursuivi en minimisant l'incident : "C'est une action du premier tour, au virage 1 – on arrive à assez haute vitesse même si ce n'est pas la plus longue des lignes droites. Donc pour moi, c'est simplement une partie de la course."

George Russell a abondé sans nuance, répondant d'un simple : "Ouaip."

Lewis Hamilton, également invité à donner son avis, n'a pas ajouté de commentaire, validant de fait l'analyse de ses collègues.

Aucun des trois pilotes n'a remis en question la pénalité de cinq secondes infligée à Verstappen, ni appelé à une sanction plus sévère, ni estimé que l'incident aurait dû rester sans suite. Tous ont semblé considérer qu'il s'agissait d'un épisode de course typique, dans un contexte où chaque centimètre compte.

Il y a 16 h

La question des relations entre les pilotes et la FIA, ravivée par les récentes polémiques autour des sanctions et de la communication, a donné lieu à des échanges francs en conférence de presse. George Russell, très actif dans son rôle au sein du GPDA, a exprimé une forme d'agacement face aux annonces de bonne volonté restées sans suite concrète : Sur le principe, oui. Mais évidemment, on veut voir ces choses mises en œuvre, pas juste entendre qu'‘on y réfléchit'. [...] Ces mots ne veulent rien dire tant que le changement n'est pas appliqué."

Il a également déploré que les pilotes soient réduits à des lettres ouvertes faute de dialogue structuré avec les instances : "C'est… Je trouve que nous vivons une période sans précédent depuis 18 mois avec tous les changements. [...] On est ici pour courir, pour offrir le meilleur spectacle possible aux fans, avec les voitures les plus rapides et les plus sûres [...] et pourtant on passe notre temps à parler d'amendes, de punitions et de jurons."

Lewis Hamilton a confirmé cette frustration sur le manque de place des pilotes dans les processus décisionnels : "En fin de compte, nous n'avons pas de pouvoir à la table des décisions, et ça doit changer, selon moi."
Il a défendu l'idée d'un renforcement du poids des pilotes, non pas pour gouverner le sport, mais pour contribuer aux décisions avec un point de vue unique : ""Nous ne cherchons pas à tout contrôler – on veut juste collaborer davantage et être entendus. [...] C'est important d'avoir le point de vue des pilotes, et c'est tout ce qu'on essaie d'apporter."

À la question de savoir si le post Instagram du président Ben Sulayem annonçant une "réflexion en cours" sur ces sujets faisait suite à une vraie discussion, Russell a répondu sèchement : ""Collectivement, on n'a pas eu d'échange supplémentaire depuis la lettre ouverte. Donc est-ce que ça, c'est la réponse ? Je ne suis pas sûr."

Hamilton a confirmé l'unité des pilotes : "Je pense qu'en fin de compte, le GPDA est très uni. [...] On travaille pour… pour pouvoir, à terme, collaborer plus étroitement avec la FIA."

Le ton était clair : les pilotes veulent passer de la consultation de façade à une vraie collaboration, structurée, durable et respectueuse de leur expérience de terrain.La question des relations entre les pilotes et la FIA, ravivée par les récentes polémiques autour des sanctions et de la communication, a donné lieu à des échanges francs en conférence de presse. George Russell, très actif dans son rôle au sein du GPDA, a exprimé une forme d'agacement face aux annonces de bonne volonté restées sans suite concrète : "Conceptually, yes. But obviously we want to see these things put into action rather than saying 'we're considering things'. [...] Those words don't mean anything until the change has been made."
("Sur le principe, oui. Mais évidemment, on veut voir ces choses mises en œuvre, pas juste entendre qu'‘on y réfléchit'. [...] Ces mots ne veulent rien dire tant que le changement n'est pas appliqué.")

Il a également déploré que les pilotes soient réduits à des lettres ouvertes faute de dialogue structuré avec les instances : "It's… I feel it's like unprecedented times we've been in over the last 18 months with what's been changed and what's happening. [...] We're here to go racing, we're here to create the best show for the fans, to have the fastest cars, the safest cars [...] and yet we talk about fines and punishments and swearing."
("C'est… Je trouve que nous vivons une période sans précédent depuis 18 mois avec tous les changements. [...] On est ici pour courir, pour offrir le meilleur spectacle possible aux fans, avec les voitures les plus rapides et les plus sûres [...] et pourtant on passe notre temps à parler d'amendes, de punitions et de jurons.")

Lewis Hamilton a confirmé cette frustration sur le manque de place des pilotes dans les processus décisionnels : "Ultimately, we don't hold a power seat at the table, and that needs to change, in my opinion."
("En fin de compte, nous n'avons pas de pouvoir à la table des décisions, et ça doit changer, selon moi.")
Il a défendu l'idée d'un renforcement du poids des pilotes, non pas pour gouverner le sport, mais pour contribuer aux décisions avec un point de vue unique : "We don't want to control things – we just want to collaborate more and have our voices heard. [...] It's good to have the point of view from the driver's perspective, and that's all we try to give."
("Nous ne cherchons pas à tout contrôler – on veut juste collaborer davantage et être entendus. [...] C'est important d'avoir le point de vue des pilotes, et c'est tout ce qu'on essaie d'apporter.")

À la question de savoir si le post Instagram du président Ben Sulayem annonçant une "réflexion en cours" sur ces sujets faisait suite à une vraie discussion, Russell a répondu sèchement : "Collectively we've not spoken any further since the open letter that was sent out. So whether that is the response – I'm not too sure."
("Collectivement, on n'a pas eu d'échange supplémentaire depuis la lettre ouverte. Donc est-ce que ça, c'est la réponse ? Je ne suis pas sûr.")

Hamilton a confirmé l'unité des pilotes : "I think ultimately the GPDA is very unified. [...] We are working to… ultimately we want to be able to work closely with the FIA."
("Je pense qu'en fin de compte, le GPDA est très uni. [...] On travaille pour… pour pouvoir, à terme, collaborer plus étroitement avec la FIA.")

Le ton était clair : les pilotes veulent passer de la consultation de façade à une vraie collaboration, structurée, durable et respectueuse de leur expérience de terrain.

Il y a 16 h

Questionnés sur les qualités du Grand Prix de Miami et les points à améliorer, les pilotes ont unanimement salué l'ambiance de l'événement tout en pointant quelques aspects logistiques à revoir. Yuki Tsunoda a ouvert la séquence avec légèreté : "Alors, on parle du circuit ou… ? La nourriture est bonne !"
Il s'est ensuite montré assez neutre sur le reste : ""Jusqu'ici, pas de plaintes je crois. Oui, c'est bien."

Pierre Gasly a ironisé sur le trafic en rappelant que les pilotes bénéficiaient d'un traitement particulier : "Tu as une escorte policière, de quoi tu te plains !"
Mais au-delà de cette petite vanne à son ancien coéquipier chez AlphaTauri, il a insisté sur le cadre unique offert par la ville : "Miami est une ville géniale. Il y a toujours une belle énergie en ville. [...] On ressent vraiment l'ambiance de Miami, ce qui est assez différent de ce qu'on connaît en Europe."
Il a aussi reconnu envier Norris pour y avoir signé sa première victoire.

Lando Norris, justement, a abondé dans le même sens : "Miami est un super endroit. Bien sûr, c'est très fun. [...] Il y a beaucoup de stars, d'athlètes et de célébrités, ce qui est toujours sympa. J'aime bien ce genre d'ambiance."
Il a néanmoins pointé un problème récurrent : "Le trafic est affreux. Est-ce pire qu'au Mexique ? Peut-être bien."

George Russell s'est montré plus technique dans son appréciation : "C'est une course folle. Le circuit est un peu bizarre. Cette section étroite – on ne l'aime pas, mais elle est différente. [...] On ne veut pas que tous les circuits se ressemblent non plus."
Il a noté les améliorations visibles dans les infrastructures, notamment à l'intérieur du stade.

Nico Hülkenberg a rejoint cet avis : "Oui, personnellement j'aime bien ici aussi. Comme George l'a dit, c'est un peu différent."
Mais il a regretté un changement cette année : "Apparemment, le Grand Prix a réduit le budget consacré aux escortes policières. Ce serait bien de rétablir ça l'an prochain, s'il vous plaît."
Il a aussi trouvé que l'horaire de la course, jugé trop tardif, méritait d'être repensé.

Lewis Hamilton, de son côté, n'a pas formulé de critique particulière, se contentant d'un : "Rien ne me vient vraiment à l'esprit sur ce qu'il faudrait améliorer ici."

Il y a 16 h

Depuis son coup d'éclat à Melbourne, Nico Hülkenberg n'a pas retrouvé le même niveau de compétitivité au volant de la C45. Il a reconnu que les dernières courses avaient été plus compliquées pour Sauber, en particulier à Djeddah où l'équipe n'a pas su exploiter son potentiel : "Sur certains circuits, nous avons été un peu plus compétitifs que sur d'autres. Je pense qu'à Djeddah en particulier, nous n'avons pas maximisé le potentiel en qualifications, et en course, nous n'étions tout simplement pas assez compétitifs."

Il a expliqué ces résultats en demi-teinte par une sensibilité prononcée de la monoplace aux caractéristiques du tracé : "J'ai l'impression que ça dépend pas mal du circuit."
En ce sens, Miami pourrait s'avérer plus favorable : "D'après ce qu'on a vu jusqu'à présent, c'est peut-être un peu plus les virages lents et moyens qui nous conviennent."

Au-delà des considérations techniques, Hülkenberg a insisté sur l'importance de ne pas relâcher l'effort, même à l'approche de l'ère Audi : "Tout ce qu'on fait maintenant comptera d'une manière ou d'une autre pour l'an prochain. Bien sûr, le règlement sera différent, mais il faut avancer en parallèle."
Il a rappelé qu'il restait encore beaucoup à jouer en 2025 : "Je veux quand même voir des progrès cette année et on veut marquer plus de points. La saison est encore longue, on n'en est qu'au début."

Il y a 16 h

George Russell a dressé un premier bilan positif de son début de saison, en admettant que les résultats avaient légèrement dépassé les attentes de l'équipe : "Non, je pense que c'est probablement mieux que ce qu'on attendait avant la saison, pour être honnête."
Il a cependant rappelé que ces podiums ne reflétaient pas une domination, mais plutôt une bonne régularité dans un peloton encore très dense.

À ses yeux, la hiérarchie reste claire : "Le rythme s'est avéré là où on s'y attendait – un cran derrière McLaren, puis une bagarre serrée avec Red Bull et Ferrari."
Il situe donc Mercedes comme troisième force du plateau, une position qu'il juge cohérente avec les performances observées jusqu'ici.

Revenant sur le Grand Prix de Djeddah, Russell a reconnu avoir poussé la voiture au-delà de ses capacités pour rester au contact de Charles Leclerc : "Je pilotais probablement trop vite par rapport à ce que les pneus et la voiture pouvaient supporter, et ensuite on a tout perdu d'un coup ["we dropped off a cliff"]."

Concernant le week-end à Miami, il s'est montré partagé : "J'ai confiance dans le rythme en qualifications, ça devrait aller, mais pour le rythme de course… il y a un peu plus d'incertitude."
Il reste prudent sur la capacité de la W16 à bien gérer les pneus dans des conditions proches de celles de Djeddah.

Il y a 16 h

Toujours en phase d'apprentissage au sein de Ferrari, Lewis Hamilton a reconnu que la prise en main de la SF-25 ne s'était pas faite naturellement. "Je travaille clairement dur pour m'adapter à cette voiture, c'est certain" a-t-il admis.
Lorsqu'on lui a demandé s'il pouvait piloter instinctivement, il a précisé : "On est toujours un mélange des deux, mais oui, je fais beaucoup d'efforts pour m'adapter."

Il a comparé cette période d'adaptation à celle vécue en 2013 lors de son arrivée chez Mercedes : "Quand j'ai rejoint Mercedes, les six premiers mois ont été difficiles pour m'habituer à travailler avec de nouvelles personnes."
Il a précisé que les ingénieurs de Maranello étaient encore en phase de compréhension de ses besoins : "Les ingénieurs avec qui je travaille sont habitués à régler une voiture pour un autre pilote et un autre style de pilotage."

La pause entre Djeddah et Miami lui a permis d'intensifier son travail dans le simulateur : "Oui, j'ai passé pas mal de temps en Italie. On a beaucoup travaillé, fait de bonnes séances de simulateur. On a procédé à certains ajustements."
Mais il a reconnu ne pas savoir si cela porterait ses fruits : "On verra si ça fonctionne ce week-end."

À court terme, il n'a pas formulé d'objectif précis : "On fera de notre mieux. Nous n'avons pas d'évolution technique ce week-end."

Sur un ton plus léger, il a évoqué sa difficulté à résister aux tentations locales : "J'étais à Maranello la semaine dernière et j'ai mangé trois pizzas en deux jours. J'ai mon gars sûr – il continue à m'apporter des pizzas."
Il a ajouté qu'il ne vivait pas encore en Italie, mais envisageait d'y passer plus de temps malgré la lenteur de ses progrès en italien.

Questionné sur les critiques entourant son adaptation, il s'est montré détaché : "J'essaie de ne pas trop faire attention aux opinions de ceux qui ne savent pas réellement ce qui se passe."

Enfin, en marge du sport, il a salué l'influence de David Beckham, dont il a suivi de près la carrière et la reconversion : ""J'ai rejoint son ancienne équipe de management il y a de nombreuses années avec pour objectif d'essayer de faire quelque chose de similaire – inspiré par ce qu'il a accompli."

Il y a 16 h

Max Verstappen est devenu papa d'une petite Lily, avec sa compagne Kelly Piquet.

Il y a 16 h

Présent à Miami pour un week-end particulier pour Alpine, Pierre Gasly s'est montré enthousiaste à l'idée de retrouver Patrick Mahomes, investisseur et visage de plus en plus associé à l'équipe : "Patrick sera présent ce week-end. Je dois dire que j'admire son parcours, sa réussite dans son sport."
Il a salué l'intérêt croissant de célébrités américaines pour la Formule 1, signe selon lui d'un changement d'ère.

Sur le plan sportif, le Français a dressé un constat à la fois mesuré et encourageant sur la compétitivité de l'A525. "Le peloton est extrêmement serré, surtout aux positions où l'on se bat. En trois dixièmes, on peut être en Q3 ou éliminé dès la Q1."
Il a reconnu que les deux dernières courses avaient marqué un net progrès : "Je pense qu'on a vraiment réussi à assembler les choses lors des deux dernières courses. On n'a pas eu de chance lors des trois premières."

Gasly a également précisé quels étaient, selon lui, les principaux rivaux du moment : "Je pense qu'on a la vitesse pour se battre contre Williams, AlphaTauri [VCARB] est parfois très compétitive, et aussi Haas."

Interrogé sur les choix de pneus pour le week-end, plus tendres que l'an dernier, il s'est montré prudent, notamment en raison du format Sprint : "Ça ne facilite pas les choses en termes d'allocation de pneus et de stratégie, il va probablement falloir faire des compromis."
Il anticipe donc une diversité stratégique, mais conditionnée par le déroulement du Sprint du samedi.

Il y a 15 h

Encore en phase d'intégration chez Red Bull, Yuki Tsunoda a évoqué son adaptation à une monoplace plus exigeante que la VCARB, sans être fondamentalement rétive. "Je ne dirais pas que la voiture est très difficile [à conduire, gérer, comprendre] – il faut simplement plus de temps pour définir où se situe sa limite."

Le Japonais a confirmé que la RB21 demande plus de rigueur que la voiture sœur de Faenza : "La Red Bull a une fenêtre de performance plus étroite et plus pointue. [...] Ce n'est pas plus facile que la VCARB, mais c'est mieux que ce que je pensais au départ en montant dans la Red Bull."

Il a reconnu que ses réglages n'étaient pas encore optimaux et que certaines sensations pouvaient être trompeuses : "Le set-up que j'ai tenté plusieurs fois à Suzuka et que je pensais bon n'a simplement pas fonctionné – même si l'équilibre semblait bon dans la voiture, le chrono ne le reflétait pas."

C'est surtout en Q3 que le pilote dit se heurter aux limites invisibles de la RB21 : "Si on pousse ne serait-ce que 2 % au-delà de ce que la voiture peut supporter, elle réagit de manière totalement différente à ce dont j'avais l'habitude."

Interrogé sur son roulage à Silverstone en RB19 le 23 avril, il a tempéré les attentes : "Au final, on n'a pas beaucoup roulé [...] mais ça restait une bonne expérience."
Entre météo capricieuse et souci technique en fin de journée, le test n'a que peu nourri sa compréhension technique, mais a permis d'emmagasiner du roulage. Il espère néanmoins que cela pourra l'aider à mieux aborder Miami.

Tsunoda a également évoqué son intégration progressive au sein de l'équipe, évoquant même avec humour la communication avec son ingénieur : "Il est écossais, donc c'est un mélange d'anglais écossais et de mon anglais japonais – c'est assez… original."

Enfin, sur le plan personnel, il a confirmé ne pas vouloir revenir vivre à Milton Keynes : ""Je pense que j'ai passé assez de temps au Royaume-Uni. J'ai plus d'avantages à vivre en Italie."
Il a insisté sur l'importance d'un environnement de vie stable pour préserver son équilibre mental entre les Grands Prix.

Il y a 15 h

Un an après sa première victoire en Formule 1, Lando Norris est revenu à Miami sans nostalgie excessive. S'il reconnaît volontiers que le souvenir reste marquant – "De bons souvenirs, c'est vrai ? C'est ce dont je rêvais enfant" –, il assure que cela n'influence en rien son approche : "Juste de bons souvenirs, de bons moments. [...] Le plan est de réessayer et le refaire."

Mais depuis Melbourne, la dynamique est clairement en faveur d'Oscar Piastri, vainqueur à trois reprises. Une situation qui n'entame pas la confiance du Britannique : "Non, je ne suis pas du tout inquiet. Il fait du bon travail et il le mérite."
Il dit ne pas croire à l'idée de "momentum" en sport : "Je ne crois pas vraiment au truc sur le momentum - ce n'est que mon opinion."

Pour autant, Norris sait qu'il doit hausser son niveau en qualifications : "J'ai souvent été en tête en Q1 et Q2, mais arrivé en Q3, ça ne s'est pas déroulé comme prévu."
Il exclut toute remise en cause de sa vitesse naturelle : ""Ce n'est certainement pas un problème de vitesse ou de capacité."
Il identifie plutôt une combinaison de petits éléments techniques et personnels, qu'il s'efforce de comprendre et corriger : "Il y a des choses [qui viennent] du côté du pilotage et [dautres] du côté de la voiture, où ça n'a pas fonctionné."

Sur le plan technique, Norris reconnaît que la McLaren de 2025 ne lui offre pas les sensations instinctives de la MCL38 : "Il y a simplement certains éléments qui m'empêchent de ressentir ce dont j'ai besoin pour piloter au meilleur niveau."

À la question, délicate, de savoir si la voiture actuelle est plus adaptée à Oscar Piastri, Norris refuse de céder à cette idée : "Ce n'est pas une question à laquelle je peux répondre par oui ou non."
Il reconnaît qu'Oscar s'adapte peut-être plus naturellement : "Je pense qu'il s'adapte peut-être plus naturellement."

Mais il insiste sur le fait que le travail du pilote est aussi de s'adapter, tout comme celui de l'équipe est d'aider chacun à tirer le maximum : "je pense aussi que c'est le rôle d'un pilote de s'adapter à la voiture qu'on lui confie, mais il y a des compromis à faire, et l'équipe est là pour vous aider à en tirer le meilleur parti."

Il complète sa pensée : "Mais il est clair qu'il y a eu des changements, et que cela convienne à Oscar ou à sa manière de faire, ou qu'il fasse simplement un meilleur travail d'adaptation, ce n'est pas à moi de le savoir, de chercher à le comprendre ou de perdre mon temps là-dessus. Mais oui, de mon côté, ça m'a aussi un peu plus pénalisé, et je n'ai pas réussi à évoluer au niveau qui était le mien en fin de saison dernière, que je considère comme mon meilleur niveau."

Contrairement à ce que prétendent certains rivaux, Norris affirme que McLaren n'a pas besoin de transformation profonde avant Barcelone : "Je suis confiant : il n'y a pas grand-chose à changer chez nous, et on peut continuer sur notre lancée."
Il a cependant confirmé qu'un développement est en préparation pour rendre la voiture plus facile à piloter : "Il y a aussi un ensemble d'éléments qui arriveront progressivement et seront intégrés petit à petit."
Mais il refuse de s'y accrocher comme à une béquille : "Je ne veux pas m'en remettre à ça. Il y a des choses sur lesquelles je travaille de mon côté, et j'espère que ce sera une meilleure solution."

Il a précisé que la pause entre Djeddah et Miami a été mise à profit pour analyser les différences entre les voitures 2024 et 2025, principalement en simulateur : "Ça ne veut pas dire que beaucoup de choses ont changé pour ce week-end. Mais il y a eu une bien meilleure compréhension."

Enfin, Norris s'est montré élogieux envers l'état d'esprit général de McLaren : "Il y a une bonne ambiance, car c'est le meilleur début de saison pour McLaren depuis très longtemps."

Il souligne aussi les progrès réalisés en interne dans l'organisation de l'équipe, rappelant qu'il est crucial de ne pas se relâcher une fois au sommet.

Il insiste sur l'engagement de toute l'équipe, la vigilance collective et l'excellente entente avec Oscar : "Je le pousse, il me pousse, et c'est bénéfique pour l'écurie."

Il y a 15 h

Interrogé par Gaëtan Vigneron (RTBF) sur le dilemme auquel Aston Martin est confrontée – améliorer la monoplace 2025 sans compromettre le développement du projet 2026 –, Fernando Alonso a livré une réponse lucide, teintée de résignation.

"C'est difficile d'équilibrer ces deux choses", a-t-il reconnu d'emblée. "Je pense que la priorité doit aller à l'année prochaine."

Conscient que l'AMR25 n'est pas en mesure de jouer les premiers rôles cette saison, l'Espagnol assume que l'écurie regarde déjà vers l'avenir : "Cette année, nous ne nous battons pas pour le championnat. Nous ne sommes pas vraiment dans la lutte pour des choses plus importantes."

Il admet que cette stratégie long terme est parfois frustrante : "C'est frustrant de ne pas voir les progrès qu'on aimerait voir en 2025."

Mais dans ce contexte, Alonso appelle au calme et à la régularité : "Il faut rester calme, faire de notre mieux à chaque week-end et espérer que les choses tournent en notre faveur."

Il y a 14 h

Interrogé par Gaëtan Vigneron (RTBF) sur un point statistique intrigant – le fait que chaque équipe ayant accueilli Carlos Sainz a progressé au championnat – le pilote espagnol a répondu avec fierté et pragmatisme.

"Oui, je l'ai remarqué. J'en suis fier, et j'espère poursuivre cette tendance, car je pense que c'est une bonne chose à avoir dans son parcours, surtout dans un sport aussi exigeant que la Formule 1."

Arrivé cette saison chez Williams, Sainz refuse cependant de tirer toute la couverture à lui : "La progression de cette équipe reste évidemment à 99 % due à tous les efforts fournis par l'usine pour améliorer la voiture de cette année."

Il souligne néanmoins que son apport personnel n'est pas neutre : "Nous avons réussi à démarrer fort avec un package bien plus compétitif que l'an passé. Et je pense aussi que mes retours techniques et mon expérience peuvent aider une équipe. C'est une bonne dynamique, et une bonne chose à avoir sur son CV."

Il y a 14 h

Red Bull poursuit son travail de micro-optimisation aérodynamique avec deux ajustements localisés sur le fond plat de la RB21. Il est à noter que seul Verstappen aura droit au nouveau fond plat ce week-end, Tsunoda conservant l'ancienne version.

La première évolution concerne les déflecteurs de plancher, repositionnés dans une logique de rendement afin d'extraire une charge marginalement supérieure sans compromettre la stabilité de l'écoulement. Cette retouche vise un gain de performance local en affinant l'équilibre entre effet de sol et gestion des vortex générés à l'avant.

Parallèlement, la bordure du plancher a été retouchée avec une surface modifiée, intégrant davantage de cambrure (camber) à l'arrière pour renforcer l'aspiration latérale. Cette configuration accentue la charge générée localement par l'edge wing, confirmant la volonté de Red Bull de maximiser l'efficacité du fond sans recours à une refonte globale.

Il y a 14 h

Mercedes a apporté une évolution ciblée de son aileron arrière, spécifiquement adaptée aux exigences du tracé de Miami.

L'équipe a modifié la cambrure du flap principal, en la réduisant, dans le but de diminuer la traînée tout en conservant un niveau de charge cohérent avec les besoins locaux.

Cette approche permet à la W16 d'exploiter une plage d'efficacité aérodynamique plus favorable dans les longues lignes droites du circuit urbain floridien, tout en préservant un bon niveau d'appui pour la section sinueuse.

Il y a 14 h

Aston Martin a préparé une configuration aérodynamique allégée pour le Grand Prix de Miami, avec trois éléments modifiés.

L'aileron avant adopte un volet principal moins agressif, réduisant l'appui à l'avant pour mieux s'accorder avec le niveau de charge plus faible que l'équipe choisit d'appliquer à l'arrière sur ce circuit.

L'aileron arrière, lui aussi adouci, présente une surface frontale réduite et des profils moins marqués, visant à contenir la traînée.

Enfin, le beam wing (aileron de poutre) passe à un unique élément, confirmant la volonté d'optimiser la trainée globale.

Ces ajustements s'inscrivent dans une stratégie de compromis entre efficacité en ligne droite et équilibre général.

Il y a 14 h

Alpine poursuit ses efforts de conditionnement de l'écoulement à l'avant de l'A525 avec deux modifications ciblées.

La prise d'air des freins avant a été redessinée, dans le but d'optimiser localement l'écoulement en entrée de roue tout en améliorant le refroidissement. Ce nouveau design s'accompagne d'un gain en efficacité thermique.

En complément, la géométrie de la suspension avant a été reconfigurée pour mieux canaliser les flux autour de cette nouvelle entrée de canal de frein. Ce couplage entre éléments mécaniques et aérodynamiques illustre une approche intégrée visant à affiner la qualité de l'écoulement dans cette zone sensible.

Il y a 14 h

Williams a introduit une nouvelle configuration d'aileron de poutre (beam wing) pour Miami, avec un élément principal à corde réduite.

Cette version, proposée comme une option d'assemblage, vise à abaisser simultanément la charge aérodynamique et la traînée, en cohérence avec l'aileron arrière utilisé ce week-end.

Ce choix s'inscrit dans une logique d'efficacité aérodynamique optimisée pour le tracé floridien, où les longues lignes droites favorisent les configurations à faible résistance.

Il y a 14 h

Sauber a modifié le carénage de sa suspension avant pour cette manche floridienne, en se concentrant sur les bras inférieurs.

Cette évolution vise à améliorer les structures d'écoulement locales générées autour de ces éléments, dans une logique de conditionnement du flux le long de la voiture.

En agissant sur la forme externe des triangles de suspension, l'objectif est de mieux orienter l'air vers l'arrière et de limiter les perturbations dans cette zone exposée.

Il y a 14 h

La FIA a publié le point sur les éléments moteur (moteur à combustion, turbo, MGU-H et MGU-K, batterie, centrale électronique et échappement) utilisés jusqu'à maintenant, soit avant le début du week-end à Miami.

Il y a 14 h

Déjà premier modèle américain de série à être descendu sous la barre des 7 minutes au Nürburgring en 2024, la Ford Mustang GTD vient de signer un nouveau temps de référence avec un tour couvert en 6:52.072. Une amélioration de 5,5 secondes qui témoigne d'un développement poussé jusqu'au moindre réglage.

Jim Farley, PDG de Ford, a salué la performance sur les réseaux sociaux en rappelant que "La Mustang GTD est devenue la première voiture américaine de série à boucler un tour sous les 7 minutes" dès sa première tentative, tout en affirmant que "nous savions qu'elle en avait plus dans le ventre". Le constructeur est donc revenu sur la boucle nord en 2025, et cette fois, les conditions météo étaient bien plus favorables qu'en 2024, où les rares tours chronométrés avaient dû composer avec de l'humidité sur certains secteurs.

Cette progression n'est pas le fruit du hasard. Ford a poursuivi le développement de la GTD, en revoyant notamment la calibration du V8 5.2 L compressé, la cartographie de la boîte, les lois d'ABS et d'antipatinage, et même le châssis, renforcé sur le plan de la rigidité en torsion. Le package aérodynamique a également été peaufiné, de pair avec l'implication directe de Dirk Müller, pilote Multimatic et ancien homme de confiance du programme Ford GT. Le résultat propulse la Mustang GTD au 4e rang des voitures de série les plus rapides à s'être exprimées sur la Nordschleife, derrière la Mercedes-AMG One, la GT Black Series et la Porsche 911 GT3 RS (992).

Alors que les premières livraisons clients doivent intervenir dans le courant du printemps, cette GTD semble bien décidée à inscrire son nom dans l'histoire autrement qu'à travers les vitrines. Reste à voir si certains propriétaires oseront lui faire goûter l'enfer vert — là où elle a prouvé que Détroit savait toujours faire parler la poudre.

Il y a 14 h

A Miami, LEGO a créé la surprise en dévoilant des modèles quasi taille réelle des F1 de chaque écurie qu'elle propose en boutiques.

Près de 400 000 pièces par gros jouet, de vraies roues et sûrement de looooooongues heures de travail pour émerveiller les grands enfants.

Il y a 14 h

Pierre Gasly succombe lui aussi au casque spécial pour le Grand Prix 2025 de Miami. Il présente donc un couvre-chef qui met en avant Modo Casino.

Il y a 14 h

Le fameux jeu vidéo Totony Haws Pro Skater !

Il y a 13 h

Lotus célèbre l'un des plus grands pilotes de tous les temps avec une série très spéciale de son coupé Emira. Produite à seulement 60 exemplaires pour certains marchés triés sur le volet, l'Emira Clark Edition rend hommage à la saison 1965 de Jim Clark, probablement la plus exceptionnelle de toute l'histoire du sport automobile. Champion du monde de Formule 1 avec Team Lotus, vainqueur des 500 Miles d'Indianapolis, des épreuves de Formule 2, de la Tasman Series et de courses de tourisme en Lotus Cortina, le pilote écossais avait alors imposé son talent sur tous les terrains.

Présentée en avant-première lors du Grand Prix de F1 de Miami 2025, cette édition exclusive s'appuie sur l'Emira V6, avec son moteur V6 3,5 litres compressé de 400 ch, sa boîte manuelle à six rapports et son différentiel à glissement limité. Fidèle à l'esprit maison, elle conserve une direction hydraulique directe et une configuration musclée grâce au Lotus Driver's Pack, avec une suspension sport, un Track Mode et un échappement revu.

Mais c'est surtout par son traitement esthétique que l'Emira Clark Edition se distingue. La livrée "Clark Racing Green" est ponctuée d'un toit noir, de rétroviseurs argentés, d'une bande jaune inspirée de la Lotus Type 38 victorieuse à Indy, et d'un liseré jaune peint à la main soulignant la ligne de caisse. Une trappe à carburant en aluminium usiné, un embout d'échappement jaune et des badges "Clark Edition" renforcent encore son exclusivité.

L'habitacle rend hommage aux couleurs de 1965, avec un siège conducteur en cuir et Alcantara® rouges, face à un siège passager noir. Le pommeau en bois, la signature de Jim Clark sur la planche de bord, les inserts en tartan écossais de Lochcarron, les broderies Team Lotus sur les sièges et les seuils de porte en carbone numérotés parachèvent ce retour dans le temps. Chaque exemplaire sera livré avec un sac en cuir fabriqué à la main, orné de détails spécifiques.

Affichée à 115 000 £ au Royaume-Uni (soit environ 140 000 € en Allemagne), cette Emira Clark Edition promet de devenir un objet de collection, tout en prolongeant l'aura intemporelle d'un pilote dont les exploits n'ont jamais cessé d'inspirer la course automobile - et qui est trop souvent occulté par la F1.

Il y a 13 h

Le Grand Prix de Miami restera au calendrier de la Formule 1 jusqu'en 2041, à la faveur d'une prolongation de dix ans du contrat existant entre la FOM et le promoteur South Florida Motorsports. Ce nouvel accord fait de l'épreuve floridienne la plus solidement ancrée du championnat, avec la perspective d'au moins dix-sept éditions consécutives à partir de 2024.

Introduite en 2022 autour du Hard Rock Stadium, la course s'est rapidement imposée comme un rendez-vous majeur du calendrier, tant par son implantation stratégique que par l'intérêt qu'elle suscite aux États-Unis. En trois éditions, le Grand Prix a accueilli plus d'un million de spectateurs cumulés, dont 275 000 sur l'ensemble du week-end 2024, qui a vu Lando Norris décrocher sa première victoire en F1. Côté F1 Academy, Abbi Pulling s'y est illustrée par un doublé. Sur le plan médiatique, l'édition 2024 a attiré 3,1 millions de téléspectateurs sur le territoire américain, soit le plus fort audimat jamais enregistré pour une course de F1 aux États-Unis.

Le circuit, long de 5,41 km, comporte 19 virages et trois longues lignes droites, avec une vitesse de pointe estimée à 320 km/h. Son implantation dans l'enceinte du stade des Miami Dolphins, qui accueillera également sept matchs de la Coupe du monde de football 2026, en fait un pôle sportif structurant dans la région. L'événement a généré plus d'un milliard de dollars d'impact économique local depuis son lancement, selon les chiffres avancés par les organisateurs.

Déjà élu "meilleur promoteur" par la F1 en 2024, South Florida Motorsports s'est également engagé dans des actions communautaires, notamment des partenariats avec des associations locales, des programmes de stages et un soutien aux entreprises de la région. Cette extension de contrat témoigne aussi de la volonté de Liberty Media de renforcer durablement sa présence sur le marché américain, avec trois épreuves désormais bien établies : Austin, Las Vegas et Miami.

Il y a 12 h

Isack Hadjar suit la longue file de pilotes qui ont un casque spécial pour le Grand Prix de Miami cru 2025.

Il adopte du rose, pour coordonner ça à la livrée de sa voiture, faisant la promotion du parfum "Summer Edition White Peach" de la boisson Red Bull.

Il y a 11 h

Sur une piste balayée par le soleil de Floride, Oscar Piastri s'est adjugé le meilleur temps de la seule séance d'essais libres du week-end à Miami, sous format Sprint. L'Australien, déjà leader du championnat, a signé un 1:27.128 en toute fin de session, juste avant un drapeau rouge causé par la sortie de piste d'Ollie Bearman.

Dès l'ouverture de la voie des stands, les pilotes se sont précipités en piste pour exploiter au maximum les 60 minutes d'essais à leur disposition dans tout le week-end. Les premiers relais, effectués en majorité en gommes dures et médiums, ont permis d'établir une hiérarchie provisoire menée par George Russell, auteur d'un 1:28.058 sur médiums avec une belle glissade dans les virages 14 et 15. Lando Norris a connu un incident cocasse : des outils ont été oubliés dans son cockpit, un fait signalé aux commissaires. Yuki Tsunoda, lui, se plaignait d'une position de siège "trop haute", un comble pour le pilote le plus petit de la grille.

Max Verstappen, tout juste devenu père d'une petite Lily, s'est rapidement hissé dans le groupe de tête avec un 1:27.558 sur gommes tendres, mais n'a pas pu améliorer en fin de séance à cause du drapeau rouge. Charles Leclerc a quant à lui pris la deuxième place à trois dixièmes de Piastri (1:27.484), devant le Néerlandais.

Les pilotes Williams, Carlos Sainz (4e) et Alex Albon (5e), se sont montrés incisifs, plaçant leurs FW47 dans le top 5 devant Isack Hadjar, auteur d'une solide prestation au volant de sa Racing Bulls. George Russell, pénalisé par l'interruption finale, s'est contenté du 7e temps, devant Tsunoda, Antonelli et Alonso.

La session a basculé à cinq minutes de la fin, lorsque Bearman a perdu l'arrière de sa Haas à la sortie du virage 11 et a percuté le mur au virage 12. "Ah, man, sorry", a-t-il soufflé à la radio. Ce drapeau rouge a ruiné les tours lancés de nombreux pilotes, dont Norris, seulement 12e, juste derrière Lawson. Lewis Hamilton n'a pas pu faire mieux que 13e, suivi des Sauber de Hülkenberg et Bortoleto, et de Bearman, dont le chrono établi avant son crash le place 16e.

Les trois dernières lignes du classement sont occupées par les Alpine de Gasly et Doohan, séparées par Ocon, et par la deuxième Aston Martin de Lance Stroll, 20e.

Cette unique séance libre, désormais conclue, laisse place aux qualifications Sprint qui détermineront la grille du Sprint demain.

Il y a 10 h

Onze pilotes sur vingt changent toutes leurs pièces moteur à Miami. Cela concerne l'ensemble des éléments de l'unité de puissance : moteur thermique (ICE), turbocompresseur (TC), MGU-H, MGU-K et échappement (EX). Ce remplacement groupé intervient alors que tous n'avaient encore utilisé qu'un seul exemplaire de chaque composant depuis le début de saison, ce qui en fait le moment idéal pour engager la deuxième unité de leur quota autorisé.

Chez McLaren, Oscar Piastri et Lando Norris entament ainsi le week-end avec un ensemble complet neuf. Même scénario chez Mercedes, tant pour George Russell que pour le rookie Andrea Kimi Antonelli. Aston Martin fait de même avec ses deux pilotes, Fernando Alonso et Lance Stroll, tout comme Williams avec Alexander Albon et Carlos Sainz. Haas engage également un nouveau groupe propulseur pour Esteban Ocon, de même que Sauber pour Nico Hülkenberg et Gabriel Bortoleto.

Tous ces éléments restent dans la limite réglementaire de quatre unités par saison (huit pour les échappements), conformément à l'article 28.2 du règlement sportif 2025. On notera cependant qu'Ocon en est déjà à son troisième échappement, alors que tous les autres pilotes concernés n'en ont utilisé qu'un seul jusqu'ici.

Il y a 10 h

Andrea Kimi Antonelli au micro de la F1 après sa pole position pour le Sprint à Miami : "Ce fut une séance de qualifications très intense. Je me suis senti très bien depuis les essais et j'étais en confiance en abordant les qualifications."

"Le dernier tour était énorme. J'ai tout mis bout à bout. Je suis vraiment heureux d'obtenir cette première pole."

"Ce sera sympa de partir en première ligne demain. Ce sera une sensation un peu différente, mais j'ai hâte de voir ce qu'on pourra faire lors du Sprint et en qualifications."

Ensuite, au micro de Sky Sports, Kimi Antonelli s'est montré aussi surpris que satisfait : "Je ne m'y attendais pas. J'ai senti que le tour était bon et j'en étais content."

Le jeune Italien estime qu'il restait malgré tout une petite marge : "Il y avait encore quelques points que j'aurais pu mieux faire, mais j'étais super content d'avoir réussi à tout mettre ensemble dans les différents secteurs."

Antonelli entend maintenant transformer l'essai : "Je vais profiter de ce moment, mais je reste concentré sur demain, car ce serait bien de répéter ce résultat."

Conscient de la concurrence, il reste prudent : "McLaren, Ferrari et Red Bull ont un bon rythme en course, mais on est assez proches."

Avant de conclure sur les enjeux du Sprint : "Ce sera important de réussir un bon départ, puis de trouver un bon rythme sans trop dégrader les pneus."

Il a ensuite expliqué combien chaque week-end représentait un pas en avant : "Chaque week-end, j'apprends énormément. La semaine dernière, faire une pause m'a vraiment aidé à assimiler toutes les informations, à recharger les batteries — ça m'a fait beaucoup de bien."

Il revient aussi sur son évolution en qualifications : "Pendant toute la séance, j'ai eu l'impression de progresser à chaque tour. Je suis désormais bien plus conscient de la manière de faire un échauffement constant et d'exploiter davantage les pneus, même s'il y a encore beaucoup à améliorer."

Plus à l'aise au volant de la Mercedes, Antonelli sent aussi les bénéfices en retour d'information : "Chaque week-end, je prends plus confiance avec la voiture, je peux davantage jouer avec et explorer les limites. En même temps, je comprends mieux les réglages et je suis capable de donner de bien meilleurs retours, ce qui aide l'équipe à améliorer la voiture."

Enfin, il a tenu à partager ce moment fort avec un soutien de tous les instants : "Mon père vient depuis le début de la saison. C'est un pilier pour moi, je peux toujours compter sur lui, et c'est beau de pouvoir partager ce moment avec lui."

Il y a 7 h

Toto Wolff s'est exprimé au micro de Sky Sports après la pole position décrochée par Kimi Antonelli lors de la Qualification Sprint à Miami.

Le patron de Mercedes n'a pas caché sa fierté envers son jeune protégé : "C'est un jeune homme… J'espère qu'on vivra beaucoup de bons moments à l'avenir, beaucoup de bonheur."

"Ce qui compte, c'est la trajectoire. Ce n'est pas une question de pole en Sprint ou pour demain. Il l'a fait, et c'est lui le plus rapide."

Il y a 7 h

Cinquième de la Qualification Sprint à Miami, George Russell a salué la performance de son jeune coéquipier tout en reconnaissant une journée plus compliquée pour lui : "Un immense bravo à Kimi [Antonelli]. Je suis vraiment content pour lui. Il a fait un travail incroyable. Il a été très rapide toute la journée. Vraiment impressionnant."

Moins à l'aise avec sa monoplace, Russell a expliqué les raisons de son choix stratégique : "J'ai un peu galéré aujourd'hui, j'étais un peu en retrait, pas très à l'aise. On a voulu partir tôt car je manquais de confiance, et on s'est dit que si une neutralisation survenait en fin de séance, ça pouvait nous être favorable."

Le Britannique relativise néanmoins : "P5 aujourd'hui, ce n'est pas génial, il y a des choses à améliorer, mais c'est fantastique pour Kimi et pour l'équipe."

Il y a 7 h

Oscar Piastri a signé le deuxième temps de la Qualification Sprint à Miami, mais le pilote McLaren gardait un léger goût d'inachevé : "Je suis plutôt satisfait. Ce n'était pas le meilleur tour de ma vie. J'ai bloqué une roue dans le dernier virage, c'est probablement là que la pole m'a échappé, mais la P2 reste un bon résultat."

Suffisant toutefois pour envisager un beau samedi, selon ses dires au micro de Sky Sports : "On peut encore se battre à partir de là demain dans le Sprint. Dans l'ensemble, je suis assez content."

Et l'Australien d'ajouter, confiant : "On a encore un peu de rythme à aller chercher, j'en suis convaincu, donc je suis optimiste. Je vais essayer de gagner une place dans le Sprint avant d'attaquer là où les gros points sont en jeu."

Il y a 7 h

Troisième de la Qualification Sprint à Miami, Lando Norris s'est montré globalement satisfait de sa performance malgré un léger écart avec les hommes de tête.

"C'était une qualification serrée, mais j'ai eu de bonnes sensations. Content d'avoir réussi un bon tour. C'était très serré, donc je ne pouvais pas espérer beaucoup plus."

Concentré sur le week-end dans son ensemble, le pilote McLaren a souligné le niveau élevé du plateau : "Je me concentre sur ce week-end et sur la performance d'aujourd'hui, qui, je pense, était globalement dans le bon rythme. Pas assez bon, évidemment, mais ça montre à quel point c'est serré, et à quel point les Mercedes sont rapides."

Un constat, au micro de Sky Sports, qui n'empêche pas Norris d'être ambitieux pour samedi : "On est tous les deux derrière, donc il y a du travail pour le Sprint demain, mais on est assez proches pour pouvoir viser la pole demain."

Il y a 6 h

Max Verstappen s'est qualifié quatrième pour la Qualification Sprint à Miami. Une position loin d'être idéale, mais que le Néerlandais relativise compte tenu des difficultés rencontrées depuis le début du week-end.

"Je pense que ce qu'on a fait en Q3 était bon, les pneus tenaient plutôt bien. Mais depuis les EL1, on galère avec beaucoup de sous-virage dans la voiture, et sur un circuit comme celui-ci, avec tous ces virages lents, on perd pas mal de temps au tour."

Au micro de Sky Sports, le champion du monde en titre reconnaît les limites de la RB21 dans ces conditions : "La P4, c'est correct. Bien sûr, ce n'est pas là où je veux être, mais il faut rester réaliste avec les limites qu'on a en ce moment. Je pense que c'était quand même assez serré."

Concernant les perspectives pour le Sprint, Verstappen se montre prudent : "C'est toujours difficile de se prononcer sur un week-end Sprint, car on n'a pas vraiment de données sur les longs relais. Mais d'après mes sensations et l'équilibre de la voiture, je pense que ce sera difficile avec la chaleur. On connaît nos limites, il faut juste essayer d'en tirer le meilleur."

Il y a 6 h

Septième temps de la Qualification Sprint à Miami, Lewis Hamilton a reconnu quelques progrès, tout en soulignant les limites actuelles de sa Ferrari : "C'était une meilleure séance. Les EL1 étaient peut-être un peu meilleurs, la voiture était un peu plus agréable à piloter. On manque juste de vitesse, mais on continue à travailler à partir de là."

Interrogé par Sky Sports sur ses chances de remonter en Sprint, le Britannique ne s'est pas montré optimiste : "Pas vraiment. Je pense que toutes les voitures devant sont plus rapides. Je ne sais pas quoi dire de plus."

Quant aux perspectives d'amélioration d'ici dimanche, Hamilton reste prudent : "Il y a toujours des idées. Qu'elles soient bonnes ou non… Il y a forcément des choses à apprendre — les changements de réglages, le comportement de la voiture — il y a clairement du travail pour gagner en vitesse sur le reste du week-end."

Il y a 6 h

Sixième de la Qualification Sprint à Miami, Charles Leclerc n'a pas mâché ses mots au moment d'évaluer la situation de Ferrari pour Sky Sports : "Mauvais. Le tour était bon. Mais la performance n'est tout simplement pas là pour le moment, donc c'est un peu agaçant, mais c'est comme ça."

Le Monégasque espère pouvoir limiter la casse au départ : "Je ferai de mon mieux demain pour tenter quelque chose au départ, mais pour être honnête, il n'y avait pas grand-chose à améliorer aujourd'hui. C'est juste… le rythme de la voiture."

Il note enfin un déficit général, sans point faible clairement identifié : "C'est à chaque virage, vraiment, donc ce n'est pas comme si on était particulièrement en difficulté dans un type de virage. Oui, les virages lents semblent être un peu plus notre point faible, mais ça change d'un week-end à l'autre, donc ce n'est pas top."

Il y a 6 h

Présent sur le circuit de Miami, Marco Antonelli s'est exprimé au micro de Sky Sports F1 après la pole position de son fils pour la Qualification Sprint. L'émotion était palpable : "En ce moment, c'est difficile de dire ce que je ressens. Après cinq courses, c'est incroyable qu'il soit en pole.

"Oui, c'est une course Sprint, mais on a fait un bon début !"

Évoquant les valeurs transmises dans la famille, le père de Kimi a insisté sur l'importance du travail et de la simplicité : "Nous sommes une famille qui essaie de transmettre l'idée qu'il faut travailler dur dans la vie, ne pas se plaindre avant de savoir si on a fait du bon travail ou non, et se concentrer sur l'avenir."

"Nous sommes une famille normale. On travaille tous les jours et je pense qu'on n'a rien de spécial, à part le fait d'essayer de donner le meilleur à nos enfants pour la vie."

Et de conclure, fier : "Kimi a compris cela, et voilà le résultat."

Il y a 6 h

Mercedes : amélioration amenée au GP de Miami 2025

 Retour aux Brefs F1
Mercedes

Mercedes a apporté une évolution ciblée de son aileron arrière, spécifiquement adaptée aux exigences du tracé de Miami.

L'équipe a modifié la cambrure du flap principal, en la réduisant, dans le but de diminuer la traînée tout en conservant un niveau de charge cohérent avec les besoins locaux.

Cette approche permet à la W16 d'exploiter une plage d'efficacité aérodynamique plus favorable dans les longues lignes droites du circuit urbain floridien, tout en préservant un bon niveau d'appui pour la section sinueuse.
 Miami 2025